Ϟ Physique & Caractère.
Je viens juste de me réveiller. Rêves étranges, nuits agitées, quoi de plus banal après tout ? Avec les temps qui cours, celui qui affirme dormir à satiété sur ses deux oreilles est soit un menteur, soit une ordure. Je passe une main un pue fatiguée dans mes cheveux hirsutes. Oui ils sont hirsutes. Hirsutes, décoiffés, ébouriffés, ahuri... Enfin bon, même quand j'essaye de les coiffer, ils restent indomptables. On pourrait affirmer que cela me donne un certain style. On aime ou on aime pas après... En tout cas ils sont brun. D'un beau brun. Mais pourquoi je parle de mes cheveux ? Bon, je viens juste de me réveiller, j'ai des pensées étranges, je crois que c'est officiel maintenant. Oui je suis un homme étrange. J'ai des pensées étranges. Disons que je pourrais être à l'article de la mort et regretter de ne pas avoir manger un sorbet au citron. En même temps j'ai le cerveau qui bouillonne sans arrête. Milles idées me traversent l'esprit à la seconde et pourtant c'est la panne sèche quand je suis en danger. J'aime bien être en danger, avoir le coeur qui bat, cette sensation de peur enivrante, seulement quand on arrive encore à le contrôler. Oui je suis un peu... téméraire.
Ou fou, selon. J'ai de drôles d'idée je dois l'avouer mais elles fonctionnent toujours ! Elles paraissent juste improbables. Je regarde le miroir, placé juste en face de mon lit. Je ne sais pas pourquoi je l'ai mis là, et c'était une mauvaise idée. Mes yeux sont bruns, un peu noisette, d'un banal ! Mais ils pétillent sans arrêt parce que j'aime goûter à la vie et que je suis quelqu'un d'intelligent. Mon nez est assez spécial je dois dire. Un peu recourbé, mais tellement sexy ! Non je ne suis pas narcissique ! Ok, juste un tout petit peu. J'essaye de coiffer mes cheveux en bataille mais comme dit plus haut c'est peine perdue. Mais je n'abandonne jamais ! Un jour j'y arriverais, un jour, je serais bien coiffé ! Je me lève, la couverture tombe en chatouillant ma peau. Je ris à ce contact étrange. Je rigole et suis heureux pour un rien. Tant mieux ! Mon regard est de nouveau attiré par ma silhouette dans le miroir. Je ne suis pas le gars le plus costaud du monde, ça c'est bien vrai. Je suis tout en finesse. Si j'ai des muscles ! Des muscles tout fins, comme certains sportifs qui font... de l'escalade tiens ! Abdominaux, pectoraux, tout y est, mais sans démesure et finement dessinés. Pas plus, pas moins. Je me trouve assez grand d'ailleurs. Ce qui n'est pas plus mal. Ca me permet de mieux voir le monde.
J'aime regarder le monde, commenter ce qui m'entoure. Grâce, ou à cause de mon empathie, il m'est permis d'en voir plus que les autres. Ce n'est pas toujours facile d'être empathe. Ca veut dire qu'à tout moment le désespoire et la tristesse d'une personne peut vous atteindre. C'est pourquoi mon père me disait trop sensible. Mais je suis à l'écoute de ces personnes, parce que je veux les aider. Ca fait tellement mal dans mon coeur. Je suis un rêveur, je crois que je peux sauver le monde, ou du moins y aider. J'ai beaucoup de respect pour la vie et les rêves des gens. Alors non, vraiment, je ne pouvais pas être un de ceux qui suivent comme un toutou Lord Voldemort. Je suis un rebelle. J'ai toujours été un peu anticonformisme. Je veux dire par là que je suis un grand épris de la liberté et que je veux poursuivre mes rêves. Je n'aurais laissé pour rien au monde la société me transformer en un mouton lobotomisé. Je suis écrivain. J'aime décrire le monde que je vois et que je ressens. C'est comme un besoin vital. Parfois d'ailleurs je parle à haute voix, me demandant ce que je pourrais mettre dans mes romans ou autre... Oui, j'ai souvent l'air d'un fou.
