Administrateur Un phénix renaît toujours de ses cendres.
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Sujet: Stay [Merida] Sam 28 Mar - 13:35
Merida et Jayson
Une semaine.. bien trop longue à mon goût. Une semaine depuis cette fameuse glace à la vanille... une semaine depuis ces deux jours enfermés dans son appartement, à découvrir un dessert bien plus doux, agréable, et addictif que de la crème glacé. Et alors que depuis ce temps je ne pense qu'à ça, je la vois partout alors qu'elle ne peut être là, que je la vois à chaque coin de couloir, que je l'imagine, que son odeur me suis partout, que je ne pense qu'à recommencer, je repense aussi à sa question. Que sommes nous... Question à laquelle je n'ai toujours pas su quoi répondre, puisque je n'en ai aucune idée. Notre amitié compte énormément pour moi, la sienne et celle d'Alastair. Si je n'avais pas ceux là dans ma vie, soit il y a longtemps que j'aurais plonger et complètement changer, soit je ne serais tout simplement plus là, incapable de supporter la pression qui pèse sur mes épaules tous les jours... Sans leur support, leur soutiens et leur amitié, le Jayson d'aujourd'hui n'existerais pas...
Mais je continue de me demander ce que nous sommes, elle et moi... Il est sur que l'attirance physique est là, pour elle comme pour moi. Depuis combien de temps? Elle je ne saurais le dire, moi je sais qu'il y a déjà un moment que je rêve d'elle... On me dit courageux, mais avec elle j'ai été lâche. J'ai été lâche parce que je refusais de la perdre si j'osais un geste de trop pour elle... Je ne sais toujours pas quelle mouche m'a piqué avec la glace, si c'est l'air du mois d'Aout, ou l'approche de la lune... je ne sais toujours pas ce qui a fait que j'ai simplement agis... comme... comme je ne sais pas quoi en fait. Mais j'ai eu de la chance, beaucoup de chance...
Puis la question suivante est : Est-ce qu'elle pense à moi? Est-ce qu'elle est prise avec les mêmes pensées que moi? Nous n'avons pas pu nous revoir, ni même nous reparler depuis... nos emplois respectifs, soit elle au bar, et moi à l'école nous avait pris pas mal de notre temps... avec la préparation des cours qui débutaient la semaine prochaine, j'ai eu peu de temps à moi. Le seul soir où j'aurais pu faire un saut à Londres, j'ai du me rendre au Sud de l'Angleterre pour monsieur le Lord.... donc.. Mais ce soir, ça va changer.
Avant de pouvoir répondre à sa question, j'ai besoin de savoir quelle serait sa réaction de me revoir. Allait-elle avoir des regrets? De la gêne? Du dégout...? Ou au contraire, sera-t-elle heureuse de me voir? Désireuse... C'est ce soir qu'on va le savoir. Aussi bien mettre ça au clair le plus rapidement parce que plus l'on retarde, pire ce sera si elle réalise qu'il vaut mieux en rester là. Je sais qu'elle travaille ce soir, mais comme j'ai été pris jusqu'à 20h30, au moins sa me donnera un peu de temps... Une bonne douche s'impose, un rasage même, merci la lune qui s'approche à grand pas... Mes cheveux seraient du pour une coupe même, mais sa va j'arrive à faire encore quelque chose de pas trop mal. Jeans enfilé au lieu de mon éternelle pantalon de prof, un t-shirt blanc, oui oui blanc, marre du noir, et ma veste en cuir, je pense pouvoir me fondre assez bien dans l'environnement bar... Alors... c'est partie...
Ayant tranplaner dans une petite rue non passante non loin du bar, les mains dans les poches de ma veste, j'avance dans la rue, direction le lieu de travail de la jeune femme. Je n'aimais pas ça, je n'ai jamais aimé ça, qu'elle travail dans un bar pas des plus réputés pour pouvoir survivre, avec des mecs saouls qui n'ont plus aucune limite... J'aimerais tant lui trouver un autre boulot, de jour de préférence, et moins … moins. Je me comprends, heureusement d'ailleurs. Mais je n'ose pas m'impliquer d'avantage dans sa vie, avant de lui donner l'impression de vouloir la contrôler... Et ce n'est pas le cas, je veux simplement la protéger, mais il est vrai qu'entre protection et contrôle, la limite est faible...
Entrant dans le bar, les odeurs me font grimacer un peu... merde comment elle fait pour travailler ici? Sa sens le mélange d'alcool, la sueur, le vomis... beurk! Secouant la tête, je fais abstraction des odeurs et je me dirige vers une table a deux inoccupé que j'ai vue de la porte en entrant. De cette table, j'ai une vue d'ensemble sur le bar... mon regard coule sur les occupants, puis se pose vers le bars, Merida y es... et est pratiquement méconnaissable.. je sais qu'elle fait ça pour sa protection mais... je préfère ma Merida. Oui, ma Mérida... Serrant un peu le poing, tentant de penser à autre chose, je reste bien sage sur ma chaise... alors qu'elle a un plateau dans les mains, elle s'avancent entre les tables pour servir certains clients, en desservir d'autres... jusqu'à ce qu'une main se pose là où elle ne devrait pas se poser! Un homme, cinquantaine, pas très propre, posant sa main sur les fesses de Merida, c'est tout mon corps qui se tends alors qu'un groulement sauvage roule dans ma gorge sans que je ne puisse le contrôler, moi qui généralement a un très bon contrôle sur moi... cette fois, on oublie hein... heureusement, la cacophonie de l'endroit à du enterrer le bruit... sauf peut-être pour Merida....
Une semaine. Une semaine sans l' avoir vu. Sans l'avoir embrassé, touché ou simplement admiré. Je ne pensais pas que j'étais capable de me languir de quelqu'un... Tout du moins à ce point. Et oui... Déjà une semaine que mon meilleur ami est devenu... Eh bien, je dirais, mon meilleur amant. Avoir passé deux jours à lui appartenir laisse plus de trace que je ne l'aurais pensées. Et quand je parle de trace, je parle moralement, bande de gros dégoûtant à l' esprit tordu.
Je pense à lui tout le temps, son odeur reste gravé en moi, je le sens et le voit partout, jusqu'à me rendre compte que ça ne se peut pas, qu'il n'est tout simplement pas là. L' odeur caramel de son corps mêler au gel douche reste comme suspendu dans mon appartement, accroché au draps de mon lit, excite mon désir et mes idées, et je m'endors chaque nuit le nez enfoui dans son oreiller... Enfin, c'est plutôt mon oreiller, mais vu qu'il a été sien deux nuits... Je dit que c'est le siens. Je me sens pathétique.
Je me pose tout un tas de question. Trop de question en fait... Est ce qu'il pense à moi? Est ce que je lui manque également? Est ce que l'image de nous ensemble le hante tout autant que moi? Et surtout... Est ce qu'il regrette? Cette question me torture plus que les autres. Est ce qu'il regrette que l' on est...? J' inspire profondément. Notre désir physique est là, bien là, plus tenace que ce que je ne croyais. Je ne sais pas depuis combien de temps il rêvait de ça, mais pour moi c'était clair: Depuis bien trop longtemps pour que ne ce soit que physique. Mais lui...? Et si...
Je secoue la tête en me regardant dans le miroir. Reprend toi Mérida! C'est l' heure de travailler maintenant. Je replace mon t-shirt blanc avec le logo du bar et un pins sur lequel est écrit mon prénom, remonte ma queue de cheval, relace mes tennis avant d' enfiler mon tablier et de prendre mon bloc pour les commandes. Je pose deux goutes d'essence algérienne sous mon nez et inspire profondément. Cette eau au parfum puissant me permet de ne sentir que ça. Et éviter d' avoir la migraine avec toutes ses odeurs d'alcool, de sueur et de vomis. Je me regarde une dernière fois, et je remercie intérieurement mon patron de nous obligé à être en jean. Je ne travaillerais pas ici en short, croyais moi. Mes yeux sont maquillé, cerné de noir, un gloss sur les lèvres, j'ai de meilleure pourboire maquillé. Je sors du vestiaire et en avant la musique, the show must go on...
La soirée se passe comme une grande partie de mes soirées ici. C'est a dire dans le brouhaha le plus totale. Je passe mon temps à prendre les commandes, aller chercher les boissons, débarrassé les tables, ramassé le verre de canette brisé et l'alcool au sol, amener des additions et surtout, mes sourires sont faux oui, mais je souris. Je m' approche d'une table de jeune gens un peu trop bruyant et leur offre un sourire polie:
-Bonsoir messieurs, je m' appelle Mérida et je serais votre serveuse pour la soirée. Je m' auto déteste quand je dit cette phrase. Puis je prendre votre commande?
Bloc notes en mains, j'hoche la tête pour simple réponses alors que tour a tour il commande. Jusqu'à ce que quelqu'un derrière moi est un geste de trop a mon égard. Cependant je frissonne jusqu'à la racine des cheveux et un éclair ambré traverse mon regard. Je l'ai entendu. J' en suis sur. Jayson... Non impossible, je l'aurais vu. Je secoue la tête pour me débarrasser de cette idée saugrenue et donne une violente tape sur la main de l'homme qui ose me peloter sans gêne. Je range mon bloc notes, et sans perdre mon sourire je me retourne vers le malotru, mes yeux sont assassin et animal:
-Je pense que vous vous êtes trompé d'établissement, je vous prierais de sortir. Maintenant.
Il me regarde silencieusement, me jauge de son regard embrumé par l'alcool. Je me recule et le laisse passer alors qu'il se lève et quitte le bar sans broncher... Ça ne se passe malheureusement pas toujours comme ça et pour une fois, je suis heureuse qu'il sorte sans encombre. Je soupire et range mon bloc notes en retournant derrière le bar, ramenant ce qu'il y avait sur la table de ce pauvre type.
J' en reviens pas... Je suis persuadé d' avoir entendu Jayson gronder méchamment. Mais c'est parfaitement impossible... Si Jayson était la, il m' aurait prévenu avant qu'il venait. Je range quelques billets dans le tiroir caisse alors qu'une de mes collègues se penche sur le comptoir:
-As tu vu le dieu grec qui vient de s'asseoir à une de tes tables? Bon sang je veux bien être une canette de bière ce soir!
Je ris en levant les yeux au ciel. Sandy est gentille, mais un poil trop excité par la chose. Genre vraiment. Ça serait un très long poil. Je m'essuie les mains et me dirige vers mes tables. Et puis... A mes yeux, le seul dieu grec qui pourrais s'asseoir à l' une de mes tables ce serait...
Mon cœur loupe un battement et je reste figé sur place alors que nos regards se croise. Il est la, sublime dans son t-shirt blanc qui dessine ses muscles, son éternel cuir sur les épaules, ses cheveux blond en bataille. Je sais rien qu'à voir comment ils sont placés qu'il a du se passer la main dans les cheveux une bonne dizaine de fois. Je souris, la poitrine gonflé par je ne sais quoi, je ne me suis pas senti aussi bien depuis... Depuis son départ il y a une semaine. Je sens mes joues s'empourprait et je serre le bloc notes contre mon cœur, soudainement fébrile. Je finis de m'approcher, et cette fois mon sourire est plus que vrai. Je sors mon bloc notes, plonge mon regard dans le sien et dit:
-Je suis désolé mais nous ne servons pas de glace ici...
Je ris un peu. Je le taquine, mais je suis plus qu'heureuse de le voir ici...
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Sujet: Re: Stay [Merida] Ven 3 Avr - 0:21
Merida et Jayson
Je ne sais pas ce qui me retiens.Je ne sais pas ce qui fais que je suis toujours assis sur cette chaise, certes tendu au maximum, mais toujours bien assis, alors que je n'aurais qu'une envie, être à ses côtés, et sortir ce putain de con dehors en quatrième vitesse. Mais non, je suis toujours là... pour la simple et unique raison que j'ai l'impression que je ferais plus que le sortir si je me levais... je sens une colère noir et sourde, une haine que je ne ressens qu'en de rare occasion, et je sais que si je devais m'approcher, je ne garanti nullement un contrôle sur moi.. et ça, c'est très dangereux, surtout avec la lune dans deux jours...
