It's my life...Il y a des vies qui semblent êtres marqués pour un destin des plus étranges. Le genre de destiné pour laquelle on pourrait écrire un roman et pourtant à l’enfance jamais on aurait supposé que plus tard elle écrirait la destiner.
Prenons par exemple la famille Grey, une famille on ne peut plus banale si ce n’est qu’ils vivent en Ecosse, dans un village si petit qu’il n’a pas de nom. Pas très riche, cinq enfants, plutôt habituel pour le village. Le père est docteur en poupée, il répare les poupées anciennes, l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur de la profession. Malheureusement aujourd’hui on préfère les barbies et si le jouet préférée de leur petite fille est cassée les parents préfèrent courir au magasin en acheter une autre que de d’avoir cette idée saugrenue d’aller voir un docteur en poupée. Heureusement qu’il y a la mère, une femme généreuse, qui n’a malheureusement jamais vraiment eut le temps de finir ses études. Sa mère était bonne dans la famille aristocratique qui domine le petit village sans nom et la pauvre vieille dame fit une crise cardiaque – non mortelle, que dieu la garde – qui l’empêcha de reprendre le travaille. Sa fille prit donc sa place. Les deux parents n’étaient pas des plus riches. Pourtant ils avaient bon cœur et avaient prit l’habitude d’héberger les petits vieux du village dont personne ne voulait. On avait l’habitude de les abandonner dans un coin d’une demeure et seuls les dealers semblaient se souvenir d’eux et avaient découvert que dans ce petit village de cul bénis c’était la troisième génération qui était leurs meilleurs clients. Marre de se souvenirs de la der des der ou de la seconde guerre mondiale mon bon monsieur ? Une petite pique et hop vous voilà au paradis ! Vous voulez arrêter de voir les visages de cette famille juive que vous avez dénoncé pour le prendre leur appartement Madame ? Un peu de poudre blanche va faire de votre esprit un vrai Eden ! Votre santé ? Mais voyons à votre âge ! On ne se soucie plus de la santé quand on est aux portes de la mort. Voilà comment le petit village sans nom c’est rapidement retrouvé avec une bande du troisième âge shooté. Heureusement qu’il y a les Grey pour les remettre sur pied avant de les envoyer dans des lieux plus sûr. Mais bon, on a toujours qui refuse de redescendre pour une raison ou une autre. Il y a tient la vieille Iris, elle se dit sorcière, c’est vrai qu’il lui arrive des trucs étranges à l’Iris, mais une sorcière tout de même ! La meilleure amie d’Iris c’est Lola, on sait pas comment on s’appelle vraiment, elle a oublié elle-même, elle disait aux mecs qui la payait pour baiser avec elle qu’elle s’appelait Lola. Mme Grey n’étant jamais là, c’est Lola qui s’occupe des gamins, une vraie petite maman ! Il y a aussi le Général, Henry de son prénom, mais tout le monde l’appelle Général. Après avoir défendu avec fierté la patrie voilà qu’on l’oublie ! Heureusement qu’il y a les gamins Grey pour l’écoutait, récit de guerre, stratégie militaire, histoires de cul, tout y passe avec lui. Les gamins Grey ne seront pas des ignorants boudillous ! Puis il y a tous les autres qui vont et viennent dans ce petit milieu.
Nous avons parlé des enfants Grey et le sujet s’intéresse d’ailleurs à l’ainée : Kyliane avec un e je vous prie. Enfant plutôt sage dés trois ans elle eut à la charge trois petits monstres. D’abord elle eut le droit à un double cadeau avec Drystan et Wiliam qui sont des jumeaux. Des gamins les plus charmants qui soient, qui aiment mettre des grenouilles dans le bénitier de l’Eglise, qui adorent écouter les histoires de cul du Général même s’ils comprendront le sens des récits que bien des années plus tard et qui font tourner en bourrique Lola. Le dernier, il est venu un an en retard, c’est Arthus, plus proche de sa sœur que de ses frères pour une étrange raison qui fit qu’au début on l’imaginait gay. En réalité ce fut la magie qui fit qu’ils étaient si proches l’un de l’autre. En effet, Kyliane est une sorcière ! Cela ne se remarque pas tout de suite, probablement est-ce pour cela qu’on ne comprit pas tout de suite à quel glorieux destin la demoiselle était prévu. Il n’y a guère qu’Iris qui a dû se douter de quelque chose, mais vu que personne ne croyait le fait qu’elle était une sorcière, elle faisait la gueule et donc refusait de le dire à qui que ce soit. Kyliane n’était pas une enfant très jolie à l’époque, on avait même tendance à la confondre avec un garçon le jour où elle prit la décision que les cheveux longs étaient d’un agacement phénoménale et prit ses ciseaux pour se les coupées elle-même. Elle aurait préférait le faire avec une épée pour faire comme Mulan, mais bon quand on n’a pas d’épée sous la main on fait avec les moyens de bords n’est-ce pas ?