« Courent les années, le temps de l'âme est immuable. »
On ne se souvient pas souvent de cette froide nuit d'hiver où la neige tombait à gros flocons. Elle n'a rien d'extraordinaire, et que ce soit dans l'esprit des sorciers où des moldus, elle ne resterait pas gravée dans les mémoires. 7 janvier 1988 . Le jour de ma venue en ce monde. Ma mère, Natasha Jane Dolohov et mon père, Aleksander Firian Dolohov, accueillaient avec une joie modérée un deuxième enfant dans leur famille. Le fait que je sois un garçon a tout de même nettement amélioré leur humeur. Je fus mis au monde rapidement, dans le manoir familiale, à quelques kilomètres de Londres. Pourquoi dans le manoir ? Vous ne pensez tout de même pas que ma mère allait se mêler au gens vulgaire de Ste Mangouste ? Il en était tout simplement hors de question. Mon grand frère, Antonin, avait déjà quatorze ans quand j'ai fait irruption dans sa vie. Il n'en avait pas grand chose à faire au début. Je n'étais pour lui ni un rival, ni une menace ou quoique ce soit d'autre. Ce n'est que plus tard qu'il vit le petit frère en moi. En tout cas il appris ma naissance par lettre, étant de retour à Poudlard à ce moment là. Mes deux prénoms sont dérivés du premier de mon père, à croire qu'ils n'avaient pas d'imagination. Sanders et Alexei. On peut réunir en Aleksander. Voilà, moi Sanders Alexei Dolohov, je venais de naître dans une famille de sorciers de sang pur de génération en génération, et totalement pro Voldemort, le mage noir qui venait de faire son apparition depuis quelques années, prônant la pureté du sang sorcier et leur magnificence.
Je ne me souviens pas vraiment de ma tendre enfance. Très peu le peuvent à vrai dire. Je crois pouvoir cependant affirmer qu'elle ne fut pas si triste que ça. Je ne sortais pas vraiment, mais je voyais souvent des cousins, comme des enfants de la famille de ma mère, les Blacks. Je me liais pas avec beaucoup, car tous étaient avec ces drôles d'idées. Sirius Black, par contre, c'était autre chose ! Mais Sirius était dans les mêmes âges que mon frère, je n'étais encore qu'un bambin à côté de lui.Dans ce manoir plein de convention et de richesses, mes parents s'échinaient à faire de moi leur parfait hériter, comme Antonin. Mais je n'ai jamais vraiment cru en leur parole. Je préférais rêver d'autre chose, et surtout, surtout, je n'avais rien contre les moldus. Mon père répétait souvent que j'allais le rendre fou à me comporter comme ça. Mais que voulez vous, je n'étais qu'un bambin qui ne comprenait pas toujours ce qu'il se passait. A partir de mes cinq ans, je commence à me souvenir de certains choses. Je me rappelle de ces longs couloirs sans fin hurlant ma solitude et mon besoin d'amour. J'arrive encore à voir les regards froids de mes parents et sentir les coups de mon père. Non qu'il soit alcoolique, mais la violence bouillonnait dans ses veines autant qu'elle aurait dû bouillonner dans les miennes. Je me souviens surtout de ses phrases qu'il balançaient sans arrête : " Antonin n'a aucun problème lui ! C'est un vrai et grand sorcier !" Que de phrases incompréhensibles pour mon jeune esprit. Mon père m'appris alors à lire, sur ce genre de livres qui m'aurait glacé le sang si je comprenais vraiment ce qu'ils disaient. Je pris goût à la lecture dés mon plus jeune âge et je passais un temps fou à la bibliothèque. Je n'essayais pas particulièrement d'être rebelle, mais je n'arrivais jamais à faire plaisirs à mes parents. Je me prenais largement plus de coups et d'injures que de caresses et d'amour. Et quand j'eus huit ans mon père décida que cela devait cesser. Il me forcerait à rentrer dans le moule, quoiqu'il lui en coûte. Hors de question de présenter à Lord Voldemort un enfant aussi peu convenable, alors que son frère était parfait.
