Comme à sa grande habitude, Londres était couvert, le temps était gris, sombre, triste... Pas vraiment une journée pour aller au cimetière direz-vous, mais pour Merida c'était parfait.
Elle c'était lever tôt se matin-là, et pas pour n'importe qu'elle raison. Enfilant un jean, une paire de bottine noir basse, un petit pull léger une écharpe et un blouson de cuir. Accrochant ses cheveux en une simple queue de cheval, elle sortit de chez elle, les mains dans les poches. A l'extérieur, le vent était froid, venant Elle avait l'impression d'avoir 100 ans, tant son passé lui paraissait charger. L'histoire est une fable racontée par les vainqueurs, dit-on. Pour Merida, son histoire était loin d'être une fable, et elle n'était pas le vainqueur dans l'histoire, à son grand regret... Aujourd'hui, ce n'était pas un jour comme les autres. Aujourd'hui, c'était un anniversaire bien particulier, un anniversaire que personne n'aime... Aujourd'hui, cela faisait 2 ans tout pile que la meute avait assassiné ses parents. Et elle allait se rendre sur leur tombe à ce moment même.
Un vent glacial vint souffler sur elle, emmêlant ses longs cheveux sur eux même. Elle remonta le col de son manteau, ferma sa fermeture de manteau et enfoui légèrement sa tête dans son écharpe, se réchauffant un peu. Comment cela était-il possible, en plein mois de juillet, un temps aussi froid? Dans les rues, peu de sorcier était de sorti. Quand elle y repensait, quelques années au paravent, les rues auraient été blindé, à tel point qu'elle aurait eu du mal à passer dans la foule. Mais depuis l'arrivée de ce mage noir au pouvoir, tout avait tellement changé... Elle avait l'impression que tous était sous l'emprise d'un Détraqueur, leur aspirant leur joie de vivre un peu plus chaque jour. Et se temps qui n'aidait en rien! Tout en avançant, elle repensait a ce qui c'était passer, il y a deux ans...
Juillet 2000. Londres, quartier modeste.
-Je t'arracherais le visage a coup de crocs! Assassin!
Elle se débattait tant qu'elle pouvait, retenu par deux loups bien plus puissants qu'elle. Au sol, le corps de ses parents, assassiner "proprement" d'un avada kedavra. Une des louves de la meute la pointer du doigt en riant, alors que Merida continuer de se débattre, son visage salis par le maquillage qui avait coulé suite à ses larmes, et les traits tirer dans une expression de rage terrible. Un des loups qui la retenait serra un peu plus sa prise au niveau de son avant-bras, alors que l'autre en profita pour lui envoyer un coup de genoux juste dans l'estomac, coupant le souffle de notre jeune femme un instant. Ils la lâchèrent, la laissant choir sur le sol, recroquevillé sur elle-même. La louve s'approcha d'elle, lui attrapa le visage en souriant de manière absolument sadique et dit :
-Si tu ne viens pas avec nous, on te réserve le même sort, pouffiasse!
Merida eut un grognement de rage qui lui monta dans la gorge, et son premier instinct fut de lui cracher au visage avant de lui mettre un coup de tête bien placer, cassant le nez de la louve au passage. Cette dernière recula en tombant sur les fesses, couinant et se plaignant. Les deux autres se jetèrent sur Mérida, la rouant de coup... Quand elle se réveilla, la maison était plongée dans la pénombre. Elle avait du mal à respirer, et se sentait vraiment mal. Clignant des yeux, elle tourna la tête sur le côté, pour voir le corps de ses parents étendu sur le sol. Elle se mit à pleurer à chaude larme, se relevant comme elle pouvait, elle alla jusqu'au corps de ses parents et s'allongea entre les deux, s'excusant pour une chose qu'elle n'avait pas commis. Sur la porte, un papier avait été cloué: "Tu as deux jours, sinon tu es morte."
Retour en 2002.