Mais j'ai l'impression, j'ai la sensation, voir presque la casi certitude que Merida m'a entendu.. elle s'est redresser, je pourrais presque voir les frissons sur sa peau, la parcourir tout entière... la louve réceptive à la bête en moi, il ne peux en être autrement. Mais elle ne repousse pas l'homme... elle ne lui flanque pas la gifle du siècle, ne se détache même pas.... Et pour le coup je ne sais pas comment réagir... dois-je être dégouté? Outré? En colère? J'imagine que si elle réagis elle risque d'avoir un retour de son patron... bon d'accord calme toi Jayson elle fait comme elle peut... et visiblement, elle se débrouille bien, parce que se tournant vers l'homme, quelques mots échangé, elle me fait dos mais j'imagine à peu près le regard qu'elle lui lance, il blêmit, se lève et fini par sortir.... bien. Il avait intérêt, parce qu'il osait un geste de plus vers elle et je l'envoyais dans les toilettes d'un seul mouvement de main, et c'est pas peu dire les toilettes sont à l'autre bout du bar.
Me forçant à me détendre, reposant mon dos contre le dossier de ma chaise, m'obligeant à prendre une bonne inspiration pour me calmer, je fixe l'homme du regard jusqu'à ce qu'il sorte du bar, puis regarde Merida prendre ce qu'il y a sur la table pour retourner au bar … de là, je peux l'entendre discuter avec sa collègue, du moins je peux entendre ce que sa collègue lui dit... et malgré moi, je ne peux que sourire légèrement. J'étais le dernier entré, donc j'imagine qu'elle parle de moi. Par contre, désolé très chère, mais j'ai envie de déguster une seule et unique personne... bon ça y est sa recommence! Calme ton sexe Jayson McFear!
Je pose mon regard sur Merida qui rigole, et ça, sa attendris mon sourire... même si l'environnement laisse à désirer, qu'un homme viens de tenter trop avec elle, et qu'elle n'aime pas nécessairement son boulot, elle arrive à prendre plaisir... c'est une bonne chose en soit. Sa me rassure un peu. Bon je me demande si beaucoup d'hommes lui font la cours... combien d'hommes elles considèrent comme des apollons... Je préfère ne pas savoir au fond, c'est mieux ainsi, voir beaucoup mieux. Je vois Merida essuyer ses mains sur son tablier puis s'approcher en sortant son bloc-note. Nos regards se croisent enfin, et dès lors, une lueure éclaire son regard, un sourire s'affiche sur ses lèvres.. et un poids immense s'envole de mes épaules. Je ne peux pas dire que je n'étais pas inquiet... j'avais peur que ce qui s'est passé ais tout gaché, qu'elle ne sache plus me regarder en face, qu'elle regrette tout... Visiblement, ce n'était pas le cas. Mieux encore, sa semblait même être sur la même longueur d'onde que moi...
elle s'approche jusqu'à être tout prêt de moi et je lui souris sans être capable de décrocher mon regard du sien. Sa me perturbe de la voir aussi maquillé, pareillement attriqué. On dirais un mélange de la Meri que je connais... et celle que j'ai receuilli deux ans plus tôt. Sa fais bizarre, mais je sais qu'elle n'a pas réellement le choix. Elle prends la parole et je ne peux que rigoler doucement...
-C'est dommage.. Je suis persuader que ça ferait fureur...
Je lui souris doucement, mon regard emplis de douceur, mais surtout d'un désir non dissimulé, non feint.. Je sais qu'elle fini que dans quelques heures, j'attendrai s'il le faut... toute la soirée. Mais pour ça, je sais je ne suis pas dupe, je dois commandé un truc, ne pouvant rester ici sans prendre au moins une consommation.
-Je te laisse deviner ce que je prends, je suis persuadé que tu le sais déjà...
Mon regard est toujours fiché dans le sien, son regard si familier que je pourrais reconnaître entre mille... Ce regard parfois vert, parfois bleu, parfois même ambré, doré, je l'adore... Une fascination, littéralement. Je prends une bonne inspiration et je me redresse un peu avant de prendre un peu mon sérieur et reprendre.
-Ca.. arrive souvent? Les hommes qui te touchent...
Visiblement, je suis jalou. Je le découvre ce soir. Je refuse d'imaginer un autre homme avec elle, l'imaginer avec un autre. Je refuse de voir un autre s'approcher d'elle avec de mauvaise attention et si elle me dit que sa arrive plusieurs fois par soir, je crois que je ne saurai contrôler ma rage à tous les coups... je devrais peut-être mieux partir dans ce cas là... Attendre qu'elle ais terminé...Mais c'est du temps de perdu avec elle...
Comment fait il? Comment fait il pour me faire perdre tout bon sens rien qu'en me regardant? Ma peau s'embrase a son simple sourire, au regard empli de désir qu'il me lance... Le voila le seul dieu grec que je voulais voir, le seul qui m'attire et qui, disons le franchement, m' excite. Je fond devant ses yeux noisette et la fossette que crée son sourire. J'ai envie de passer mes doigts dans sa crinière blonde et de caresser la barbe naissante sur sa mâchoire. Je le dévore des yeux, et je ne le cache pas. Et je me rend compte de quelques choses que je refusait de m'avouer jusqu'à maintenant... Il m'a manqué. Et bien plus que je ne pouvais penser...
Je ris a sa blague. Ça ferait fureur peut-être, mais que pour lui. Surtout si il compte déguster la glace de la même façon que la dernière fois. Je frémis en y repensant, ma peu se couvrant de frisson. Je croise les jambes tout en restant debout, rien qu'à l'idée de recommencer... Mais restons professionnelle. Je suis sur mon lieu de travail. Mais je dois avouer que jusqu'à maintenant l' idée de me retrouver dans les toilettes de ce bar me répugner... Plus maintenant que je m' imagine y être avec lui.
Je lui sourit et hoche la tête. Je ne pense pas qu'il veuille un verre de whisky comme je l'ai vu faire assez souvent lorsqu'on a une soirée tout les deux ( entre amis contrairement au deux derniers jours passer ensemble.) D' ailleurs je me demande si on aura d'autres soirées amicales. J' aimerais en tout cas. Je prend le bloc et notes rapidement qu'il faut un moccha vanille caramel beurre salé. Je commence à connaitre mon Jay... Mon? Dans ma tête j'ai insisté sur ce mon. Mon Jay... Je ne sais pas si j'ai le droit de le nommer ainsi.
Je le vois se redresser, son expression change, son corps parle pour lui avant même qu'il ouvre la bouche. Ses épaules droites, sa mâchoires presque crispée, ses poing qui se serre et se desserre... Je connais cette expression. Il a eu la même quand je me suis faites dragué par le serveur alors qu'on mangeait ensemble. Le jour du funestes anniversaire de la mort de mes parents.
Ses mots finissent de confirmer ce que je pense sans me l' avouer. Il est jaloux? Vraiment? Les commissures de mes lèvres ne peuvent s'empêcher de se relever, affichant un petit sourire satisfait que je ne me connais pas. La partie en moi qui semble être obnubilé par la personne qu'est Jayson, danse la samba en petite tenue et avec des maracas. Je l' envoie boulet loin de mon esprit pour l' instant.
Je secoue la tête:
- Ça arrive, mais c'est relativement rare. Le patron n'aimes pas ce genre de type. Et pour ça, je le respecte...
Je le rassure d' un regard. Il n'a pas a s'en faire pour ça. Je regarde mon bloc notes et je reprend :
-Outre le moccha... Qu'est ce qui te ferais envie...?
Je me rend compte après coup de mes propos qui peuvent être interprété a double sens vu l'ambiguïté de notre relation. Je sens mes joues s' empourpraient et je bafouille en reprenant:
-Envie de gouter je veux dire... Enfin... A commander pour manger... Merde je m' enfonce la...
Je soupire et détourne le regard. C'est pas juste, pourquoi je m' enfonce comme ca a chaque fois? J' en ai marre, il me fait perdre tout bon sens...
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Sujet: Re: Stay [Merida] Sam 4 Avr - 15:46
Merida et Jayson
Le jour où je comprendrai ce qu'elle fais en moi, je serai sans doute l'homme le plus comblé du monde. Je ne comprends pas, ne veux pas comprendre, ou je suis complètement aveugle, mais le jour où enfin je laisserai mon cœur comprendre, ma tête, mon esprit, mon être entier... et que je veuille bien comprendre que c'est réciproque... imaginez comment nous allons nous sentir, elle comme moi... Mais pour le moment sa ne semble pas être arrivé... Ehh non, on nous joue des tours...
Mais je sais que jaloux comme je suis, ça cache sans aucun doute quelque chose. Quelque chose de plus profond que je ne peux penser. Oui, j'ai toujours été très protecteur envers les gens à qui je tiens... et bon il n'y en a pas beaucoup.... Mais avec elle, c'est pire, c'est plus intense que jamais.... Et ce, avant même que je ne sache qui elle était, avant même que je ne lui parle. Ce jour, où on s'en ai pris à sa famille... j'ai ressenti ce besoin de la protéger, quitte à mettre ma propre vie en danger... et pourtant je ne la connaissais pas.... C'était instinctif... quelque chose en moi me dictais de le faire... et aujourd'hui, maintenant que je sais qui elle est, qu'elle fait partie de ma vie depuis plus de deux ans maintenant, ce besoin n'est plus seulement instinctif, il m'es vitale... je donnerais ma vie pour elle sans hésiter.
Bref, soyons moins sérieux, sa ne serre à rien de penser à ça, d'alourdir l'atmosphère. Je veux l'entendre rire à nouveau comme quand j'ai parler de la glace, la voir sourire comme lorsqu'elle à remarquer qui était le supposé dieu grec de sa table... je veux la sentir heureuse, je veux voir le rouge sur ses joues, je veux voir son regard briller de bonheur... et si possible, un peu grâce à moi.
A dire vrai, vue l'heure j'aurais pris un Whisky. Mais le mocha est une meilleure idée, je risque moins de perdre le contrôle si un autre homme devait la toucher et ne pas être aussi... soumis. Oui, Mocha c'est une meilleure idée. Je me demande par contre si un bar peut faire d'aussi bon mocha qu'un café... Malgré moi, j'ai pas su garder ma question pour moi, et elle affirme que sa arrive mais pas trop souvent. Que le patron n'aime pas... au moins ça de bon. Il les obliges à s'habiller, pardonnez moi l'expression, comme des putains, mais refuse qu'on touche... Sa me fait penser à un propriétaire d'un club de danseuse, on regarde on touche pas... Je soupire, décidant de ne rien ajouter … Je relève le regard sur elle... puis fini par sourire en coin à ses mots.. Oh si... pleins de chose me ferais envie... Je la vois rougir d'un coup. Oh... ses mots ont été dit sans vraiment penser à ça directement... je ne peux m'empêcher de rire doucement. Je ne ris pas d'elle, non. Je ris de la situation... Elle tente tant bien que de mal de se reprendre mais... c'est pas très convainquant. J'hésite puis fini par hocher lentement la tête.
-Non, juste le Moccha...
Par contre, je me relève lentement de ma chaise, c'est fou comme elle est toute petite! Sa me surprends chaque fois... mais j'adore ça. Sa me donne l'impression de mieux être apte à la protéger. Sa me donne envie de la prendre contre moi et ne plus jamais la relâcher.. Je m'approche un peu, et doucement je me penche pour venir parler à son oreille... mais d'abord, j'hume son odeur, fermant les yeux.. sa m'enivre, j'ai presque l'impression que sa me drogue.. sa m'avais manquer... son odeur... oh bordel.. Jayson concentre toi... L'envie de venir poser ma main sur ses fesses, montrer à tous les hommes présents qu'elle est à MOI me ronge... mais elle n'est pas à moi... Sceau d'eau froide bonjour. Sa me permet de me reprendre.
-Tu crois qu'on peut se voir après ton quart de travail...? J'ai …
Je me redresse un peu, venant plonger mon regard dans le sien, me perdant dans ses yeux clairs.. Je dois me faire violence pour ne pas venir gouter ses lèvres, la toucher, l'embrasser.. Maintenant que j' ai gouter, c'est encore plus dur se retenir...
-J'ai envie de te voir... Et... peut-être... reprendre ce que nous faisons la dernière fois...Si tu veux...
Maintenant, ça passe ou sa casse.. je peus pas être plus... clair. Je saurai ainsi si elle veut encore de moi, ou si on arrête ça là.
J' affiche une mine un peu boudeuse. Je lui en veux sans lui en vouloir, c'est pas sa faute si il me fait cet effet là, mais quand même. Je me demande si ça sera toujours comme ça maintenant, si je m'emmêlerais toujours les pinceaux en parlant et m'enfoncer jusqu' à devenir écarlate. Je dois ressembler a un homard cuit. Mettez une perruque blonde dans le homard qui se trouve dans votre assiette, outre les moustaches et les antennes, ça me ressemble.
