Ϟ Physique & Caractère.
CHAPTER ONE :
Petite enfance, grandes ambitions.
Il y a parfois des choses étranges en ce monde. L'amour que porta Robert McGonagall à Isobel Ross en est une. Rien ne les rapprochait vraiment. Ils n'avaient pas été amis durant leur enfance, ne s'étaient que peu connu pendant leur adolescence. Pourtant cet amour puissant et indéniable existait bel et bien. Il avait vu le jour lors d'une petite fête, alors qu'Isobel venait tout juste de fêter son dix-huitième anniversaire que les sentiments qu'elle commençait à éprouver envers ce jeune pasteur qu'était Robert prirent tout leur sens. Ils dansèrent ensemble une fois, alors que les amis de Robert poussait le timide jeune homme vers Isobel. C'était rouge de peur et bafouillant qu'il lui avait demandé de lui accorder cette danse. La jeune sorcière, trouvant ce moldu séduisant et aimant sa compagnie qu'elle avait tout de même fort peu éprouvée, accepta avec joie. Puis voyant que ces quelques pas virevoltants n'avaient assassiné personne, ils recommencèrent. Encore et encore, jusqu'à la fin de la fête. Ils se quittèrent à regret et chacun retourna chez lui. Isobel se traita de folle une semaine, puis deux, et un mois tout entier, alors qu'elle continuait d'entretenir cette belle relation naissante entre elle et le jeune moldu. Elle savait pertinemment que cela n'allait pas plaire à ses parents. Ils n'étaient pas particulièrement anti-moldu, mais ils s'attendaient tout de même à voir leur fille revenir leur présenter un bon sorcier comme futur gendre. Ce qu'elle ne fit pas. Robert, quant à lui, ignorait tout de la magie et ne se doutait pas une seconde que sa petite amie puisse être une sorcière. De crainte qu'il ne la quitte, la jeune femme tu cette particularité et confirma les rumeurs comme quoi elle avait été pensionnaire d'un institut très chic en Angleterre. C'est un an après le début de cette relation qu'ils prirent ensemble la décision de s'enfuir de leur village pour aller se marier. Leurs parents respectifs n'en furent pas très heureux mais cela ne les empêcha pas de continuer dans cette voie. Mais Isobel ne parvenait pas à révéler à Robert son secret. Alors elle cacha sa baguette magique et tenta d'oublier qu'elle avait été la meilleur en sortilège et capitaine de Quiditch de sa maison.
A peine un an après naquit le premier enfant d'Isobel et Robert McGonagall. La jeune mère décida d'appeler sa fille Minerva, en souvenir de sa grand-mère. Robert trouvait ce prénom amusant quoique étrange, et il n'était pas le seul. Cependant il accepta la décision de sa femme et ne chercha pas à se poser des questions. La petite fille manifesta dés les premières heures de sa vie des signes indéniables montrant qu'elle appartenait à la communauté magique. Au début Isobel fut horrifiée en découvrant les jouets passer des étagères au berceau, mais son coeur lui soufflait la fierté qu'elle ressentait à savoir sa petite Minerva comme elle. Le bébé s'en amusait beaucoup. Dans les premiers mois de sa vie elle passa énormément de temps à faire disparaître les objets de leurs emplacements habituels, rendant sa mère folle. Elle adorait également se lancer dans de grandes discutions avec le chat de la famille qui obéissait sans broncher au moindre de ses vouloirs. Enfin, discutions était un bien grand mot vu que la toute petite fille ne parlait pas encore et le pauvre Mortimer était bien incapable de lui répondre. Mais ce qui amusait le plus Minerva c'était sans aucun doute de voir sa mère s'affoler au moindre petit changement, à la moindre parcelle de magie que son père aurait pu entrapercevoir. Et puis quand elle y arrivait, faire jouer toute seule la cornemuse du pasteur la faisait beaucoup rire. Pas sa mère... Minerva ne se rendit pas compte (et en même temps à un âge si bas...) que toutes ces frasques mettaient la pauvre Isobel sur les nerfs. Robert, quant à lui, ne comprenait pas les sautes d'humeur de sa femme. N'étant pas très démonstratif pour sa part, il avait du mal avec les sentiments exacerbés et voulait à tout prix savoir ce qui la mettait dans un état pareil. Isobel avait compris, elle ne pourrait plus le cacher bien longtemps, il était temps d'avouer à son maris qui elle était vraiment. Alors elle pris sa fille dans les bras, comme pour s'ajouter un soutien, et alla chercher sous le lit sa baguette magique.
De cette froide journée où la vérité éclata ne reste que des souvenirs, du moins en apparence. Si l'amour que portait Robert McGonagall pour sa femme resta intact, il faut cependant avouer que sa confiance en elle vacilla quelque peu. L'idée que la magie existait fut un coup dur dans sa vie. Lui qui était pasteur ne sut pendant un moment plus où mettre sa foi. Il résolut ce problème en se disant que l'un pouvait exister avec l'autre. Isobel, cette femme forte et vive se senti mal pour son mari, mais lui avoir révélé la vérité était l'une des meilleures choses qu'elle avait faites dans sa vie. Elle imposa le secret à Robert, qui n'aima pas ça du tout. Il était droit et honnête et détestait ce genre de chose. Mais par amour et par devoir il se tut. La petite Minerva, qui venait d'avoir cinq ans, avait compris qu'entre ses deux parents quelque chose s'était brisé. Alors pendant quelques semaines la magie cessa pour elle. La petite sorcière savait que ce n'était pas grave, mais elle ne parvenait pas à continuer à faire des petits tours comme à son habitude. Même le chat l'indifférait. Et pendant des semaines, ce fut le silence à la maison, la cornemuse s'était tue. Isobel voyait bien que sa fille souffrait de cet éloignement et elle fit tout son possible pour regagner la confiance de son mari. Elle inventa tout ce qu'elle pouvait afin de faire renaître cette petite étincelle. Et puis elle tomba enceinte une deuxième fois. La sorcière éprouva une joie immense à savoir qu'un petit bébé grandissait à nouveau en son ventre. Ils avaient déjà essayé plusieurs fois, mais jusque là ça n'avait rien donné. Alors enfin Robert et Isobel se rapprochèrent à nouveau. Malcolm rejoint la famille, et bien que ce bébé joufflu et mignon avait tout pour plaire, il fallut presque un mois pour que Minerva cesse de clamer haut et fort qu'il était bruyant, inutile et qu'elle ne l'aimerait jamais. Elle avait même dit un jour à Isobel, fortement jalouse de ce petit nouveau : "De toutes façons Malcolm il pourra jamais être mieux que moi." Car Minerva voulait toujours être la meilleure. Elle n'hésitait pas à affirmer qu'elle deviendrait la plus grande sorcière de tous les temps et qu'elle écrirait des tas de livres. Mais elle finit tout de même par l'accepter dans l'a famille. Et tant mieux, car Isobel tomba de nouveau enceinte et accoucha de Robert Jr. Un peu bougonne quant à ses frères, Minerva aida quand même sa mère à les former au secret et à contrôler leur pouvoirs magiques. Et enfin, quand elle eut onze ans, elle reçu sa lettre pour Poudlard.
CHAPTER TWO :
Bienvenue à Poudlard.