Elle s'arrêta devant les grilles du cimetière, la gorge nouée. C'était toujours aussi douloureux. Elle poussa la grille et avança jusqu'au tombe ou reposait en paix ses parents. Elle s'arrêta devant, et se recueilli en silence. Le cimetière était désert, et la seule odeur qu'elle arrivait à sentir était celle de la terre fraichement retourné d'une tombe quelques mètres plus loin. Une larme vint s'écraser sur le sol, suivit par d'autres. Elle finit par venir tomber à genoux, les larmes ruisselantes sur ses joues rosie par le froid. Elle finit par lâcher dans un murmure:
-Tout est de ma faute... Je suis tellement désoler....
Jayson McFear
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Dim 10 Mar - 3:51
Merida et Jayson
L
e silence… voilà ce qui me réveilla en fait. Tout autour de moi était trop silencieux, je ne me sentais pas du tout à l’aise. Étendu sur le ventre, un drap léger me recouvrant à peine, vêtu de mon pantalon de pyjama qui me tombe négligemment sur les hanches, j’ouvre les yeux. Au début, j’ai l’impression de devoir chercher où je suis. Mais je me rappelle… mon chez moi pour la période estival. Depuis l’épidémie à Poudlard qui m’avait cloué à l’extérieur de mon chez moi depuis mes onze ans, j’avais dû faire en sorte de ne plus jamais être mal pris si jamais il était impossible pour moi de retourner à l’école. J’avais donc loué mon tout premier appartement… j’avais un peu de mal à m’y faire. Sa faisait quand même 16 ans que je vivais à l’école, être ainsi dans un nouveau décor c’est tout de même tout un changement. Mon regard se relève un peu et je regarde l’heure. Il est encore tôt, mais il fait clair. Il y a une drôle d’odeur dans l’air, enfin drôle... plutôt une odeur que je ne connais pas, nouvelle, différente, à laquelle je devrai m’habituer. Je me redresse dans le lit, m’assoyant à son bord en passant une main dans mes cheveux. Mon regard se perds à nouveau sur l’horloge qui semble bien banal à première vue, mais qui possède un système pratique pour moi… de légères aiguilles fine derrières les deux trotteuse normal s’alignent pour me donner l’heure juste : un calendrier lunaire. Je n’ai passé qu’une seule transformation en dehors de Poudlard, c’est elle qui avait fait en sorte que je ne puisse retourner à Poudlard avant que a quarantaine ne soit relever. Aucun entrant, aucun sortant. Me rappelant de ma dernière transformation, je grimace légèrement. Un grizzly… je m’étais bourré la pense de sang de grizzly! Je ne veux plus jamais revivre cette expérience! J’en avais eu mal au cœur trois jours! Il y a des avantages à être moi, pouvant contrôler la plupart de mes actions, avoir conscience de ce que je faisais, bien que ce dernier point pouvait également être un désavantage de taille… Se souvenir de tout n’est pas toujours bénéfique, être conscient de faire certaines choses mais ne pas pouvoir le contrôler… c’est pesant, dur… Et même si je me contrôlais pour plusieurs choses, j’étais toujours une bête assoiffé de sang et de chair, et si j’avais le malheur de sentir une goutte de sang sous ma forme hybride, on peut oublier le Jay dans le corps de l’homme mi-loup… Hochant la tête, me sortant de mes souvenirs, grimaçant à nouveau en constatant que la lune semblait arrivée toujours plus rapidement d’un mois à l’autre, je sors du lit, allant prendre une douche chaude rapide mais bien mériter pour me changer les idées et me détendre un peu.