Je me souviens parfaitement de ce qu'il commença par faire. Comment ne pas s'en souvenir ? Il m'avait regardé avec dureté et je n'avais rien dis. J'attendais, comme à mon habitude ; je n'avais aucune envie de le brusquer pour qu'il me frappe. Il me pris la main sans ménagement et transplana. La sensation était atroce pour mon petit corps d'enfant. C'est suffoquant que je suis arrivé, à ses côtés, dans une maison isolée. Étant très peu sortis du manoir, je ne savais pas du tout où je pouvais me trouver. Père me força à avancé, envoya un énorme coup de pied dans la fenêtre vitré qui céda sous l'agression. Je me rappelle avoir été étonné devant tant de violence alors qu'il me frappait sans cesse. Il entra et je le suivis. Nous tombâmes rapidement sur deux moldus apeurés par l'entrée de mon père. Un maris et sa femme. Sa femme enceinte. Elle avait un ventre énorme ! Je me souviens avoir eut envie de rire, car c'était un évènement joyeux. Mon père m'avait accordé à peine un regard. Il avait levé sa baguette, et le cauchemard avait commencé. "Endoloris !" Je hais ce mot. Il me file la chair de poule. Il les a torturé encore et encore. Il a tué le maris. Je m'étais recroquevillé dans un coin et je pleurais, sans cesse. La femme était à bout de souffle. J'avais tellement peur. Tellement peur... Père avait éclaté de rire, m'assurant que bientôt cela ne me ferait plus rien. Je ne cessais de penser que mon père était un "méchant". Il frappa avec violence dans le ventre de la femme qui hurla de douleur et de peur.
Ce fut un choc. Un énorme choc. Le sang qui coulait, partout. Du sang. Rouge. Ma tête hurlait la peur et la douleur. Mon coeur battait le désespoire. Je respirais l'horreur. Je ne comprenais pas ce qui avait pu m'arriver. Je mis mes mains sur mes oreilles, et me mis à hurler comme je n'avais encore jamais hurler. C'était tellement douloureux. J'avais compris sans vraiment savoir pourquoi, les sentiments qui me prenaient en ce moment n'étaient pas les miens, mais ceux de la pauvre femme. Les larmes ne cessaient de couler le long de mes joues encore rebondies. Mon père me regarda avec rage. Je ne réagissais pas comme il le voulait. Mais comment un enfant peut se réjouir d'autant de souffrance ? Comment un être humain le peut ? Moi je comprenais doucement que mes parents n'étaient pas les gentils de l'histoire. Il tua la femme avant de me crier dessus. Me hurler que je ne devrais pas pleurer sa mort, car elle n'était rien. Rien du tout. Ni elle, ni son maris, ni son enfant. Enfant dont je sentais sa souffrance décliner. Il l'avait blessé en donnant un coup de pied, il lui avait retiré toutes chances de survies en tuant la mère... Et je sentais presque son coeur battre de moins en moins vite. Et ça me faisait tellement mal. Quand les sensations disparurent, je me retrouvais seul avec la rage de mon père, cette rage que jamais je ne pourrais oublier.
Antonin était entré au service de Lord Voldemort. Mes parents étaient tellement fier, lui aussi. Moi je ne comprenais pas vraiment. Je n'ai jamais dis à mon père que j'étais empathe. Je gardais ça jalousement, comme un secret. Et j'avais la plus grande peur qu'il le découvre. Antonin ayant depuis un moment fini ses études, il passait souvent me voir. Il ne m'embêtait plus comme avant. Maintenant il se mettait à crier comme père. Je détestais l'entendre crier. Antonin est l'une des personnes dont j'ai toujours eu du mal à comprendre les sentiments, comme si un filtre opaque brouillait ma perception. Je continuais de grandir seul et méprisé. Mes parents ne comprenaient pas. Je faisais le mort, celui qui n'a plus de sentiments, plus d'opinion, juste pour essayer de ne pas récolter encore des coups. Mais plus pour essayer de plaire à mon père. Plus jamais. Plus jamais depuis l'épisode de la maison des moldus. Cette violence m'avait écœuré, choqué. Je ne parvenais pas à oublier toute cette souffrance. Et enfin j'entrais à Poudlard...
