Sujet: La torture d'aimer celle qui nous a tout pris Dim 20 Jan - 17:50
Anna Marisa Peterfield
Elle est ton ombre, elle est ta douleur.
Specialis Revelio.
Ϟ NOM : Peterfield Ϟ PRENOM : Anna Marisa, deux prénoms dont ses parents l'ont dôtée à la naissance. Deux prénoms pour une petite princesse fortement désirée Ϟ AGE : 16 ans au compteur Ϟ IDEOLOGIE : Résolument anti-voldemort. Y aurait-il eu un autre choix? Ϟ MAISON : Poufsouffle amicale Ϟ METIER/POSTE : / Ϟ CARACTERE :
Ϟ RACE : Sorcière pur souche Ϟ SANG : Sang-mêlé Ϟ BAGUETTE MAGIQUE : Bois de cerisier contenant un cheveu de vélane en son coeur. De taille moyenne et en bois souple. Ϟ DEMEURE : Une petite maison dans un village de la campagne anglaise Ϟ EPOUVENTARD : La mort de sa soeur et celle de Nocturne Ϟ NIVEAU DE FIDÉLITÉ : Elle n'a pas encore passé le test Ϟ AVATAR : Lyndsy Foncesca
Ϟ Physique & Caractère.
Des cheveux aussi sombres que la nuit tombant en cascade sur une descente de reins bien dessinée. Des yeux clairs mais perçants qui pénètrent l'âme de ses vis-à-vis. Deux lèvres délicatement rosée qui esquissent une moue écœurée. Un corps nu secoué de sanglots dont l'eau vient laver le désespoir. Le rouge d'une main ensanglantée se mêlant à l'eau chaude de la douche. Les larmes se mélangent au liquide rougi. Elle ne dit rien, les mots restent bloqués dans sa gorge nouée par l'émotion. Son désespoir est palpable. Elle ne triche pas, ne ment pas sur ses émotions. La tristesse vient de l'étouffer, de l'oppresser. L'eau est devenue froide mais elle ne se sent pas apaisée pour autant. Alors, elle s'affaisse, s'effondre. Son corps rentre en contact avec le carrelage froid de la salle-de-bain mais elle ne réagit pas. Elle est allongée sur ce sol, inconsciente. Des cris la sortiront de cet état chaotique quelques heures plus tard mais pour le moment, elle est abandonnée dans cet endroit nue, mouillée, glacée, ensanglantée. Ses yeux se ferment, à la recherche d'un oublie qui ne viendra pas.
Elle ne gardera aucun souvenir de ce soir là. Elle tentera de remonter le fil des événements grâce à des petits bouts mis les uns à côtés des autres, grâce à ce qu'on lui en racontera. Elle devinera mais le flou persistera. Elle n'aura qu'une certitude s'être réveillée le lendemain dans un endroit différent de celui où elle perdit connaissance, dans son propre lit. Certains vous diront que la rage l'a dominée quand elle a appris la mauvaise nouvelle, d'autre qu'elle a sombré dans un désespoir sans fond. Les deux auront probablement raison car la sensibilité et la vulnérabilité en elle font que sa tristesse fut immense, ces deux-même sentiments alimentant la colère en elle, son désir de briser ceux qui ont détruit sa vie. Certains vous dirons qu'elle est rester digne, d'autres qu'elle était comme possédée par les pires démons de l'Enfer. Sa loyauté en a pris un coup car si elle ne peut trahir sa famille, une amie; d'autres ne se sont pas privés de bafouer sa confiance. Alors elle est devenue cette fille désespérée dont la vie ne tient qu'à peu de choses : la vengeance en était devenu le principal moteur. Par soucis de loyauté envers ses parents, pour les préserver, elle n'a rien laisser transparaître de ce gouffre dans son cœur Dans les faits, elle n'a rien dit et quand la solitude l'a prise, elle a frappé cette porte de toute la douleur de son âme. De même, elle a espéré que l'eau emporterait au loin la souffrance mais elle était trop puissante, elle l'a emmenée au bord de la conscience avant de la faire sombrer dans l'inconscience.
Les éclats de rire ont laissé place aux larmes. L'amour est devenu haine. La douceur et la délicatesse se sont métamorphosée en colère et brutalité. La timidité a laissé place à une rébellion qui ne s'apaisera que dans le sang des coupables. Elle était une fille aux rêves solides, aux idéaux démesurément grands. Sa main s'égarait souvent pour caresser une joue baignée de larmes. Ses bras se refermaient souvent autour d'âmes en perdition pour les consoler de toute la tendresse de son cœur, de toute la douceur de sa compassion. Elle était aussi lumineuse que le soleil quand elle était aux côtés d'amis qu'elle pourrait défendre jusqu'à en rendre son dernier souffle. Elle est devenue un être désespéré dont le cœur crie vengeance et dont la colère est un gouffre de noirceur sans fonds, qui ronge toujours un peu plus son âme. Elle est violente dans sa manière de défendre une cause qu'elle a faite sienne en y perdant une sœur tant aimée. Sa loyauté va maintenant à tous ceux qui, comme elle, luttent contre ces assassins. Ses sourires sont pour ceux qui cherchent avec elle l'idée qui fera pencher la balance de la vie en leur faveur. Elle est celle qui console, qui réconforte afin de permettre à ceux qui doutent de retrouver la foi.