Je l' entend rire. Doux sons qui vient enchanté mes oreilles et qui fait défaillir mon pauvre petit cœur. Rien a foutre si il rit en ce moquant, je ne peu pas m'empêcher de tourner le regard vers lui et le regarde... J' adore voir la façon dont ses lèvres laissent apercevoir ses dents blanches quand il sourit, la fossette qui se crée de nouveau... Je fond. Merde. Il est trop fort a ce petit jeu. J'ai perdu d'avance, je rends les armes avant même d' avoir commencé une quelconque guerre pour savoir qui se nous deux va craquer en premier...
Je souris un peu à ses mots et souligne la commande ce qui signifie qu'il ne prend que ça. J'ai juste le temps de relever le regard sur lui quand il se lève. Je peux voir chacun de ses muscles roulé sur le tissu blanc de son t-shirt, je me rappelle de la douceur de sa peau, du gout sucré qui attisait mon désir, l' odeur du caramel et de son gel douche... Merveilleuse sucrerie. J' en bave déjà d'envie, je veux le regoutter.
Il se retrouve devant moi. Il est grand. Trop grand. Pour moi en tout cas. J'ai l' air de nouveau d'être sa petite soeur. Et je déteste ça bon sang!! J' aimerais être plus grande... Il se penche sur moi et ma peau se couvre de chair de poule alors que je le sens respirer mon odeur. Oh merde alors... Je sens une tension qui ne m'est pas inconnu prendre possession de mon bas ventre. Et ses mots font que mon cœur loupe un battement.
Je serre mon bloc notes contre moi. Il veut me voir après le taf... Mon cœur bat si fort que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine et s'écraser au sol. J'ai l'impression que l' air dans la pièce diminue, je dois me faire violence pour que mes poumons avale correctement l' oxygène. Je crois que je vais défaillir la, j'ai les jambes qui menace de me lâcher... J'ai attendu qu'il demande de me revoir toute cette foutu semaine... J' avais tellement peur qu'il...
Ses mots finissent de m'achever alors que mon regard se plonge dans le sien. Je suis de nouveau une petite flaque informe au sol, toute fondue devant lui. Reprendre ce que nous faisions la dernière fois... Des images de nos deux jours ensemble me reviennent en mémoire et je me met a sourire et rire niaisement. Ok Merida reprend toi merde. Je tousse un peu et me redresse pour me tenir droite. J'ai une folle envie de l'embrasser... Je regarde l' heure a l' horloge derrière lui. Ma pause est dans... Une minute. J' affiche un sourire victorieux et relève le regard vers Jayson:
-C'est l' heure de ma pause, tu peux m' attendre dehors? Je préviens juste ma collègue...
J'ai envie de l'embrasser pour terminer ma phrase... Mais je me contente de lui sourire et lui adresser un regard qui en dit long. Je me dirige vers le bar, pose mon bloc notes et mon tablier et je préviens Sandy qui hoche la tête en souriant comme simple réponse. Je la remercie et me précipite dehors...
Je vois Jayson droit, qui attend, l' air pensif. Je l' admire un instant... J'ai l'impression de connaitre les traits de son visage par cœur. Non en fait je les connais par cœur, je peux même les dessiner les yeux fermés. Je ne résiste pas plus longtemps, je me jette à son cou et l'embrasse, perché sur la pointe des pieds, une main dans sa nuque et l'autre dans ses cheveux... Ma petite dose de drogue, d'oxygène... J'ai l'impression de pouvoir respirer de nouveau, mes lèvres collé sur les siennes, ma langue demandant timidement la permission de venir a la rencontre de la sienne pour la caresser.
Nos lèvres se détache lentement, je passe la langue sur mes lèvres pour ne pas perdre le goût délicieux de celles de Jayson, les yeux fermés et le souffle court. Je rouvre les yeux en battant un instant des paupières et relève le regard sur lui, les pupilles légèrement dilaté et les lèvres rougis par le baiser que l'on vient d'échanger. Je souris doucement, toujours accroché à son cou, mon corps pressé contre le sien et finit par dire:
-Je n'ai que 20 minutes de pause... Mais après je n'ai plus qu'une heure et demi de boulot. Je ne fais pas la fermeture ce soir...
Je sourit un peu plus et viens l' embrasser de nouveau, juste un petit baiser, mais qui fait du bien a mon petit cœur qui commençait sérieusement à s'ennuyer de lui. Je m' enivre de son parfum... Mais bon dieu pourquoi faut il qu'il sente le caramel? Mêler à l' odeur de son gel douche... C'est divin. C'est l' odeur de Jayson. Je crois ne plus pouvoir m' en passé...
Je reprend:
-Tu m'as manqué Jayson... Je n'arrive pas à croire que je l'ai dit à haute voix. Tant pis, je continue. Et oui, je veux te voir après le boulot. Et reprendre ce que nous faisions la dernière fois...
Je rougis un peu. Bordel, ce type m' a ensorcelé. Mon meilleur ami... J'ai beaucoup plus envie de l'avoir comme amant que je ne le pensais... En fait, je le veux pas que comme amant non plus. Je le veux, tout court, pour je ne sais quelle obscure raison dont je ne suis pas prête à m' avouer. Je veux qu'il soit MON Jayson, c'est tout.
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Sujet: Re: Stay [Merida] Lun 6 Avr - 15:29
Merida et Jayson
J'ai l'impression que notre différence de grandeur la gêne un peu... contrairement à moi qui adore ça, sa ne semble pas être réciproque. Dommage... si seulement elle savait les images que sa met à mon esprit... ou le bien être que sa m'apporte. Peut-être qu'elle serait plus encline à apprécier que je soit plus grand qu'elle.. Mais pour ce qui est du reste, je ressens une tension entre nous bien réelle, et c'est loin d'être une mauvaise tension. Non bien au contraire... c'est de l'alchimie, c'est une tension qui au lieu de nous repousser, nous attirent l'un a l'autre comme un aimant. J'ai envie de sentir son odeur, mais pas juste sur elle. J'ai envie de pouvoir la sentir sur moi, encré sur ma peau, ne plus jamais l'oublier, ne plus jamais être séparer. Je veux pouvoir la toucher, sentir les frissons sur sa peau, sous mes doigts lorsque je souffle sur sa peau, lorsque je la caresse, l'embrasse.. je veux avoir son goût sur mes lèvres, la sensation d'avoir la douceur de ses lèvres partout sur moi. Je veux l'entendre me parler jusqu'à pas d'heure, l'entendre rire de bonheur, l'entendre soupirer de désir, crier de plaisir... Je veux tout d'elle... Il ne me reste qu'à ouvrir les yeux, parce que je n'ai pas conscience d'à quelle point je désir tout ça.. pas encore...
Mon regard fiché dans le sien, j'attends sa réponse avec impatience, même si je ne fais rien pour la presser de me l'offrir. Si elle a besoin de réfléchir, même si cela fait une semaine qu'elle en a l'opportunité, je lui laisserai le temps dont elle a besoin... espérant de tout cœur que la réponse soit positive... une chose est sur, son corps semble en accord avec le mien... mais son esprit, c'est peut-être autre chose... Ses yeux brillent, d'une lueure que je ne lui connais que depuis peu … depuis ses deux jours enfermé dans son appartement... Son regard se détourne du miens quelque seconde, puis son sourire se fait victorieux, ce qui me fais froncer les sourcils de questionnement. Je la laisse m'expliquer et à mon tour je souris... Pause... Comme ça tombe bien... J'hoche la tête en gardant le silence, puis me redresse un peu, la regardant s'éloigner légèrement... puis je sors à l'extérieu comme elle m'a demandé. Les mains dans les poches de mon cuir, je regarde autour... les odeurs sont moins puissante à l'extérieur à mon plus grand soulagement... non mais c'est que j'avais la tête qui me tournais, heureusement que j'ai pu avoir ma dose de l'odeur de Meri... Surveillant les alentours, je pose finalement mon regard sur elle, sortie sans veste alors que l'air est froid. Je sais que notre condition nous protège du froid, mais quand même... je sais je sais c'est mon côté protecteur je n'y peux rien. La rattrapant dans mes bras, c'est sans effort que mes lèvres captures les siennes, et un soupire de soulagement traverse mes lèvres. Elle m'a manqué... énormément....
La serrant un peu plus contre moi, caressant sa langue de la mienne, refusant de la lâcher, je ne peux malheureusement pas la garder les lèvres éternellement soudé à moi, je la laisse respirer lorsqu'elle se détache un peu, mais je refuse de la relâcher. Je l'admire, alors qu'elle a les joues rouges, son geste sur sa lèvre me fais sourire... visiblement, je lui avais manqué aussi. Je sens son cœur battre à l'unisson avec le mien, la serre un peu plus contre moi, le torse contre sa poitrine, et ce n'est rien de pervers, c'est juste pour sentir son cœur plus fort encore... 20 minutes... c'est court 20 minutes... Mais avec la perspective qu'elle termine relativement tôt ce soir, c'est plus prometteur.. sa me console un peu. Je dis bien un peu.. Un bras autour d'elle, l'autre la main de l'autre glissant dans son cou, je lui rends son baiser doucement, caressant sa joue de son pouce. C'est plus court mais tout aussi bon.. et c'est ça qui me fais complètement délirer. Parce que peu importe ce qui viens d'elle, ça me plaît, ça me fait du bien, sa me rends bien....
Elle reprends la parole... et la première partie fais sauter mon cœur dans ma poitrine. Je ne m'attendais pas à ça. Ni à ses mots, ni à la réaction de mon corps. J'ai l'impression que mon cœur est plus gros, fais de plus gros bond, est gonflé à bloc... Ouh là.. J'ai l'impression d'avoir trop de sang... partout. Et c'est pas nécessairement une bonne chose, vue qu'il ne lui reste plus que... 16 minutes... Oh je pourrais m'en sortir mais... j'ai envie de plus que ça. Pas sur qu'elle arrivera à l'heure... Je souris en coin alors qu'elle me confirme qu'elle veut plus encore, qu'elle veux encore la même chose que moi...
-Je t'attendrai sans bouger.. T'as pas idée... comme non seulement sa me soulage.. mais sa me fais plaisir de le savoir...
Mes doigts se serrent sur son haut, de manière.. possessif. Oui, c'est ça. Totalement possessive. Je la veux pour moi, à moi..... Je reviens chercher ses lèvres, un long moment, oubliant tout ce qui nous entourent.. c'est risqué je sais, pour moi, mais on est dans un quartier moldu alors... à moins d'être terriblement mal chanceux.... et en parlant de malchance... Heureusement pas celle à laquelle je pensais mais n'empêche... Un bruit, des pas qui approchent, des pas qui ne sont pas constant, signe d'une douleur à la jambe, ou d'un état altéré... et vue où nous sommes j'opterais pour la seconde option.cette fois, je la serre à nouveau mais ce n'est plus que possessif mais bien également protectrice.... Je détache légèrement mes lèvres des siennes, et lève le regard pour regarder derrière elle. Je reconnais alors l'homme qui était au bar qui a osé toucher Merida... Qu'est-ce qu'il viens foutre ici...? Visiblement il n'est pas partie très loin... Instinctivement je me redresse, alors qu'il prends la parole.
-Oh alors c'est ça le truc... faut attendre qu'elle soit dehors pour la p'loter... Tu partage?
Ma mâchoire se serre, je dois me retenir pour ne pas gronder.... J'hésite, mais finalement vaut mieux ça...je contourne Merida pour qu'elle soit derrière moi, me retenant de ne pas simplement m'occuper de lui. Je ne suis pas comme ça, on va que discuter, ça ira....
-N'y pensez pas. Maintenant allez-vous en, laissez-là tranquille et ne revenez jamais ici.
Ma voix est grave , signe de mon agacement, du fais que je dois me faire violence pour ne pas simplement m'en prendre à lui, régler ça et ne plus en parler. Mais c'est loin d'être ce que je suis, normalement.... L'homme ricane un peu, il est pas juste affecté, il est saoul, et il pu! Je fronce le nez alors qu'il s'approche d'un pas.
-Oh aller mec... un c'est bien mais deux c'est mieux, elle sera doublement satisfaite... elle a l'air bo....
Je ne lui laisse pas le temps de terminer la phrase. Dans la seconde qui suis, j'ai la main à sa gorge, et lui le dos contre le mur, mes yeux ont une lueur animal.. au fond, je ne contrôle plus grand chose... c'est comme si ce n'étais pas moi... pas totalement moi..
-Ne t'avise même pas de terminer ta phrase, connard!
Je vois a la tête qu'il fait que mes mots ne l'ont pas laissait indifférent. Pas qu'a sa tête en faite. Je remue des hanches un instant alors qu'une petite décharge électrique traverse mon corps en sentant son envie durcir sous son jean. Puis je fondre a nouveau? Juste un peu. Vous me remodèlerez ensuite pour que je puisse appartenir à Jayson tout entière. Bon sang je le veux et le désire tellement... J' en souffrirait presque. La rue est déserte, j'ai encore du temps devant moi avant de devoir retourner travailler... Juste un peu... Mais je me demande si c'est bien raisonnable. Je crois que j' aurais besoin de plus... Et après j' arriverais plus a me concentrer sur mon boulot.