« L’épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions. »
Serpentard. Serpentard. Voilà tout ce que voulait entendre mon père. Je pleurais sans bruit dans mon lit alors que les autres garçons étaient couchés. Mon petit coeur avait tellement peur. Le choixpeau l'avait clamé haut et fort : SERDAIGLE. Je suis sentis partir. Je n'étais pas à Serpentard. Quelque chose en moi s'en réjouissait. J'avais quitté le monde froid de l'apparence et gagné celui de l'épanouissement intellectuel et rêveur. Au fil des jours, ne recevant aucun courrier de mes parents, je me détendais. Je passais mes journées à rire avec mes camarades et j'apprenais avec tellement de bonheur ! Chacune de mes nuits était précédée d'une lecture. Je me perdais dans les livres avec bonheur. Au début, les gens avait peur de mon nom de famille, comme si ça voulait dire quelque chose! Dolohov ! Mais j'appris rapidement que mon frère n'avait pas été un tendre. Cependant, ma joie de vivre était telle que je me faisais des amis sans problème. Le seul que j'eus vraiment, ce fut mon empathie. J'avais du mal avec cette masse bouillonnante de sentiments. Heureusement, mon don s'en allait souvent à cette époque. Je me passionnais pour la métamorphose, sortilège, potion, histoire de la magie. J'aimais aussi beaucoup voler sur un balais, mais comme Antonin m'avait montré, j'étais un peu en avance. L'horreur revint lors des vacances.
Je rentrais à la maison. Noël, c'était noël ! Ils avaient oubliés, ils avaient compris. Mais je ne savais pas à quel point j'avais tort ! Le mépris que j'avais pu lire dans le coeur de ma mère, le dégoût et l'immense colère de mon père. Et moi qui n'étais encore qu'un petit garçon. Mon père fit une chose qu'il n'avait jamais faite et que je ne pensais jamais le voir faire, pas sur moi... Il utilisa le doloris. Évidement, pas de toutes sa puissance car rappelons le, je n'étais qu'un gosse. Cette sensation de douleur qui vous brule le corps et le coeur, piétine chaque parcelle de votre être sans la moindre pitié et ravage votre souffle.
"Serdaigle, la honte de la famille." Il m'a laissé sur le sol glacé du manoir, tremblant encore de tous mes membres. Les larmes chaudes semblaient couler sans fin contre mes joues. Je m'étais recroquevillé sur moi même, me demandant et demandant au monde ce que j'avais bien pu faire pour atterrir dans une famille comme ça ! Ce jour là, je suis passé de l'indifférence négative à la haine. Mon père n'était qu'un idiot borné qui se croyait supérieur. Je restais la plupart du temps dans ma chambre car lorsqu'il me voyait ce n'était qu'un déferlement de souffrance et je ne voulais surtout pas avoir mal... Il s'en prenait à moi sans raison, par accès de rage. Bien souvent grâce à mon empathie je les sentais venir, mais jamais je ne pouvais les éviter. C'est couvert de marques que je revins à Poudlard.
Personne ne dis rien. Peut être parce que je n'en faisais pas plus. Peut être. Et les jours se suivirent sans se ressembler à mon plus grand bonheur. Je gagnais en conviction au grand dam de mes parents et de mon frère. Je ne rentrais plus pendant les vacances si ce n'est celles d'été, bien obligé. En 3 ième année je devins poursuiveur dans l'équipe de Quiditch de ma maison. Autant vous dire que j'étais plutôt fier de mes prouesses. Cette année était aussi celle de la disparition de Lord Voldemort par Harry Potter. Certain s'avançaient à dire qu'il était mort. Ce n'était pas le cas de ma famille. Mes parents hurlèrent qu'ils étaient sous l'emprise de l'imperium et furent cru. Mon frère quant à lui était à Azkaban, fier de ce qu'il avait fait et de se sacrifier pour son maître ! Mais à la maison il ne cessèrent jamais de croire en son retour prochain. Moi je n'avais qu'un espoir, que jamais, non jamais Il ne revienne. En 5ième année je devins préfet de la maison Serdaigle. Je rencontrais alors Gabrielle. Elle fut mon vrai premier amour. Mais un jour mon empathie m'avertis que son coeur balançais pour un autre, et je la laissais partir. Mon père appris cette histoire. Et pour la deuxième fois de ma vie, il montra sa nature violente la plus profonde. Gabrielle était une née moldue. Il ne pu se contenter d'un simple sortilège car il était devenu pour moi une punition récurrente. Le doloris avait bien sûr toujours autant d'effet sur moi et je redoutais d'entendre son nom prononcer avec la voix glaciale de mon père. Mais cette fois ci il décida que cela ne suffisait plus. J'avais seize ans. Seulement seize ans.