L’enfance de Kyliane se résume à très peu de chose : l’école, les vieux et le club d’aventures. Commençons avec l’école, le sujet qui a tendance à fâchée. Toute petite déjà elle s’intéressait au monde, curieuse, acharnée, prête à tout pour mener à bien ses découvertes et comprendre le monde. Enfin comprendre le monde, comprendre son monde on va dire. Ce qui posa d’ailleurs quelques problèmes. Petit génie en herbe, elle n’a jamais su faire une simple adition, apprendre que le soleil et le centre du système solaire ou tout ce qu’elle nomme les trucs inutiles. Rapidement on la classa à tord comme une enfant ayant quelques soucis d’attentions et étant un peu stupide. Cette réputation ne fit que s’accroitre quand elle déclara avoir trouvé un plan pour cambrioler le Père Noël. A huit ans une enfant qui croit encore au Père Noël c’est mignon, mais un peu inquiétant. Pourtant la demoiselle était d’une vive intelligence, très jeune avait déjà dessine plusieurs cartes du ciel pour accéder aux pays imaginaires, savait lire les cartes maritimes avec une précisions étonnantes et pouvait résoudre les livres de Sherlock Holmes dès le cinquième chapitre. Les professeurs ne savaient jamais trop quoi faire d’elle, surtout qu’elle semblait éviter la compagnie des enfants de son âge, préférant largement celle des personnes âgées, surtout quand elles étaient shootées à l’héroïne. Une drôle de petite fille à vrai dire pour un drôle de village sans nom. Ce n’est pas qu’elle n’aimait pas les enfants de son âge, simplement qu’elle les trouvait trop insipides, incapable de comprendre son goût pour l’aventure et qui préférait se cacher dans les jupes de leur maman que de faire face aux croquemitaines en lui balançant des chamallows. L’école se n’était pas trop son truc.
Son truc à elle s’était plutôt les petits vieux, elle avait un intérêt tout particulier pour le troisième âge qui n’avait plus rien à attendre de la vie et vivait dans une sérénité qui passionnait Kyliane. Enfin, une sérénité, tout est relatif, ils étaient habités par leur faute passés pour la plupart et dans cette ville on shoot les vieux pour qu’ils arrêtent de nous faire chier. Un vieux shootait cela ne se plaint pas, c’est heureux, tout le monde y trouve son compte. Déjà chez elle Kyliane était entouré de petits vieux, entre Iris qui ne cessait de lui dire qu’elle était une sorcière, Lola qui remplaçait sa mère bien trop souvent absente, car elle avait prit rapidement l’habitude de se faire sauter par son aristocrate plus par plaisir de faire rager Madame l’aristocrate que par amour pour cet homme et puis bien entendu le général qui refusait de lui raconter la moitié de ses histoires et dès qu’il se mettait à raconter ses histoires de cul à des pauvres oreilles innocentes elle était obligée de se cacher. De mon temps il déclarait, les enfants n’étaient pas prudes et stupides ! Les filles oui, mais pas les garçons. Cependant de tout les petits vieux son préféré c’était un scientifique qui avait raté sa vie. Il ne vivait pas chez les Grey, mais dans une maison qu’il était maintenant à l’abandon, il avait pas le courage de faire quoi que ce soit depuis la mort de sa femme. Au début elle y allait pour faire le ménage et gagner un peu d’argent et faire comme maman (à la différence qu’elle, elle se faisait pas sauter par le petit vieux, ça aurait de la pédophilie et bien qu’elle ne savait pas trop exactement en quoi cela consistait à l’époque elle savait que c’était un truc qu’on n’aimait pas trop). Ce fut ainsi qu’elle découvrit peu à peu de Will. Un scientifique qui rêvait de voyager dans le monde entier, qui avait construit des avions qui se sont tous crashés et voulait redonner une seconde naissance aux