"Il y a bien longtemps que j'attendais d'entrer à Poudlard. D'abord parce que maman m'en parlait souvent. Ensuite parce que je commence à en avoir marre de ne pas pouvoir faire de magie. Et puis Robert n'arrête pas de me suivre. Il est mignon, mais à cause de lui je ne peux pas lire tranquillement. Au moins à Poudlard, il n'y aura personne pour m'embêter quand je travaille. J'ai déjà lu tous mes livres. Ils sont vraiment intéressant. Je pense que je vais beaucoup aimer les sortilèges, la métamorphose, la défense contre les forces du mal et les potions... Par contre j'ai peur de monter sur un balais. Parce qu'on vit dans un village entièrement constitué de moldu, maman ne veut pas qu'on se risque à aller dans une forêt pour jouer avec des balais. Avec Malcom pourtant on voulait à tout prix essayer. Je suis sûr que tous les enfants de sorciers sauront monter à balais. Je serais la seule... Avec les nés moldus évidement..."Minerva abandonna là ses pensées. Le Poudlard express s'ébranla et elle salua avec un sourire plus triste qu'elle ne le pensait, à sa mère, son père et ses deux frères. Après tout, elle les reverrais à noël, pas besoin de s'encombrer de toutes cette tristesse. Dans son wagon, il y avait une petite fille qui pleurait en silence et trois garçons qui ne cessaient de chahuter. Ils avaient l'air gentils, tous. Minerva sourit. Elle était contente d'être avec des gens comme elle, heureuse d'aller à Poudlard, et tout ce bonheur se voyait. Elle essaya de réconforter la petite fille. Celle ci avait de longs cheveux noirs comme l'ébène et aussi beaux que ceux d'une sirènes. Elle avait la peau mate et de grands yeux noisettes. Elle s'appelait Bathilda Jenkins. Le premier des garçon était d'origine asiatique, plutôt petit pour son âge et se prénommait Elric Fletcher. Le deuxième, grand, mince blond avec de grands yeux bleus extraordinaires s'appelait Dennis Stalk. Et le troisième, un peu replet, brun aux yeux noirs, c'était Zacharia Shingleton. Minerva n'aimait pas Zacharia. Il était vaniteux et ne cessait de parler des sangs purs comme seuls sorciers. Il avait eu d'ailleurs une lueur de mépris quand Minerva avait dit que son père était un moldu. Mais elle n'avait rien dit. Elle ne voulait pas d'ennuis. Et vint la discution que tous savaient qu'elle allait venir.
"- Moi je veux être à Serpentard.
- T'y seras Zack, toute ta famille y est.
- Parce qu'elle est pure ! Et noble. Et toi Elric, tu veux aller où ?
- Je ne sais pas... Je m'en fiche.
- Moi en tout cas j'aimerais être soit à Gryffondor, soit à Poufsouffle !
- Pauvre de toi Bathilda, il n'y a que des bouffons à Poufsouffle et des abrutis à Gryffondor.
- C'est faux !
- Et quesque tu en sais ? Franchement, aucune maison ne vaut le coup sinon serpentard. N'est-ce pas Dennis ?
- Bof, moi j'aimerais bien être à serdaigle, parce que j'aime bien travailler.
- Et alors ? Les serpentard travaillent !
- Bah..."Minerva ne faisait que les écouter. Elle n'avait pas envie de prendre part à cela. Bathilda faisait de même parce qu'elle n'avait pas apprécier ce qu'avait dit Zacharia. Minerva pensait aussi que c'était un peu prétentieux de dire ça. En les regardant, elle se demanda où elle pourrait bien atterrir. Bien que serpentard n'ait pas que des élèves de sangs pur, elle ne s'y voyait pas. Rien de ce qu'elle avait lu sur Poudlard ne lui avait pas donner envie d'appartenir à la maison de Salazar. Les Poufsouffles avaient la réputation d'être tous gentils, et contrairement à ceux que disait Zacharia, ce n'étaient pas des bouffons, elle en était persuadée. Pourquoi pas poufsouffle alors. Mais elle se voyait plus chez les serdaigle, qui avait le goût de l'effort, du travail acharnée, mais aussi quelques bizarreries qu'ils assumaient parfaitement. Ils savaient s'amuser de la moindre poussière, discourir sur l'avenir du monde, comprendre ses remous, s'interroger sur tout et ils aimaient apprendre. En ça, Minerva se reconnaissait parfaitement. Mais il y avait une autre maison qui l'attirait. Gryffondor. Sa mère y avait été. La maison des courageux, des aventuriers, de ceux qui tentent tout. Minerva aimait cette idée. Mais quelque chose en elle lui soufflait que quelle que soit la maison, elle y serait bien. Alors quand le Poudlard express s'arrêta à la gare de Pré-au-lard, c'est non pas apeurée, mais surexcitée qu'elle sortit du train. Un homme avec de drôles de lunette en demi lune et une barbe très longue les accueillis sur le quai. Il ne criait pas pour couvrir le tumulte, pourtant la petite fille sentait sa voix vibrer dans son coeur. Avec son regard étrange d'où elle discernait un peu de souffrance, de génie, et de bizarrerie, Minerva décida qu'il lui plaisait. Ce fut sa première rencontre avec Albus Dumbledore.
Le flot d'élève arriva dans la grande salle. La petite sorcière regarda avec des yeux pétillants le ciel magique afficher une nuit étoilée. Elle jeta un coup d'œil au directeur. Elle savait qu'il s'appelait Armando Dippet, qu'il avait été nommé il y avait peu. Le professeur Dumbledore ne s'assit pas à sa place et présenta un chapeau racornis. Un faible sourire anima les lèvres de Minerva. Peut être que si, finalement, elle avait un peu peur. La liste commença à découler. Minerva pris quelques fois sur le fait Dumbledore à la regarder d'un air mystérieux. A chaque fois elle lui sourit. Elle sentait quelque chose de puissant en cet homme. Peut être sentait-il quelque chose en elle ? En tout cas, elle ne l'apprécia que plus. Elric atterit à serpentard mais il n'afficha ni sourire, ni déception, acceptant froidement la décision du choixpeau. Quand Bathilda s'avança, Minerva lui souffla du courage, mais c'est tout de même tremblante qu'elle s'assit sur le vieux tabouret et reçu sur sa tête le choixpeau. A peine eut-il toucher sa te^te qu'il cria : poufsouffle ! Un large sourire barra le visage de la fillette qui alla rejoindre la table qui l'acclamait. Minerva fut contente pour elle. Quelques autres passèrent et puis ce fut son tour. Elle se demanda ce qu'il se passerait si le choixpeau ne choisissait pas... Il avait mis seulement quelques secondes à se décider pour chaque enfant. C'est courageusement qu'elle gravis les quelques marches et se planta devant le professeur Dumbledore qui l'attendait avec son sourire mystérieux. Il laissa le choixpeau sur sa tête et rien ne se produisit dans les quelques secondes qui suivit. Minerva se crispa. Le Choixpeau parla. "Hum... Une tête bien faîte, de la curiosité, beaucoup de curiosité ! Tu auras sans doute une grande vie Minerva... Voyons..." Il se tut. Minerva restait figée. Tout le monde la regardait, attentif. C'était une choixpeauflou ! "Tu es plutôt sage non ? Et tu as tellement hâte d'apprendre... Hum... Oh tu veux de l'aventure aussi ? Tu veux savoir ce que tu vaux et tu donneras tout..." La petite sorcière se demandait si tout le monde entendait. Il ne criait pas comme quand il choisissait la maison. Elle regarda et jugea que seul Dumbledore pouvait entendre. Ce fut en quelque sorte un soulagement. "Ne t'inquiètes pas, je fais toujours le bon choix. Tu as nombres de qualité sais-tu ? Oh tu ne pourrais pas être bien chez les serpentard, tu as pourtant de la ruse, mais tu ne t'y plairais pas. Les poufsouffles ne sont pas pour toi non plus. Hum... Serdaigle assouvirait sans aucun doute ta soif de connaissance, et gryffondor ton besoin de reconnaissance et d'aventures. Hum... Tu es compliquée jeune Minerva..." Et il se tut encore. Pendant deux longues minutes il n'eut que des marmonnements incompréhensibles. Quand enfin :
-" GRYFFONDOR !"
