Story
Pourquoi crois-tu que je suis un ange ? - Parce que je suis un démon. – … Idiot. »

Un ange, c’est de cette façon qu’Archimède décriera Autumn Hortense Cheshire. À l'inverse, la demoiselle est loin d’être née dans un paradis somptueux. Non qu’elle eut une enfance malheureuse, bien au contraire! Mais naître dans un milieu à faible moyen demande parfois à faire des sacrifices et cela plus que l'on le voudrait. Pourtant, lorsqu’on rencontre Autumn pour la première fois, on voit immédiatement une joie de vivre et des manies enfantines. La pauvreté où baigne sa famille semble ne l'avoir jamais obligé à grandir trop vite (sauf peut-être de la rendre plus réfléchit - Et encore ! ), car la plus grande richesse de la famille Cheshire est l’amour. Oh, ça, Hortense n’en a jamais manqué! C’est peut-être la seule chose dont elle n’a dû réclamer et qu’elle donne avec une facilité déconcertante, parfois même excessive. Rencontrez un Cheshire et vous trouvez des sorciers simples, volontaires et bien trop généreux pour leur propre bien. C’est sur ce point qu’Autumn pourrait être considéré comme un vilain petit canard, bien qu’on ne lui ait jamais réellement reproché. A-t-elle un jour voulu à sa famille de vivre modestement au profit des autres? On peut se le demander. Trop égoïste, trop extravagante, trop infidèle en amitié comme en amour et une impulsivité source d’ennui, depuis toujours Hortense ressent ce besoin d’être indépendante et de prendre ses propres choix, que ceux-ci soient bons ou mauvais ou qu'ils blessent ses proches...

Quant à Poudlard… Poudlard, c’était le seul rêve qu’Autumn pouvait réellement se permettre dans cette vie où la réalité était pauvre et parfois cruelle. La magie coule dans les veines de sa famille depuis plusieurs générations, malgré une souillure moldue passée, elle se sait sorcière depuis toujours, mais le château représente sa porte de sortie. L’endroit où elle pourra pleinement décider de son avenir, où elle pourra être libre sans être jugée. Quelle utopie illusoire. La guerre, la fuite de celui qui devait être le sauveur et l’apparition des deux camps. Et Archimède… Surtout lui. Hortense, elle qui donne si facilement son amour pour mieux le reprendre sans remords, voilà que ce poufsouffle si paradoxal est venu basculer son univers pétillant, mais tranquille et construis avec sa logique...