Sujet: intègre ta médiocrité, baise la Sam 8 Déc - 12:05
rude opium damnlorbeby
is looking for an option that won't involve her at all
Info sur le joueur ? Passe ta souris ici !
Okay, okay les peoples, peut être que vous ne me connaissez par irl, mais ig je suis une célébrité ! Et oui je suis une cacahuète ! Vous n'y croyez pas que je sois venus ici, hein ? Pour cela vous devez remercier GOOGLE. Sinon que dois-je vous dire ? Du haut de mes 15ans, je pense que le forum est orgasmique. Est-ce que j'ai un autre compte compte ? Et bien non. Et vu que je suis une superstar j'ai l'honneur de vous annoncez que j'adore les clémentines.
Dernière édition par Rude O. Damnlorbeby le Mer 9 Jan - 12:38, édité 57 fois
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Sujet: Re: intègre ta médiocrité, baise la Sam 8 Déc - 12:05
It's my life...
Je suis née à 5ans. J'ai été raflé à 5ans. Et ça c'est vrai, et j'en suis consciente, et je crois que ça a de l'importance. D'ici je ne peux pas vous raconter mon histoire, mais plutôt celle que l'on m'a donné. Depuis mes 5ans, je mens.
Crispé sur ma frêle main, sa main. Il faisait trois fois ma taille, trois fois mon poids, mais c'était pas mon triplé, plutôt un homme, petit subalterne à la prostate bien fonctionnant, dans le genre emmitouflé de l'éthique, arrangé dans un mariage bien arrangé, entre sangs purs très respectables. Petit subalterne faisant office de père tel que dit. Il avançait comme si je n'existais pas, très petites et très derrières lui, à trotter frénétiquement, ensevelies sous la foule, mes guibolles, toutes bleuies d'avoir joué, suivaient la cadence déchaînée. Vous situez Tchaïkovski ? La musique un peu douceâtre, affreusement berçante, comme un gâteau bien gras et bien pâteux, et bien, justement, c'était pas ça. Le chemin de traverse un samedi après midi, c'était plutôt du violon slave, rapide, entraîné, un air de farouche et de folie : l'argent vient pour émettre de mauvais choix. L'échauffement des talons, le patent des robes, l'odeur si caractéristique du café sorcier, plutôt une atmosphère d'achat compulsif qu'un achat que motive la raison. Lui trottinait, pas gêné, comme s'il eut été seul, mais pas gracieux pour autant, qui plutôt de se faufiler parmi foule imposait sa carrure à tout le monde. Son grand cou chevalin, ses yeux furtifs, ses poumons rapides et sains qui faisait de sa respiration un grondement lourd de machine, il ne parlait pas, et, soit dit, ma conversation ; se résumant à la basicité du vocabulaire enfantin ; n'aurait rien ajouter d'engageant à cet échange. Échange qui n'avait pas de sens, puisqu'il se résumait à cette pression, avant tout physique, de sa main et de la mienne, collées bien plus par le froid environnant que l'envie d'être proche. Puisque c'était l'hiver, je dirais même mieux, c'était la fin de l'année : le temps des fêtes, du pardon, de la connerie. J'avais 5ans, je concevais noêl comme un aboutissement : il était dit qu'en étant sage une année, à la fin de cette dernière, je serais récompensée. Mais quelle magnifique éducation, quand dès le plus jeune âge, l'enfant naît vénal et ne se comporte bien que pour l'aboutissement de la tâche -le fric- Dans dix ans, les mêmes enfants, à faire les trottoirs, pour le fric, le fric. Mais rassurons nous, ils ont été sage. Je croyais que la sagesse s’acquérait avec l'âge, que l'on ne s'octroie d'être sage que quand le temps, à défaut de médaille, a résolu de donner une importance au déclin. Il semblerait que non, et la société baffe même ses principes. Personnellement, être sage n'était pas une option, être sage était inné, puisque ne pas l'être suggérait la douleur, vous naissez sang pur, vous demeurez sang pur et en ceci vous vous devez d'être adéquate en toute situation, sinon, c'est la punition. L'intelligence se veut l'adaptation en tout milieu, je rechigne à ça, être mangemort n'est pas être intelligent. Petit à petit, la foule grandissait. J'avais plus de mal à le suivre, si bien que j'agrippais sa main et focalisait mes maigres forces dessus. A sa respiration poussive se mêlait le bruit, les éclats de voix et surtout, les silhouettes croissantes, grandes et rapides. La masse me semblait une forêt d'arbres vivant, flirtant avec le ciel, des conifères à écorce rugueuse et au tronc dur, dont les coups et épines, traversaient et meurtrissaient mon maigre corps. D'un coup il partit. Je sentis ma main lâcher. Ce n'était pas une défaillance, une mésaventure physique qui voulait que je sois trop fatiguée pour continuer le chemin. Non, il partait. Volontairement il avait poussé ma chair en arrière, d'une brutalité rebelle, et s'était envolé. Mon souffle lâcha, mon cœur aussi. Quelque chose s'était épris dans ma poitrine, la peur et l'incompréhension, ballottée malgré mes débattements et mes cris dans la masse qui ne me remarquait même pas. Ma voix se perdait dans les méandres d'une voix commune, et plus mon cri était fort, plus la voix commune prenait de l'ampleur. Ainsi j'ai été raflé à cinq ans, choisie par ma famille comme une enfant offrande. Mon père m'avait amené au point d'échange, eux m'attendaient déjà, et dix minutes plus tard sans que j'en sache jamais le moyen, j'étais hors de toute foule, seule même, dans une cellule sombre et humide : la débuta mon autre vie.
