Invité Invité Sujet: Inclinez-vous devant votre reine glaciale. Analis est là. Lun 4 Fév - 20:34 Analis Nélya Dereham
« Pourquoi s'intéresser à autre chose que son reflet ? »
Info sur le joueur ? Passe ta souris ici ! Okay, okay les peoples, peut être que vous ne me connaissez par irl, mais ig je suis une célébrité ! Et oui je suis
Tessy ! Vous n'y croyez pas que je sois venus ici, hein ? Pour cela vous devez remercier
Gogole mon cher ami de toujours ainsi que forumactif, mon partenaire de jeu favoris ! Oui, ce sont des privilégiés ces deux là... Mais, ne soyez pas jaloux . Sinon que dois-je vous dire ? Du haut de mes
tous petits 13 ans presque 14 , je pense que le forum est
génial. Que dis-je ? Merveilleux ! . Est-ce que j'ai un autre compte ? Et bien
non . Si j'accepte que le lutin de cournouaille me lance des défis ?
Oh que oui ! J'aime les défis et puis, je suis sûre de gagner alors... . Et vu que je suis une superstar j'ai l'honneur de vous annoncez que
je compte bien contaminer tous les membres me croisant de ma folie exagérée ! MOUHAHAHA ! * sort * .
VIDEOToutes mes salutations à vous, je me présente, Analis Nélya Dereham . Je suis âgée de 16 années . Je suis une sorcière de sang mêlé . Mon statut est actuellement 2 et je suis fière de dire que je suis neutre car, pour moi, le seul camp à choisir est le mien et aucun autre . Je suis actuellement en 5ème année , dans la maison des Serpentards . Je n'ai aucune idée de ce que j'aimerais faire plus tard, je suis bien assez riche pour assurer mon avenir. Il est vrai que je me vois bien dans les affaires du ministère.... Mon avatar est celui de Gemma Ward . Si je devais vous donner quelques unes de mes qualités et défaut, ce seraient ceux-ci que je citerai Narcissique Brillante Sarcastique Cruelle Egoïste Protectrice . Ma plus grande crainte ? Et bien la dernière fois que j'ai rencontré un épouventard il s'est transformé en Piscine sans fond . Vous voulez en savoir plus sur moi ? Et bien pour ça, vous allez devoir lire la suite !
Caractère et physique ✧ Physique ✧ "Je suis ce que chacun voit. Une jeune femme parfaite aux allures de princesse glacée."
Analis est une jeune femme aux jambes allongées et à la silhouette mince et frêle. Elle doit mesurer un bon mètre soixante-douze et peser les quelques cinquante kilos... Elle n'est pas bien grosse me direz-vous, elle devrait s'alimenter un peu plus. Bien que très mince, elle est plutôt jolie à regarder. Sa taille est marquée de façon élégante et sa démarche est celle d'un mannequin. Ses pieds venant se poser l'un devant l'autre et roulant gracieusement. Une démarche comme celle de l'équilibriste sur la corde raide qui jamais, jamais n'est tombé.