dirigeables, mais ça aussi cela à foirer. Pourtant avec ses yeux émerveillés et sa manière bien étrange de voir le monde, elle s’est approprié le petit vieux. Ils formaient un étrange couple tous les deux, beaucoup jasaient, on aime bien jamais, mais personne ne faisait grande chose, car on n’aimait pas trop Kyliane, trop bizarre pour être comme eux. A eux deux ils ont cherchés le pays imaginaire, ils ont même fait des plans d’un dirigeable qui l’y emmènerait tous les deux et puis il lui parlait de tout ces pays qu’il n’avait jamais pu visiter, mais il les décrivait comme s’il avait vécut toute sa vie. Dès qu’elle avait bout de temps libre, elle allait chez le vieux Will. Dans sa famille on s’inquiétait pas trop, on l’aimait bien le vieux Will. Ouais, mais le souci du vieux Will s’était qu’il était vieux. Ce fut la première fois que Kyliane dû faire face à la mort. Il s’était endormis tranquillement dans son fauteuil, sa vieille télé en noire et blanc grésillait devant lui sur un reportage sur les papous. Ca vous fait bizarre la première fois que vous rencontrez la mort, mais quand vous vous attachez aux petits vieux vous la rencontrez bien plus que vous le voudrez. Le pire c’est qu’on peut rien reprocher à la vie, car c’est le cours naturel des choses.
Face à la mort du vieux Will, elle a pleuré Kyliane, elle s’est montré très digne quand on l’a déclarée seule héritière de tout ses biens. Cela a gueulé du côté des petits enfants que ce soit une gamine qui n’appartient même pas à la famille qui hérite de tout. Pour qu’il arrête de râler ils eurent le droit à une partie de l’argent, pas grand-chose à vrai dire, mais tout le reste revint à Kyliane qui devint propriétaire d’une maison abandonnée et surtout de tout son fatras. Elle n’a pas pleuré, mais il y a eut plusieurs trucs qui ont changé chez elle. Primo, à partir de ce jour elle décida de répondre uniquement au nom de Kini, comme le vieux Will la surnommait. Secundo, elle forma sa première valise anti-tristesse et ne quitta plus son Daleck. Tertio, ce fut à partir de ce jour là que les cauchemars ont commencé. Le don il était probablement depuis toujours en elle, mais il s’est réveillé qu’avec la mort du vieux Will. Ce sont ces mêmes cauchemars qui furent la raison du club des aventuriers, le troisième point qui marque l’enfance de Kini. Kini, elle a pas toujours la raison à la bonne place et quand elle rêve d’un truc et qu’elle trouve que cela colle à la réalité, elle va partir à la recherche de ce cauchemar, mais attention ! Elle n’est pas à croire qu’elle a des dons. De là est donc né le club des aventuriers qui se composait de ses trois frères, de son Daleck et elle avait obligé tous les petits vieux de la vie à la rejoindre dans son club d’aventurier. La vieille maison abandonné était leur QG, leur badge était un bouchon en métal de bouteille de coca cola et ils partaient à l’aventure de trésor, faisaient des plans pour partit aux pays imaginaires et lutter contre tout ceux qui n’approuvaient pas leur club. En même imaginait un peu la scène, une bande de petits vieux, accompagnés de gamins de six à neuf ans, se baladant, enfin se baladant, courant, toussant, appelant à l’aide à l’infirmière, cherchant des trésors, jouant les détectives et autre truc qui semblent plutôt étranges. A vrai dire cela aurait donné une association plutôt sympathique si cela avait été mis en place par la mairie ou bien par le comité du village. Sauf que cela n’était pas le cas et c’est là que cela peinait. Cependant Monsieur Grey se portait garant de tout ce petit monde et ce ne fut qu’au départ de Kini pour Poudlard que le petit groupe se retrouva dissout, car après tout elle était la présidente et la raison même de ce club.