Minerva sourit. Elle avait compté dans sa tête, le choixpeau avait mis cinq minutes et demi à arriver à une conclusion. Elle rejoignit la table des rouges et or, contente du choix du choixpeau, non sans un dernier regard vers Dumbledore. Cette fois elle aurait juré qu'il lui avait fait un clin d'œil ! La gryffondor jeta quand même un regard vers les serdaigle. Oui, elle s'y serait sans doute plus là-bas aussi. Elle vit Dennis aller chez les serdaigle et se demanda s'ils auraient pu faire leur devoir ensembles si elle aussi y était allé. Zacharia fut envoyé à serpentard sans hésitation et c'est avec un sourire arrogant jusqu'aux oreilles qu'elle le vit s'asseoir à la table des vert et argent. Elle fronça les sourcils. Oui, elle n'aimerait pas être à serpentard ! Et le buffet commença. Minerva avait toujours eut un appétit de moineau mais elle se régala tout de même. Elle rencontra la préfète de gryffondor, Jane Dubois qui l'emmena avec le reste des premières années faire la rencontre de la grosse dame. Minerva se coucha dans les fameux lits à baldaquins et s'endormit rapidement, avec ce sentiment intense de satisfaction de celui qui a trouvé sa maison. , au milieu de filles comme elle, de sa maison.
CHAPTER THREE :
Et la vie suis son cours.
Minerva découvrit la vraie vie de sorcier avec beaucoup de plaisir. Elle se passionna tout de suite pour le Quiditch et son premier vol sur balais lui fit l'effet d'une véritable révélation : voler était une des choses qu'elle préférait ! Avec l'aide de ses camarades de gryffondor qui lui firent découvrir ce sport, la jeune fille se trouva une équipe à supporter : les pie de Montrose. La vie à Poudlard était merveilleuse pour cette petite fille pleine de ressources. Ses professeurs la voyaient toujours attentive, pleine de connaissances, d'une sagesse, d'une intelligence et d'une maturité surprenante pour son âge. Il advint rapidement que la petite Minerva McGonagall était la meilleure élève de son année avec un don particulièrement puissant en métamorphose. Etait-ce le fait qu'Albus Dumbledore était son professeur ? Il était en revanche certain que c'était de loin sa matière préférée. Elle adorait également comme elle le pensait les sortilèges, la défense contre les forces du mal et les potions. Surtout qu'elle trouvait le professeur Slugorn marrant. Elle n'aimait par contre pas trop l'astronomie mais s'intéressait tout de même à l'histoire de la magie. Elle était à peu prêt la seule à pouvoir résister au pouvoir soporifique du professeur Binns. Quand à la botanique, elle avait souvent fait des plantations avec sa mère et trouvait cela plutôt amusant. Poudlard fut vraiment ce qu'elle avait espérer. Une deuxième maison. Et les gryffondor furent sa deuxième famille. Dans son dortoir il y avait trois autres filles : Luna Spinnet, une fille absolument adorable et sociable, Astoria Weasley, un peu renfermée, mais toujours à l'écoute, et Éléonore Lynch, aussi curieuse qu'elle et d'une témérité incroyable. Toutes les quatre s'entendaient à merveilles et elles s'entraidaient sans cesse. Chez les garçons on trouvait : Lyyod Perwett, un peu prétentieux et farceur, Vincent Meadowes le petit chien de Lyyod, Terry Kristiansen, un garçon un peu à part, gentil avec tout le monde mais ne s'attachant à personne vraiment, Myron Wildsmith, gentil et plutôt intelligent, Ludo Jenkins, un incroyable joueur et Lucas Grey, toujours un livre à la main. Minerva était devenue très proche d'Astoria, Myron, Ludo, Lucas. Ils trainaient toujours ensemble, bien que tous les premières années s'entendaient tous plutôt bien.
Les deux premiers mois passèrent rapidement. Minerva, comme Lucas, passait son temps à lire de nouvelles choses. Elle adorait apprendre. Souvent elle parlait avec les différents professeurs sur leur matière, allant plus loin que les strictes cours. Elle n'avait aucun mal à être la meilleure en cours. Sa magie était puissante et son savoir immense. Seul pour ternir ce beau tableau : Lyyod. Il ne cessait de la ridiculiser. Il la faisait faire tomber ses livres ou bien ne cessait de répéter qu'elle n'était qu'une grosse tête, une je-sais-tout absolument irritante. Et c'est lors d'un cours de métamorphose qu'il la poussa à bout. Elle venait de répondre correctement au professeur Dumbledore et le livre qu'elle avait s'était parfaitement métamorphosé en une boite à bijoux. Lyyod avait sauté sur l'occasion : Minerva n'était pas vraiment une Gryffondor, elle ressemblait d'avantage à un oisillon qui crie à tout le monde qu'il sait voler ! La petite fille avait blêmit. Lyyod avait touché deux point sensible : Minerva était une choixpeaufloue Gryffondor/Serdaigle et elle avait fait une chute de quatre mètres lors de son dernier vol parce qu'elle avait été déconcentrée. Les larmes aux yeux qu'elle retenait à grand peine, elle n'avait rien répondu. Puis les jours avaient passés. Au détour d'un couloir elle surpris Lyyod à user d'un sortilège sur une Poufsouffle : Bathilda. Minerva n'hésita pas une seconde, elle pris la défense de la petite poufsouffle. Lyyod, fou de rage, lui envoya un sortilège que Minerva ne connaissait pas. Elle essaya tant bien que mal de l'éviter, de s'en protéger, mais il traça un sillon brûlant sur sa joue qui aussitôt se couvrit de petits boutons verdâtres et gonflés. Lyyod parut tout de suite regretter son geste, mais avant qu'il put arranger quoique ce soit, la petite fille s'enfuit en courant et rejoignit le dortoir vide.