Elle possède un teint pâle et nette, comme celui d'une poupée aux cheveux bouclés. Sa peau est laiteuse et nacrée n'appelant qu'à être touchée... Ses joues sont parfois maquillées d'un blush rose pâle lui donnant un visage au minimum plus gaie et chaleureux. Ses cheveux sont d'un blond couleur de blé et sont coupés de façon dégradée ressemblant à une crinière indomptable lorsqu'ils sont libres. Ils s'arrêtent au creux de ses omoplates et ne sont ni lisses, ni bouclés. Ils sont aussi soyeux que les fils de soie et aussi doux que du cachemire, du moins quand elle parvient à les coiffer convenablement... Sans les environ trois mille coups de brosses qu'elle met, il ne ressemblent à rien sauf à une simple touffe de cheveux épais. Il n'y a pas grand chose à dire sur ses sourcils sauf peut être qu'ils sont fins... Ses yeux sont-ils verts ? Ou peut être bleus ? Disons qu'ils sont les deux à la fois. Un mélange de bleu et de vert à la couleur pâle comme une émeraude ayant perdu son éclat ou encore une aigue-marine dont le bleu s'estompe peu à peu. Ils sont des plus fascinants, ces deux perles sans brillance. Parfois ils lancent des éclairs et, d'autre fois, un regard méprisant... Jamais vous n'y verrez de tendresse, jamais. Ou, si vous avez cette chance, c'est que le verrou de son coeur a cédé pour le votre et qu'en vous, elle y voit confiance et gaieté. Mais, ne rêvez pas trop, cela risque de ne pas arriver avant bien des siècles... Son nez est fin et très légèrement retroussé, comme celui d'une petite fée venue pour vous embêter. Ses lèvres sont pulpeuses mais aussi... Bizarres... Elle sont assez allongée et sa lèvre inférieur forme une sorte de vague assez spéciale. Mise à part leur forme étrange, elle sont le plus souvent fixes. Pourquoi fixes ? Pourquoi ne bougent-elles pas ? Bien sûre, elles bougent. Elles bougent pour parler, rabaisser, se moquer, insulter ou encore blesser une personne, mais jamais elles ne s'étirent en un sourire rassurant, un sourire tendre, une sourire amical, un sourire joyeux ou même s'ouvrir pour la laisser rire. Non, jamais. Jamais elle ne sourit de cette façon ou ne rit comme rient de bons amis. Ses sourires ne sont qu'arrogance, sarcasme, moqueries ou sadisme et son rire, jamais ne vient du coeur, simplement là pour exprimer son plaisir à tuer les autres de l'intérieur. C'est elle, c'est comme ça et jamais elle ne changera. Jamais ? Ce mot est omniprésent dans cette description. On dirait bien que la jeune sorcière ne fait que tourner autour de ce seul mot aux deux syllabes.
D'un dernier point de vu général, sa beauté semble étrange. Un mélange de beauté exotique et à la fois... Un air de famille avec les alliens.. Du moins, c'est ce que la plupart des gens pensent. Ce n'est pas un visage que l'on croise souvent et autant dire qu'il attire autant qu'il en repousse certains.
Côté vestimentaire, son uniforme est le vêtement qu'elle porte le plus souvent. Sinon, elle ne porte que robes élégantes, chemises bouffantes et autres habits de style victoriens. Le plus souvent, elle porte du noir ou du pourpre foncé. C'est cela, rien d'autre que des couleurs sombres sauf peut être du blanc éclatant. Les dentelles sont ses alliées.
✧ Caractère ✧ "Je suis juste une jeune femme que rien n'intéresse sauf elle-même."
Détestable, insupportable, blessante, sarcastique... Tel sont les mots qui la définisse le mieux. Mais, ceci est un peu trop sommaire pour vous permettre de réussir à visualiser correctement quel genre de personne est la belle Analis. Soyons plus précis.
Analis n'est en rien une de ces personnes qui rit et qui sourit à tout ce que Madame la Vie lui donne ou lui montre. Non, elle, elle mire la vie droit dans les yeux l'accusant d'usurper l'identité même, de la Mort. En somme, pour elle, la vie n'est rien d'autre qu'un cadeau piégé envoyé par la Mort et qui explose tôt ou tard dans la souffrance ou dans la joie. Certes, on ne pense pas tout cela. Il y en a qui ont eu la chance de connaitre un passé à la couleur rose et d'autres qui sont là, à renier la vie, à renier leur naissance, à renier leurs proches. La vie est un cadeau mais, elle, n'en fait pas. Enfin, passons ces détailles. Si je continue, je risque de m'éloigner vivement de mon but premier qui est de vous dévoiler la personnalité d'Analis.
