Sujet: I'm sexy and I know it... of not ! Lun 20 Mai - 21:10
Juliette Joy Lowett
« I'm sexy but I don't knom it ! »
Dernière édition par Juliette J. Lowett le Lun 3 Juin - 10:23, édité 3 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: I'm sexy and I know it... of not ! Mar 21 Mai - 15:53
RACONTENOUSTONHISTOIRE
Un coup de vent emporte au loin des dizaines de feuilles, toi petit pèlerin perdu, tu t’avances et tu te penches pour saisir entre tes doigts fins un premier bout de papier, tes yeux se perdent dans des images qui se superposent pour colorer le livre de la vie ou des mots qui s’entremêlent, s’enchaînent pour former les phrases d’une histoire…
Une coupe de champagne à la main, John Lowett surplombe l'assemblée. D'un geste gracieux, il lève son verre avant de s'éclaircir la voix et de s'exclamer :
"Mes chers amis et amies, vous n'imaginez pas la joie que mon épouse et moi-même éprouvons chaque année à vous retrouver en ce jour de fête, à notre bal annuel. Mais cette fois, c'est particulier car notre rêve de voir la famille s'agrandir vient de se réaliser. Notre petit fille dort dans son berceau mais je vous en prie, approchez..."
L'homme fait un geste théâtral de la main tandis qu'Helen Lowett se penche vers le petit berceau pour caresser la joue pâle de l'enfant. Elle lui semble un peu chétive, petite et fine, elle songe qu'elle devra demander à la nourrice de veiller à nourrir sa fille un peu plus. Puis, cette petite dort beaucoup, enfin, elle pense car elle n'est pas souvent là. Elle devra faire surveiller la nourrice. Il ne faudra pas gâter le teint et la silhouette de l'héritière de la famille. Il ne faut pas nuire à celle pour qui elle veut la perfection. John s'approche de sa femme et se penche vers le bébé mais ce n'est pas de la tendresse. Ils sont dans une pièce et ils se doivent de jouer les parents modèles. Il se demande que faire de ce petit être. Trop fragile, trop insignifiant, trop étranger mais surtout trop féminin pour être utile. Il ne pourra en tirer un quelconque bénéfice qu'en la mariant. Il prend le bras de sa femme pour se reculer du berceau où dort paisiblement une enfant qui pour le plaisir de cette société superficielle et bourgeoise devient un animal de foire, un objet convoité.
Les gens parlent d'amour. Les Lowett forment un couple parfait... Parfaitement désintéressés l'un de l'autre. Non, dans la haute société, il n'est pas bon de s'aimer trop fort. Les sentiments doivent toujours être canalisés. Helen songe qu'elle devra l'apprendre à sa fille car s'unir à un être qui ne soit pas pur est inenvisageable quand on a un rang à tenir. Il ne faut pas se laisser emporter par la passion sinon on chute et l'on doit se contenter de personnes moins prestigieuses. Elle en est la preuve. Elle sait que John ne lui dira pas le contraire car s'il a franchi une première étape, il espère bien en franchir une seconde. On parle de fibre maternelle, d'amour instantané entre des parents et leur enfant, ce n'est que rumeur. Non l'amour vient plus tard, bien plus tard...
Les gens se pressent autour de l'enfant et s'exclame. Quelle jolie enfant ! On la touche, on la bouscule et le réveil est brutal. Des dizaines de visages penchés sur un petit être peuvent le terroriser, faire couler les larmes mais ces adultes, ces monstres de superficialité rigolent, quelle jolie petite voix ! Non Juliette, n'espère pas sortir de ce panier de crabes. Ils te dévoreront toute crue si tu ne batailles pas...
« Juliette, pousse-toi… Tu n’es pas assez jolie, va derrière… »
Une mine boudeuse, les bras croisés, celle que l’on interpelle si brutalement refuse de faire un pas en arrière, de céder sa place. Elle a ce regard décidé et pourtant, elle commence à faillir. Une bousculade, des éclats de rire, des cris et une véritable cohue cède place à la belle brochette d’enfants sages alignés…L’institutrice frappe dans les mains et l’ordre revient. Dans le fond, une petite fille se cache les yeux rougis… Elle frotte doucement son bras endolori et lorsque le photographe décompte :
« 3… 2… 1… Wistititi… »
La petite a souri mais c’est tellement faux, tellement forcé. Les discussions reprennent et l’institutrice discute avec le photographe. La petite tombe, déchire sa jupe tandis que les mots viennent la frapper assénant une vérité douloureuse qu’elle ne peut comprendre.