La journée n’était pas à inscrire sur les calendriers. Assis à une petite table d’un café modeste, mais où ils servent le meilleur café moka caramel salé du coin, je fixe la vitrine qui donne vue au parc que je connaissais malheureusement trop par cœur à mon goût, même si je n’y avait passer qu’une seule nuit. Je suis surpris de ne pas avoir eu de nouvelle de Damon… bien que c’était loin de me déplaire! Quoi que… plus longtemps il se fait discret, moins j’en sais. Et ça, ça ne m’avance pas à grand-chose malheureusement. Soupirant, prenant une gorgée, je suis aussi surpris de n’avoir aucune nouvelle d’Alastair… Mon vrai meilleur ami s’était fait plutôt discret depuis notre mission au ministère. Je prends le journal moldu posé sur la table à mes côtés une fois que l’occupant fut partie, et mon regard se posa sur la une, où la date était inscrite… cette date… fronçant les sourcils, je ne pris que quelques secondes avant de me souvenir… Eh merde! Aujourd’hui?!? Je regarde dehors, termine mon café d’un coup, ce qui me donne un peu la nausée mais je m’en contre fiche, et sort du café. Comment avais-je pu oublier! Je marche rapidement dans la rue, mais pas trop rapide pour ne pas attirer l’attention directement sur moi. Rien ne m’oblige à réagir à ce détail, et pourtant je ne pouvais faire autrement. Je n’avais rien pu faire ce jour-là… passant devant le bar où la demoiselle qui tenait le premier rôle de mes pensées à ce moment même travail, je réalise qu’il est trop tôt pour qu’elle soit ici. Réfléchissant à toute vitesse, je me demande… possible? Ce ne serait pas surprenant, oui c’est possible… autant essayer.
Je ne pris à peine 10 minutes pour me rendre là où je voulais me rendre, soit au cimetière. Le vent s’était levé, il était glacial, et une fois arrivé près de l’entrer grillé, le vent faisait bouger la porte qui émettait un bruit agressant et strident. Je jette un coup d’œil… dieu qu’il y a des tombes! Je ne vois personne à première vue, mais un coup de vent à nouveau apporta une odeur avec lui, un mélange de fleur, et d’une odeur sucré que je reconnu facilement. J’avais visé juste, elle était ici, Merida était ici. Poussant la grille, grognant légèrement en entendant à nouveau le bruit de la porte, j’entre lentement, les mains dans les poches de mon blouson de cuir. Marchant entre les rangées, je l’aperçu après un moment, à genou devant une tombe, désemparé. Déglutissant difficilement, je la regarde quelques instants. Et dire qu’il y a deux ans, j’avais dû être le témoin de ce qui s’était passé, sans pouvoir crier mon refus, sans pouvoir la défendre, sans pouvoir rien faire en fait… pour ce côté du job, je détestais ce que j’étais. Je m’approche lentement derrière elle, le vent soufflant de face, et j’entends ses mots qui me fige sur place… J’aimerais pouvoir trouver quoi lui dire à ce moment précis, pouvoir trouver les bons mots…
-Ce n’ai pas ta faute… Ne crois pas ça s’il te plait…
Mon regard caramel se pose sur elle, hésitant à quoi faire, sur quoi dire… Finalement, après quelques secondes, je m’approche d’avantage, jetant un coup d’œil sur les inscriptions sur la tombe, avant de m’accroupir au côté de la jeune femme, mon regard plongeant dans le sien. Je repris, plus sûr de moi encore, voulant à tout prix qu’elle me croit, qu’elle le croit…
-Tu ne pouvais rien faire… rien n’est de ta faute Merida, ce n’étais, ce n’est et ne sera jamais ta faute.