Notre jeune magicienne est quelqu'un de solitaire. Elle s'est vite habituée à être seule et heureusement d'ailleurs... Qui voudrait d'une amie comme elle ? Même pas un chien. Analis est une vipère. Je dirais même plus, un basilic. Un serpent de taille si impressionnante que la peur vous paralyse entièrement et de façon plus efficace qu'un stupefix. Elle ne parle pas, elle siffle. On dit que c'est une langue de vipère, une peste qui ne fait que rabaisser les autres. Mais n'a-t-elle pas le droit de clamer haut et fort ce qu'elle pense ? Oui... Elle est hypocrite... Mais ce qu'elle dit derrière les autres, finit toujours par se savoir et c'est là, ce qu'elle préfère. Bien qu'hypocrite, elle aussi très franche et frontale. Tu veux vraiment savoir la vérité ? Ce que je pense de toi ? A quoi tu sers ? A quoi tu me fais penser ? Pourquoi je ne t'aime pas ? Voilà les questions qu'elle vous posera avant de répondre de sa voix calme, posée mais aussi très sarcastique. Ses pensées sont toujours tournées vers le mal, qui sera sa victime aujourd'hui ? Qui souffrira devant ses mots crus qui n'ont pas été mâchés ? Qui ? Tous se demandent pourquoi elle agit comme ça. Je pense que c'est par un manque d'affection, par la rancune, par l'absence de tendresse durant son enfance qu'elle se venge maintenant sur tout ceux qui ont le malheur de se trouver dans sa ligne de mire. Elle n'était pas comme ça avant... Elle détestait même les gens de cette espèce et jurait de ne jamais devenir comme eux... Il ne faut jamais jurer. C'est le passé qui le lui a appris. Noir est la couleur de son âme et cendres est son coeur qui n'est plus. Elle refuse de s'attacher aux gens, de rire avec eux, de se lier d'une amitié sincère avec quiconque. Elle ment, elle ment pour se protéger. Elle ment à tout ceux qui l'entoure et a tellement bien mentir, un jour, elle finira par se croire elle même. Rien n'est sincère dans ses paroles, dans ses gestes, dans sa voix. Mais elle joue si bien la comédie que même l'être le plus pur et le moins naïf du monde sorcier se ferait prendre dans sa toile tissée en fils d'acier. Cette fille est horrible, cruelle, machiavélique, égoïste, arrogante, vantarde. Tout, elle est tout ce qu'il y a de plus noir au niveau des défauts humains. Horrible, elle l'est plus qu'Ombrage et ses règles par millier, cruelle, elle l'est plus que le sorcier qui tue sa victime avec un doloris et non un Avada. Machiavélique, elle l'est plus que Bellatrix Lestrange elle-même, égoïste, elle l'est plus que n'importe quel être vivant. C'est elle, ou rien d'autre. Pas même la vie de sa meilleure amies n'a eu plus de valeur que la sienne à ses yeux. Laisser mourir les autres pour mieux s'enfuir et vivre, tel est son état d'esprit. Arrogante, elle l'est. Oh que oui... Je suis ceci, je suis cela, je suis meilleur que machin, je fais mieux que lui... Je, je, je, moi, moi, moi sont des mots qui font leur apparition au moins une fois dans chacune de ses phrases prononcées. Et, vantarde, elle l'est à un point si haut, que la Lune parait être enfouie sous terre. Analis possède un ego si énorme et une fierté si marquée, que ces deux seules choses sont son point faible. Mais... N'a-t-elle aucune qualité ? Si... Si, si elle en a bien quelques unes malgré les apparences... Par exemple, sa volonté est si forte que rien ne peut la briser. Son but, elle l'atteindra coûte que coûte. Elle n'abandonne jamais. Son intelligence lui vaut bien des compliments et bien des phrases glorieuses de la part des autres. Voilà de quoi nourrir son ego. Enfin, je dirais que sa plus grande qualité est celle la mieux cachée. Son coeur est peut être mort, en cendres, mais si une personne a le malheur de lui en rendre ne serait-ce que la petite moitié, alors la jeune basilic vouera une éternelle reconnaissance et un respect sans égal à la personne ayant réussit à lui rendre une part de... Tendresse. Elle est extrêmement protectrice avec ceux qu'elle aime bien que très froide également. Elle n'est pas du genre à montrer ses sentiments, plutôt à les refouler pour garder son coeur dans l'ombre par peur de s'exposer aux autres et de n'en devenir que plus faible et vulnérable. Elle ne veut pas de ça, elle ne veut pas redevenir faible. Analis est une magicienne aux écailles d'acier.