Acceptait l’idée que Kini était une sorcière fut probablement moins difficile que dans certaines familles moldues grâce à Iris. Toute fière elle devint alors le centre de l’attention de toute la tribu et agit comme une sorte de marraine la bonne fée pour Kini. Ce fut elle à qui revint l’honneur d’amener Kini sur le chemin de traverse pour choisir sa baguette, prendre son uniforme et tout le tsoin tsoin. Ce fut elle aussi qui apprit à Kini tout ce qu’elle devait savoir sur Poudlard, non pas l’histoire comme on pouvait le penser, mais tous les passages secrets dont elle avait connaissance, la légende sur la salle sur demande et quel fantôme il fallait connaitre pour être bien vu dans le monde des morts poudlarien. Les choses indispensables quoi. Le départ de Kini fut un coup dur pour tous, elle partie de son petit comme une petite princesse qui s’en va face à la mort, couverte de cadeaux. Ce allait du jeu de tarot offert par Iris à Docteur un petit chaton rachitique qui était à la base blanc et que ses frères avaient teint en bleu tardis, en passant bien entendu par un brique à broque de vieilleries tel que les romans de Jules Vernes et de Jane Austen, des gâteaux vieux de vingt ans, des caramels mous, des ballons pour son dirigeable, d’une longue-vue et la liste était encore longue. Bien qu’ouverte d’esprit et pleine de curiosité, il faut avouer que les débuts de Kini se firent avec quelques difficultés à Poudlard. Ce monde était tout nouveau et comportait de grâce incohérences qui revenait au sacrilège pour Kini, comme par exemple la méconnaissance du Docteur ou encore du pays imaginaire. Beaucoup était de bons petits sorciers et les nés moldus comme elle n’étaient pas forcément ceux qu’elle apprécient plus. Ils étaient fades, ils voulaient à tout prix s’adapter à ce monde, tendit que Kini au contraire affirmait avec joie, un peu trop au goût de beaucoup ses différences. Ce qui lui causa quelques problèmes, notamment lorsqu’elle demanda à un sang pur de septième année s’il était au courant de la consanguinité dont il était si fier était un danger pour la santé. De plus il n’y avait pas de petits vieux avec qui s’amusait, juste des profs allant du génialissme au complètement tarés au plus loufoque tel que le prof d’histoire de la magie qui fait rêver Kini lors du premier cours et qui découvrit la joie des batailles en plein cours où on avait un bonus de point quand cela traversait le corps du professeur.
Très vite Kini fut marquée comme fille-à-éviter même si elle n’était pas vraiment méchante, ni très bizarre, elle avait tendance à sortir des trucs qui mettait mal à l’aise. A moins que ce soit à cause de la petite bande qu’elle attira autours d’elle ? Ils ne sont plus beaucoup aujourd’hui. A part Daenerys qui est devenue mangemorte les autres sont tous morts dans la grande bataille. Pourtant à l’époque ils étaient nombreux, il y avait Daenerys, elle était bizarre, un peu gothique, s’intéressant un peu trop à la mort au goût de beaucoup. Son rêve était de devenir embaumeuse et elle s’entrainer à la taxidermie sur tout l’animal mort qu’elle trouvait alors qu’elle partait à la recherche d’un cadavre. Y avait aussi Boum, il se nommait Boum car il faisait exploser tout et n’importe quoi. Tous pensait que c’était dû à sa maladresse, mais en réalité il faisait exprès, car il adorait voir les trucs explosait. Il y avait Daleck 2, Daleck était la peluche de Kini, on le rétrograda au rang de 2, ce qui le faisait encore plus chiait que son surnom qu’il portait on ne peut mieux. Dépressif dans l’âme, il détestait le monde et voulait le voir détruire, régulièrement il essayait d’influencer Boum pour qu’il fasse exploser Poudlard. Enfin y a Rubis, son rêve s’était de devenir une vampire, elle luttait pour que les vampires soient intégrés dans la société et soit considérés comme tout le monde. La pauvre n’a jamais eut le temps de réaliser son rêve. Ils étaient donc d’une drôle d’équipée tous les cinq. Pas l’un d’entre eux était là pour rattraper les autres, mais ils étaient heureux tout ensemble et de cette manière ils jugeaient avoir compris le sens de la vie.