Minerva pleurait de rage. Mais quel abruti ce Lyyod ! Décidément il ne valait pas mieux que les Serpentards qu'il ne cessait d'insulter. Arrogant, étriqué, complètement tourné vers son nombril ! Elle décocha un regard haineux aux rideaux flamboyants de son lit à baldaquin. Elle replia doucement les genoux contre sa poitrine pour y caler sa tête en songeant qu'elle aimerait bien les arracher. Oui aujourd'hui, Minerva n'était pas fière d'être une Gryffondor bien au contraire. Et c'est dans ce genre de moments qu'elle se disait qu'elle aurait bien aimé finalement être à Serdaigle. Ils étaient tous intelligents là-bas, loin d'être arrogants, et un peu loufoques parfois, anti conformistes souvent. Ils n'avaient rien contre les expériences déjantées et étaient curieux de tout. Comme elle au fond. Ils l'auraient amusées, et elle aurait pu passer des heures à bavarder de multiples sujets plus intéressants les uns que les autres. La jeune fille jeta encore un coup d'œil aux rideaux avec une furieuse envie de les enflammer pour passer ses nerfs. Mais elle ne le fit pas, Minerva était bien trop raisonnable pour ça. Elle essuya tristement ses larmes et se calma. Mais la rage restait encore présente en son coeur. La petite sorcière soupira et esquissa un sourire. Il ne fallait pas condamner tous les Gryffondor pour un seul crétin ! Elle se jura de ne plus faire attention aux remarques blessantes de Lyyod. Alors elle se mit en quête d'un petit miroir que sa mère lui avait offert pour regarder sa joue. Une grimace étira rapidement ses lèvres. Tout ça n'était pas bien beau à voir. Elle pris un bout de tissus qu'elle plaqua contre son visage abîmé et sortis de la salle commune, direction l'infirmerie. La petite gryffondor refusa de raconter quoique ce soit mais elle gardait en elle le souvenir brûlant du sortilège. Et à partir de ce moment là, Lyyod, sans doute conscient d'être aller trop loin, ne provoqua plus jamais Minerva, bien au contraire. Deux âmes opposées comme les leurs devinrent même amies ! Elle se rendit compte qu'il n'était pas méchant tout compte fait, juste jaloux : il n'avait jamais réussis à attirer l'attention sur lui autrement qu'en faisant des frasques.
CHAPTER FOUR :
Les années Poudlard.
Minerva obtint les meilleures notes aux examens de premières années. Lors de sa deuxième année, elle fut recrutée en tant que poursuiveuse dans l'équipe de Gryffondor. Jouer au Quiditch fut sa passion. Elle adorait la sensation que le vol lui procurait. C'était comme une immense liberté qui s'offrait à elle. Minerva pouvait décider d'aller où elle voulait, par le biais de la magie, sans jamais avoir à se cacher de le faire. Et cela représentait beaucoup pour elle. La relation particulière qu'elle avait le professeur Dumbledore se développa doucement. Elle restait souvent à la fin des cours pour parler avec lui de métamorphose. Elle lui disait ce qu'elle pensait de certain sortilège, ou même déjà comment elle avait réussis à en exécuter certain qui relevait d'un niveau supérieur. Elle lui demandait des précisions, et discutait également de choses et d'autres. On ne voyait pas plus intéressée qu'elle. Et ses amis devaient parfois l'arracher à la fin des cours. De cette année, Minerva n'en retire que des très bon souvenirs. Elle devint très amis avec Dennis de Serdaigle qu'elle avait rencontré dans le Poudlard express, et Bathilda de poufsouffle, qui depuis qu'elle l'avait défendu, la suivait un peu partout. Une deuxième fois elle obtint la note maximale à tous ses examens, la rendant fière. Et quand Minerva rentra encore une fois pour les vacances d'été, ses parents, fiers d'elle, lui offrir son premier balais. Son père et sa mère avaient été le chercher sur le chemin de traverse la veille de son arrivée. Pour le pasteur ça avait été une drôle d'expérience. Plus jeune, quand il s'imaginait avoir des enfants, ce n'était certainement pas un balais volant qu'il s'imaginait offrir à ses enfants quand ceux ci obtiendrait de merveilleux résultat scolaire. Mais bon, la vie en avait décidé autrement. Alors Robert McGonagall avait offert un flèche d'argent à sa petite fille, un nouveau balais venant de sortir, le meilleur de son temps.
Quand Minerva dans le Poudlard express montra son nouveau balais à ses amis de Gryffondor, tous furent émerveillés. Ils en avaient bien sûr entendu parler. Lyyod lui fit une petite crise de jalousie avant d'éclater de rire. Cette année, il ferait tout pour être l'attrapeur de Gryffondor, Ysoline Terh ayant finis ses études. Minerva savait qu'il ferait un bon attrapeur, il était petit, fin, et vif. Mais la concurrence était rude. Myron et Ludo ne cessait de parler d'un jeune garçon qu'ils avaient aperçus, un première année qui leur avait fait froid dans le dos. Ils ne savaient pas comment il s'appelait, mais nul doute qu'il était spécial. Minerva les écoutait en souriant. Ludo exagérait toujours tout. Elle se tourna vers Lucas qui lisait leur livre de métamorphose de troisième année et commença à en parler avec lui : elle l'avait déjà lu deux fois dans son intégralité. Arrivée à Poudlard, dans la grande salle, elle vit le garçon qui avait soulevé tant de questions de la part de ses amis : Tom Jedusor, comme venait de l'appeler le professeur Dumbledore. Minerva fronça les sourcils. Il était d'une beauté terriblement froide et sans doute envoutante, mais elle n'avait pas la naïveté de tomber sous les charmes de ses traits faussement angélique. Minerva voyait dans son regard quelque chose qu'elle ne parvenait pas à définir, quelque chose de sombre. Le sourire satisfait qu'il afficha quand le choixpeau hurla serpentard à peine eut-il touché sa tête la fit frissonner. Oui, Tom Jedusor semblait être quelqu'un d'étrange. Minerva choisit l'arythmancie ainsi que l'alchimie, comme secondes matières. L'alchimie n'était pas toujours enseignée, mais cette année il y avait eut un nombre suffisant de demande pour permettre l'ouverture d'une classe. Lyyod obtint sa place d'attrapeur et cette année là, ils gagnèrent tous leur match. Cette année là Minerva commença à se renseigner sur les animagus. C'était une forme de magie qui la passionnait tout simplement. Elle en parla avec le professeur Dumbledore qui la prévint contre tous les dangers que cela pouvait représenter et lui promis que si en cinquième année, elle voulait toujours devenir une animagus, il l'aiderait. Depuis ce jour, Minerva se renseigna plus profondément sur les animagus, afin d'être sûr de tous savoir avant de commencer ce rêve qu'elle avait en tête. Sans surprise, sa troisième année fut tout autant conclue par des résultats impressionnant pour une jeune sorcière de son âge.