J'avais grandis, pris un peu de muscles et de cervelle, mais on est marqué à vie par ce genre de choses. Il m'empoigna par le col de ma veste avec une violence inouïe. Mon coeur tremblait sous sa colère et sa rage. A croire qu'il n'y avait plus en son être ni raison ni amour. J'avais tellement, mais tellement peur de lui ! Quand il m'emmena dans les sous sol de notre grande demeure je ne compris pas. Certes il m'y avait déjà enfermé plusieurs fois pour impertinence. Ce que je n'avais pas imaginé, c'était les cachots. Étant une très ancienne demeure de Lord, cette maison en abritait plus d'un. Je me souviens avoir crier : "Non ! Non père ! Vous ne pouvez pas ! Je suis désolé... NON !" et lui de me répondre : " Tu ne veux pas comprendre tant que ça ne marquera pas ton être." Il m'attacha face contre le mur à des menottes glacée. Il me terrorisait. Ses pas claquant contre le sol m'arrachaient des plaintes de frayeur. Je voulais que quelqu'un m'aide. Mais personne ne venait. Ce jour là il me frappa, me fouetta jusqu'à l'os en répétant toutes les erreurs de ma vie. Lorsqu'il eut fini de malmener mon corps, il m'abandonna là, refusant pendant plusieurs heures de me soigner. Ce n'est que ma mère qui lui fit entendre raison. Mon père avait besoin d'un bon Dolohov, pas d'un Dolohov mort. Ce furent les pire vacances d'été de toute ma vie. Et j'en garde sur mon dos les froides cicatrices.
En septième année j'eus le bonheur de devenir non seulement préfet en Chef, mais également capitaine de mon équipe de Quiditch. Je finis mes études avec la meilleur mention aux ASPIC. En bon Serdaigle, j'avais beaucoup travaillé. J'avais aussi développé l'envie d'écrire et j'étais plutôt content de mes textes. Certains étaient sur la magie, d'autre se rapportant aux œuvres moldues. Il est évident que jamais mon père n'entendis parler de ces travaux. L'année suivante où je quittais Poudlard, je m'enfuis autour du monde, pour ne plus subir la pression familiale. J'étais jeune, je ne savais pas quoi faire de ma vie et j'avais des rêves plein la tête. Cette année là, je fis mon enter dans le monde du livre en tant que David Dale et je publiais sous ce pseudonyme dans la littérature moldus et sorcière. Cette année là, je ne sortis qu'un recueil de poésie que j'avais écrites lors de ma dernière année à Poudlard. De mes voyages à travers le monde j'en retire humilité et bonté. Etant empathe, je ne pouvais m'empêcher d'essayer de résoudre les problèmes des autres qui me fendaient le coeur. Le monde a une plaie béante que j'essayais peut être en vain de refermer. Je publiais plusieurs ouvrages qui n'avaient pas vraiment de rapport entre eux. De la poésie, littérature jeunesse, traité de magie, contes pour petits sorciers, la métamorphose de haute volée en cinq volume, œuvres plus sérieuse d'actualité, et même un roman d'amour. A vrai dire j'étais plutôt un touche à tout. Mais jamais ma photo n'apparaissait sur mes bouquins, ni mon véritable nom. J'avais trop peur de mon père pour ça.