Puis lentement, posant un genou à terre, je pose mes mains sur ses épaules et lentement l’attire à moi pour la serrer fort. Si elle avait à pleurer, qu’elle ne fasse, mais je refusai qu’elle le fasse seule…
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Lun 11 Mar - 12:34
A genoux au milieu de l’allée, recroquevillée sur elle-même, tous ses souvenirs revenaient au galop… Ce fameux dimanche de juillet, ou ils étaient réunis tous les trois autour d’un de ses plats français que sa mère aimait tant… Elle allait leur dire, elle allait tout leur dire… Le fait que c’était une louve depuis sa naissance, comment elle avait appris à gérer cela et le fait que la meute chercher à l’embarquer de force avec eux…. Elle allait leur dire qu’il fallait se cacher, l’oublier un certain temps car si non ils allaient tenter de leur faire du mal… Ses larmes redoublèrent, sa gorge se serra sous la peine et la tristesse que tous ses souvenirs faisaient remonter en elle. Un vent glacial vient souffler dans l’allée, emmêlant ses longs cheveux blond sur eux même… Elle entend une voix qui la fait sursauter. Elle se redresse un peu, reconnaissant parfaitement ce timbre de voix. Elle le connaissait trop bien même. Elle s’essuya les yeux d’un revers de bras, tentant d’effacer le flou des larmes qui lui brouillait la vue. Elle finit par dire entre deux hoquet de chagrin :
-Jayson…
Jayson. L’unique, le seul. 2 ans au paravent, le même jour, il se rencontrait pour la première fois. Et au risque de vous surprendre, il avait même fait partit de ceux qui était venu fracasser sa porte en pleine après-midi, et c’était jeter sur ses parents avec avidités. Lui, il n’avait rien fait, il était resté là, mâchoire serré. Et il avait un regard… presque compatissant. Mais si Merida avait eu ses mouvement de libre à ce moment-là, elle l’aurait tué, elle le détestait autant que les autres… Et finalement, peut-être 8 mois plus tard, c’est lui qui la ramassait dans le caniveau, alors qu’elle était dans un état pitoyable…
Après le décès de ses parents, elle avait tenté de mettre fin à cette souffrance avec toute sorte d’artifice. Ça avait commencé par des antidépresseurs, puis par des drogues douces, et elle avait finis par ce dopé au V… En 3 mois de temps, elle c’était retrouver sans argents et sans toits. Pour dormir à l’abri et aussi pour continuer à tout oublier de cette vie pourrie, elle avait finis par se prostituer… Bref, autant vous dire qu’elle était vraiment descendu a un très bas niveau et que sans l’aide de Jayson, elle serait soit toujours sur le trottoirs a tenter de survivre, soit au fond d’un trou tuer par une overdose…
Elle regarda le jeune homme, s’accroupir à côté d’elle. C’était devenu son meilleur ami, son confident… Elle ne se voyait plus d’avenir sans lui. Elle tourna son regard vers les tombes de ses parents, ses larmes continuant de couler sur ses joues rosie par le vent glacial. Elle n’avait même pas pu amener un bouquet, elle était censée être morte, et un bouquet aurait été trop repérable. Surtout à la date même du décès de ses parents… Elle s’en voulait toujours terriblement, se disant que si ils avaient été prévenu ne serait-ce qu’une heure plus tôt, ils auraient pu fuir. Elle savait par certain contact que la meute préparer quelque chose, que Daemon n’était pas d’accord sur le fait qu’elle ne soit pas à leur côté alors que c’était une louve de naissance, une chose bien rare dans leur conditions.
Elle tourna son visage vers Jayson, cherchant du réconfort dans son regard, regard qui l’avait tant de fois rassurer, réconforter… Un regard apaisant qui l’avait sorti par de nombreuse fois de mauvais trip à cause du manque de drogue, mais aussi qui avait su la réconforter quand la douleur était trop grande… Il l’avait empêché de replonger. A de nombreuses reprises.
Plantant son regard dans le sien, ses larmes continuant de rouler sur son visage laissant derrière eux une trace humide, elle l’écoutât lui dire que rien de ce qui était arrivé à ses parents n’était de sa faute. Mais non, elle ne pouvait pas le croire. Elle était au courant qu’ils allaient tenter quelque chose, elle savait qu’ils allaient s’en prendre à elle pour avoir refusé leur proposition…
-J’aurai du leur dire avant Jay, ils auraient eu une chance… Là il ne savait rien ! Il n’y était pour rien dans cette histoire… Il n’avait rien fait !
Elle criait presque. Elle détestait cette vérité qui la hantait : ces parents avaient été assassinés pour une faute qu’il n’avait jamais commise. Elle sentit les mains de son ami se poser sur ses épaules et l’attirer à lui. Elle commença par tenter de reculer. Elle se détestait ainsi, en pleine évidence de faiblesse. Elle qui n’aimait pas montrer ses sentiments, se sentait désemparer quand c’était question de ses parents… Elle ferma les yeux en même temps que les poings et finis par se laisser aller contre le jeune homme. Posant ses poings sur le torse du garçon, elle enfoui son visage dans son vêtement, laissant reposer son front juste en dessous de la gorge de ce dernier. Ses larmes ne prirent que plus d’ampleur. Elle avait envie de sortir toutes cette peine de son cœurs, de tout cassé, tout briser… Mais finalement, ses poings ne firent que s’écraser presque tristement sur le torse de Jayson. Elle reprit la gorge nouée :
-Cette bande de chien galleux…. Je les tuerais un jour.