Elle tourne, elle tourne, elle tourne. C'est une enfant, bien jolie, pas bien grosse, une enfant. Et certainement son corps chétif, ses cheveux de blé, son corps de marionnette balancé par le vent ajoutait à son innocence crédule. Elle est heureuse, elle s'oblige, elle s'oblige d'être heureuse, mais elle sait que c'est bien. Et si elle court, elle l'est d'autant plus, parce qu'elle peut courir, et si elle tombe, elle est heureuse, puisqu'elle sait pertinemment qu'elle pourra se relever. Et tout cela elle en a conscience, que tout le monde n'a pas cette chance. Parce que se plaindre, pleurer, ce serait injuste, ce serait être égoïste. Le rond décrit apparaît bien imprécis. Ses petits pieds qui piétinent l'humide pelouse, écrasant fleurs et insectes, elle s'impose, monopolise cette infime parcelle de terre, parce qu'ici au contraire, elle ne sait pas. Elle ne connait pas son corps, et loin de prendre conscience de l'importance que peut prendre ses gestes et faits, qui font de cette terre fertile un amalgame affreux, ignorant sa force même: ce n'est pas un défaut de jeunesse, c'est un défaut humain, ainsi qu'un père frappera son fils, bête de sa force, et probablement pas assez soucieux de l'impact. L'impact qui est pourtant la finalité de tout acte, souvent trop négligé au profit de l'acte, qui sans l'impact, prendrait un sens bien plus dérisoire. L'impact ici est fort, tout se meurtrit et s'entasse sous ses pieds, le poids qu'elle porte, 30 kilos de crétinisme exacerbé, subit lui d'autres chocs, la confusion des deux forme un double impact, bombe nucléaire. Cette petite fille c'est moi. Je les entends hurler. Malgré la distance, leur cris retentissent en un Echo géant, qui déchire l'air lourd et cotonné de l'été, traverse littéralement nos corps énergiques d'enfant et viens soulever notre peau d'une chair de poule, incontrôlable de tous, l'initiation est presque finie. Pendant dix minutes encore il y a quelques cris, étouffés par la fatigue et la résignation, puis, plus rien. Ceux qui reviennent on fini leur passage et, bientôt, ce sera mon tour. Mon tour de torture, non pas que je sois amenée à l'être, bien au contraire, la perversion de la formation d'enfant offrande allait bien plus loin : une fois par mois et selon les désirs de nos instructeurs, il était d'usage de nous donner un bébé ou enfant ; né moldu évidemment ; auquel nous devions faire subir des douleurs obligés : si l'on si opposait, et bien, ce n'était pas envisageable : il nous laissait dans la cellule avec notre victime jusqu'à ce que la tâche soit accomplie, si vous aviez envisager de refuser, s'étant promis de ne point torturer et de rester mur face à cette tâche, la faim, la soif, la fatigue, l'humidité crasseuse de la cave avaient raison de vous et comme les autres, vous obéissiez. Mais, les cas de rébellion étaient rares, totalement inexistants même, nous étions nés pour servir Voldemort et haïr les moldus, nous avions été conçus pour devenir automate, ce n'est pas que la rébellion nous était impossible, elle nous était simplement inconcevable. Toute la journée durant, c'était une glorification des sangs purs et de la race sorcière, c'était durant les cours, un rabaissement continuel des moldus et des traîtres à leur sang, et surtout, un tel climat d'hypocrisie lourde, de récompense pour celui qui se montrera le plus turpide, faisant que tous s'essayer à la méchanceté, sans pour autant qu'un le devienne vraiment. Exactement les mêmes gamins vénales qui se bornaient d'être sage pour noêl. Tout cela joyeusement orchestré et encouragé par nos précepteurs et gardiens -tous rébarbatifs et chiants à crever- Je continue de tourner mais maintenant je souris, mes bras fouettent rapidement l'air et mes yeux ouverts, bien