A genoux devant notre maître. Voilà là où la place de chaque homme devrait être. Et Lord Voldemort est de loin celui qui en ce bas monde peut prétendre être notre maître à tous. Il a pour lui la prestance d'un seigneur, la puissance d'un empereur et l'ambition de faire régner sa justice. A genoux devant Lord Voldemort, mon seigneur, moi je n'ai pas à trembler de peur. Pourquoi me ferait-il peur ? Je le sers loyalement et il me rend le triple de mes services. Je ne l'ai pas rejoins par faiblesse ou lâcheté, par opportunisme, comme Lucius non ! Je l'ai rejoins parce que je crois en la supériorité des sangs purs, parce que ses idéaux sont les miens et parce que c'est le digne descendant de Salazar Serpentard. Je n'ai pas peur de la mort et je me battrais pour lui. Car il n'y a plus en ce bas monde que la fierté de son sang et le désir d'être un sang pur. Certains me jalousent pour ma position. J'aime ça. Et ils ont raison, ils ne sont que des larves traînant à mes pieds. Je suis né avec l'intelligence et la pureté, la noblesse de l'âme, je suis né pour être au dessus.

Les femmes m'aiment, moi j'aime les femmes. Elles ont leur charme, leur pudeur, leur rancoeur. Elles sont complexes et malfaisantes, elle sont belles et tyranniques, mais je les aime. Mais les femmes n'auront jamais le dernier mot. Moi je profite de leur corps et n'ai nullement besoin d'amour pour le faire. Je ne suis pas macho, je considère les femmes comme mes égales, mais seulement les femmes qui ont la force d'être ce qu'elles sont. Les femmes de caractères. Les autres ne sont bonnes qu'à me servir. Et je n'ai strictement pas besoin de leur permission. N'allez pas croire que je ne suis pas raffiné, je suis pourvu des meilleurs manières parfois mielleuses et loin d'être vraies et je sais parfaitement m'en servir. Je dois avouer que je n'aime pas trop ça. Mais parfois il est d'usage dans la société d'user d'artifice. Je n'aime pas trop les soirées mondaines pour ce genre de chose. J'aime le luxe mais je le mérite, je ne piaille pas et ne danse pas toute la nuit, moi je sers le maître. J'ai l'ambition d'être à la hauteur et je donne tout pour. Je suis peut être un peu têtu, mais j'aime avoir ce que je veux, même s'il me faut suer pour.

Je n'ai jamais cru, contrairement à beaucoup de sangs purs il faut l'avouer, que le monde m'était servis sur un plateau. Il est à conquérir chaque jour à chaque instant et je travaille pour. Je ne suis pas chef du service de ré-intégration des né moldu pour rien. Il m'arrive également de présider au magenmagot. Ils sont pitoyables parfois à se débattre, à crier : je suis un sorcier, un vrai, c'est du racisme... Blablabla. Il faut avouer que j'aime ça. Cruel, sadique, psychopathe, j'entends parfois ces noms dans leurs bouches souvent recouverte de sang. La torture d'un être inférieur me prouve que je suis vivant, me prouve que je suis plus grand. Je n'ai pas peur de voir le sang couler et j'aime sa couleur envoutante. J'aime aussi la magie noire, elle me fascine. Le Lord m'en montre un peu plus de temps en temps et je suis un bon élève. Enfin seulement avec lui, sinon je crois que je m'emporte vite. les autres sont d'un ennuis ! Je peux être relativement violent d'ailleurs... Le genre de femme qui pourrait me satisfaire ? Winnie Grimm. Violente, aussi sadique et attiré par la magie noire que moi, et qui me repoussera sans aucun doute. Mais je pourrais l'avoir... Peut être.