Quand commença sa quatrième année, Minerva remarqua quelque chose dans le comportement étrange de Ludo et d'Astoria l'un envers l'autre. La jeune fille n'avait que peu vu l'amour si ce n'est par ses yeux d'enfants devant ses parents. Mais ce qui se passait entre ses parents n'avait tellement rien de commun qu'elle ne pouvait pas se baser dessus. En tout cas, Ludo et Astoria s'aimaient, ça elle en était sûr. Avec l'aide de Luna et Éléonore, les deux autres filles de Gryffondor, Minerva fit tout ce qu'elle pouvait pour que cette relation aboutisse. De leur côté, Lyyod, Terry, Myron et Lucas poussèrent Ludo à lui demander de sortir avec elle. Elle trouvait ça beau, l'amour, mais pour sa part, ce n'était pas encore le moment. Elle trouvait encore cela trop compliqué pour pouvoir être sûr d'être tombé amoureuse. A un moment elle avait crû l'être de Lucas, mais ce n'était qu'une simple attirance intellectuelle. Par contre elle eut plus de problème avec Dennis de serdaigle. Il ne la lâchait pas. Il disait qu'il l'aimait. Elle lui répondait qu'elle n'était qu'ami avec lui. Il fallut l'intervention plutôt frappante de Lyyod pour que cela cesse. Lors de cette année, pour la première fois depuis longtemps, elle chuta en balais et se brisa le bras. L'infirmière remis cela rapidement en place et Minerva ne perdit pas une seule seconde son envie de jouer au Quiditch. Bizarrement elle en retire son envie de tricoter. Cela vient principalement du fait que l'infirmière de l'époque aimait beaucoup les travaux d'aiguilles, et vu que Minerva n'avait rien à faire en attendant de guérir, elle avait appris avec celle ci à confectionner de petites choses. Ce fut également dans cette année que sa relation avec le professeur Dumbledore s'approfondit. Il n'était plus seulement un professeur maintenant, mais bel et bien un mentor. Elle prenait souvent le thé avec lui, discutant de chose et d'autre, mais bien souvent de métamorphose. Quand Minerva entra en cinquième année fraîchement nommée préfète, elle ne manqua pas de rappeler à Dumbledore sa promesse. Il commença à réunir tout ce qu'il fallait et elle le retrouvait une fois par semaine afin de s'y entraîner. Minerva voulait absolument se connaître totalement avant de tenter l'expérience. Et c'est au bout de trois mois de travail acharnée sur elle même, quand ils eurent finis la potion et les sortilèges préparatoire, qu'ils parvinrent à leur fin. Minerva se transforma en chat tigré. Elle vit dans les yeux de son mentor briller une certaine admiration qui la contenta. Le professeur Dumbledore avait pris soin d'informer le ministère de la magie avant toutes choses, affirmant que c'était une élève hors du commun. Ainsi Minerva fut la plus jeune personne animagus déclarée.
Ayant obtenue les notes maximales à chacune de ses BUSES, Minerva entra en sixième année. C'est lors de cette année que la chambre des secret fut ouvert. Lors de cette année que Mimi mourut. Hagrid fut renvoyé, on brisa sa baguette. Mais pour la jeune sorcière, elle ne voyait là qu'une injustice. Rien ne prouvait que Hagrid fut coupable, si ce n'est pas parole de Tom Jedusor. Il semblait avoir fait bien plus que charmé les professeurs. Minerva conservait cette sensation de frisson en le voyant. C'est lors de cette année qu'elle fut pour la première fois capitaine de l'équipe de gryffondor. Et ils gagnèrent la coupe. Elle rencontra également Pomona Chourave. Cette petite fille généreuse et pleine d'esprit fit son entrée dans sa vie quand elle l'aida à ranger ses nombreux livres à la bibliothèque. Minerva aimait bien la petite Poufsouffle. Ce fut d'ailleurs elle qui lui remonta le moral quand elle apprit la mort de Mimi. Elle ne connaissait pas bien la jeune fille, mais il faut savoir que contrairement à ce qu'elle laissait voir, Minerva avait un grand coeur. C'est avec une motivation renouvelée pour avoir ses ASPIC qu'elle rentra dans sa septième année. La dernière. Ce parfum de fin qui soufflait sur ses études la rendait un peu nostalgique. L'année allait passé vite elle le savait. Et tous les bons souvenirs qu'elle avait pu avoir semblaient lui revenir, montrant à quel point elle avait été heureuse entre ces murs. Minerva était devenue préfète en chef et termina ses études avec brio. On disait qu'il y avait peu de grande sorcière comme elle. La jeune femme était même lauréate du meilleur jeune espoir décerné par le mensuel de la métamorphose, mensuel dans lequel elle apporte souvent ses conseils et ses corrections. Elle avait obtenu encore une fois les meilleurs notes dans ses ASPIC. Malheureusement elle fut forcé d'arrêté le Quiditch. Lors d'un match, un serpentard la frappa et elle tomba de son balais. La chute lui apporta une commotion cérébrale et deux côtes cassées. Le temps de se remettre, la saison était finie, mais les gryffondor avait quand même gagné ! Et Minerva ne cesse d'adorer ce jeu passionnant.
CHAPTER FIVE :
Quand l'amour t'a pris.
Minerva revint dans son petit village écossais pour l'été. Elle n'y resterait pas longtemps, juste pour les vacances, car on lui avait proposé un poste au ministère, à la justice magique. Bien que n'étant pas passionnée par ce type de métier, la jeune femme avait accepté, histoire de commencé petit. Ce qu'elle voulait ? Elle n'y avait jamais vraiment réfléchis. Peut être auror ? Minerva aimait l'action, mais non, elle ne voulait pas devenir auror. Rien ne la motivait vraiment, si ce n'était apprendre. Alors pour l'instant, le job au ministère tombait à pic. Mais la jeune femme songeait avec lassitude combien il lui serait long d'attendre un travail à la hauteur de ses capacités et de ses envies. Malcolm, qui entre temps était entré à Poudlard à Poufsouffle, ne cessait de rechigner : il voulait pouvoir faire usage de la magie. Minerva lui demandait de montrer l'exemple mais il n'en faisait qu'à sa tête. Elle laissa son petit frère pour se concentrer sur sa vie. C'est alors qu'elle rencontra Dougal. Si Minerva n'avait pas prévu une chose pendant ces vacances, c'était bien de tomber amoureuse. Et encore moins d'un moldue. Oui Minerva était comme sa mère, tombée éperduement amoureuse d'un fils de fermier du coin, du genre plus moldu tu meures. Dougal McGregor, intelligent, drôle (du moins comme Minerva) toujours le mot pour l'embêter gentiment, et décidément très romantique. Dougal, un moldu. Elle n'eut pas le temps de dire ouf qu'il posait un genou à terre et la demanda en mariage. On peut dire que ce fut une des seules fois où Minerva McGonagall perdit la tête : elle accepta. Rentrant chez elle toute joyeuse, elle ne put cependant l'annoncer à ses parents. Ce fut une des plus longues nuits de sa vie. Elle ne ferma pas l'œil, songeant à une telle union. La jeune sorcière avait vu ce que cela donnait. Et bien que ses parents s'aimaient toujours, elle voyait les difficultés de sa mère. Et il était hors de question qu'elle range sa baguette ! Alors elle retourna voir Dougal le lendemain, lui annonça sa décision et partit pour Londres trois jours plus tard.