conscients, sont rivés au ciel . Je ne dirais pas que mon enfance fut dure,je n'aurais jamais le prétention de le dire, cela suggérerait que j'ai matière à comparer. Je pense que seulement que mon enfance s'est vue gâchée par l'unicité : je n'ai développé qu'une fausse singularité, j'ai été modelé et conçu de la façon dont ils me voulaient, j'aime à croire que je peux encore considérer mon caractère comme mien : mais le semblant de révolte qui germe en moi avec l'âge, c'est à moi qu'il appartient, ils ne m'ont pas crée rebelle, grossière et crue, ils sont la cause de ce que je suis.
Il y a toujours une déception à la vérité: l'humanité se base sur l'hypocrisie et le mensonge. Mais un jour la vérité vient, puisqu'il parait qu'elle triomphe toujours, et l'excitation s'en va, le monde semble se réduire à un précepte barbare: la franchise. Alors même la vérité révèle l'insécurité, la peur, tu as été éduqué, tu as vécu comme faussaire de ta vie, pas gêné de ta condition car étant loin d'être un cas isolé. Brusquement la vérité débarque, totalement déconcertante et rien ne fera tergiverser cela, le mensonge est façonnable, changeant, mais le vrai est basé sur ce qu'il est, il restera inchangé, et il se doit de l'être: c'est un ressort. Un rappel pour le pied, maladroit, qui marche sur un jouet et de douleur se rougit : la vie est épineuse, prends garde. Ma vérité se pointe, brute, totale, inattendue. Ma respiration, devient le même ronflement rapide de machine que mon père avant. Ma chair prend un poids inespéré, j'étouffe. monsieur il faut que je sorte Question rhétorique, pas d'intérêt d'impact ou de réponse, je suis déjà debout et, maintenant, je cours. La rage soulève ma peau, bat mon cœur, exagère mes pas. Je ne peux désunir mes poings, comme si, une fois cette auto lacération rompue, la bestialité prendrait les devants. Pas besoin de mains tripotées, d'ongles déchirant ma peau, la rage est expansive. Pauvre petite humaine luttant contre la fatalité, tu n'as pas de quoi lui résister, la rage est extérieure, ostentatoire: le premier obstacle parcourue en prend les frais. Cet obstacle est humain, bien gaulé, grand : le putching ball rêvé. Sors du chemin, gueule d'ange Je continue, oubliant le bousculé, mon humeur du moment relevant surtout du climax. Et dans ma tête résonne, fortement, ce gigantesque "QU'EST CE QUE T'ES CONNE" qui me donne l'envie féroce d'ouvrir mes grosses veines de fille bien portante. J'imagine que trop bien la lâme se posant délicatement sur ma peau diaphane, et d'une incision assurée, me transformer en un cochon qu'on saigne. Le problème est tel : je suis née sang pur, abandonnée en plein chemin de traverse, transmise comme d'un colis pour être élevée avec d'autres enfants offrandes, dans la xénophobie la plus totale, obligée vivante de servir Voldemort. Je doute être la seule qui a compris, probablement beaucoup sont morts parce qu'ils savaient. Ce n'est pas une observation de génie, c'est un concours de coïncidence. La méfiance est un attrait caractéristique des EO, les mangemorts, nos éleveurs -comme si nous étions des poulets- attendent de nous un conformisme plein : l'idée que rien n'est le fruit du hasard, que les coïncidences n'intiment que le mensonge, la méfiance en fait, entretient notre asocialité. Alors je dois être vraiment très conne, ou très aveugle, et une vraie endoctrinée pour n'avoir pas compris avant. Mon ancienne vie est très floue, elle l'est pour nous tous : tous abandonnés au chemin de traverse, tous fouettés dans une foule interminable, tous suivant un père au visage effacé. Et tous persuadés que ce souvenir constitue notre particularité: un rappel de la vie d'avant. Violeurs A mon cri se mêle mon poing qui cogne contre le mur. Violeurs de