C'est un doux mois de septembre et mon cris fait trembler ma mère. Ca fait des heures qu'elle essaye de me mettre au monde dans ce manoir luxueux entourée de sage femmes mages compétentes. Ma mère, Eléanora Louise Black épouse Lestrange. Mon père, Nathaniel Devi Lestrange, grand frère de Rodolphus lui même marié à Bellatrix Black à l'époque, premier né de la branche principale des Lestrange. L'héritier. Moi. Toutes les conditions étaient réunis pour que je sois celui que je suis maintenant. Ma mère, dans un élan d'un sentiment étrange et complexe imposa à mon père mon premier prénom : September. Il faut croire que son premier accouchement fut difficile et lui avait tourner la tête au delà du raisonnable. Je ne sais pas quel fut l'état de mon père mais il est certain qu'il n'aurait jamais dû accepter. Il eut néanmoins la raisonnable pensée de m'appeler Luka, prénom qu'ils utilisèrent par la suite usuellement. Mais avant de parler de ma naissance ô combien attendue et intéressante pour ma famille, je crois bien que préciser d'où venait mon père et ma mère est important. Ils ne se sont pas rencontrés tous les deux à Poudlard, ils se connaissaient d'avant. Promis dés leur plus jeune âge on les à fait grandir ensemble. Les familles Black et Lestrange on souvent fait des mariages ensemble, il n'y a qu'à voir mon oncle Rodolphus. Cependant ma mère n'est qu'une lointaine cousine de Bellatrix. Ensuite ils sont allé tous les deux à Serpentard et ont tranquillement fait leur études. Puis Voldemort est arrivé et là ils l'ont rejoins et ils m'ont eut.

Quand ils ont vu pour la première fois leur enfant, mes parents ne se sentaient pas vraiment prêt à assumer leur rôle et ils l'ont parfaitement démontré par la suite en me confiant la plupart du temps à une gouvernante. Ma mère vivait pour les soirées mondaines, pour voir les gens de la haute, comment pouvait-elle avoir le temps pour un enfant ? Elle m'a d'ailleurs reproché parfois de l'avoir fait grossir un temps. Je me demande comment elle a supporté son unique grossesse. Femme fragile d'apparence, pas particulièrement douée en magie, seulement certaine de valoir mieux que tout le monde. Elle n'était pas très intelligente ma mère. Elle n'était pas vraiment mangemorte, elle n'aurait pas eut d'utilité. Ses journées étaient simples. Elle se levait à midi environ, se remettant de la soirée de la veille, mangeait avec moi et s'enquerrait de mes progrès auprès d'Elsa ma gouvernante et discutait avec mon père quand il était là. Ensuite elle se pavanait dans la maison ordonnant ici et là tout et n'importe quoi pour s'assurer de son pouvoir. Ma mère a toujours cru qu'on lui devait tout. Ensuite, quand elle ne recevait personne pour le thé ou qu'elle n'avait plus rien à faire, à partir de dix-sept heure elle s'enfermait dans sa chambre avec deux servantes qui s'occupait d'elle afin de faire d'elle la femme la plus resplendissante de la soirée dans laquelle elle se rendait. Elle en avait toujours des soirées, sur toute la surface du globe. Elle transplanait souvent vers vingt heure, vingt et une heure. Je dois avouer qu'elle ressemblait vraiment à une reine. Belle et hautaine. Elle avait des robes magnifiques et ses cheveux avaient été soigné et coiffé pendant des heures sans parler de son maquillage. Les soirs où mon père était là, elle mangeait avec nous et parfois restait avec lui.

Mon père quant à lui servait fidèlement Lord Voldemort. Il ne travaillait pas vraiment car la fortune de la famille Lestrange est considérable. Après tout nous vivions dans un grand manoir entouré de terres immenses avec une gouvernante, un majordome, une cuisinière et trois ou quatre domestiques qui faisaient un peu tout. Ses journées à lui, je ne les connaissais pas trop. Il était déjà partis quand je me levais, mangeait rarement à midi avec nous et n'était quasiment jamais là le soir. Mais je sais qu'il le faisait pour le bien de notre famille et des sangs purs alors je ne lui en veux pas. Parfois il revenait fatigué, plein de sang, mais toujours heureux d'être à son service. J'ai grandis avec Elsa qui m'a appris les bonnes manières, qui m'a appris à liren, à écrire, à compter, qui m'accompagnait sur le chemin de traverses me faire des vêtements sur mesures. J'ai été un enfant calme et patient aussi loin que je me souvienne. Parfois mon père passait des après-midi avec moi, me parlant de Voldemort, de la magie noire et de la fierté d'être un sang pur. J'adorais ces après midi. Il m'apprenait à mépriser les moldus et surtout les sangs de bourbes. Ce fut lui qui m'appris à être un homme et qui dés mon plus jeune âge me montra que le monde n'était à nous que si on n'avait pas peur de faire couler du sang. Qui m'appris que la souffrance était souvent nécessaire. C'est pourquoi il m'habitua à souffrir. Je n'ai que rarement désobéis et il n'avait aucunes vraies raisons de me faire subir cette souffrance. Il m'a endurcis. Parfois il me ramenait des animaux et voulait que je les tue. Moi je ne cherchais qu'un petit sourire satisfait et je l'avais souvent. Je n'ai pas déçu mon père. Même quand j'ai dû tué un être humain pour la première fois. Ce n'est pas de l'horreur que j'ai ressentis mais de la fierté car mon père m'estimais prêt. J'avais neuf ans. Et à neuf ans j'étais largement mieux me disait-il que ce petit Sanders Dolohov, le fils d'un de ses amis. Sanders avait deux ans de plus que moi. Et il n'était pas obéissant. Quand il venait à la maison avec ses parents, moi je le trouvais intelligent, au moins autant que moi, mais il m'exaspérait à être aussi peu fier de ses origines, de son sang. Moi j'étais un parfait sang pur. Ma tante Bellatrix s'occupait aussi de mon éducation, elle m'a appris la torture et la dureté. Mon oncle Rodolphus lui, m'achetait toujours des livres pour que je puisse être cultivé.