Elle arriva à la capitale anglaise hagarde, et désespérément encore amoureuse. Elle détesta Londres dés le premier pas qu'elle y posa. Ses sentiments à l'égard de cette ville, bien que largement influencé par sa déception amoureuse, ne furent jamais plus profondément remplie de rancœur et de désespoire. De plus beaucoup de ses collèges avaient des préjugés anti-moldu. Du coup elle ne pu se confier à personne sur son coeur. Le fait que son père soit un moldu aiguisa aussi ce sentiment de dégoût. Elle aimait Robert McGonagall et ne permettait pas qu'on le rabaisse. Malgré cela, elle fut une employé modèle, toujours active et particulièrement douée, comme lors de ses études. Elle s'entendit très bien avec son chef de service, Elphinstone Urquart, pourtant bien plus âgé qu'elle. Mais il la faisait rire, et dans la morne ambiance de Londres, c'était bien ce dont elle avait le plus besoin. Mais la sorcière ne pouvait pas y rester. A bout de deux ans elle dit stop ! Il était hors de question qu'elle continue à travailler pour le ministère. De plus elle avait appris qu'Albus Dumbledore venait d'être nommé directeur de Poudlard. La place de professeur de métamorphose était donc désormais vacante. Elle envoya directement une lettre afin de savoir si elle pouvait occuper ce poste. Minerva venait enfin de trouver sa voix : plus qu'apprendre, c'était enseigner qu'elle aimait. Quelques heures plus tard à peine elle reçu la réponse : il y avait effectivement un poste à pourvoir et elle l'obtenait ! C'est à la rentrée de septembre qu'elle débarqua à nouveau à Poudlard, ce château qui lui avait servi de maison pendant longtemps.
Dumbledore lui donna une chambre à Poudlard et elle fut ravis de s'y installer. Le château accueilli son retour avec joie. Il y avait encore le professeur Slugorn qui y enseignait et d'autre qu'elle avait connu élève. La jeune femme se trouva une véritable vocation dans l'enseignement. Stricte, exigeante, mais néanmoins stimulante, elle enseignait son savoir avec intelligence et sagesse, la même qu'on lui avait connu étant enfant. Elle eut même son dernier frère, Robert Jr, en élève, lui aussi à Gryffondor. Elle garda contact avec son ancien chef de département, Elphinstone Urquart avec qui elle devenait vraiment amie. Un jour, elle reçu un hiboux de sa mère, lui annonçant parmis les nouvelles locales que Dougal McGregor s'était marier avec une fille du coin. C'est en larme dans sa salle de classe qu'Albus Dumbledore la trouva. Elle lui raconta son amour pour lui, montra les lettres qu'ils avaient échangés et qu'elle gardait sous son lit. Minerva qui n'avait jamais montré le fond de son coeur s'épancha sur l'épaule de son ancien professeur. Albus, quand à lui, lui raconta l'histoire de sa famille, les horreurs dont ils se rendait coupables et toute cette tragédie autour d'Ariana. Les confidences étaient échangées, entre deux personnes pourtant pudiques sur les sentiments et leur passé. Chacun connaissant l'histoire de l'autre, ils s'épaulèrent. Et c'est à partir de ce moment là qu'une amitié indéfectible les lia. Ce fut une nouvelle surprenante pour Minerva quand Elphinstone Urquart la demanda en mariage dans le salon de thé de Mme Piedodu. Encore bien amoureuse, elle refusa. Mais il ne lâcherait pas prise.
CHAPTER SIX :
Des élèves, tu en as vu passer.
Minerva continua sa vie de professeur. On la prétendait trop sévère, mais elle faisait en sorte que chacun puisse s'épanouir. Impartiale, elle n'hésitait cependant pas à afficher farouchement son envie de voir les gryffondor gagner, surtout depuis qu'elle était devenue directrice de leur maison. Elle constitua des équipes de Quiditch hors pair et d'ailleurs beaucoup de ceux qu'elle révéla furent des joueurs professionnels plus tard. Si l'on demande à Minerva de qui elle se souvient particulièrement elle répondra honnêtement : de tous. Car la vieille femme se souvient de tous les élèves passer sur les bancs de sa classe, des meilleurs comme des moins bon. Il y en a bien quelques uns qui lui sont restés un peu plus. Minerva se rappelait parfaitement de Devlin Corneblanche, fondateur de la société de balais de course Nimbus. Elle se souvenait également de Filius Flitwick qui allait par la suite devenir un de ses grands amis et qui comme elle avait la particularité d'être un choixpeauflou, mais pas n'importe lequel : un Gryffondor/serdaigle, comme elle. On pourrait parler sans hésiter de Lily Potter. Cette adorable jeune fille pleine de vie... Elle se souvient évidement de James et Sirius faisant les quatre cents coups, de Remus dont elle appréciait la retenue et la sagesse, de Peter, complètement empoté, de Lucius Malefoy qui avait eut l'audace de lui demander si elle était une sang-pur pour être aussi puissante, d'Avery, McNair, Goyle, Crabbe, Severus, Dolohov. Elle voit encore clairement Kingsley, Nymphadora. Elle se souvient aussi de ce serdaigle, le frère de Dolohov, Sanders, qui lui parlait beaucoup à la fin des cours, comme elle le faisait avec Dumbledore, cet enfant avec qui elle dévellopa un lien très particulier...Et la tragédie arriva. Voldemort tua Lily et James, et signa sur le front de Harry ce qui sembla être sa perte. Minerva était là, le soir où Hagrid le déposa chez les Dursley. Elle était là, à voir ce petit être maintenant orphelin, abandonné à une famille qui ne le désirait pas. Elle les avait observé toute la journée. Harry Potter n'y serait certaine pas le bienvenue. Mais Dumbledore le laissa là...
Elphinstone Urquart ne cessa de la demander en mariage. Mais Minerva refusa à chaque fois sous divers prétextes aussi bidon les uns que les autres. Seul la mort de Dougal McGregor la délivra de son tourment, si traumatisante fut-elle. Minerva ne comprenait pas vraiment ses sentiment, mais sa joie fut immense quand elle épousa enfin Elphinstone. Il n'était pas d'une grande beauté et avait attiré à lui bien des années, mais son humour était toujours tel qu'il ne cessait de la faire rire. Ce fut un mariage heureux. Mais elle ne quitta pas pour autant son nom de famille. Elle aimait trop son père pour cela, et puis il ne fallait pas oublier que c'était une féministe dans l'âme. Il n'y pratiquement de Dumbledore pour rire à cela. Il fut leur témoin de mariage et permit même aux jeunes pas si jeunes mariés de trouver un appartement à Pré-au-Lard. Elphinstone n'avait plus besoin d'aller à Londres : il était à la retraite. Et il attendait que Minerva rentre chaque soir de ses journées de cours. Ce fut une période de pleine satisfaction pour Minerva. Elle n'eut pas d'enfant, mais ses neveux et nièces étaient pour elle tout comme. Et puis avec les élèves, elle n'avait pas besoin d'avoir d'enfant. Ils l'étaient un peu presque tous. Trois ans après, Elphinstone succomba tragiquement à un accident avec une tentacula vénéneuse. Ce fut un grand chagrin pour tous ceux qui les connaissait. Il était cruel de voir combien de temps ils s'étaient cherché pour finalement en passé si peu ensemble. Alors Minerva réintégra sa chambre à Poudlard, refusant de rester dans ce foyer où elle avait eut tant de bonheur avec son défunt maris.