personnalité, de conscience et de principes, violeurs de vie, violeurs d'identité! Tous les EO ont même histoire, ceci parce qu'elle n'est pas nôtre, notre ancienne vie est basée sur une mémoire commune. Notre enfance a été effacé au profit de certitudes: je suis fille de sang pur, donnée pour esclavage à Voldemort. Bref, je suis fausse. Fausse de vie, fausse de mon prénom qui sait, et pire peut être fausse de sang ! Parmi les EO certains ont des gestes, expressions moldus, ces automatismes sont inconscients: la preuve d'une natalité autre. Je ne crois pas en faire partie, peut être je préfère être réellement Rude Opium Damnlorbeby, fille de sangs purs bourrés de fric, mais peut être mes éleveurs m'ont ils baptisé Rude Opium parce que mes parents étaient moldus, et drogués, et m'avaient éduqués grossière et crue. Et si suis je encore la création de deux sangs mêlées ? la fille d'une gamine enceinte qui a accouché sous X ? une batarde ? la fille d'une femme de ménage ou la soeur d'un cracmol ? Née dans une famille de traître à leur sang ? C'est le grand vide les amis, l'indécision totale quand tu réalises que t'es anonyme, que t'es personne, que tu as probablement personne. Et quand tu réalises que dix ans durant, tu t'es levée le matin juste parce que t'es le produit de la doctrine, que tes manières, pensées, croyances, découlent de ton éducation. La socialisation n'a pas aidé, elle a aggravé ton mal, plus tu voyais évoluer ce qu'on t'a appris à détester, plus tu le haïssais parce que lui te semblait arriéré. Le schéma est simple, la première étape de ma découverte sera mon statut de sang: je sais que certaines EO deviennent prostituées. Des prostituées destinées aux mangemorts ou aux personnes influentes, ils ne peuvent se résoudre à prostituer que des filles de sang pur, jamais des mangemorts accepteraient de se taper des nées moldues: c'est un premier pas vers celle que j'étais avant. Mes seize ans approchent, le jour de mon prochain anniversaire, la vérité frappera. Pourtant je suis pas une défonceuse du bien ou de la justice, dans cette découverte je n'entends qu'une chose: un prétexte pour la rebellion. Quand demain, le petit jour viendra, aie les couilles d'assumer, de t'assumer.
Dernière édition par Rude O. Damnlorbeby le Mer 9 Jan - 13:14, édité 75 fois
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Sujet: Re: intègre ta médiocrité, baise la Sam 8 Déc - 15:23
Je te ré-ecrit pas la chanson tu connais x) Je vais Juste changer ton speudo^^ Pour le reste bon courage pour cette nouvelle fiche xD
Matthew B. Romanov
Administrateur Résister pour mieux espérer...
Ecrits : 453
Sujet: Re: intègre ta médiocrité, baise la Sam 8 Déc - 16:21
J'allais dire bienvenue mais faut croire que non.... xD Enfin, Bonne chance pour ta fiche!!!
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Sujet: Re: intègre ta médiocrité, baise la Sam 8 Déc - 16:58
l'identité du perso m'a intrigué ! bienvenue
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Sujet: Re: intègre ta médiocrité, baise la Sam 8 Déc - 23:47
Bienvenue de manière officielle ♥ Bonne chance pour ta fiche, j'ai bien hâte de découvrir ton nouveau personnage !
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Sujet: Re: intègre ta médiocrité, baise la Dim 9 Déc - 12:29
Bienvenuuue =) et bon courage pour ce personnage ^^
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Sujet: Re: intègre ta médiocrité, baise la Dim 9 Déc - 19:36
Re-Bienvenueee parmi nous ♥
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Sujet: Re: intègre ta médiocrité, baise la Dim 9 Déc - 21:09
Re =) et bon courage pour la suite de ta fiche !
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Sujet: Re: intègre ta médiocrité, baise la Dim 30 Déc - 10:57