Pourtant son cœur saigne, il saigne de devoir briser celle qu'il aime pour des questions qui ne les concernaient même pas. Elle est entière, elle est loyale et malgré la trahison, elle ne peut oublier le lien qui les unissait. Elle ne peut chasser la lumière de sa personnalité et oublier qui elle était.
Ϟ Car oui j'ai une vie.
Parce que l'on vient tous de quelque part...
Un gazouillis joyeux, des éclats de rire, de l'amour... Tout ne fut que joie et bonne humeur. Je ne peux pas me plaindre, crier que mon mal être provient d'une enfance malheureuse, d'un début de vie difficile. Non au contraire, je n'ai manqué de rien. J'avais tout pour être heureuse et pourtant... Mais commençons par la début.
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont amoureux. Certains doutaient de la viabilité de leur couple car ils s'étaient connus alors qu'ils n'étaient qu'à l'aube de leur vie d'adulte respective. On pensait qu'ils finiraient par se séparer avant même que leur mariage n'ait pu fêter leur un an. Et pourtant, deux ans plus tard, ils s'aiment toujours autant. Le moteur de leur couple est cet amour infini qu'ils se portent et la perspective de voir leur famille s’agrandir les transporte de joie. Alexia naquit. Quatre ans plus tard, un nouvel enfant vint égayer cette famille déjà bien heureuse. Moi Anna Marisa Peterfield, j'avais vu le jour.
Je fus une enfant choyée, protégée de tous ces être gravitant autour de moi. Ils surent m'aimer avec toute la profondeur de leurs sentiments. Si je tombais, il y avait toujours une paire de bras pour me rattraper. Si j'avais du chagrin, ils savaient me consoler de leurs étreintes chaleureuses. Si je voulais partager ma joie avec l'un d'entre eux, il y avait toujours quelqu'un pour rire avec moi. Il ne serait venu à l'idée d'aucun d'entre d'eux de me délaisser, de m'abandonner. J'ai eu des personnes aimantes pour me soutenir et m'épauler. Ils étaient là pour me donner confiance dans la vie mais...
Paradoxalement, je ne fus pas une petite fille à la confiance en elle débordante, à l'imagination surdéveloppée. Au contraire, je fus plutôt l'inverse. Les premiers pas à l'école furent pour moi des passages difficiles. J'étais une enfant trop attachée à ma famille, j'étais dépendante d'eux. Cela en devenait maladif et je crois que c'est à cette période de là que je compris que j'avais une personnalité tendant vers la schizophrénie. Il y avait deux parties de moi : la petite fille confiante aux idées tranchées et la petite fille introvertie trop timide qui ne pouvait s'empêcher de bégayer.
Je me souviens de ces élocutions en classe, des ces rédactions que l'on devait partager avec la classe. Elles sont le meilleur reflet de la dualité en moi. Sur le papier, je couchais mes rêves, mes espérances et le tout avec une profonde conviction. Je savais y développer mon point de vue, donner des arguments défendant ma pensée. Pourtant au moment d'en faire part à mes camarades, je bégayais. Mes mots devenaient confus, mes idées devenaient un véritable capharnaüm désorganisé. Il devenait impossible de me suivre, de me comprendre et la tête basse, je retournai m'asseoir à me place bouillonnant de rage, honteuse mais surtout désolée. Mon institutrice était confiante : cela passerait avec le temps.
La partie confiante de moi fut amenée à disparaître totalement lors de mon entrée à Poudlard. Je ne pus m'intégrer et me lier à d'autres élèves. Mise à l'écart, je fis de l'ombre mon domaine. J'aurais pu choisir de me battre, de chercher à sortir de ma réserve permanente mais si j'étais persuadée que c'était la voie à suivre, mon corps ne pouvait suivre mon esprit. J'étais tétanisée face aux autres. La brûlure en moi fut intense. Je souffrais en silence car je n'aurais jamais pu en parler à mes parents ou ma sœur Ils n'auraient pas compris, ils s'en seraient voulu. Dans les couloirs, je souriais à chaque fois que je croisais ma sœur Je jouais à la fille bien dans sa peau et fière de ses rares amis. Je faisais semblant que tout allait bien mais l'absence de relations sociales dans ma vie me pesait sur la conscience. J'étais résignée à finir ma scolarité dans cet anonymat le plus total.
Mais il y avait elle, celle que je n'aurais jamais imaginé voir un jour entrer dans ma vie. Elle était belle. Elle n'avait aucun complexe. Elle était fière et portait haut son nom. Je l'admirais de loin et je n'aurais jamais imaginé que cette fille puisse s'intéresser à moi. Elle est un rayon de soleil, je suis une ombre terne. Sous son impulsion, la chenille devint papillon. Elle m'offrit la popularité et je lui offris mon amitié. Elle est ma meilleure amie, ma confidente, ma lumière. Sous son impulsion, les gens commencèrent à prêter attention à moi et je connus là mes moments les plus heureux dans cette école. Je devins même populaire et je pus voir le sourire réjoui de ma sœur Entourée, je me suis éloignée de Nocturne mais juste pour suivre ma route, jamais pour la blesser. Elle est restée ma lumière et je me suis enfin sentie mieux. Ma "schizophrénie" semblait même avoir disparu.
Je me souviens d'une discussion avec Alexia, un soir d'été autour d'un feu improvisé dans le jardin. Elle me fit part de ses inquiétudes à mon sujet quand j'étais arrivée à l'école. Rien de mon petit cinéma ne lui avait échappé mais elle m'avait laissé faire car elle était persuadée que je pourrais toujours mener ma vie à bien. Elle croyait sincèrement en moi et si elle pouvait comprendre mes peurs, elle avait confiance en moi. Elle m'écouta lui parler de Pénombre, de mes petits problèmes personnels, de tout ce qui me passa par la tête. L'aube nous cueillit endormies l'une sur l'épaule de l'autre depuis peu de temps. Ce fut notre dernier été ensemble.
Puis, ce monde paisible vola en mille éclats. Voldemort revint et il fut temps faire des choix...
Parce que l'on est tous ancrés dans une réalité...
Les premiers temps furent en demi-teinte. Je ne sus pas bien où j'allais. On nous pressait de choisir un camp. On tentait de nous charmer, la douceur était encore de rigueur pour nous convaincre. Chaque groupe avait besoin de partisans alors on ne nous harcelait pas. Ils ne considéraient pas encore toute personne ayant des hésitation comme forcément contre eux. Depuis lors, les temps ont bien changé mais à cette époque, je pus me vanter de ma neutralité, de mon besoin de réflexion avant de choisir si je suivrai les préceptes tel un brave petit mouton ou si au contraire je choisirai de me révolter.
Devenir une rebelle m'effrayait car je n'avais pas pris l'habitude de m'exprimer à haute voix sur mes positions. J'avais abandonné l'idée même d'être un jour une oratrice, tout au plus celle qui rédigerait des tracts de propagande destinés à être lus par d'autres. Mon cœur ne pouvait cesser de balancer entre les deux camps mais pour des raisons bien différentes des questions habituelles de politique. Au fond, j'étais dans mon monde et me positionner serait pour moi plus encombrant qu'autre chose. Pourquoi hésiter alors? Car d'un côté, il y avait Nocturne pour laquelle j'éprouvais des sentiments de plus en plus fort et de l'autre, Alexia avec laquelle je partageais des liens du sang très forts. Je n'aurais pu supporter d'en perdre l'une ou l'autre.
J'étais spectatrice de ma propre vie. Alexia affichait de plus en plus ses idées anti-Voldemort. Elle ne se cachait plus et pouvait clamer haut et fort à quel point cela la révoltait. Elle restait discrète en présence de pro-Voldemort convaincu mais dans l'intimité, elle allait jusqu'à parler de prendre les armes. Elle allait parfois jusqu'à me secouer, accentuant mon angoisse. Elle voulait que je rejoigne ses idéaux. Mais je restais obstinément neutre. Mes raisons avaient évolué, ce n'était plus de l'indifférence mais un mélange de peur, par complaisance,... bref pour de mauvaises raisons.
Mais si je stagnais sur mes position, quand Alexia entra dans l'Ordre du Phénix, je pris la décision de l'aider à ma manière. Nos correspondance devinrent précieuses. Elles étaient le seul lien entre nous deux car mon Alexia était contrainte de se cacher, elle était devenue une criminelle. Nous avions trouvé un subterfuge pour garder le contact et souvent, je lui parlais de ce qui se passait à Poudlard, je tentais de l'aider à ma manière en lui transmettant des informations que j'espérais importantes. Si l'on en venait à se poser des questions sur ma sœur, je la couvrais du mieux que je le pouvais, je n'ai jamais hésité à mentir pour la protéger. Ma loyauté envers elle fut sans failles jusqu'au moment où je l'ai trahie.
Je me souviens de cette nuit où le sommeil ne put pénétrer les ténèbres de mon âme. La lettre d'Alexia serrée contre mon cœur, j'attendais d'être libérée de mon angoisse. La peur faisait trembler mon corps, une sueur froide collait mes cheveux à mes tempes. Les mots couchés sur le papier par l'écriture élégante de son aînée la torturaient : ma souerette, mission dangereuse, peur, te contacte dès que je rentre, prie pour moi, je t'aime,... La lettre était un cri du cœur, un cri de terreur, un adieu. Mais qu'aurais-je pu faire moi pauvre petite cinquième pour cette sœur qui risquait sa vie pour une cause bien plus grande qu'elle.
L'aube me cueillit glacée comme si la port étai venue me visiter pour m'annoncer une terrible nouvelle. Les yeux cernés, le cœur serré par une angoisse sans nom, j'agis comme un automate. Pessimiste, je m'imaginais le pire et je faillis ne pas voir l'hibou ivoire qui frappait à ma fenêtre. Les mains tremblantes, les larmes aux yeux, je ne reconnus pas l'écriture de ma sœur Imaginer le pire même l'espace d'un instant. Il n'y avait pas de nom, pas de point de rencontre, juste cinq mots : « Je suis blessée mais sauve ». J'eus peur, j'avais besoin de parler.
Elle est là ma reine des Ténèbres, ses cheveux balaient l'air en une danse sensuelle. Je pensais qu'elle ne viendrait pas, j'avais peur qu'elle ne soit pas au rendez-vous mais comme toujours, elle me prouve que je peux me reposer sur elle. Nous ne devrions pas être ici, nous devrions pas être amies mais elle est ma seule véritable amie alors je lui raconte tout, comme un secret murmuré au creux de l'oreille. Elle m'a promis de ne rien dire, de ne pas révéler que ma sœur faisait partie de l'Ordre, qu'elle était blessée, ni même le lieu de sa cachette.
Deux minuscules jours, qu'est-ce dans 15 années de vie ensemble? Qu'est-ce face à une amitié qui dure? Ce n'est rien et pourtant c'est beaucoup. Noc n'a pas eu besoin de plus de jours pour briser une vie, une amitié, des milliers de rêve. La trahison est venue habiter l'âme de l'amie que l'on aime. Elle a tout ravagé sur son passage ne laissant que des cendres de la fusion de deux âmes. Nocturne a choisi de détruire ma vie, plutôt que se taire. Elle était la seule à savoir, la seule en qui je croyais vraiment. Le gouffre est né de cette promesse brisée et il ne me reste qu'un mot pour qualifier notre relation actuelle : vengeance. Elle m'a trahi et moi j'ai trahi ma sœur en me confiant à elle. Le bonheur s'est envolé et elle est revenu diviser mon âme en deux.
Je croyais que je pourrais guérir mon âme torturée grâce à son amour à elle. Je croyais que jamais elle ne reviendrait mais la schizophrénie est revenue habiter mon âme. J'ai choisi de leur faire payer ce qu'ils ont fait à ma sœur, je les détruirai tous même si mon autre moi me dit que je n'en guérirai jamais. Je veux les briser mais seule je ne peux rien. L'AD fut ma chance d'apaiser ma soif de vengeance. Ce fut bien plus que des mots, un but lointain, cela devint ma priorité. Mes meilleures amies : la rancœur, la haine et la vengeance mais mon autre moi demande la paix, le pardon et l'amitié. Je suis devenue une informatrice plus que fiable prête à tout pour détruire ceux qui on tués sa sœur… Mais ce n'est pas une cause que je défends, c'est un désir sombre de punir qui m'anime. Et Nocturne dans tout cela? Elle est celle par qui le mal est venu, elle est celle qui le fera sortir définitivement. Elle est la fin de ma cause, celle qu'en dernier je détruirai même si une part de moi veut encore l'aimer, veut lui donner une chance. Mais je sais que ma vengeance passe par elle, de même que mon bonheur...
Parce que l'on va tous quelque part...
Ϟ Le moldu qui veille en moi.
Ϟ Pseudo : Quoi vous le savez pas encore? Ϟ Age : Toujours 23 ans au compteur Ϟ Double compte ? (Si oui de qui) : Oh ils sont quelques uns : Juliette, Hayley, Satya, Dorian et Ahna Ϟ Où as-tu trouvé le forum ? : Je sais plus très bien Ϟ Des suggestions ? : Pas pour le moment Ϟ Pourquoi nous as-tu rejoint ? : Ben techniquement j'étais déjà là XD Ϟ Un dernier petit mot d'amour ? : I love you
HS : J'avais oublié de la reposter lors du changement de compte