Et passèrent encore des années. Serverus Rogue devint professeur. Albus lui avait tout raconté sur lui et elle le croyait revenu du bon côté. Elle se souvenait parfaitement de l'arrivée de Bill puis de Charlie Weasley, de Katie Bell, Alicia Spinnet, Angelina Johnson, Alec Easton, Cédric Diggory, Alice Levinson. Les jumeaux Weasley, Lee Jordan. Oui elle se souvient d'eux. Elle se souvient aussi quand pour la première fois Harry a posé le pied à Poudlard. Elle ne put retenir un sourire quand elle le vit intégrer Gryffondor avec Hermione Granger, Ron Weasley, Seamus Finigan, Lavande Brown, Dean Thomas, Parvati Patil, Neville Londubat... Oui ces élèves, elle s'en souvient parfaitement. Elle trouva en Harry un talent d'attrapeur impressionnant, comme son père et elle lui offrit d'ailleurs son nimbus 2000. Hermione Granger lui rappelait un peu son enfance à Poudlard, au moins aussi studieuse et c'est pour cela qu'elle interféra en sa faveur lorsque celle-ci voulut prendre trop d'option. Elle fut ravis de revoir Remus Lupin et lors que la vérité autour de la triste affaire de la mort des Potter éclata, Minerva s'en voulut d'avoir cru Sirius coupable. Puis ce fut le retour de Voldemort. Minerva s'engagea corps et âme dans la guerre contre celui ci...
CHAPTER SEVEN :
Tu es une guerrière dans l'âme.
Minerva est la déesse de la sagesse et de la guerre, et l'on reconnait bien cela en Minerva McGonagall. Lorsque Ombrage s'est retrouvée professeur à Poudlard, elle ne cessa d'entrer en contradiction avec elle. Quand elle fut nommée directrice, elle ne cessa de défendre Dumbledore et ses valeurs. Enfin elle se montra heureuse de voir son départ. Durant l'année suivante, alors que le ministère acceptait enfin le retour de Lord Voldemort, Dumbledore révéla un certain nombre de choses lui faisant froid dans le dos. Il lui parla de Harry, la prophétie, et également contrairement à ce que l'on pouvait penser, des Horcruxes. Cependant il ne lui révéla pas tout. Minerva le voyait, fatigué plus qu'il ne l'avait jamais été, assis derrière son bureau, à lui faire de nombreuses révélations, et à en retenir tellement d'autres. La vieille femme s'était approché de lui, avait effleuré sa main noircit par le sortilège et l'avait regardé droit dans les yeux.
-" Combien de temps encore Albus ?
- Severus ne me donne qu'une année.
- Une seule ? Mais...
- Cela sera suffisant Minerva.
- Je le refuse. Vous... Vous ne pouvez pas !"Albus la regarda par dessus ses lunettes en demi lunes. Il la scruta, comme il avait l'habitude de le faire. Et il lui avait avoué d'ailleurs un jour qu'il avait toujours eut du mal à savoir ce qu'elle pouvait bien penser.
-" Je ne peux pas quoi ? Vous laisser ?
- ... Oui.
- Voyons Minerva, mon temps est venu.
- Nous avons encore tant de choses à nous dire. Il y a tellement de discutions que nous n'avons pas encore eus..."Le directeur eut un petit sourire. Il se leva pour prendre une fiole en cristal. Avec un sourire un peu triste, il retira quelques souvenirs argentés qu'il glissa dedans et la scella.
-" Il y a là-dedans tout. Il y a ma vie, et la vérité. Ne les regardez que quand je serais mort, s'il vous plait Minerva."Et il confia la fiole à son amie. La vieille sorcière l'attrapa délicatement et la rangea dans un coin de sa robe de sorcière. Une larme perla et coula le long de ses yeux. Bientôt ils ne pourraient plus vraiment se parler. Elle n'avait jamais eu peur de la mort et de ce qu'il pouvait y avoir après. Elle aurait bien aimer passer plus de temps avec cet homme qu'elle respectait et aimait profondément. Peut être se reverrait-il après ? Alors elle laissa couler les mois, redoutant que chaque conversation qu'elle pouvait avoir avec lui soit la dernière. Elle l'écoutait avec attention. Un soir il la trouva à nouveau en pleurs dans sa salle. Elle lui révéla qu'elle se sentirait bien seule quand il ne sera plus là. Il la rassura, touchant son coeur, et assurant qu'il serait toujours là. Minerva le savait elle aussi, mais elle n'arrivait pas à accepter l'idée qu'il ne soit peut être plus en face de lui bientôt. Et à la fin de cet année, il mourut, tué de la main de Severus Rogue. Minerva éprouva une telle haine qu'elle eut du mal à retenir. Puis vint la fatigue de la tristesse. Le discours qu'elle prononça lors des funérailles de son ami fut merveilleux. Mais elle ne le trouvait pas encore à la hauteur de cet homme qui avait tant été pour elle. Les mots ont beaucoup de pouvoir elle le sait, mais pour elle, rendre hommage à Dumbledore fut un échec. La parole ne suffisait pas. Les mots du coeur sont trop puissants. Et dans sa peine et sa colère, elle oublia complètement la fiole de souvenirs...
CHAPTER SEVEN :
La fin de tout espoir.
Malgré les difficultés, Minerva est resté fidèle à son poste de professeur de métamorphose et de directrice des Gryffondor. Elle a voulut aider les élèves autant qu'elle le pouvait, ne défiant cependant pas les Carrow outre mesure. Elle ne voulait pas risquer sa vie. Cela aurait été stupide de mourir maintenant alors qu'elle pouvait encore aider. Tous ses espoirs ne reposaient qu'en Harry et ses amis, en cette nouvelle génération porteuse d'une rébellion infinie. Elle ne punissait alors que rarement ses élèves, contrairement à son habitude, de sorte qu'ils n'eurent pas trop d'ennuis. Elle protégea autant de temps qu'elle le put Neville Londubat, Luna Lovegood et Ginny Weasley qui semblaient s'imposer comme les chef de cette protestation. Mais Luna ne revint pas après les vacances de noël. Puis ce fut Ginny. Et enfin Neville fut forcé de s'abriter dans la salle sur demande. Pendant ce temps Minerva essayait un maximum de pourrir la vie de Severus. Si elle l'avait pu, elle n'aurait pas hésité à le tuer. Mais il lui aurait fallu être sûr que ça en vaille la peine. Dumbledore avait fait confiance à Severus Rogue. Pourquoi ? Il lui arrivait parfois le soir de songer à son défunt amis, les larmes aux yeux. Un soir d'agitation elle se rendit dans les couloirs et tomba prêt de la salle commune des serdaigle, devant un Amycus Carrow affolé. Il hurlait à l'aigle de le laisser entrer, mais Minerva savait qu'il n'y avait rien à faire, seule la réponse pourrait l'aider.
-" Puis-je savoir à quoi vous vous occupez professeur Carrow ?"Aucun doute que la voix de la vieille femme était teintée d'ironie et de plaisir de le voir se heurter à cette porte.
-" J'essaye ... de pousser... cette fichue... porte ! Allez me chercher Flitwick ! Il faut qu'il me l'ouvre tout de suite !
- Votre soeur n'est pas à l'intérieur ? Le professeur Flitwick ne l'a-t-il pas laissée entrer un peu plus tôt dans la soirée, à votre demande expresse ? Peut être pourrait-elle vous ouvrir ? Ainsi vous n'aurez pas besoin de réveiller tout le château.
- Elle ne répond pas, espèce de vieille mégère ! Ouvrez moi vous ! Allez vite ! Ouvrez !
- Certainement, si vous le désirez."Sa voix s'était fait d'une froideur extrême. Et pourtant un léger sourire orna ses lèvres. Minerva avait été emporté pendant une fraction de seconde bien des années auparavant, quand le choixpeau hésitait entre Gryffondor et Serdaigle. Elle se savait parfaitement capable de répondre à la question. Et cela l'amusait un peu.