Les images de nos deux jours en tête a tête me reviennent en pleine tronche comme des flash, et ça manque de m'achever. Ses grognement, son souffle dans mon cou, sur ma peau, ses doigts qui frôle mon corps... J' en frissonne encore. Depuis une semaine ses images me hantent... Et je pensais que ça ne serait plus jamais possible parce qu'il ne voudrais peut-être plus jamais me voir... Mais là, alors que je suis dans ses bras, je me dit que finalement, ça pourrait arriver bien plus souvent que je ne pouvais espérer...
Je souris à ses mots alors que mes joues se tintent de rose. Je fais glisser mes mains sur son torse, les posent sur ses pectoraux et serre son t-shirt entre mes doigts. Il voulait me revoir... Je sens ses mains se refermer sur mon haut, me serrant plus encore contre lui. Ça me plait... Il n'y a que quand je suis dans ses bras que notre différence de taille importante ne me fait rien. Enfin, ne me dérange pas. Je suis bien, j'ai bien chaud, je suis sur que son parfum restera accroché a mes vêtement et que ça me suivra toute la soirée... Comment voulez vous que je me sente autrement que bien?
Je lui rend son baiser, soupire de bien être, j' oublie tout sous l'assaut de ses lèvres, mon boulot, le fait que je sois dehors en t-shirt malgré le froid présent, tout ce qui peut et pourrait ce passé autour de nous... Son souffle se répercute au miens, je reprend ma dose de drogue, ma dose de Jay... Jusqu'à entendre des bruits de pas qui se dirigent vers nous. Nos lèvres se détachent a contre cœur, je sens ses bras se placer autrement autour de moi, me serrer un peu plus contre lui... Je me sens toute petite là. Mais incroyablement protéger, comme si rien ne pouvait m' arrivée, là, dans ses bras. Je ferme les yeux un instant, bercé par cette sensation...
Mais l'odeur me fait grimacer. Je sais qui il est avant même qu'il ait ouvert la bouche. C'est pas vrai, je pensais être débarrassée de se vieux porc. Je soupire un peu et allait dire de partir mais il parle... Il a fallu que ce pauvre type l' ouvre. Et je sens le corps de Jayson se tendre sous mes doigts, ses muscles se contracter. Je relève le regard sur son visage. La mâchoire serré, le nez froncé, la lèvre supérieur légèrement remonté... Je l'ai rarement vu ainsi mais je sais que ca va mal se passer pour l' autre qui viens nous emmerder si il ne s'en va pas très très vite.
Il me relâche et mon cœur fait un bond. Par réflexe, j' attrape son bras mais il se contente de se placer devant moi. La non seulement je me sens toute petite... Mais je crois qu'il me pense vulnérable. Si on était pas dans pareil situation je bouderais. Il a peut-être oublié que je suis une louve et que l' autre en face est juste un poivrot.
J' écoute l'échange entre les deux... Et franchement, je dirais juste que ça craint. Le type ne se doute pas une seconde a qui il parle. Et j'entend dans la voix de Jay qu'il se contient le plus possible. Je pose ma main a plat dans son dos, il faut pas qu'il perde les pédales pour ça... C'est juste un alcooliq...
Il l'ouvre de nouveau et je sens l'atmosphère changer. Je frissonne longuement mais pas pour les bonnes raisons. A deux jours de la lune, je sais que mon corps est très réceptif. Les muscles de Jay se bande et avant que je ne puisse le rattraper, le pauvre type se retrouve une main au cou plaqué contre le mur. Et l'intonation de la voix de Jay me fait dresser les cheveux sur la tête... Alors que la louve en moi redresse la tête, interpellé par cette voix.
J' approche des deux hommes, pose une main sur son bras pour tenter de le faire lâcher alors que l'autre bat des jambes dans le vide. Je déglutit :
-Jay, lâche le! C'est qu'un pauvre naze, il est saoul, tu sais comme moi qu'on dit n'importe quoi bourré... Lâche le maintenant... Et ne le frappe pas.
Je vois sur le visage de l' autre qu'il est a la fois terrifié et reconnaissant. Mais il semble terrifié... Comment dire... Pas peur de se faire frappé. Terrifié au point qu'il tremble, accroché au bras de mon homme (J'ai encore dit mon. Pardon je vais arrêter) ... Je suis son regard et voit celui de Jay. Ça me cloue sur place.
Son regard est animale. Le loup juste derrière, je peux le sentir, presque le toucher du bout des doigts. Son visage déformé par la colère, sa mâchoire contracter au point que je peux voir la ligne de ses muscles. Mon dieu. Un éclair ambré traverse mon regard, mon cœur palpite, mon souffle est court... Je dois me reprendre. Je secoue la tête et tire sur le bras de Jay. Ma voix se fait suppliante quand je dis:
-Jayson s'il te plait! Lâche le! Tu vas le tuer! Arrête!!
Faut vraiment qu'il lâche. Ce pauvre type est en train de devenir bleu... Jay je t'en prie faut que tu lâche la...
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Sujet: Re: Stay [Merida] Ven 10 Avr - 13:03
Merida et Jayson
La jalousie. Un sentiment horrible. C'est un tourbillon incontrôlable. Certains crois que c'est un manque de confiance en l'autre personne. Je dirais que parfois oui, et d'autre fois non. Parfois, suite à certaines expériences passés avec cette même personne, il est difficile de retrouver confiance et le simple petit écart fait douter, mais justement, c'est d'avantage du doute que de la jalousie. Nous pouvons nous concidérer des années comme étant un non jaloux, puis on rencontre une personne et le simple fait qu'un autre homme pose un regard trop appuyé sur elle nous rends malade. La jalousie, c'est un mélange de plusieurs émotions. De la peine, parce que ça donne l'impression (et je dis bien que l'impression) parfois que la personne pour qui on la ressens ne s'intéresse pas à vous. De la haine, pour tout ce qui tourne autour... Les hommes qui la regarde un peu trop, qui ose donner leur numéro pendant qu tu es avec elle.... parfois on est même jalousie d'une personne du même sexe, de sa meilleure amie, de son frère, parce qu'il passe un temps précieux que toi tu ne peux pas avoir. Tu peux également ressentir une impulsivité qui n'est généralement pas toi, dire ou faire quelque chose sous le coup de la jalousie que tu n'aurais normalement pas fait. Ton sentiment de protection envers la personne pour qui tu es jaloux s'accentuent de manière phénoménale, voir casi impossible... et voilà ce qui arrive...
L'homme se retrouve contre le mur en moins de deux, ma main à la gorge, prenant tous mes efforts pour ne pas simplement... lui brisé la nuque. Un groulement profond, animal, ce préparant au fond de moi me fait comprendre que je n'y suis pas entièrement pour quelque chose, mais reposer toute la faute sur la lune dans deux jours n'est pas non plus la solution. Je déteste ce que je suis, et pour moi c'est entièrement la faute de ce... monstre. Mais quand on y réfléchis, je suis persuadé que je ressentirais, lycan ou non, de la jalousie, de la possessivité, un instinct de protection plus intense avec elle, c'est un fait, qui ne ce contredit pas. Remettre ça sur la faute animal est seulement un prétexte de plus parce que je déteste ma condition, ce n'est pas fait pour les bonnes raisons...
Et pourtant, je suis généralement pacifique! Je préconise la discussion à la violence... Je suis réfléchis et je garde mon sang froid dans pratiquement ( et encore là je dis pratiquement) toutes situation... Je suis réputé pour ça. Et pourtant... Regarder où j'en suis. Sentir cette... pourriture se débattre pour tenter de décrocher de ma prise ne fait en sorte que je ne fais que resserrer mes doigts. Je suis en transe, je ne veux qu'une chose, qu'il disparaisse... et ce, peu importe le moyen. Il a osé la touché, poser sa main sur elle, et je ne le supporte tout simplement pas! Malheureusement, ce petit moment qui m'avait fait tant de bien, qu'elle accepte qu'on se revoit, les souvenirs de ces deux jours ensemble, ce sentiment de bien être et d'euphorie... c'était terminé, envolé. Je ne contrôle casi plus rien. Et c'est pas peu dire, moi, Jayson McFear le maniaque de contrôle... Je sens à peine la main de la jeune femme sur mon bras, et sa voix me semble lointaine... je l'entends mais je n'arrive pas à agir comme il se doit. Comme si... j'étais tapi au fond de moi, que ce n'étais plus entièrement moi qui était là... Tous les muscles de mon corps tendu, les yeux de plus en plus ambré... j'ai presque l'impression que la largeur de ma mâchoire ce modifie, que mes dents cherche à … pousser...
c'est lorsque le mot : Tué, me viens aux oreilles que je reprends le contrôle de mes faits et gestes et malgré que je sois tendu de partout, j'arrive à le relâcher en me reculant d'un pas. Je ne veux pas devenir un assassin.. oui! Je sais, je le suis déjà! C'est bon pas besoin de me le rappeller! Mais je ne veux pas tué quelqu'un de mon propre choix... pas pour un simple soulard... Je réalise que ma respiration est rapide, j'ai le cœur qui bas la chamade... Mon regard coule vers Merida... mais ce que je vois dans son regard me fais détourner le mien... De honte. Je regarde l'homme au sol et murmure.
-Ne l'approchez plus.
Avant de tourner les talons et m'éloignant de cet homme que j'aurais pu tué d'un simple serrement de doigts. Si vous saviez comme j'ai eu envie de sentir sa nuque craquer sous mes doigts... j'en ais eu envie! Putain de merde!Je me prends la tête entre les mains une fois un peu plus loin, qu'est-ce qui m'arrive! Et maintenant... Merida... elle pensera quoi de moi...? que je ne suis qu'un monstre, je ne fais plus qu'être violent sous les ordres, je le suis même de mon propre chef... elle aura peur, elle sera dégoutter, et ne voudras plus me voir... Et avec raison. Je la sens derrière moi et fini par murmurer.
-Je suis désolé.. tu... ferais mieux de ne pas t'approcher.. je ne contrôle plus rien..
Et si je lui faisais du mal à elle? C'est possible?? Je pourrais m'en prendre à elle pour une raison ou une autre?? Si on m'avait demandé si je pourrais presque étrangler un mec de mon propre chef il y a 15 minutes à peine, j'aurais répondu jamais de la vie... et là... Non, non je peux pas, je ne veux pas lui faire de mal... Je tourne un regard effrayé vers elle, effrayer par moi-même... me reculant... J'avais déjà vécu cette jalousie possessive une fois... j'avais déjà tué une fois à cause de cette jalousie, mais on peut se consoler, c'était un homme qui méritais amplement la mort... et cette fois là, c'était aussi pour protéger Merida... mais qu'est-ce qui se passe...
Jayson... Mais qu'est ce qu'il lui arrive? On ne dirais pas que c'est lui qui contrôle ses gestes, je vois dans son regard que la lueur qui y brille n'est pas celle que je connais chez lui... C'est animal, bestial, violent... Et meurtrier. Mon corps réagît malgré moi, l' adrénaline coule dans mes veines... Je sais qu'il suffirait d' un ordre de sa part pour que je massacre ce pauvre type... Et je sais également que la lune y est pour beaucoup, qu'on le veuille ou non...
Je ne sais pas quoi faire outre tirée sur son bras pour qu'il lâche. Son regard ce coule sur moi et je vois la lueur dans ses yeux disparaître, remplacer par celle du vrai Jayson, humble, douce et pour le coup là, emplis de doute et de regret... De peur également? Je le regarde sans comprendre. Peur? De quoi a t- il peur par merlin?
Il lâche enfin l' homme qui s'écroule au sol en toussant et en avalant de grande bouffée d'air. Son visage reprend une teinte humaine et il se relève péniblement avant de déguerpir. Je déglutit et tourne le regard vers Jay. Qu'est ce qui venait de se passer? Moi qui n'ai jamais été soumise a personne, la louve en moi était prête à me faire obéir à Jay sans poser de question. J'ai voulu qu'il me dise de tuer ce mec... Je frissonne. Bordel. C'était quoi cette foutu impression?
Je regarde l' homme qui a partager les plus belles nuits de ma vie avec moi se prendre la tête entre les mains, perdu et déboussolé... Chose que je n'ai jamais vu en 2 ans d' amitié. Et je ne vous mentirez pas en disant que ça me perturbe... Je croise les bras et frotte le haut de ses derniers. J'ai froid d' un coup...