Pourtant il y avait quelqu’un qui les surpassait tous aux yeux de Kini : Sanders Dolohov. Cela avait commencé tout simplement, une rencontre banale. Un préfet en chef qui aide une élève de sa maison à faire ses devoirs. Elle avait essayé de mettre au point le projet x25698.23 de son dirigeable en cours d’histoire de la magie et s’était retrouvée bien embêtée sur les trois parchemins à faire sur la guerre des gobelins. Il est venu, pas sur un cheval blanc, mais si vous demandez à Kini de vous racontez l’histoire elle vous dira que si. Dés le premier regard se fut le coup de foudre, le genre de truc qui vous arrive qu’une fois dans la vie. Sauf qu’elle était pas stupide la petite Kini, elle savait qu’elle en avait onze, lui dix-sept, six ans de différence, cela pourrait être presque considérés comme de la pédophilie et vu qu’elle savait ce que c’était maintenant elle ne voulait pas le mettre en pratique. Elle s’est donc contentée de l’observer de loin, tendrement, amoureusement, entretenant une correspondance avec lui. Il voyageait et elle, elle restait dans sa vie morne et ennuyeuse de Poudlard. Les cours n’avait aucun intérêt en comparaison des lettres de Sanders. Pourtant elle étudiait, dur dur. Pour satisfaire une partie de sa curiosité naturelle, mais aussi pour plaire à Sanders, pour qu’il soit fier d’elle. Maintenant quand elle y repense elle se sent stupide, puis elle pense aux actes qu’elle a fait il y a peu de temps et elle se sent encore plus stupide. Sanders c’est toute sa vie. Depuis ses onze ans, mais c’est toute sa vie. Elle eut l’impression de retrouver cette relation qu’elle avait avec Will, avec un petit truc en plus. Quelque chose de plus romantiques, un peu comme dans les romans d’amours qu’elle dévorait avec mièvrerie.
Sa vie à Poudlard n’est pas d’un grand intérêt, elle n’y a pas vécut grand-chose à vrai dire, surtout des choses banales. Peu à peu elle a apprit à s’assagir en apparence. Elle étudiait pour devenir langue de plombs, passait son temps à taquinait son frère Arthus, appartenait à l’équipe de quidditch des serdaigles, sortait avec tous les garçons qu’on lui présentait, partait à la recherche de la salle sur demande, des passages secrets, rêver en haut de la tour d’astronomie, bref des trucs on ne peut plus banals pour une adolescentes. Sa vie à Poudlard n’était donc pas d’un grand intérêt à moins qu’elle soit partie dans une aventure de son cru qui la menait étrangement à la forêt interdite ou bien qu’elle ait reçu enfin une lettre de Sanders. Il n’y a qu’un évènement suffisamment notable dans sa scolarité pour que l’on en parle. En troisième année le choix de l’option peut marquer votre vie plus que vous pouvez vous l’imaginez. Lorsque l’on rentre en troisième année, on doit faire un choix capitale qui est celui des options, les mathématiques étant une sorte d’horreur à ses yeux, comme tout ce qui semble représenter une certaine logique et ce que le sens commun voudrait que l’on connaisse. Tout naturellement elle s’est donc tournée vers le soin aux créatures magiques et surtout la divination. Ah la divination ! Si elle savait tous les soucis que cela lui aurait causé, jamais elle aurait prit une telle matière. Selon Iris, Kini avait un don. Voilà pourquoi elle lui avait offert ce jeu de tarot. Pourtant personne ne l’a vraiment cru, on suivait Kini dans ses folles aventures non pas en pensant que ses rêves étaient réels, mais simplement qu’il fallait qu’on suive Kini dans ce genre d’aventures, voilà tout. Mme Elisa Johnson, le genre de femme qui a raté sa vie, professeur de divination à Poudlard pendant un an ou deux, pas plus. Elle n’avait pas le don, elle détestait tout ceux qui avaient le don et encore plus ceux qui faisaient semblant de l’avoir. Rapidement Kini fut marquée au fer rouge à ses yeux, elle était de la pire espèce qui soit à ses yeux. Le genre de personne qui avait un don et qui refusait de l’accepter. Du moins c’est ce qu’elle pensait au début, puis elle comprit qu’elle était inconsciente, qu’elle ne savait pas qu’elle avait le don. Loin de désirer de l’aider à développer son don, elle lui fit croire qu’elle était une sorte de psychanalyste magique et utilisait ses rêves comme des prédictions à vendre. Kini était perdue dans son monde. Elle ne comprenait pas ce que voulait cette femme, mais elle le faisait, vu que c’était soit disant pour son bien. Il y a toujours en elle cette part de naïveté qui refuse de croire qu’il soit possible que les hommes sont méchants. Cet évènement est plus marquant dans sa vie qu’on peut le penser, cela vint surtout plus tard à vrai dire.