Elle releva son visage vers Jayson, les yeux emplis de haine :
-Je les tuerais un par un, en commençant par leur proche. Et je ne serais pas aussi propre qu’eux. Je les ferais saigner comme de vulgaire porc. Et je me moquerais d’eux avec de grands éclats de rire, comme cette chienne l’a fait il y a deux ans…
Ses larmes continuaient de couler sur ses joues. Son chagrin se changeait en haine au fil des ans, mais elle s’en voulait toujours de cette mort inutile.Ses parents, ils l'aimaient tellement... Elle avait l'impression de les avoirs trahis terriblement. Et pour elle, seul la mort de ses barbares serait racheté cette faute. Elle déglutit péniblement et tourna son visage vers la tombe de ses parents :
-Je les vengerais… Qu’importe le temps qu’il faudra, je le ferais.
Jayson McFear
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Mar 12 Mar - 16:27
Merida et Jayson
L
a voir dans cet état me serre le cœur. S’il y a bien une chose que je déteste, c’est de ne pouvoir rien faire, être impuissant face à des situations sur lesquelles je n’ai pas le contrôle. Le contrôle… Je voudrais pouvoir le détenir, le garder, l’avoir en tout temps. Je déteste perdre le contrôle, peu importe la situation. Je me dois de garder mon sang froid, de garder la tête haute, d’assumer sans répliquer, mais surtout de tenter de toujours me souvenir qui je suis… j’ai parfois tendance à oublier… et ça, ça m’effraie. Et si jamais je perdais le cap, et si jamais je devenais celui que je semblais être, et non celui que je suis réellement? Un maniaque du contrôle, oui je peux l’avouer, je le suis… C’est tout simplement un mécanisme de défense pour moi, une façon de garder en tête celui que je suis. M’enfin… voir la jeune femme dans un état de détresse ainsi, pleurant sur la tombe de ses parents que j’ai vue mourir sous mes yeux, alors que je n’avais pu rien faire de plus que d’empêcher l’un des types de la meute de massacrer aussi Merida lorsque celle-ci fut inconsciente… Le type m’avait regardé d’un drôle d’air, tout ce qu’il voulait lui c’était du sang, de la mort, la souffrance… Et j’avais réussi à cacher ma tentative de sauver la jeune femme, en lui expliquant qu’elle souffrirait d’avantage devoir vivre avec la mort de ses parents que de mourir aujourd’hui… je déteste devoir agir ainsi. Je déteste, de plus que je sais très bien que mes mots étaient sincères… elle allait souffrir, elle avait souffert, et deux ans plus tard, la voilà encore dans cet état. Si seulement j’avais pu faire quelque chose…
Qu’elle tente d’avoir l’air forte devant moi me fit hocher la tête. Elle avait droit d’avoir de la peine, de souffrir, elle avait le droit de pleurer devant moi… elle n’avait selon moi, par le droit par contre de se sentir responsable de la mort de ses parents. Elle devrait m’en vouloir plutôt… m’en vouloir de n’avoir rien fait. Je ne sais pas ce qui est le pire, d’avoir été ceux qui avait commis ce meurtre, ou bien le témoin silencieux qui n’avait rien fait du tout… Mais là, je pouvais faire quelque chose, je pouvais être là, pour elle… c’était mieux que rien non? Mon prénom murmuré entre deux sanglots fut pour moi une véritable torture intérieure, mais je n’avais pas le droit de m’apitoyer sur mon sort. Je m’approche donc lentement, m’accroupissant à ses côtés, pour lui dire qu’elle ne devait pas s’en vouloir, que ce n’était pas sa faute…Un coup d’œil jeter vers la tombe, alors que ses larmes se remirent à couler de plus belle, je pose un genou à terre pour lentement l’attirer contre moi pour tenter de la consoler au mieux de mes capacités. Je n’étais pas le plus doué pour ça… je manquais peut-être visiblement de sensibilité, mais à l’intérieur, j’étais déchiré pour elle…