Je le regarde silencieusement. Ne pas l'approcher? Mais il est fou? Il veut me tuer? C'est ce qui me fait le plus peur bon sang, qu'il me repousse et qu'il me dise de ne pas l'approcher... Je recule d'un pas, mais la louve en moi m' impose le contraire, refuse et c'est finalement un pas en avant que je fais. Puis un second, un troisième... Jusqu'à me retrouver face a lui.
Son visage est inquiet et perdu, son regard qui fuis le miens... Je n'aime pas ça. Est ce qu'il pourrait réellement être violent avec moi...?
*Non.*
Non bien sur que non... Jay ne me ferais jamais de mal. Je le sais, je le sens. Je m'approche donc un peu plus, pose mes mains a plat sur son torse et me hisse sur la pointe des pieds pour l' embrasser d' abord doucement puis de manière plus poussée. Je soupire contre ses lèvres et passe mes bras autour de son cou, m' accrochant a lui avant de murmurer:
-Tu ne peux pas me faire du mal...
C'est évident pour moi. Il faudrait que ça le soit pour lui également. Je redescend sur mes pieds correctement et le regarde dans les yeux, voulait qu'il le comprenne, qu'il le voit...
-Me-riii-da.
Mon patron. Je déteste son accent anglais qui fait qu'il avale presque le r de mon prénom en insistant sur le i. Mais je ne vais pas lui prendre la tête pour ça. Je me retourne vers lui. C'est un homme de petite taille, rondouillet, dégarni et avec un visage qui inspire la sympathie. Je lui adresse un sourire poli:
-Oui monsieur Langton?
-Vos 20 minutes sont passés. On vous attend en salle.
-J' arrive monsieur.
Il m' adresse un sourire tout aussi poli que le mien et rentre dans le pub dans lequel je bosse. Je me tourne vers Jayson et viens prendre sa main:
- Je te fais deux propositions... Soit tu entres avec moi dans le pub et on va chez moi ensuite... Soit... Je glisse la clé de mon appartement dans sa main...Tu vas chez moi et je t'y retrouve d'ici 1h30... C'est comme tu veux...
Je ne vais pas le forcer a quoi que ce soit... Mais j'aimerais qu'il reste avec moi jusqu'à la fin de mon service... Je n'aime pas trop rentrer seule, surtout quand je rentre tard...
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Sujet: Re: Stay [Merida] Dim 19 Avr - 15:44
Merida et Jayson
Non je n'ai aucune idée de ce qui viens de se passer... Enfin si, je le sais : J'allais tuer cette homme, de sang froid et avec plaisir. Mais celui qui contrôlais mes envies, mes désirs, mes gestes, mes actions, mes pensées... ce n'étais pas moi. Ou plutôt c'était ce truc en moi. Alors quoi, dès que je ressentirai un sentiment négatif, colère, jalousie, haine... il viendra prendre le contrôle? Il pourrait faire de moi un monstre? Monstre encore plus pire que ce que je suis? Et si...
Mon regard se glisse sur Merida qui s'approche... et c'est là, qu'instinctivement, je lui dit de ne pas m'approcher. Et si je m'en prenais à elle? Si je perdais le contrôle et que l'animal en moi lui faisais du mal? Si je ne valais pas mieux que l'homme qui voulait la prendre.... Non, Jayson, ressaisi toi! Si ce qui viens de se passer s'est passé, c'était pour la protéger elle! Comment pourrais-tu t'en prendre à Merida... mais mon côté contrôlant me rappelle de faire attention... et pour le moment, je veux d'abord trouver le moyen que jamais je ne perde le contrôle à nouveau... Mais bien sur, au lieu de m'écouter et de s'éloigner, elle se retrouve rapidement face à moi... Je n'arrive pas à la regarder, j'ai trop honte de ce qui viens de se passer...
Mon cœur bas rapidement, je n'arrive pas à me calmer... Je n'arrive pas à faire taire la peur et la panique qui m'assaille, et croyez moi c'est bien la première fois que ça arrive... Vif comme l'éclair mes yeux se posent dans les siens lorsque les mains de Mérida vienne se poser sur moi.. elle joue avec le feu en a-t-elle seulement conscience! Visiblement non... mes sourcils se froncent alors que son visage s'approche du min et qu'elle vienne m'embrasser.... et c'est presque instantanée, mon corps entier ce détends... Vous savez, un peu comme un seau d'eau froide quand t'es trop excité, bah là c'est aussi instantané que ça... Mes mains viennent se poser sur ses hanches, la serrant contre moi en lui rendant son baiser, et soupire lorsqu'elle détache ses lèvres des miennes... je me retends un peu à ses mots... comment peut-elle en être aussi sur? Après tout, aurait-elle pu dire que j'aurais pu faire ce qu'il viens de faire? Personne n'aurait pu, moi le premier... Mon regard se perds dans le sien, et je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, que la vois d'un homme se fait entendre.. son patron.
Je la relâche, content de ne pas entendre ce à quoi elle pense, parce que moi aussi, je roule mes R! Merci accent russe... Je me recule d'un pas, les laissant régler leur truc en m'assurant que ma présence ne porte pas préjudice à la jeune femme. Elle va devoir retourner travailler.. Bien sur, je le savais, il lui restait encore 1h30.... Je regarde son patron retourner à l'intérieur. Une chose est sur, lui ne pourrait pas la protéger … Je soupire un peu, et repose mon regard sur la jeune femme qui se rapproche et viens prendre ma main. Mon regard glisse sur cette liaison un moment, l'écoutant.. Je sens le contact de la clé dans ma paume et j'inspire profondément... l'attendre ici ou l'attendre chez elle... et l'option m'éloigner pour la protéger elle est où? Mais je m'entends dire plus que j'en ai d'abord conscience.
-Je t'attends ici...
Hors de question que je la laisse seule ici avec un bedondant comme patron et des hommes avides de sexe partout...je n'étais jamais venue voir son bar, aujourd'hui je me demande si je serai capable de la laisser revenir.... Je garde quand même la clé dans ma main, la mettant dans ma poche et j'inspire profondément.
-Je préfère rester...
Garder un œil sur les hommes, la protéger, la ramener chez elle... pour la suite, on verra bien. Je lui fais signe que je la suis, et prenant une bonne bouffé d'air frais, sachant que dans le bar ça empeste royalement, et je la suis à l'intérieur, retournant m’asseoir à la table serrant et desserrant les mains... j'ai fait modifier ma commande, demandant un Whisky et non un mocha, le sirotant un peu en fixant la pièce... heureusement les hommes la laissent tranquilles, peut-être ont-ils eu vent de ce que j'ai fait, ou encore le fait qu'elle ne se laisse pas faire les ont refroidi un peu..Peu importe, le reste du quart de travail de Merida se passe sans incident et j'arrive à me calmer un peu. Lorsqu'elle termine, je me lève, lui donnant l'argent pour qu'elle puisse entrer mon whisky dans sa caisse, puis fais un signe de tête à la serveuse qui m'a traiter d'appolon avant de sortir du bar.
Je sens mes épaules se détendre et retomber, mes muscles se relâcher et se délasser... Je ne me suis même pas rendu compte que j'étais tendus a ce point. Mais plus sérieusement, le fait qu'il accepte d'attendre que je finisse de travailler pour rentrer avec moi plutôt que me laisser finir de bosser seule, me rassure énormément... Je me répète peut être, mais j'ai une sainte horreur de rentrée seule. Et vu que je ne sais pas transplaner... Eh oh! On ne se moque pas!! C'est mon atterrissage qui reste à désirer...
Bref. Je glisse un regard sur la main dans laquelle j'ai glissé la clé de chez moi, se fourré dans la poche de son éternel cuir. J' esquisse un léger et timide sourire quand il insiste en disant préféré rester. Je viens, en me hissant sur la pointe des pieds, l'embrasser du bout des lèvres. Un tout petit baiser, de rien du tout pour certains, très rassurant pour moi.
Je me détache doucement, refait ma queue de cheval rapidement et replace mon t-shirt correctement avant de rentrer dans le bar, retour au taf pour ma dernière heure et demi de boulot pour la journée. Je le regarde, je sais que mon regard se fait suppliant malgré qu'il est insisté pour rester avec moi jusqu'à la fin du service, mais je veux être absolument sur qu'il me suis... Je souris quand il me fait signe qu'il me suis. Aller on retourne au boulot Meri, haut les cœurs, dans une heure et demi tu finis dans ses bras...
Malgré le fait qu'il change son mocha contre un whisky (whisky que j'ai été chercher dans la réserve personnelle du patron, je n'allais tout de même pas lui servir la merde, qui ressemble plus à de l' alcool a brûler qu'autre chose, que l'on serre au client.), mon regard ne cesse de chercher à croiser le sien et je suis si peu concentré sur ce que je fais, que je serre deux fois la même commande à une table et oublie de prendre 3 commande (merci Sandy pour m'avoir sauver la mise).
Je réfléchis à trop de chose, je ne cesse de le regarder. Qu'est ce qu'il c'était passé dehors? L' aura de Jay était si présente, si grande, que je pouvais la sentir me frôler, me caresser. J' aurais fait n'importe quoi pour lui. J' aurais tuer ce poivrot si il me l'avait demandé... Je frissonne. La louve était prête à être à sa botte, elle qui était si solitaire et sauvage, elle était prête à obéir à Jay sans même sourciller. Et surtout... Il avait l'air tellement effrayé ensuite. Il m'avait demandé de ne pas l'approcher. Comment pouvait il croire qu'il pourrait me faire du mal? Il ne me ferait jamais de mal, pas Jay.
Mais les veilles de pleine lune... Je me rend compte qu'en deux ans d'amitié, je ne le connais pas tant que ça. Je n'ai aucune idée du loup qu'il peut être. Si le Jay humain que je connais est doux et attentionné... Son loup est peut-être tout le contraire. Et au vu de l' aura qu'il dégageait, ce dernier semblait prendre un grand pas sur mon Jay... Et si...
-Merida!!
Je sursaute et lâche la bouteille que je tenais dans les mains,la rattrape avant qu'elle n'éclate au sol. Je regarde Sandy, regarde le verre de vodka que j' étais en train de servir et grommelle quelques insultes pour moi même. J'ai tellement rempli le verre qu'il déborde... Je suis vraiment pas concentré. Je nettoie, jette les 3/4 du verres et y verse le jus d'orange, avant de l'amener à la table. Je réfléchirais a tout cela plus tard...
Fin de journée enfin. Je remercie le ciel d'avoir fait se tenir à carreaux tout ses cinglés imbibée d'alcool, ça aura au moins calmer Jay (j'espère). Je file au vestiaire en deux -deux, me rhabille correctement, enfile mon jean slim noir, mes docs marteens pourpre (celle la même que j'ai acheté la première journée ou notre amitié a débuter avec Jay) et enfile mon pull en laine assortis a mes docs avant d'attraper mon sac et sortir avec Jay. J' ai l' envie folle de me jeter à son cou mais au vu de son regard, je m'en retiens. Pour un bisous, je crois que je peux repasser plus tard.
Je fais un signe au revoir à Sandy, elle ne se retient pas pour me faire de grand signe au-revoir et des clin d'oeil qui en disent long. Je me retiens de rire et lève les yeux au ciels. Quand je vous dit qu'elle est folle... Mais bon, elle ne sait pas que lui et moi on est... On est... J' en sais toujours foutrement rien en fait. Alors comment elle pourrait le savoir? Oui on a... Passé deux nuits et deux jours de folie, juste a s'embrasser et a ... Hum, voilà quoi. Mais on a pas reparler de ce qu'on était devenu. Alors j' opte pour des meilleurs amis avec un peu plus, comme une glace sur laquelle on a ajouté des éclats de chocolat. La pour le coup, les éclats de chocolat, c'est le sexe.
J' inspire une grande bouffée d'air frais malgré les odeurs immonde que le vent m'amène, ça me fait du bien et ça m'évite de repenser à tout ce qui c'est passé ce soir, a tout ce que l'on vit, lui et moi. Je choute dans un mégot a peine éteint, je regarde le vent emporté cette petite lueur rouge loin de moi. On pourrait faire une jolie métaphore avec ce mégot, Jay serais le vent qui a soufflé sur le mégot qu'était mon soucis de drogue et la emmener loin, très loin de moi...
J' ouvre de grands yeux a ses mots. J'ai bien entendu la? J' arrête de marcher et le regarde:
-Quoi??
Comment peut-il me demander ça? Je sens une petite dose de colère monter en moi, je croise les bras sur ma poitrine et le regarde droit dans les yeux :
- Je ne devrais pas travailler ici? Pourquoi? Parce-qu'une fois sur 100 un gros lourd se permet un geste déplacé? Je t'en prie, Jay, je suis pas un lapin de 6 semaines! Je sais me défendre contre un pauvre moldu bourré.