Sept années sont passées, sept années cela est long et si court en même temps. Bien trop long pour les personnes âgées, son club de petit vieux c’est finit. Ils ont perdu la vie les uns après les autres, on a foutu le reste en maison de retraite pour s’assurer qu’ils ne seraient pas shootés. Ces frères ont disparu, elle ne sait pas trop où, ils ont abandonné l’école pour voyager et découvrir le monde à leur manière, le goût de l’aventure c’est dans le sang des Grey. Les parents ? La mère a continué à se faire sauter régulièrement par son aristocrate et le père a fermé les yeux devant cette relation adultère. Rentrée chez elle ? Elle ne sait trop, son petit village il n’avait même pas de nom. Elle voulait voyager dans le monde entier, partir à l’aventure elle aussi, trouver le pays imaginaire. Elle n’était pas riche, elle était condamnée à rentrer dans son petit village. Du moins c’était mal connaitre ce très cher Sanders. Il lui avait fait une proposition qui l’envoyait la fois au paradis et en enfer : elle irait vivre chez lui. Sanders. Pendant sept années elle ne l’avait pas oubliée, pendant sept années elle avait pourtant essayé. Sortant avec bien des garçons, par exemple Léandre, leur relation dura un mois. Ce fut la relation la plus longue qu’elle pu avoir avec un garçon. On la disait trop froide, trop distante, elle si ouverte d’habitude se retrouvait maintenant renfermée et incapable d’exprimer la moindre émotion. En même temps, comment pouvait-elle aimer un homme alors qu’elle ne cessait de comparer tous les hommes à celui qui était parfait ? Personne n’arrivait à la cheville de Sanders. Elle ne pouvait se passer de lui et l’idée de pouvoir vivre avec lui fut la chose la plus délicieuse et la plus terrible qu’il soit.
Ah si. Je vous ais dit qu’elle n’était pas retournée chez elle, mais si. Je vais vous en parlez brièvement. Elle déteste penser qu’elle est orpheline maintenant. Son père, sa mère et ses jumeaux. Avec Arthus et Sanders. Ils ont dû leur jeter un oubliette et les ont envoyer refaire leur vie aux Etats Unis, plus d’amants, plus de vieux shootés, plus d’Arthus, plus de Kini. Rien. Elle aurait elle aussi voulu oublié cela. Sauf qu’elle, elle ne peut pas.
Rose. Un prénom d’ange pour un être démoniaque. A vrai dire elle n’avait pas vraiment quelque chose de démoniaque. Elle était belle, intelligente, amusante, douce, en bref elle était la perfection incarnée, ce qui la rendait encore plus démoniaque. Rose, on ne pouvait pas la détester, pourtant Kini la haïssait, elle n’a jamais haït une personne autant qu’elle. Elle avait volé l’amour de Sanders, elle avait volé l’amour du seul homme qu’elle ne pourrait jamais aimé. Oh à quel point elle a désiré sa mort ! Pourtant elle était douce et agréable avec elle, elle se montrait comme une des meilleures amies de Rose et se plongeait avec désespoir dans un travail pour devenir langue de plomb, puis ce fut dans les missions de l’Ordre du Phoenix. A vrai dire elle fuyait cet appartement. Elle fuyait là où Sanders et Rose vivaient pleinement leur amour. Ils étaient si beaux qu’ils étaient dégoûtants ! Arthus cela le faisait rire, tout comme Kini, quand elle est incapable de faire face à ses peurs, elle se met à rire et elle fuit. Franchement, elle n’était pas faite pour aller à Gryffondor. Fuir, c’était le seul mal qu’elle avait. Fuir. Arthus est mort. Son frère avec toujours un sourire sur les lèvres, là dans une grande boîte en bois, elle a fuit à nouveau. Elle n’est pas allée à son enterrement et elle n’est pas revenue avant plusieurs mois. Elle est revenue pour Rose. Rose cette fille qu’elle détestait, mais elle aimait tellement plus Sanders. Un rêve, un stupide rêve que Rose perde la vie. Elle a couru, elle a transplané dans les limites disponibles, elle a poussé sa mini jaune jusqu’à ce qu’elle tombe en panne par plusieurs fois. Elle n’est pas venue à temps. Rose a perdu la vie. Elle n’était plus rien. Sanders il était détruit. Cependant elle n’a rien fait, elle s’est contentée de le prendre dans les bras. Tout le monde pleurait la mort d’Harry Potter, eux pleuraient la mort de cette femme dont elle avait tant voulus la mort.