« On prend toujours un train pour quelque part. Au bout du quai flottent des mains et des mouchoirs. »
Je suis revenu à Londres il y a huit ans de cela, car j'avais enfin trouver ma voie : je voulais devenir médicomage. Pas un métier facile, surtout avec mon don, mais j'avais ce besoin immense de me sentir utile et de réparer les plaies des hommes. Mes parents étaient derrière mon dos, toujours, mais ils n'avaient plus cette emprise sur moi, surtout qu'il n'avait plus aucun maître auquel me faire prêter allégeance. Je commençais mes longues études. J'étais plus âgés que les autres, mais devant mes notes aux Aspics et un entretien irréprochable, ils me prirent quand même. J'y rencontrais Rose et en tombais amoureuxAlors Harry Potter entra dans sa première année au collège Poudlard. Et des rumeurs légères commencèrent. J'avais souvent su lire entre les lignes et le retour du sombre seigneur me semblait inscrit en rouge clignotant juste devant moi. Je pris contact avec Dumbledore pour lui parler de mes doutes. Nos correspondances étaient à peu prêt régulières. Une à deux fois par mois. Un grand homme, Dumbledore. Je retrouvais Sirius lors de la quatrième année de Harry. Parfois nous parlions ensemble. Et puis Voldemort revint. Il libéra Antonin de la prison. Je rentrais dans l'ordre du phénix. Mon frère et mes parents me suppliaient de venir me présenter à lui. Je refusais. Dumbledore m'avait dire que le choix n'appartenait qu'à moi. J'ai failli proposer d'être espion, mais je savais le Lord legilimens et je me savais trop peu occlumens pour le pouvoir. Je n'étais pas à la bataille du Ministère. Lorsque Sirius mourut je me sentis encore plus plein de rage et de rancœur envers tous ceux qui se croyaient si pur.
L'année d'après, ce fut au tour de Dumbledore de tomber. J'avais la rage au coeur et au corps... Etant en passe de devenir médicomage, j'étais un peu le médecin de l'ordre. Rogue étant partis, je fus celui qui donnait à Remus ses potions pour mieux supporter sa transformation. Et l'année suivante, ce fut la bataille. LA bataille. J'étais à Poudlard. Je me suis battu, contre mon frère. J'ai vu mes parents mourir sans en éprouver grands regrets. J'ai vu la rage des hommes face à un ennemi commun. Un trop grand ennemi apparemment. Mon frère avait réussi à m'assommer avant la fin. Il m'avait emmener dans notre ex demeure familiale. A mon réveil il m'avait supplié de le rejoindre. Pour réponse j'essayais de le frapper. Ils en avaient tué tant ! Il me hurla dessus, me disant que je n'étais qu'un inconscient. Qu'au moins, maintenant que ce en quoi je croyais était tombé, qu'au moins je reconnaisse mes erreurs. Qu'au moins je passe le test. Je lui ai rit au nez. Il n'a pas trop apprécié. Il m'a juré qu'il ne me laisserait pas tant que je ne le rejoindrais pas. Hors de question ! J'ai réussi à m'enfuir. Je ne pouvais pas finir mes études de médicomage. Il ne me manquait qu'un an pourtant... Rose, qui entre temps était devenue ma fiancée, et portais un petit garçon en son ventre, me supplia de venir la rejoindre en France. Bien que je veuille continuer de me battre, par amour et pour notre fils, je voulu le faire. Mais elle fut tuée. Elle aussi, était une née moldue. Elle fut tuée, avec notre enfant en son ventre. Comme mon père qui tua la femme enceinte alors que j'avais huit ans. J'en fut anéantis. Je errais ça et là, évitant les contrôles, fuyant je ne savais quoi. Et puis j'ai fini par me faire une raison.
Aujourd'hui je me bat pour ce que je crois juste.
Je suis le médecin de l'ordre.
Mon frère veut absolument me faire rejoindre les rangs de Lord Voldemort.
Les hommes sont des sentimentales.
Leurs sentiments leur apporte la douleur.
Je suis docteur.
La douleur est mon fardeau.