Je lève les yeux au ciel et me remet a avancer. Je soupire légèrement... Je sais qu'il me dit ça pour mon bien... Mais jamais personne n'a contrôlé ma vie, je me suis battu pour que ça n' arrive pas et j'en ai payé le prix fort en perdant mes parents... Je relève un regard plus doux sur lui. Il tenter seulement de me protéger... J' attrape sa main pour qu'il arrête de marcher et se tourne vers moi, je viens me blottir dans ses bras et reprend plus calmement:
-J'ai besoin de se boulot Jay... Ça fait partie de ma couverture et c'est ce qui me permet de vivre, de payer mon loyer et ce genre de connerie... Je peux pas abandonner mon boulot comme ça, même a cause de certains con qui se pense tout permis...
Je relève le regard sur lui, me perd un moment dans ses yeux chocolats... Il est tellement beau, me fait tellement craqué... Comment lui dire non? Mais je tiens malgré tout.
-Je serai très prudente... Je te le promet... Fait moi confiance s'il te plait...
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Sujet: Re: Stay [Merida] Mer 13 Mai - 13:05
Merida et Jayson
Comment faire autrement? Comment me dire que je pourrais rentrée, à l'hotel ou chez elle, et la laissez seul ici? Non, j'en serais incapable, j'en serais même mort d'inquiétude. Surtout que je connais ses talents particulier pour le transplanage,.. Je sais donc qu'elle devra marcher pour revenir, voir prendre un taxi, mais entre vous et moi, à l'heure qu'elle devra revenir, je ne suis même pas sur que le taxi soit réellement plus... sécuritaire. Donc. Je reste. Et puis, de toute façon, à son ton de voix, c'est ce qu'elle veux, ce qu'elle attends de moi. Je suis venu ici dans l'intention d'y passé la soirée, pouvoir ainsi la voir un peu, et qui sait, pouvoir passer du temps avec elle ensuite... et c'est exactement ce que je vais faire. Et vue sa réaction, je sens qu'elle n'est pas seulement heureuse que je reste, mais également plutôt soulagée. Je lui offre un petit sourire sous son geste simple.. et pourtant emplis d'un sens que je ne pourrais pas expliquer... Puis je la suis, direction le bar à nouveau... les mains dans les poches de ma veste, je fini par retourner prendre place où j'étais un peu plus tôt, changeant ma commande... tant qu'à être au bar, aussi bien prendre de l'alcool et non un café...
Mon regard se repose à nouveau sur l'ensemble du bar, surveillant chaque chose qui s'y passe, de ce couple au fond qui devrait plutôt prendre une chambre, à cet bande de mec qui bois alors que je doute même qu'ils aies réellement l'âge légal... à cette serveuse, qui surveille Merida non pas comme une supérieur le ferait de son employé mais plutôt d'une grande sœur qui s'assure que la petite aille bien. C'est adorable, gentil de sa part même... Ce qui me permet, pendant un petit moment, de penser à ce qui s'est passé.
Tout a échappé de mon contrôle... Je sais très bien que c'est à cause de la lune qui approche à grand pas mais n'empêche! Je l'aurais tué sans aucune hésitation.. sans aucun remords.. et ça, ça ne me ressemble pas. En fait, ça me fait tellement peur que je pourrais en être malade... mais je me retiens, je ne dis rien, je garde pour moi. Relevant les yeux sur la jeune femme, je lui avais dit de ne pas approcher... Si cette fois j'aurais pu devenir meurtrier de sang froid à ma propre demande.. aurais-je pu la blessé? Je la protégeais, c'était mon but premier... Donc.. Je sais pas, et je ne veux pas savoir. Je préfère mourir que blessé physiquement Merida. Voilà où j'en suis... intense hein!
Je sors de mes pensées lorsque la collègue de travail de la jeune louve cri son nom, et je vois que Merida semblait tout autant décontenancé. Glissant mon regard sur elle, puis sur le verre de vodka qu'elle servait... Cette fois, le client en aura pour son argent ça c'est sur! Elle semblait tout aussi perdu que moi, tout aussi... destabilisé.. voilà ce que j'avais créer... avait-elle... peur? Déglutissant difficilement à cette seule pensées, je calle mon verre cul sec, pour tenter de ne pas y penser... ce que je n'arrive pas bien sur... Lorsqu'elle termine son quart de travail, après lui avoir donner l'argent pour payer ma consommation, un signe d'au revoir à cette Sandy, je laisse passé Merida la première, puis la suis à l'extérieur avec cette horrible impression d'avoir créer quelque chose de négatif entre nous après ce qui s'est passé et sa m’écœure. L'air frais m'aide un peu à me détendre, mais c'est pas gagner... et c'est plus fort que moi... Mes mots sortent tous seul... je m'inquiète pour elle, et je ne peux pas être là tous les soirs... Ce n'est pas parce que je n'ai pas confiance en elle pour se protéger. Merida est sans doute celle qui peut le mieux se protéger de tout ce bar, en plus de protéger tous le monde.. mais il faut comprendre que je suis comme ça, et elle est la première à le savoir … si?
À sa réaction... je commence à en douter.. la colère se ressent dans chaque parcelle de peau, son corps parle pour elle... et ça ne fais qu'augmenter la tension que je ressens. Non seulement parce qu'elle se met en colère contre moi seulement parce que j'ai dis ce que je pensais et que je cherchais simplement à la protéger, mais en plus... Je me sentais mal de l'avoir fait.
-Je n'ai fais que dire à voix haute ce que je pensais tout bas. Je ne t'ai pas interdis de le faire, je t'ai dis mon point de vue, c'est tout...
Elle reprends sa marche, visiblement énervée... Bravo Jayson! On s'applaudit à deux mains, t'aurais pas pu faire mieux... je suis en train de me demander si c'était une bonne idée de venir ici finalement... Je voulais simplement la voir bordel, pas causer tout ça. Je décide de recommencer à avancer à mon tour. Je devrais peut-être juste... la ramener chez elle et retourner à l'Hotel avant de faire pire... Je sens sa main chaude, plus chaude que la mienne venir m'arrêter et surpris, alors que je me retourne vers elle, elle se blotti contre moi... Ok là je suis perdu. Je ne suis ps très doué pour les sentiments, mais on ne passe pas de la colère à la doudounerie comme ça si? Visiblement si... elle m'explique qu'elle peut pas quitter son boulot, que c'est ce qui lui permet de payer son loyer.... et si je lui trouvais autre chose? De jour? Plus prudent? Non. Jayson! Sa suffit. Elle t'as clairement fais comprendre de ne pas te mêler de sa vie! J'inspire profondément et hoche la tête.
-Je ne recommencerai plus... J'ai dis ça comme ça, c'est pas un manque de confiance..
Je la relâche lentement et viens me frotter l'arrêt du nez en soupirant, fermant les yeux... c'est ce qu'on appelle une soirée gaffe. Totalement... Inspirant un bon coup, je la regarde un peu et fini par glisser le dos de mes doigts sur sa joue, me perdant dans son regard si particulier, si unique... se regard qui me hante toutes les nuits depuis plus longtemps que je ne veux bien me permettre d'y penser. Je lui souris un peu puis lui fais signe de reprendre la marche... le reste du trajet se passe en silence, j'essaie de ne pas trop pensée. Je devrais peut-être m'abstenir de revenir sur son lieu de travail pour ne pas refaire de crise de.. de quoi en fait? De Jalousie? Possessivité? Probablement les deux .. Ce que je voulais, c'était venir lui faire la surprise, rentrée tranquille, et.. profiter. C'est tout... mais j'avais été n gros batard... un animal. Je dois m'y résigner, c'est après tout ce que je suis.
Nous arrivons plus vite que je ne réalise devant l'immeuble de Merida, j'ai du être tellement absorbé dans mes pensées alors que je m'étais dis de ne penser à rien, pour voir tous le chemin qu'on a parcouru. Malaise. Encore.. je suis qu'un crétin. Je soupire et me tourne vers elle.
-Désolé pour ce... parcours silencieux. Parfois vaut mieux ce taire qu'empirer sa situation.
Me passant une main dans les cheveux, geste que je fais quand je suis contrarié, ou mal à l'aise, je me redresse un peu. Il y a une chose que je ne comprends pas. Elle était clairement soulagé que je la raccompagne chez elle, comme une protection contre le monde extérieur... mais je ne peux pas lui dire que selon moi, elle devrait travailler ailleurs que dans un bar miteux.. Elle est dur à suivre. Je peux jouer les protecteurs ou pas?? M'enfin, aucune importance.. je suis quoi au fond? Son meilleur ami avec supplément. Elle n'a qu'une attirance physique avec une amitié puissante pour moi non? Ou.. rêve-t-elle à moi toute les nuits, m'imagine-t-elle apparaître à chaque coin de rue, ressent-elle cette chaleur au cœur en me voyant... Je refuse de voir que moi oui... entièrement, complètement, je l'ai dans la peau...
-Oh attends, ta clé..
Fouillant mon blason, je sors finalement la clé de son appartement que j'aurais pu ouvrir d'un simple sors en y repensant... lui avais-je dis que j'avais monter une barrière de protection casi aussi puissante sur son appartement que celle de Poudlard? Je ne sais pas, et avec ce qui s'est passé ce soir, vaut mieux pas non plus. Je ne la considère pas comme un petite fille frêle et sans défense... mais est-ce réellement trop exigé de vouloir sa sécurité...? Me râclant la gorge, je fini par poser mon regard dans le sien.
-Bon... avec tout ça.. j'imagine que tu préfère rentrée.... seule...
Je lui tends la clé à contre coeur, me mordant la lèvre.. je n'avais jamais été... aussi peu confiant. J'avais l'impression de marcher sur des oeufs, tout simplement ne pas savoir quoi faire et c'est bien une première pour moi... Je souris faiblement, passant mon poids d'un pied à l'autre.
Je pourrais vous en raconter des choses sur mon passés. Sur ce que j'ai vu, entendu ou tout simplement fait. Avant de rencontrer Jay, je ne comprenais pas comment l'on pouvait pardonner un geste atroce à quelqu'un, ni a quel point une attirance peut être magnétique et puissante, sans qu'on ne puisse rien y faire. Je me moquais de tous ses livres dans lesquels l'amour était parfait et magique , je ne comprenais pas comment deux êtres pouvait vivre une relation dans laquelle la passion supplantait la logique, dans laque les sentiments dépasser la raison… Jayson est mon amant, oui. Un amant merveilleux, superbe et qui fait se retourner bien des femmes sur son passage. Mais il est avant tout mon meilleur ami, le seul en fait, celui en qui j'ai placé toute ma confiance, celui qui m'a reconstruit morceau par morceau sans jamais rien demander en retour… Et je vous avoue, que la, tout ses petit morceau de rien, ses petits morceau de mon être, se chamaille pour choisir le terme exact a placer sur… Ça.
Je ne déteste pas ce que je ressent, parce que quand je suis avec lui c'est comme ci j'étais entièrement moi, mais je suis en pleine guerre contre moi même, à chercher quoi faire, quoi dire, et surtout à savoir pourquoi sa présence me déstabilise tant depuis quelque temps. C'est juste que… J'ai pas l'impression que seul mes hormones (en ébullitions quand je suis a ses cotés) contrôle mes gestes, mes paroles et mon corps… Non, j'ai la net impression que c'est plus profond que ça, que ça n'est pas qu'une question de désir… J'ai l'impression d'être de ses femmes que je considérais comme faible. Plutôt que je jugeais comme faible. Je me rend petit a petit compte, que lorsqu'une personne imprègne chaque cellule de votre corps, chaque pensées, que tous ce dont vous avez envie c'est d'être dans ses bras, ça n'est pas être faible. Il faut être incroyablement fort pour supporter ce poids en vous…
Il me dit qu'il ne recommencera plus, que ça n'est pas un manque de confiance. Le grand Jayson McFear penserait il a ne pas me surprotéger comme il l'a toujours fait ? Non, je n'y crois pas vraiment, je le regarde se masser l'arrête du nez, signe qu'il est confus et un peu perdu. Combien de fois l'ai je vu faire ce petit geste anodin ? Je commence a bien le connaître mon Jay (merdeuh ! J'ai dit que j’arrêtais de dire « mon » devant Jay la!). Je me détache lentement et le regarde, plonge mon regard dans ses yeux noisette qui m'apaise tant, qui me font sentir belle et forte. Je souris et rougis sans que je ne puisse rien n'y faire alors que ses doigts caresse ma joue. Un frisson me parcours l'échine au souvenir de ce même geste dans un moment plus intime que nous avons partager il y a peu. J'hoche lentement la tête lorsqu'il me fait comprendre qu'il vaut mieux avancer, je tends ma mains vers la sienne pour la prendre, comme on a toujours fait, même lorsque nous étions encore que de simples amis. Je glisse mes doigts entre les siens et ressert ma prise doucement, la chaleur de la paume de sa main contre la mienne me faisant divaguer vers les souvenirs de notre week-end ensemble…
Perdu dans mes pensées, je ne me rend même pas compte a quel point nous sommes silencieux l'un et l'autre. Seul le bruit de nos chaussures claquant au sol résonne sur notre passage, brisant quelques peu le silence de la nuit dans les rues de Londres. Je cligne des yeux et m’arrête lorsqu'il le fait, nous nous retrouvons tous les deux faces a mon immeuble. Sentant le malaise, je retire lentement ma main de la sienne, je le voit gêner et perturber, s'appuyant sur une jambe puis l'autre. Encore une fois, je le connais bien a force. J'inspire profondément et le regarde, triture ma lèvre de mes dents en l'écoutant parler et j'hoche lentement la tête pour toute réponse, lui faisant comprendre que je comprenais ou il voulait en venir. Mais il n'a pas a s'excuser, j'ai été tout aussi silencieuse que lui alors… Non, je n'ai rien a dire.