Née moldue. Cela était quelque chose qui était mal vue à l’époque, cela est devenue quelque chose d’inconcevable lorsque Voldemort a prit le pouvoir. D’autant plus qu’elle était une membre de l’Ordre du Phoenix ! Honte suprême ! Si le second point n’était connu de personne, rare étaient ceux qui n’étaient pas au courant dut fait qu’elle soit une née moldue, elle avait prit l’habitude d’affirmer haut et fort son appartenance au monde moldu. Son monde moldu, elle l’aimait tant, elle est partie refaire sa vie là bas, retapant une vieille bibliothèque dans un quartier de Londres qui s’est révélé devenir un énième QG de l’Ordre du Phoenix. Ce qui donne de ce lieu un étrange brique à broque, où des livres moldus se mélangent à des plans de dirigeables, des plans de lieux du gouvernement, des armes, des cartes du ciel et compagnie. Elle commençait à s’adapter à sa petite vie, jouant le plus souvent les bibliothécaires, mais parfois elle jouait d’autres rôles, faisait d’autres métiers, le plus souvent moldus. Elle pensait que son seule malheur était cet acharnement que semblait avoir le ministère de la magie à la retrouvait. Acharnement qu’elle expliquait à tord à cause de ses origines, cependant y a pas toutes les têtes des nés moldus placardaient sur les murs. Il y a la sienne par contre. Pas parce qu’elle est membre de l’Ordre du Phoenix, mais parce qu’ils savent qu’elle a ce don de prédire l’avenir, ce don dont elle n’a même pas connaissance elle-même. Cependant nous nous éloignons du sujet. Elle pensait donc que rien ne pouvait être pire que d’avoir sa tête palacardée un peu partout. Ce qui n’était pas si grave, car elle se plaisait à changer son apparence le temps des missions. Pourtant ce fut pire qu’elle pouvait le penser. Cela a commencé avec Remus, ils ont eut Remus, il était symbole et ils ont détruit à nouveau leur symbole. Ce n’était pas son intention de coucher avec Sanders, pas de cette manière toutefois. Une enfant ne devrait jamais tomber enceinte. Une enfant ne sait jamais comment réagir, il était le seul homme de sa vie, il ne pouvait être que le père de l’enfant qu’elle portait. Sauf que si un adulte sait comment réagir face à ce genre de situation, une enfant n’en est pas capable. Ce fut à peine si elle osa avouer à Sanders qu’elle était enceinte. Sauf qu’elle l’a fait. Elle lui a dit qu’elle était enceinte, que le père était le Docteur et qu’en conséquence l’enfant n’aurait jamais de père véritable et qu’il serait le meilleur père, sous entendu qu’elle voulait l’épouser pour offrir à leur enfant un foyer avec deux parents. Une nuit, une simple erreur et voilà ce qu’elle est devenue.
Sanders n’est plus. Ils l’ont eut lui aussi. Elle est seule maintenant. Seul avec leur enfant qui grandit dans son ventre et dont elle dit que le père et le Docteur terrifiée par la vérité. Une enfant. Elle n’est qu’une enfant. Comment une enfant peut devenir mère ? Surtout quand elle a l’impression de perdre l’homme qu’elle aime une seconde fois. Plus de cauchemars, en même temps elle ne dort plus, elle ne sait plus trop quoi faire. Elle vit avec son kit de tristesse sous la main, appuyant encore et encore sur sa peluche Daleck qui crie toujours exterminé et elle rit, elle cherche le pays imaginaire et refonde son club des aventuriers à la recherche de mille et un trésors. Une enfant coincée dans un corps d’adulte, dire qu’il est temps pour elle de grandir.