-" Où vont les objets disparus ?
- Dans le non-être, c'est à dire dans le tout.
- Jolie formulation."La porte pivota sur ses gonds et la vieille femme senti en elle un peu de satisfaction personnelle. Il était certain qu'Amycus Carrow n'aurait jamais eut la délicatesse de savoir répondre correctement à cette question. En entrant dans la salle, elle vit tous les serdaigle réunis autour du corps d'Alecto Carrow. Pinçant ses lèvres, elle songea à ce qui allait en découler. Amycus fit peur aux élèves et hurla en voyant sa soeur. Il se mit à vouloir les torturer et les accuser d'avoir tuer sa soeur. Minerva, irritée, rectifia les sourcils froncés :
-" Elle est simplement stupéfixiée. Elle s'en remettra très bien.
- Mais non bougre de diable, elle ne s'en remettra pas ! Pas après que le Seigneur des Ténèbres lui aura mis la main dessus. Elle l'a appelé, j'ai sentis ma Marque à moi qui brûlait et lui croit qu'on a eu Potter !
- Qu'on a eu Potter ? Qu'est-ce que vous entendez par "on a eu Potter" ?
- Il nous a dit que Potter allait peut être essayer d'entrer dans la tour de Serdaigle et qu'il fallait le prévenir si on l'attrapait.
- Et pourquoi Potter chercherait-il à entrer dans la tour de Serdaigle ? Potter appartient à ma maison !"Minerva avait clamé cela avec fierté ! Comme pour montré qu'elle n'était pas d'accord avec Lord Voldemort, hurler sa fierté hurler son mépris. Elle se tenait droite, prête à protéger les élèves. Car elle sentait ce qui allait venir...
-"On nous a dit que ça se pourrait bien qu'il vienne ici ! Mais moi, je sais pas pourquoi hein ? [...] On pourrait peut être mettre ça sur le dos des gamins. Ouais c'est ce qu'on va faire. On va dire qu'Alecto a été attaquée par les mômes, ceux qui sont là-haut dans le dortoir et on dira qu'ils l'ont forcée à appuyer sur la Marque, et que c'est pour ça qu'il y a eu un fausse alerte... Il aura qu'à les punir. Duex ou trois gamins de plus ou de moins, quelle différence ?"Minerva entra dans une colère noire. C'était bien ce qu'elle avait pressenti. Elle serra les dents, essayant deux secondes de se retenir et puis voyant que c'était impossible elle répliqua :
-" La simple différence entre la vérité et le mensonge, le courage et la lâcheté. Bref, une différence que votre soeur et vous-même semblez incapables de mesurer. Mais je voudrais qu'une chose soit bien claire. Vous ne ferez pas porter aux élèves de Poudlard la responsabilité de vos nombreuses inepties. Je ne le permettrai pas.
- Pardon ? On s'en fiche de que vous permettez Minerva McGonagall. Votre époque est terminée. C'est nous qu'on commande maintenant, et vous serez de mon côté ou alors vous le payerez cher."Amycus commis alors la plus grave erreur de sa vie : il lui cracha à la figure. Minerva resta stoïque le regardant toujours comme s'il n'avait été qu'une répugnante saleté sur un siège de toilette. Il n'eut pas le temps d'ajouter quelque chose. Il y eu un bruissement d'air et Harry Potter et Luna Lovegood apparurent. Calmement et froidement le Gryffondor leva sa baguette en disant : "vous n'auriez pas dû faire ça." Un "endoloris" sortis de la bouche de Harry et il s'éleva sous la puissance du sortilège, se tortillant comme un insecte, empli de douleur. Amycus cogna dans une bibliothèque et s'évanouit.
- Je comprend ce que Bellatrix voulait dire. Il faut vraiment vouloir la souffrance de l'autre.
- Potter ! [...] Potter... Vous êtes ici ! Que... Comment... Potter c'était idiot !
- Il vous a craché dessus.
- Potter, je... C'était très... Chevaleresque de votre part... Mais vous rendez-vous compte de...
- Oui parfaitement. Professeur Voldemort arrive."Minerva se figea. C'était vrai. Elle se mordit les lèvres tandis que les élèves s'agitèrent. Elle conseilla à Harry de fuir mais il refusa. Il lui demanda où se trouvait le diadème de serdaigle mais elle ne savait répondre. Elle s'occupa des Carrow qu'elle attacha. Et elle lui promis quelque chose : protéger l'école contre Voldemort pour qu'il trouve le diadème. Ensuite elle emmena Harry sous la cape d'invisibilité. Ils croisèrent Rogue. Il ne parut pas dupe de ce qu'elle dit. Minerva dû alors se battre et toute la haine qu'elle avait en elle sortie. Ce fut probablement pour cela qu'elle failli. Elle était complètement aveuglée. Heureusement, Filius Flitwick la sauva. Et Rogue s'enfuit. LÂCHE ! Un désordre monumentale s'en suivit. Et la voix de Voldemort les fit tous trembler. Elle fit mettre les serpentard de côté et enjoignit aux mineurs de partir. Ce ne fut pas l'avis de tout le monde. La scène de Ginny Weasley était poignante. Molly hurla qu'ils n'étaient qu'un gang d'adolescents. Fred répliqua que ce gang d'adolescents justement s'était battu, ce que personne n'avait vraiment osé faire. Minerva aurait approuvé si cela n'aurait pas conforté Ginny dans sa volonté de rester. Ce n'était pas à elle de décider. Alors elle commença avec l'ordre du phénix à protéger Poudlard grâce à de nombreux sortilèges. Elle demanda même à Neville et Seamus de faire sauter le pont.
-" Piertotum Locomotor !"Les pierres se mirent à trembler les statuts devinrent vivante. Ce sort exigeait une grande magie et Minerva ne l'avait jamais utilisé.
-" Poudlard est menacé ! Protégez nous, faîtes votre devoir envers notre école. [...] J'ai toujours voulu utiliser ce sortilège."Molly la regarda un peu bizarrement mais Minerva semblait penser que sa tentative d'humour n'était pas vaine. Ils attendèrent quelques minutes. Les longues minutes avant la bataille. Et lorsque le bouclier se brisa, l'enfer se déchaîna. Minerva ensorcelait tout ce qui lui passait sous la main : armure, morceau de pierre... Elle lançait beaucoup de sorts et faisait son possible afin de protéger ce château qui avait toujours été sa maison. Une fois elle se pris un projectile qui lacéra son bras. Mais elle se releva et combattit encore et encore, semblant ne pas se fatiguer. Quand la voix de Voldemort résonna à nouveau et qu'elle vit tous les morts, elle se sentit las. Alors elle aida ceux qui avaient survécu à ramener les morts. Elle vit le corps de Colin Grivey et de son petit frère, Dennis. Elle vit Fred, étendu sur le sol. Elle vit sa famille autour de lui. La mort était partout. La vieille femme porta la main à son coeur. Il était dur de voir tout ce monde nous quitter. Elle s'assit, tremblante, attendant la fin de l'heure, prête à se battre à nouveau. Mais la fin ne semblait pas venir. Pas comme elle l'attendait. Tous se levèrent quand Voldemort arriva, quand il les regarda un air immensément satisfait sur le visage.
-" Harry Potter s'est lâchement enfuis ! Ils vous a abandonné!"