Je le regarde passer ses doigts dans sa crinière blonde. Il est gêné, j'avais raison. J'ai envie de le rassurer, de le serrer contre mon cœur, lui dire que ça n'est rien, qu'il n'a pas a l’être et que je ne lui en veut pas. Mais je ne fais absolument rien de tout cela, je me contente de le regarder, mon regard scrutant chacun de ses gestes que j'ai appris à déchiffrer au fil du temps passer avec lui. J'allais parler mais il parle avant moi et je sens quelque chose me piquer le cœur, une douleur vive et rapide, comme lorsque l'on se coupe sur une pierre. La douleur est net, mais lentement, elle devient lancinante jusqu’à ce qu'on ne pense plus qu'à cela. Je ne comprend pas pourquoi je ressens cela. Après tout, il me rend juste ma clé pour que je puisse rentrer chez moi. Mais qu'est ce qu'il m'arrive bon sang… Je tend la main sans regarder, sens que le métal froid de la clés touche ma peau, suivis de la douceur du porte clés, un petit loup en peluche qu'il m'a offert il y a quelques temps maintenant. D'ailleurs est ce qu'il l'a vu ? Est ce qu'il l'a remarquer ? Je ne sais pas et a dire vrai je n'ose même pas lui demander. Je ressert le poing sur mes clés et regarde mes pieds, un peu gêner du moment que nous partageons la alors que tout avait été si facile lors de notre week-end ensemble…
Il pense que je préfère rentrer seule… Mon moi intérieur saute et fait des grands signes en me hurlant a tue tête que non, il faut qu'il rentre avec moi. Mais lui… En a-t-il seulement envie ? Je reçois une gifle mentale. Ce que je peux être conne… Il n'aurait pas voulu rentrer avec moi, passer du temps avec moi, il ne serait pas venue me chercher au bar… Comme une enfant qui a peur d'être punie, je relève un regard presque suppliant sur lui en secouant la tête de gauche à droite, serrant le poing sur mes clés :
-Non, non, pas du tout… Je… J'ai envie que tu restes… S'il te plaît…
Je m'approche de lui et viens passer mes bras autour de son cou, foutant un bon gros coup de pied au cul de ma raison qui me dit de ne pas le faire, je laisse le contrôle parfait à mes hormones et viens écraser mes lèvres sur les siennes dans un long baiser. Je me raccroche à lui, sur la pointe des pieds, pendus à son cou, les yeux fermés et le cœur qui bat la chamade. Durant une seconde, je me demande si nos baisers seront toujours comme ça, si chaque fois que je mes lèvres toucheront les siennes j'aurais l'impression de respirer l'air le plus pure de la planète. Je pousse ma langue contre la siennes, je le goutte avec gourmandises alors que son parfum envahie mes narines et me voila de nouveau replonger dans ce monde ou seul Jay et moi existons. Lentement, presque instinctivement, mes doigts remontent dans sa nuque, caresse ses cheveux, je me colle contre lui et ,c'est sans pouvoir y faire quoi que ce soit, qu'un gémissement s'échappe de mes lèvres coller au siennes. Je me détache un tout petit peu, de sorte à ce que seul nos lèvres ne se touchent plus, je continue mes caresses dans sa nuque du bout des doigts, je peux sentir les frissons sous mes doigts a chacune de mes caresses, un peu comme une onde de choc a la surface de l'eau. Je souris et murmure :
-Reste avec moi Jayson… Tu m'as manqué… Et j'ai envie de croire que c'est également ton cas…
Je reviens l'embrasser un court instant, reprend une dose de Jay, avant de me détacher totalement et me tourner vers la porte de mon immeuble. Je l'ouvre et entre, sentant Jay me suivre, je souris pour moi même… Merci mon dieu, les bisous, sa sauve des situations…
J'entre dans l'appartement, jette mon sac avec mes affaires de boulots, allume les lumières et pousse du pieds mon sac qui gêne le passage. Je rangerais plus tard. Je retire mon pull, me retrouvant en débardeur pour être plus a l'aise et soupire. C'est bon de rentrais chez soit, il n'y a pas a dire. Je referme la porte derrière Jay et lui sourit en posant mon pull sur le dossier du canapé. Je me dirige vers la cuisine et demande :
-Tu as faim ? J'avais été chercher des pizzas ce midi et il m'en reste pas mal… Et personnellement, j'ai vraiment les crocs…
Comme a chaque fois que la lune approche direz vous. Mais eh ! J'y suis pour rien si on a un appétit tellement énorme qu'on pourrait avaler un éléphant lorsque la pleine lune approche.J'ouvre le frigo, sors une bouteille d'eau fraîche, l'ouvre et avale deux grandes gorgées. Je sais parfaitement de qui je tiens cette manie, de Jay bien entendu, mais bon… J'essuie les gouttes d'eau qui perle a mes lèvres d'un revers de mains et reprend :
-Si non on commande chez l'italien pour se faire livrer… Ou turque. Je mangerais bien un kebab moi. Tu veux de l'eau ?
Je lui tend la bouteille dans laquelle je viens de boire. Je me rends bien compte que je dois avoir l'air un peu speed, ou même folle, mais je veux a tout pris lui faire oublier ce mal entendus sur notre parcours silencieux, et surtout, je veux le remettre a l'aise.
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Sujet: Re: Stay [Merida] Dim 20 Déc - 19:08
Merida et Jayson
Je suis quelqu'un de posé. Calme. Réfléchis. Enfin quand je suis moi. Quand je suis l'homme caché bien au fond. Je suis le genre à évaluer toute situation, de la tourner de tout bord tout coté, de voir le pour et le contre, je ne suis pas spontané, je suis réputé pour être quelqu'un de responsable et digne de confiance. L'autre Jay c'est... autre chose et sincèrement pour le coup j'ai pas du tout envie d'y penser. Seulement aujourd'hui, je réalise qu'il y a une troisième personnalité, un troisième moi... comme si c'était pas suffisant... mais il n'est pas parure, il n'est pas masque, il existe réellement... et il se dévoile, avec elle.
Avec Merida, j'ai l'impression d'être d'avantage vivant que n'importe quand. Plus vivant que lorsque je mange mon plat préféré, ou enseigne la matière qui me passionne depuis toujours. J'ai l'impression d'avoir des crampes constantes dans les joues à force de sourire, de rire. J'agis souvent sans réfléchir... enfin dernièrement, depuis cette fameuse glace... J'ai envie de la toucher je le fais. J'ai envie de l'embrasser je le fais.. enfin bon... Là je la regarde faire, elle semble tellement pleine d'énergie.. Elle ne semble pas plus en contrôle que moi, et au fond sa me rassure un peu. Mais au moins, elle sais ce qu'Elle veut, et ce n'est pas ce que j'ai tendance à faire : prendre soin d'elle. Pas à outrance du moins.. je vais devoir me remettre un peu plus réfléchi, plus posé... Réfléchir avant d'agir. Et arrêter de me mêler de sa vie. Elle est adulte après tout.. apte à prendre soin d'elle... elle n'a pas besoin de moi... mais en suis-je réellement certain?
Plus le temps avance, plus je réalise que moi, pour ma part, moi j'ai besoin d'elle. Non seulement pour garder une prise sur la réalité, me rappeler qui je suis... mais également pour... être heureux.. Pour vivre. Voilà. J'ai besoin de cette femme dans ma vie. Voilà. Nous sommes peut-être mal à l'aise, là, sur le palier de son appartement, mais je sais qu'il suffirais d'un geste, d'un petit coup de pouce pour nous aider. On dirais que toute ma confiance en moi s'est évaporé. Totalement. Et c'est pas peu dire... mais pour elle, je sens que je pourrais faire, ou être n'importe quoi, n'importe qui, si elle me le demandait.. Mais je refuse de m'imposer, je ne veux pas qu'elle se sente forcer de quoi que ce soit. Donc... c'est pour cette raison que je suppose qu'elle préfère rester seule ce soir, après mon comportement d'homme macho... Mais son regard me serre le cœur.. comme si... comme si elle avait peur que je m'évapore. Je lui offre un léger sourire et la laisse s'approcher... J’admets que là, je ne m'attendais pas à ça, et je dois admettre que cela ne me dérange pas Retirant mes mains de mes poches je viens les poser sur ses hanches, soupirant contre ses lèvres et lui rends son baiser en la serrant contre moi. Comme chaque fois que je l'ai embrasser, je sens mon cœur battre plus vite, une sensation particulière dans mon corps tout entier. Ce n'est pas seulement du désir, parce que du désir j'en ai déjà ressenti mais.. jamais comme avec elle. Jamais comme ça. Je sens son cœur battre aussi vite que le mien lorsque mon bras passe autour de sa taille pour la serrer plus fort encore, laissant ma langue valser avec la sienne. Je pourrais passer des heure et des heures à l'embrasser je pense... sans même avoir besoin de reprendre un instant pour respirer. L'entendre gémir, sa main sur ma nuque là ou exactement il n'y a pas de caresse plus agréable à mes yeux, je grogne un peu contre ses lèvres, de bien être. Je la sens détacher ses lèvres des miennes mais je refuse d'ouvrir les yeux, profitant de ses caresses sur ma peau, écoute sa respiration rapide, en symbiose avec la mienne... Et je souris un peu. Elle crois vraiment qu'elle ne m'a pas manqué? C'est moi qui la suis depuis des jours, qui cherche à la retrouver dès que je le peux donc... Je la relâche pour la simple et bonne raison qu'elle ce doit de rentrer.
Elle entre et se met à l'aise sous mon regard intéresser, je veux voir ce qu'elle a l'habitude de faire, ses habitudes, je veux tout connaître d'elle. Je souris un peu, puis retire ma veste que je pose sur le dossier d'une chaise. Si j'ai faim.. Mhh... oui et non. Je n'ai pas faim de nourriture, dirons nous. Soyons franc, j'ai une charmante et délicieuse jeune femme devant moi... Je l'a regarde prendre la bouteille, en boire, je peux imaginer le liquide couler dans sa gorge... les gouttes perlés sur ses lèvres, j'ai qu'une seule envie mais je me retiens.. ce n'est pas le moment de penser à ça. Je prends la bouteille qu'elle me tends et prends une gorgée avant de rigoler un peu.
-Tout ce que tu veux. Tu sais que je ne suis pas difficile. Allons pour Kebab...
Je sais ses intentions. Je sais qu'elle essaie de me détendre. Et elle y arrive. Elle n'a même pas vraiment besoin d'essayer. Quand elle est spontanée, c'est là qu'elle est elle-même, et c'est ça qui me détends le plus... spontanée. Pourquoi je continue à réfléchir alors? À me créer des barrières? Posant la bouteille à mes côtés je regarde ses lèvres quelques secondes où une goutte d'eau tiens toujours et tant pis, je viens la recueillir de ma langue avant de l'embrasser doucement, soupirant contre ses lèvres et murmure contre ses lèvres.
-C'est encore meilleur comme ça...
Sourit un peu, caressant son dos un peu, l'embrasse à nouveau puis me détache.
-Commande Kebab... et viens me rejoindre.