Le jour où ma lettre de Poudlard est arrivé, mes parents m'ont enfin amené eux même sur le chemin de traverse. Ils étaient fiers et ils avaient de quoi ! J'avais toujours montré des dons et ils n'en doutaient pas. Mon père m'acheta un hiboux grand duc au plumage sombre. Ma mère me pris les robes de sorcier pour Poudlard du meilleur tissus. J'eus les instruments, les vêtements et tout ce que je pouvais désirer de la meilleure qualité. Mon oncle Rodolphus et ma tante Bellatrix était venu aussi. Le frère de mon père disait que j'étais un fier petit homme et ils m'offrirent un collier avec une émeraude cernée dans des fils d'or pur. Collier fait par les Gobelins. Quand à ma baguette, je n'en essayais pas beaucoup. Quand Ollivanders nous vis entrer j'aperçus ce petit frissons. Ce n'était pas spécialement du respect, mais surtout un peu de crainte. Ma tante lui faisait peur, mon père aussi, ainsi que mon oncle. Pas ma mère, elle ne ferait peur à personne elle. Ma baguette, bois d'if, ventricule de dragon. Mes parents eurent un sourire satisfait, c'était une bonne baguette. Nous retournâmes au manoir fêter mon entrée à Poudlard. Je revis Sanders et sa famille. Son grand frère Antonin m'impressionnait à l'époque. On dit qu'il a étudié avec le seigneur des Ténèbres, comme Bellatrix. Sanders m'avait conseillé de ne plus être comme mes parents, il s'était pris une claque et moi je lui avais ris au nez. Quelques semaines plus tard je me trouvais à bord du Poudlard Express, heureux de pouvoir étendre ma sphère d'influence, de montrer mes pouvoirs. Mais mes parents m'avaient dit de prendre garde, il y avait là-bas malheureusement des sangs de bourbes et des adorateurs de ces derniers, qu'il était pour le moment dangereux de montrer mes véritables convictions.

Le choixpeau hésita un bref instant entre Serdaigle et Serpentard mais dés qu'il formula cette idée, je réprimais immédiatement et brutalement l'hypothèse stupide et honteuse d'aller à Serdaigle. Serpentard était la plus noble des maisons et le seigneurs des ténèbres y était allé. Il n'y avait aucunes raisons pour que je n'y sois pas. Alors en même pas dix secondes le choixpeau hurla SERPENTARD et je rejoignis mes camarades. La vie à Serpentard était... fantastique. Mes amis étaient loin d'être idiot comme les Poufsouffle, loin d'être bouffons comme les Gryffondor, et bien plus amusant et moins loufoques que les Serdaigle. En troisième année je devins attrapeur dans l'équipe et pour fêter cela mes parents m'envoyèrent le balais le plus cher de l'époque. Puis Voldemort est tombé, Harry Potter a survécu. Mon père est allé en prison, mon oncle et ma tante aussi. Ma mère quant à elle continuait les soirées mondaines... Je réussissais très bien les cours bien que certains comme l'histoire de la magie, l'astronomie ou encore la botanique était d'un ennuis ! En option je choisis études des runes et soins aux créatures magiques. Je me passionnais aussi pour la magie noire bien qu'à Poudlard cela fut ouvertement réprimé par les professeur. En cinquième année je devins préfet de la maison serpentard. Et puisque ce rang me donnait quelques privilèges, j'en profitais pour faire un tour dans la réserve. La vieille McGonagall me surpris et m'emmena directement chez le professeur Dumbledore avec le livre que j'avais en main. Un livre traitant bien évidement de magie noire. Et comme aucun professeur n'avait donné de devoir qui pourrait me permettre de l'utiliser... Le professeur Dumbledore m'avertis que cela ne devait plus se reproduire. Je n'aimais pas sa façons de me regarder. Et puis il avait un jugement si étroit sur la magie noire. Qu'importe le bien ou le mal ? Cela n'a aucun intérêt, il ne reste que la puissance, le pouvoir, la fierté. Et jusqu'à la fin de mes études je me sentis épié.

Une fois mes ASPIC en poche j'obtins un poste au ministère. Ma mère me disait que Voldemort n'était pas mort et je le sentais aussi. C'est pourquoi, dédaignant mon job je me mis à sa recherche et quand il commença à redonner des signes de puissances je vins à lui, quelque peu après sa résurrection. Voilà bien la preuve qu'il était notre maître à tous, immortel, puissant. Je posais immédiatement un genou à terre et lui jurait allégeance. Voldemort, que j'avais rencontré rarement étant enfant, quand mon père prêtait le manoir pour des réunions mangemortes se souvint de moi. Il me promis un avenir. Il me promis de me rendre ce que je devais : un être au dessus. Car avec l'emprisonnement de mon père, mon oncle et ma tante, ma famille avait été désavouée. Il m'apposa la marque et j'embrassais enfin son dessein. Ma famille fut libérée et revint immédiatement à lui, comme si rien n'avait changé. Bientôt nous promettait-il, bientôt le monde connaîtrait à nouveau le respect envers les sangs purs. Aussi il y eut la grande bataille de Poudlard et c'est avec un plaisir immense que nous, ses fidèles mangemorts, le virent tuer Harry Potter et le déclarer lâche. Mon père est mort dans cette bataille. Et enfin il remis le monde à l'endroit. Il me confia la direction du département de régulation des né-moldu, tâche dont j'acceptais le plaisir et l'honneur. Je possédais également un bar sur le chemin de Traverse et une librairie à Pré-au-Lard. Mon père mort, le manoir m'appartenait. Ma mère continuait ses mondanités agaçantes. Tant qu'elle n'entravait pas mes possibilités...

Je rencontrais Cailin. Oh douce oh belle et finalement si perverse Cailin. Une femme parmis tant d'autre ? Par la barbe de Merlin non ! Sexe friend si on veut. Pas d'amour entre nous. Du sexe et des défis. C'est drôle mais elle me trouve toujours des femmes tordues à aller voir, des femmes impossibles. Mais sinon ce ne serait pas un défis n'est-ce pas ? Et je lui rend la pareil. Il y a peu le Lord s'est intéressé à une fillette, Zora. Puis à Lily. Il veut qu'elles lui soient soumises. Il veut qu'elles soient de parfaites petites sbires et il a raison. Elles pourraient faire avaler le pire des mensonges à n'importe qui. Et le peuple ne réclament que ça, du mensonge. Ils ont avalé tout rond le fait que Harry Potter ne soit pas mort. Le peuple n'aime pas la vérité. Alors elles vivent chez moi. Je ne m'en occupe pas. Enfin... C'est Elsa, la gouvernante qui s'en occupe. Moi j'achète ce dont elles ont besoin et j'essaye de leur apprendre ce qui est bien et ce qui est mal. Je leur montre la puissance de Voldemort et j'essaye de leur faire comprendre à quel point c'est le plus grand sorcier. Mais je ne suis pas cruel avec elles, au contraire je suis assez protecteur. Ce ne sont pas mes filles, mais on n'y touche pas, le Lord les a mis sous ma protection. Par contre si elles s'avisent de ne pas le suivre plus tard, je voudrais être de ceux qui les puniront, et peut être qui devront les tuer...

Mangemort et sexy, sang pur et riche, le monde nous appartient.