« Mes parents disent que les tiens sont fous. On raconte que ta mère se nourrit du sang de jeunes vierges pour rester belle et jeune. On dit que c’est ton père qui les égorge. A ta place Lowett, je partirai loin. Je ne sortirai plus de chez moi, je me cacherai de honte... Moi je sais ce qu’ils sont : des sorciers comme mes parents mais les tiens, ils sont de stupides Mangemorts. Ils tuent pour le plaisir… »
Les derniers sont à peine murmurés. Elle est la seule à les avoir entendu. Elle ne sait pas ce que c’est un Mangemort, elle ne sait pas pourquoi cette fille la hait. Plus tard, elle comprendra que les parents de sa tortionnaire sont des nés moldus, que sa sœur est morte dans cette stupide guerre et que la haine éprouvée n’est pas tant contre elle-même mais que contre l’injustice subie. Alors, Juliette pardonnera mais longtemps les mots la poursuivront.
« C’est vrai Juliette que dans ton école, il y a des nés moldus ? »
L’enfant hoche la tête prenant conscience que ce mépris des autres est scandaleux. Elle ne supporte pas ces petites garces avec leurs mines offusquées. Comme si être né différent était une tare, comme si ne pas être sang pur était un vice.
« Tu dois être honteuse de fréquenter de telles personnes ? »
Un simple haussement d’épaules vient répondre à ces langues de vipère. Mais celle-ci est tenace et la houspille.
« Ne sont-ils pas méprisables. On dit qu’ils sont sales, mal élevés, un véritable fléau. On dit que ce sont tous des êtres infectes. C’est vrai ? Dis Juliette, tu trouves aussi que l’on devrait les exterminer ? Moi ils m’écoeurent… »
La colère monte doucement et la gamine perd patience. Ne savent-ils pas que ce sont des enfants comme les autres, qu’ils ne sont ni plus, ni moins mauvais que les autres. Sa meilleure amie est une moldue et elle ne la trouve pas sale. Sa voix se fait cinglante lorsqu’elle répond :
« Moi ce qui me dégoûte, ce sont tes mots. Ils sont comme toi et moi… Ils ne puent pas, ils ne sont pas tous méchants… Vous êtes tous des idiots… »
Une gifle vient percuter sa joue. On la pousse, on la bouscule, on se moque d’elle sans gentille. Peu importe qui ils sont, on la critique pour son choix de ne pas croire à ces idées préconçues.
« Je ne suis pas comme eux... Tu es une idiote Juliette… »
Les larmes viennent perler ses cils tandis qu’elle met ses bras devant son visage. Elle ne comprend pas ce qu’elle fait de mal à aimer tout le monde, à laisser sa chance à chacun d’entre eux, sorciers ou moldus. Elle a envie de pleurer tandis que les autres rigolent puis le silence se fait et les coups cessent. Elle lève doucement les yeux de ses mains pour voir tandis qu’une voix froide s’exclame.
« Je vous interdits de toucher à Juliette. Un jour, nous nous marierons. Alors laissez-la en paix. »
Tous restent bouche bée. Il est grand même s’ils ont le même âge. Il la prend par la main et l’entraîne plus loin, avec ses amis à lui. Sa sœur est en colère mais il s’en moque. Il aime Juliette. Elle elle le suit sans oser discuter. Elle est reconnaissante même si elle n’est pas amoureuse, elle sait que sa protection est la bienvenue. Elle se penche vers lui et pose un baiser sur sa joue :
« Merci Noah… »
« Juliette… Juliette, réveille-toi… Le cours est fini. Tu rêvassais ? »
Une rougeur gagne les joues de la jeune fille. Elle range ses affaires avant de se mordiller la lèvre et de hocher la tête. Elle semble tellement timide.
« Ne me dis pas que tu es amoureuse ? Juliette, dis-moi tout… »
Elle rougit de plus belle avant de se lever et de bredouiller distraitement.
« Jin, il est superbe… Il se nomme Rafael… Je crois que je l’aime… »
Elle est sincère et rêveuse. Elle est heureuse et elle le montre. Elle savoure le bonheur d’être avec lui en songeant que rien n’est plus merveilleux que ce sentiment. Il est son premier amour, le seul qu’elle aura jamais aime-t-elle clamer. Elle s’imagine mariée à lui. Elle s’imagine mère grâce à lui. Elle s’imagine vieillissant à ses côtés à lui. Elle flotte sur un nuage et ne voit pas les regards jaloux de cet autre sur leur couple.
Elle n’a rien entendu, rien vu. Elle ne voit pas venir la vague qui détruit tout sur son passage. Il a disparu de sa vie et elle a compris. Elle hurle :
« Vous n’avez pas le droit de briser mon histoire avec Rafael… »
La gifle la fait chanceler autant que la douleur.
« Nous avons tous les droits, tu es notre fille et si tu ne plies pas, il en payera le prix. Il mourra… »
Elle s’enferme dans le mutisme. Elle laisse couler ces larmes de désespoir et de rage avant de se soumettre.
« Tu as le choix Juliette. Tu peux partir et quitter ma vie ou rester et me laisser ma chance… »
Des mots qui sonnent la fin d’une histoire et le début d’une autre.
« Je t’aime… »
Des mots qui font rêver et qui font croire que tout est possible, qu’une autre vie est possible.
« Je te promets de ne pas te faire souffrir. »
Un engagement qui pousse à oser prendre le risque de tout perdre.