Je lui fais un clin d'oeil puis reprends la bouteille d'eau avant d'aller vers son coin salon ou je prends place sur le canapé. Sa ne serre à rien de me bloquer, de réfléchir. Ça ne me sert à rien de peser le pour et le contre. Mon pour : Merida. Rien de plus et rien de moins. Le reste n'a aucune importance. Peut-être que demain on se réveillera, on se dira qu'on a fais une connerie, que notre amitié vaut trop d'importance et qu'on devrais arrêter.. mais là, ce soir, je ne peux pas. Je ne peux pas me dire ça. J'ai envie de la protéger, de la serrer dans mes bras, j'ai envie d'avoir son odeur partout sur moi, de faire de cette soirées un rêve que je fais dans lesquels elle consiste en tous mes désirs... Oui. Ce soir, Jayson, tu arrête de réfléchir. Tu profite. Plus rien ne peux nous déranger pour la soirée... Et si on m'appelle... j'ignore. Oui, voilà. J'encaisserai les répercussion mais pour une soirée.. j'ai envie de ne plus y penser et de profiter tout simplement.
J'entends Merida téléphoner pour commander Kebab, puis je prends une gorgée d'eau avant de me lever et me retrouve face à elle. Mon regard glisse un moment sur elle... je sens au fond de moi que la lune imminente créer un effet, le loup la désire... mais c'est moi qui prends le contrôle ce soir. Moi et moi seul.
-Merida Je... j'ai décider d'arrêter de penser le temps d'une soirée. Je ne veux pas penser à demain, ou à ce qui pourrais arriver je veux juste... Juste profiter de ce dont j'ai envie...
Je m'approche lentement d'elle et murmure d'une voix grave.. pas sensuel juste.. pleine de désir.
Je ne dirais pas que je suis quelqu'un d’anxieuse à l’origine. Voir même je ne le suis pas du tout. Mais Jay, mon beau Jayson, à le don pour me faire perdre tout mes moyens et voir même tout bon sens. Alors maintenant, je suis dans la cuisine de mon appartement à ressembler à une fourmis qui s’active. J’aurais presque honte tiens.
Je suis soulagé lorsqu'il prend la bouteille que je lui tends. Nos doigts se frôlent, à peine oui, mais suffisament pour que je ressente cette petite pulsion électrique qui viens réveiller tout mes plus profonds instincts. Mon regard s’attarde sur ses lèvres lorsqu'il parle. Mon corps garde encore le souvenir de leur passage, je peux encore frissonner rien qu’ a y repenser… Je me mord la lèvre inférieur. Mon ami-amant à un don certains pour me faire perdre la tête et celà sans même me toucher. J’hoche la tête en souriant :
-Va pour le kebab alors, y en a un super juste en bas de la rue et…
Le fait qu’ il s’approche de moi me coupe dans ma lancé. Quand il me regarde comme il le fait là, je me sens faible. Il à cette façon de se déplacer, de prendre place dans l’espace autour de nous, qui fait que je me sens comme une proie traqué. Et je suis face au chasseur. Mais si mon instinct de survie me hurlais de m’enfuir à toute jambe, la louve elle m’impose de ne pas bouger, que je n’ai aucune raison d’avoir peur. Et c’est le cas, je n’ai pas peur. Non, pire encore, je suis excitée.
J’entrouvre la bouche. Je sais qu’ il va m’embrasser et c’est tous ce que je désire (enfin non pas tous mais bon…). Mon coeur accélére, je peux presque sentir l’adrénaline et le désir couler dans mes veines, envahir mon corps tout entier. Je vais encore fondre comme neige au soleil et je perdrais tout bon sens. Je ne pense pas qu’ il se rende compte du pouvoir qu’ il à sur moi… Et à dire vrai, ça ne le rend que plus sexy.
Je peux sentir son haleine fraiche, l’odeur du scotch encore présente, mais surtout je peux sentir la chaleur de sa langue qui frôle ma lèvre et qui fait chavirer mon coeur. Je me raccroche a ses biceps alors que ses lèvres s’écrasent sur les miennes, lui rendant ce baiser doux qu’il me donne. Jayson, si tu pouvais lire dans mes pensées, tu saurais que tu embrasse comme un dieu.
J’ouvre un peu les yeux et sourit doucement à ses mots. Je ris un peu et lui rend son second baiser, beaucoup trop court à mon goût, avant de le laisser se détacher. Je soupire un peu, un sourire niais aux lèvres, une main posé sur mon coeur qui palpite comme celui d’un petit oiseau. Je rougis à son clin d’oeil et me pince les lèvres avant de prendre mon téléphone pour commander. L’avantage de ce petit restaurateur c’est qu’ il livre… Donc pas besoin de bouger d’ici. Je commande 2 kebab sans oignons (on va éviter ça pour ce soir hein !! ) et raccroche avant de revenir vers lui.
J’ai dans l’idée de m’asseoir sur lui, a califourchon, de lui arracher son t-shirt et de l’embrasser plus sauvagement que jamais (ouh la, ca se sent que la lune est pas loin ! ) mais il me prend de cour et se lève. Encore une fois, je ne peux pas m’empêcher de l’admirer alors qu’ il s’avance vers moi. Je suis sûr que, dans sa classe, bien des jeunes filles doivent être heureuse de l’avoir comme professeur et ne parlons pas de ses collègues féminine… Un grondement sourd monte en moi mais je me retiens. Qu’est ce qui m’arrive là ? Je serais quand même pas jalouse ? Si... ? Mais pour quelle raison ?
Jay me coupe dans mes pensées. Je range toutes ses questions dans une boîte avant de les renvoyer dans un coin de ma tête et me concentre sur lui, sur ce qu’ il me dit… Je souris un peu. De toute évidence il n’y a pas que moi qui pense beaucoup trop, c’est rassurant d’un certains point de vue. Il s’approche un peu plus, me surplombe de sa taille, me donne l’impression d’être à sa merci et en quelques sortes, c’est le cas. Je peux sentir son souffle contre ma peau tant il est proche de moi… Je fremis à ses mots, à la tonalité de sa voix. Il a envie de moi. Un reflet ambrée passe dans mes yeux avant que je ne me jette à son cou en écrasant mes lèvres contre les siennes.
Rapidement, ma langue finis par retrouver la sienne, l’entraînant dans une danse dont nous seul connaissons le secret. Mes mains s’accroche à sa nuque,remonte dans ses cheveux, mes ongles frole sa peau alors que mon coeur s’accélère, entrainant mon souffle dans sa course. Je me serre contre lui, prolonge notre baiser avant de murmurer contre ses lèvres, ronronant mes mots :
-On a exactement… 27 minutes avant que le livreur ne se pointe… Tu penses être à la hauteur du défis ?
Je souris et viens mordiller sa lèvre inférieur en tirant un peu dessus. Il sait ou se trouve ma chambre non ? Et au pire, le canapé est plus près. Si là, il n’a pas compris que j’ai également envie de lui… Tué moi sur place.
Administrateur Un phénix renaît toujours de ses cendres.
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Sujet: Re: Stay [Merida] Jeu 18 Fév - 1:35
Merida et Jayson
Il y a une chose qui me fait peur. Enfin plusieurs choses mais elles s'englobent toute en une seule et une unique chose, au fond. J'ai peur de la perdre... Peu importe de quelle façon. Je risque cette perte tous les jours avec mon style de vie et je le sais. Elle devrait être morte.. je l'ai épargnée alors que j'aurais du la tué... Au yeux de tous, elle a été rayé de la carte à la demande de l'empereur noir, mais si l'on découvrait son existence... non seulement elle allait être tuée, sans doute devant moi, mais également j'allais être torturé, alors qu'on autait plus confiance en moi, alors que je fais ça depuis des années pour infiltrer les méchants, assez bien que je suis l'un des membres en qui l'empereur fait le plus confiance... Mais si en plus je risquais de la perdre pour d'autres raisons... Et c'est exactement ce que je risque. Je prends un risque de plus en étant ici, en lui avouant avoir envie d'elle, encore plus.. si je détruis ainsi notre relation, pour être franc je ne m'en remettrai pas. J'ai besoin d'elle. Sans Alaric et elle, je vais me perdre... à jamais. En a-t-elle seulement conscience...
Par contre, pour ce soir, j'ai décidé de ne pas réfléchir, m'étant promis que si demain elle disait stop, que rien ne changera entre nous. Et ce soir, elle semble dans le même était que moi. JE n'ai pas eu des dizaines d'Amantes, entendons-nous, mais je n'ai jamais ressentis un tel désir pour une femme, et je ne me suis jamais senti aussi désiré... ses yeux parlent pour elle, et entre vous et mois j'adore ça... Je sais que la lune est proche, je sais qu'elle a une certaine influence sur nous et que sa risque d'être... Bestial, fougueux, passionnée.. mais nous sommes sur la même longueur d'onde.. l'avantage d'avoir la même condition,même si je déteste ce que je suis, faut au moins essayer de trouver des pointes positif..
Quand elle vient m'embrasser, je glisse mes mains sur ses joues, son cou, puis ses hanches, pour ensuite dévier sur ses fesses puis ses cuisses pour la soulever, et passer ses jambes autour de mes hanches, soupirant de plaisir. D'un mouvement, je nous fait tourner sur place, et en deux pas bien placé j'arrive tout près du canapé, sur lequel je viens la poser me couchant sur elle la surplombant de mon corps, de mon poids. Je perds ma main dans ses cheveux blond comme les blés, son odeur m'emplis tout entier... j'ai besoin de ses marques sur moi, la douceur de sa peau sur la mienne, sa chaleur réchauffant mon être entier, son odeur me suivant partout, avoir l'impression de toujours l'avoir avec moi, à moi... je réalise que juste à penser à l'éventualité qu'on s'approche d'elle, j'en deviens jaloux, possessif... je deviens territorial. Carrément. Je sais que je ne suis pas le seul dans cette situation. Je sais qu'il n'y a pas que la partie humaine de mon être qui ce sens ainsi, et cela m'en fait presque peur.. Si jamais il devait ce passer plus que ce qui ne s'est passé ce soir, un homme qui l'approcherait de trop près risquais gros.. si mon côté humain arriverait ( Je crois...) à faire la part des choses et garder relativement mon calme, je crois que je n'arriverais pas à contrôler mes pulsions animal... juste à penser qu'un autre homme la touche... je ressert mon étreinte sur elle et décide de me concentrer sur le moment présent, sur elle, sur nous... et rien d'autre...
Glissant ma main de ses cheveux à son cou, caressant sa joue de mon pouce, j'ai le cœur qui tambourine dans mes oreilles... je repense à ce qu'elle m'a dit. Nous n'avons pas beaucoup de temps avant que le livreur n'arrive... mais je veux qu'elle n'oublie pas ce moment, je veux qu'elle est encore plus envie de moi, qu'elle ne soit pas rassasier de moi, que ce ne soit qu'un avant goût. Qu'elle ne soit ni frustrée ni totalement satisfaite... Et j'ai ma petite idée de comment faire pour arriver à mes fins. Mes lèvres glissent sur son menton, sa mâchoire, je mordille un peu son cou avant de me faire pardonner par des baiser brûlants.. mon corps se presse au sien, ma jambe entre les siennes, et je me surprends à venir lui murmurer à l'oreille, moi qui est pourtant généralement si réservés à l'habitude.. la lune y est sans doute pour quelque chose...
-Je vais te faire crier mon nom et tu en redemanderas...
J'ai envie de profiter de ce moment. J'ai envie de juste... vivre pour une fois, ne pas penser à ce que demain nous réserve. Je la désire, je la veux, et elle se donne à moi comme si elle n'attendait que ça. Je vais lui donner ce qu'elle veut, comme je le veux tout autant. Une main viens glisser sur sa hanches alors que je viens mordiller son lobe d'oreille en soupirant de plaisir, puis ma main ce faufile sous son haut, le remontant par le fait même jusqu'à sa poitrine agrippant son sein droit. Ma bouche lâche son oreille et glisse à nouveau dans son cou alors que mon corps se presse à elle, glissant sur elle, effectuant une délicieuse pression entre ses cuisses, jusqu'à ce que mes lèvres trouve leur premier endroit convoité, soit sa poitrine qui appelle, supplie de la caresser, l'embrasser, la mordiller, la lécher... Lorsque je pose ma bouche sur son sein gauche je sens son cœur battre la chamade et j'adore ça... Mordillant le tissus de son soutient gorge qui est bien sur de trop, mais je sais être patient, je me contente d'abord de lui retirer son t-shirt, que j'envoie balader plus loin dans le salon. Puis, je passe un bras autour d'elle pour l'attirer contre moi, revenant m'occuper de sa poitrine. Je ne lui retire pas son soutif, si jamais le livreur est trop rapide, hors de question que quelqu'un la voit nue autre que moi.. elle est à moi...!
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Sujet: Re: Stay [Merida]
Stay [Merida]
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