Pour ce qui est de ses petites manies, elle n'en a aucune. Sauf peut être cet amour qu'elle porte à se moquer, mépriser et rabaisser les autres... Bon, il semblerait qu'elle est un petit faible pour les orchidées noires mais... Chut.
Sa peur ? Hum... Terrain glissant, même verglacé. Seriez-vous suicidaire pour oser demander ceci ? Très bien, mais à vos risques et périls. Si elle venait à découvrir que quelqu'un connaissait sa plus grande peur, elle le tuerait sur le champs.
Analis a peur, très peur d'une chose des plus enfantine et débile selon elle. L'eau, elle a peur... De l'eau. Veillez à ce que personne ne le sache ou... Mourrez.
It's my life... "Voit la nuit et disparait. "
13 mai 1986 La nuit était tombée depuis déjà bien des heures sur Londres. L'orbe au front d'argent resplendissait et venait illuminer de sa clarté pure chaque coin sombre de la capitale. Londres endormit était magnifique, plus qu'en activité. Les rues étaient calmes, le vent soufflait de façon douce tel une berceuse et tout semblait paisible... Là-bas, près d'un lac sombre dont la surface brillait sous la douce lumière de la lune, au milieu des arbres sans feuilles, dormait un manoir. Un manoir sombre comme l'ultime profondeur du lac, une demeure si sombre, que des démons semblaient l'habiter. Elle était ancienne, de style victorien et semblait être de travers. Sur les bords de chaque fenêtre, deux gargouilles. Deux gargouilles au sourire édenté, aux ailes démoniaques et aux regard terrifiant. Cette charmante habitation était digne des plus grands films d'horreurs à l'époque de Dracula. Son intérieur était éteint, rien ne bougeait. Etaient-ils endormis ? Non... Une pièce, une seule, était illuminée par les quelques flammes des bougies disposées sur les chandeliers d'or. Cette pièce semblait être une chambre, une chambre double. Dans celle-ci se trouvait une femme qui hurlait à s'en faire exploser la gorge. Elle grimaçait, déformant son visage certainement magnifique à l'origine. Assis sur un fauteuil de cuir noir, un homme l'observait sans la moindre émotion. Puis, au pied du grand lit, côte à côte se tenait deux enfants. Une fille, d'environ huit ans et un garçon, d'environ quatre ans. Ils semblaient bien plus heureux que leur père. Leurs yeux brillaient d'une lumière étrange... Impatients, ils l'étaient. Soudain, une femme d'âge mûr sortit de sous les draps posés sur le ventre rond de la femme hurlante, une petite chose grande comme trois mains d'adolescents. Un enfant. Ou plutôt, une enfant. Le père, ne semblait pas plus content que ça d'être père une troisième fois. A l'inverse, il semblait plus que désintéressé. La mère, elle, prit le temps d'articuler ces quelques mots:
-Prenez la. Je suis fatiguée et je ne veux pas d'un bébé qui hurle avec moi. Et prenez les deux autres tant que vous y êtes, ils ne font que m'ennuyer ! Ces mots avaient été crus, froids. L'autre femme qui tenait l'enfant s'inclina brièvement puis, avec un air désolé pour les deux jeunes enfants, prit la main du plus jeune et fit suivre la deuxième hors de la chambre, l'enfant dans les bras. Cette enfant qui venait à peine de voir le jour, ou plutôt le nuit, et qui se devait déjà de disparaître de la vue de ses parents qui semblaient ne faire des enfants que pour assurer leur descendance et rien d'autre. Verra-t-elle un jour ses parents ? Ou est-elle condamnée à vivre de leur absence ? Elle n'avait même pas de prénom. C'était une enfant née et oubliée en à peine quelques fractions de secondes. La femme qui la tenait semblait si triste... Même son frère et sa soeur avait eu un prénom. Pourquoi elle n'en avait pas ? Et si on lui demandait ? Elle voyait déjà l'enfant répondre d'un ton innocent un simple "Je ne sais pas. On ne me l'a jamais dit." Pauvre petite. Et elle qui n'avait aucun droit de la nommer... Elle se devait pourtant de s'en occuper et ce, certainement encore longtemps. La petite fille qui marchait aux côtés de son frère articula soudainement des mots:
-Et si on l'appelait Analis ? Comme ma poupée ! Et on pourrait lui donne ton prénom comme deuxième prénom ! Analis Nélya ! C'est jolie non ? La petite fille souriait de toutes ses dents, ravie d'avoir trouvé un prénom à sa petite soeur. La femme ne put que sourire à son tour et lui murmurer un
"Oui." des plus tendre en guise de réponse. Ainsi, Analis Nélya Dereham était née. Née de ses parents et nommée de sa soeur sans avoir vu plus d'une seconde ses parents. Ou allait donc le monde ? ...
Une enfant seule dans l'ombre de la vie.
Le 13 mai 1996
Cher journal,
Je ne sais pas trop par quoi commencer. Cela fait déjà quatre ans que je te possèdes et je n'ai jamais osé t'ouvrir. J'ai toujours pensé que d'écrire dans un journal était une idée débile et sans intérêt... Mais, aujourd'hui, je me rends compte que l'écriture est un moyen de chasser l'ennui et la solitude. Je me présente donc, je m'appelle Analis Nélya Dereham, j'ai dix ans, ne connait pas mes parents bien qu'ils vivent avec moi et suis seule depuis déjà trois mois et treize jours exactement. Oui, je compte les jours qui passent. Je n'ai que ça à faire, seule, dans ma chambre noire. Il y a trois mois, Nélya Stimple, ma gouvernante et la femme que je qualifiais de mère, a quitté ce monde, me laissant seule. Avant, ma soeur me rendait visite, elle a finit ses études à Poudlard depuis un an et vit également à Londres. Mon frère, lui, n'est qu'en quatrième année mais il a disparu de la surface de la Terre il y a treize jours. Où est-il ? Je me le demande. Il était le seul qui restait avec moi, si on fait abstraction de Nélya. Ma soeur restait à Poudlard le plus souvent et ne me rendait visite qu'à Noël. Lui, il venait me voir très souvent, dès qu'il le pouvait. Je n'étais pas seule, bien que mes parents ne montraient jamais leur bout du nez, mon frère et Nélya étaient là pour moi, pour m'aider. Maintenant que cela fait dix ans que je suis née, tous m'ont quittée. Tous. Ma soeur, partie vivre je ne sais où à Londres et ayant décidé de ne plus utiliser la magie. Nélya, celle qui s'est occupée de moi durant ces dix dernières années pour finir par me laisser et mon frère... Mon frère qui comptait énormément pour moi, mon frère qui m'avait promis de ne jamais m'abandonner, mon frère qui a disparu sans laisser de traces. Et moi ? Et moi dans tout ça ? Que suis-je censée faire ? J'aimerais le retrouver, convaincre ma soeur de revenir et redonner la vie à Nélya. J'aimerais également voir mes parents... Mais je ne fais rien. Je ne fais qu'attendre sagement mon tour. Dans un an, je rentrerais à Poudlard. J'ai bien l'intention de ne jamais en sortir jusqu'à ce que mes études se terminent même si je sais que ce ne sera certainement pas possible. Que dirais-je aux autres qui rentreront dans leur familles les jours de fête, les vacances ? Et que leur répondrais-je à cette question: "Tu ne rentres pas chez toi Analis ?" je répondrais simplement ceci: "Non, je n'ai plus de famille.". Pourtant, c'est faux. Hein ? C'est faux dis moi ? J'ai encore une famille. Mais ils ne veulent pas de moi, tout simplement. Mes parents ne sont que des inconnus pour moi, de simples êtres humains qui m'ont donné la vie pour ensuite me jeter aux oubliettes. Pourquoi m'avoir fait naître alors ? Si c'est pour rester seule jusqu'à la fin de ma vie, je préfère mourir. Depuis que je suis seule, mes pensées ne sont que noircies et mon coeur s'effrite comme la craie mouillée. Vais-je tenir le coup encore un an ? Je n'en sais rien mais je l'espère.
Comme une rose sous verre qui se fane lentement.
Le 23 juillet 1997
Cher journal,
Je sais, je t'ai écrit il y a fort longtemps. Comme tu le sais, j'ai eu mes onze ans il y a peu de temps et me prépare donc à pousser les portes de Poudlard très prochainement. J'ai une grande nouvelle à t'annoncer ! Depuis que je suis toute petite, Nélya me parlait de la magie. Mon frère et ma soeur me montrait quelques trucs bien que le règlement de Poudlard interdit l'utilisation de la magie en dehors du château. Bref, hier ce fut mon tour de découvrir mes pouvoirs. J'étais sortie, pour une fois, et je passais la journée avec Méléyss, ma meilleure amie. Je sais, c'est assez surprenant que je sorte et qu'en plus, j'ai une meilleure amie. Enfin, nous marchions dans les rues de Londres lorsqu'une fille de mon école, que je n'appréciais que très peu, est venue nous ennuyer. Elle a commencé par m'insulter. Je ne suis pas du genre à me laisser faire sans répliquer et ai donc répondu gentiment à ses insultes. C'est bizarre, mais j'ai eu l'impression de prendre du plaisir à me moquer d'elle autant que je le pouvais... Mécontente, elle a finit par s'en prendre à Méléyss, la pauvre, elle ne lui avait rien fait et n'avait rien demander pour se faire insulter de la sorte. Je n'ai que très peu d'amis, voir aucun sauf Méléyss, alors lorsque celle-ci s'est mise à pleurer, j'ai eu comme un éclair de colère et ai lancé un regard plein de haine à l'autre fille. Mon regard haineux posé sur elle, elle fut projeter quelques petits mètres plus loin, comme ça, sans que je n'ai eu à la pousser... Evidemment, étant d'une famille de sorciers de sang-mêlé et connaissant l'existence de la magie dans mes veines, j'ai de suite compris ce qu'il venait d'arriver. C'était à mon tour de devenir une grande sorcière. Plus tard, je pourrais me venger de mes parents, de ma soeur, de mon frère. Oui, je lui en veut. Je lui en veut de ne pas avoir tenu sa promesse et de m'avoir laissée seule. Je souffre. Et si je souffre, alors tout le monde doit souffrir. Tout le monde. Depuis, je passe mon temps à rabaisser les autres, à me moquer d'eux. Je n'aurais jamais fait ça avant, je n'aurais jamais été comme ça si j'avais été aimée et entourée d'une famille. Mais apparemment, la vie en a voulu tout autrement. Je deviens de plus en plus infecte avec les autres, je rejette tout le monde, je ne sors plus, comme emprisonnée dans ma demeure, je refuse de voir Méléyss, je refuse de vivre encore un an de plus dans la souffrance. Peut être que je pense que si je fais du mal aux autres, ma douleur s'enfuira.... Peut être. En attendant, je reste assise sur mon lit à griffonner ces pages et à attendre que Poudlard m'ouvre ses portes. Là-bas, je ferais souffrir tout ceux qui oseront me contrarier, me regarder de travers ou fixement. Il en est assez d'Analis la petite fille discrète, timide et peureuse. Il est temps que cela change et ce moment, c'est maintenant.
Poudlard, un nouveau départ d'une durée indéterminée.
Le 5 septembre 1997
Cher journal,
Voilà, je suis maintenant à Poudlard. Autant te dire directement que m'y rendre ne m'a pas rendue aussi heureuse que ce que je croyais. Je ne saurais dire pourquoi, peut être parce que j'ai tout simplement changée... A peine assise à ma place dans la locomotive écarlate, que certains élèves fuyaient à la recherche d'autre place libre. Je fais si peur que ça ? Peu importe, ça m'est égal d'être appréciée ou non des autres.
A première vue, le château est magnifique, et je ne te parle pas du lac ! Evidemment, j'ai fais en sorte de ne pas montrer mon admiration, contrairement à certains élèves qui avaient les yeux en étoile et la bouche si ouverte qu'on aurait dit qu'elle faisait dix mètre de long... Enfin, tout ça pour te dire que jusqu'ici, je ne m'étais pas encore plainte d'une quelconque chose sans importance.