« Oui j’ai couché avec cette fille… »
Des mots qui brisent tout.
Non Juliette n’était pas partie lorsqu’on lui avait donné le choix de rompre ces fiançailles que tous lui avaient imposées. Elle avait su se souvenir de ce petit garçon qui l’avait protégée, de cet enfant avec qui elle avait grandi. Elle l’avait apprécié malgré son mauvais caractère. Elle avait aimé se sentir protégée par lui, même si c’était de loin. Il était là depuis longtemps et elle s’était habituée à lui. Pour tous ces souvenirs, elle avait pardonné ces disputes, ces coups, cette trahison par laquelle il lui avait imposé ce projet de mariage.
Elle lui avait donné sa chance. Elle avait renoncé à se battre. Elle avait perdu ses amis. Et puis, il avait trahi sa promesse. Elle l’avait tellement haï. Elle s’était sentie brisée. Elle avait sacrifié tant pour lui et il l’avait abandonnée. Elle avait pleuré puis elle était revenue à elle. Elle avait relevé la tête et l’avait rayé de sa vie.
Je n’en reviens pas. Je ne comprends pas pourquoi. Je pensais que tout serait ENFIN différent.
Rafael était revenu. Il travaillait pour l’Inquisitrice. Il avait des chaînes encore mais j’aurais pu trouver le moyen de l’en libérer. Mais tu sais ce qu’il a fait ? Il m’a pris tous mes souvenirs de notre histoire. Il est parti avec cette fille. Ils devraient se marier. Je n’arrive pas à y croire.
Noah m’a trahie… Rafe m’a trahie… L’amour m’a abandonnée… Mais tu sais, je vais en tirer une leçon importante. L’amour ce n’est pas pour moi. Il fait bien trop souffrir. Je vais enfin commencer à m’amuser et à vivre pour moi. Je vais enterrer celle que j’étais, enfin je vais essayer. Je vais faire de nouvelles rencontres et je saurai profiter de la vie.
J’ai aimé un homme au point d’être prête à tout abandonner. Mes parents me l’ont pris. J’ai aimé un homme assez pour lui donner une chance. Une autre l’a charmé après que je lui ai offert mon cœur. J’ai cru pouvoir pardonner. J’ai cru pouvoir revivre et une autre est venue me prendre mon premier amour. La vie est une étrange farandole mais ce n’est pas grave, je vais prendre le train en marche et me remettre en mouvement.
Je croyais en la bonté qui réside en chacun d’entre nous. J’étais naïve… Je croyais aux comtes de fée, je me trompais. Je pensais en un avenir radieux, c’était une utopie. Je me trouvais insignifiante, je sais que c’est faux. Je me voyais sage, je me devais de changer.
Rapport d’entrée Admission : 25 juillet, 3 heures Cause : Déshydratation sévère. Epuisement. Taux d’alcoolémie à 1,5g/litre de sang. Porte des traces de coup. Conclusion : La jeune femme a été admise aux urgences. En coma éthylique, il semblerait qu’elle ait assimilé une grande quantité d’alcool et autres substances au cours des dernières heures. On constate une sous-alimentation et une déshydratation assez grave. Nous suspectons une dépression ayant mené à cet état. Concernant, les traces de coup, nous pensons à une agression. La thèse de l’agression sexuelle ne peut être écartée de manière définitive mais la famille s’est opposée à un examen.
Rapport de sortie Sortie : 26 juillet, 18 heures Conclusion : La patiente ne garde aucun souvenir des événements ayant mené à son hospitalisation. Un grand repos ainsi qu’une alimentation équilibrée sont préconisés. Prescription : Somnifères de type léger. Concernant les antidépresseurs, nous conseillons un suivi psy pour en déterminer la nécessité ou non.
Dernière édition par Juliette J. Lowett le Lun 3 Juin - 10:56, édité 5 fois
Matthew B. Romanov
Administrateur Résister pour mieux espérer...
Ecrits : 453
Sujet: Re: I'm sexy and I know it... of not ! Mer 22 Mai - 15:45
Moi je te dis OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Invité
Invité
Sujet: Re: I'm sexy and I know it... of not ! Jeu 23 Mai - 7:22
Toi je vais te faire craquer my love ♥
Bon faut que je trouve l'histoire car entre ce que je veux pas garder, ce que je veux garder, ce que je veux ajouter... Bref, je la veux comment ma JU nouvelle génération?
Matthew B. Romanov
Administrateur Résister pour mieux espérer...
Ecrits : 453
Sujet: Re: I'm sexy and I know it... of not ! Lun 3 Juin - 15:02
Tu la veux différente et pareille à la fois, mais moi je l'aime comme un fouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ♥
Invité
Invité
Sujet: Re: I'm sexy and I know it... of not ! Lun 3 Juin - 15:05
Oh c'est troooooooooooooooooop chou *-* Moi aussi je t'aimeeeeeeeeeeeeeeee mon Mattou
HS : Oui oui je sais ce que je veux lol Je la veux différemment semblable
I'm sexy and I know it... of not !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum