Story

A l’école Lewis s’était pas vraiment le genre de garçon très populaire, au contraire, il était même ce qu’on pouvait appeler une sorte de looser. Régulièrement tabassé par les autres garçons au début au collège, puis au lycée. Son meilleur ami et son seul n’en pouvait plus et a finit par se flinguer avec l’arme de service de son père. Ce tragique accident plongea encore un peu plus Lewis dans sa passion qui était la lecture. Il se coupa complètement du monde et ses seuls amis étaient Frankenstein ou encore le comte Dracula. Complètement plongé dans sa lubie, il se persuada que les vampires existaient vraiment. Un jour il fit une fugue et partie à la recherche de ces vampires. Plusieurs fois on le ramena chez lui, mais à chaque fois il repartait chercher ses vampires. Ses parents inquiets l’emmenèrent chez un psychologue véreux qui était par chance ou par malheur une victime de Mélusine qui l’attaqua juste après le rendez-vous de Lewis. Ce dernier ayant oublié son livre dans le cabinet de son psychologue revint sur ses pas et découvrir Mélusine dévorant son psy. Loin d’être ému, il la supplia d’en faire un vampire. La vie n’avait plus d’intérêt pour lui, il voulait être un vampire. Il était prêt à tout pour cela. Si elle ne le faisait pas, il se suiciderait et elle aurait sa mort sur sa conscience. Mélusine le prit de pitié et le transforma insistant qu’il faisait une erreur.

Pourtant non. Lewis commença à vivre qu’une fois vampire. Il prit un étrange plaisir à tuer et au fil du temps devint un des meilleurs tueurs de toutes l’Angleterre. Devoir se cacher des sorciers et être chassé de la société ne le dérangeait pas tant que cela. La prise au pouvoir de Voldemort ne changea pas grand-chose à sa vie, si ce n’est qu’il passa dans la légalité. De temps en temps il travailla même comme raffleur. Plus à la manière d’un chasseur de primes qu’un vrai raffleur. Ce travaille lui plait bien. Il est perdu dans sa petite bulle et refuse de faire face à la réalité des choses. A vrai dire depuis qu’il est devenu un vampire, il a l’impression de vivre dans un roman.