Il est venu le temps de la répartition, j'attendais de pied ferme cette étape. Ma future maison m'était bien égale, sauf peut être avais-je une préférence pour les Verts-et-Argents. Je regardais les élèves défiler, je n'écoutais qu'à moitié les monologues sans fin du Choixpeau et je me contentais d'attendre mon tour. Il arriva bien vite celui-ci... Lorsque mon nom fut appelé, je me suis levée, droite comme un I majuscule, la tête haute, l'air impassible. Je pris place sur le siège et fit mine d'écouter le blabla inintéressant de Monsieur le chapeau magique. Il parlait, il parlait, c'était vraiment agaçant. En effet, c'est ce que j'ai pensé à ce moment. Un truc comme "Ferme la et dis moi dans quelle maison je suis où je trouve un moyen pour te clouer le bec et à jamais". Juste après cette courte pensée menaçante, le nom
Serpentard fut très distinctement prononcé. J'étais plutôt fière de faire partit de cette maison... Un sourire glorieux prit place sur mes lèvres alors que je m'avançais à la table émeraude, applaudie par les Serpy's et méprisée du regard par les Gryffon's. Une nouvelle année commençait pour moi, une nouvelle vie, un nouveau départ. C'est ce que je me disais.
Désintéressée du monde, tout simplement.
1998, sans aucun jour ni mois précis.
Cher journal,
Je sais, je met du temps à t'écrire. Je laisse parfois des mois s'écouler, parfois des années. La dernière fois que je t'ai fais part de mes sentiments, j'avais onze ans et je venais d'entrer à Poudlard. Comprends moi, tenir un journal alors que je suis maintenant une fière Serpentard... Ce n'est pas digne de ma maison. Enfin, je suis seule en ce moment dans ma chambre. C'est le calme plat.. Remarque, ça ne change pas vraiment pour moi. Je n'adresse pas la parole à mes camarades de chambre. Mais ce n'est pas de cela dont je voulais te parler. Je suis en troisième année actuellement, à presque treize ans maintenant. Tu en as certainement entendu parler, suis-je bête tu n'es pas vivant... Bref, Saint Potter, ou Harry Potter, le héros de toute une génération, le héros d'un temps tout entier, a prit la fuit devant le Lord... COmme un vulgaire lâche. Peut être en était-ce un ? Je n'en serais guère étonnée. Enfin, certains élèves de l'école sont furieusement remontés ces temps si. En particulier les Gryffondors qui possédaient une grande fierté dans le fait que leur maison avait anciennement abrité le héros. Les Serpentards, seulement la plupart, se délectent de cet évènement, profitant de cet acte de lâcheté de la part de l'ancien lion pour rabaisser les Rouges-et-Ors encore et encore. Personnellement, le choix de Harry Potter me laisse indifférente. C'est à lui seul que reviennent ses choix et s'il a décidé de s'enfuir lâchement c'est un choix comme un autre. Certains élèves de diverse maisons, autre que Serpentard, le prennent très mal. ils voyaient Harry Potter comme le héros de leur vie, comme celui qui avait survécu et qui survivrait encore au Seigneur des Ténèbres mais la réalité les a rattrapés pour leur montrer que ce soit disant héros n'était en fait qu'un simple lâche qui s'est enfuit comme un insecte. Déçus. Voilà les sentiments de la plupart des élèves du château. J'allais oublié, suite à cet évènement décevant, le Lord s'est auto-proclamé ministre de la magie. Les Serpentards en sont particulièrement fiers. Les autres, juste furieux ou dégoûtés. Quant à moi, je suis juste moi-même, la fille qui ne s'occupe pas des autres ou de ce qu'il se passe autour d'elle et qui laisse simplement faire les autres. Que ce soit le Lord ou un autre qui prennent cette place, ça m'est bien égal. Je suis fidèle à moi-même. Mon propre maître.
icône : What ? avatar : Google me l'a fournit. titre de la musique : Clint Mansell- Requiem for a Dream
Dernière édition par Analis N. Dereham le Ven 1 Mar - 16:22, édité 13 fois