Leur dire… auraient-ils seulement eu le temps de se mettre à l’abri? Comprenait-elle que Damon aurait tout fait pour retrouver sa famille? Il aurait tout fait pour la faire souffrir d’une façon ou d’une autre. Si la jeune femme pouvait réussir à rester plus ou moins discrète présentement, c’est parce que je donnais à Damon des fausses pistes… Je n’aurais pas pu faire pareil pour ses parents, ils étaient condamnés… Condamnées à mourir qu’elle leur ait dite ou non, qu’elle les ais prévenue ou non… Je lui avais déjà dit ça, mais aujourd’hui je me voyais mal de le lui répéter, pas devant leur tombe, pas devant sa souffrance… Ils n’avaient rien fait… c’est malheureusement souvent aussi injuste dans la vie… Le ton de sa voix étaient déchirant, et même si elle tenta de me repousser à premier abord, je maintenu mon étreinte et elle se laissa finalement aller. Je pose finalement mon deuxième genou au sol pour plus de stabilité et la garde dans mes bras, caressant ses cheveux, la berçant sans même m’en rendre compte. Je sentais le tourbillon d’émotion qui l’animait, j’aurais été prêt à lui offrir de me frapper si elle avait besoin de ça… Elle reprit d’une voix rauque, étouffée, menaçant de tous les tuer…
-Meri…
Mais elle se redresse, son regard animé d’une émotion que je côtoyais trop souvent : la haine. Je déglutis, la laissant reprendre la parole alors qu’elle expliqua ce qu’elle allait leur faire… Se rendait-elle compte qu’elle trouvait injuste que ses parents ait été tué pour une chose qu’ils n’avaient pas fait, et qu’elle voulait faire la même chose? De toute façon, je ne la laisserai pas faire. Ces types méritaient de payer, aucun doute là-dessus. Ils méritaient tous de souffrir et sombrer dans la mort, j’étais d’accord avec elle. Mais non seulement je ne la laisserai jamais ce mettre en danger, parce qu’elle soit animer de la plus grande haine, ils étaient plus fort qu’elle… Mais je ne la laisserai jamais devenir une meurtrière, la culpabilité d’avoir tué de sang-froid sera trop grande, elle ne le supporterait pas. J’inspire profondément et lentement, je viens essuyer une larme qui coule sur sa joue à l’aide de mon pouce. Je ne trouvais pas la force présentement de la contredire, elle avait besoin de parler, d’évacuer sa peine et sa colère, je ne serai pas celui qui s’y interposera présentement. Je tourne aussi la tête vers la tombe des parents de Merida, inspirant profondément. À quelque part, sans cet événement, ils ne se connaitraient pas tous les deux…ne faut-il pas voir le positif dans tous? Lentement, je détache l’une de mes mains du corps de la jeune femme, puis vint retirer du sol un pissenlit jaune sur le point de devenir pollen du sol. Le regardant, en l’espace de quelques secondes, le pissenlit devint alors plus grand, plus majestueux, se transformant en un magnifique lys blanc. Vive la métamorphose… Je dépose doucement la fleur au pied de la tombe, la rendant un peu plus gai, alors qu’elle méritait un peu de beauté en ce jour de souvenir. Je retourne finalement mon attention sur la jeune femme.
-Tes parents sont toujours avec toi Merida, peu importe ce que tu en penses… Et je suis sûr que ce qu’il voudrait, c’est que tu sois heureuse et en sécurité… Pas que tu te mettes inutilement en danger.
Je lui souris doucement, je comprends son esprit de vengeance, mais elle doit voir les choses autrement, et je vais tenter de le lui faire comprendre doucement. Après un moment, le sol n’étant pas l’endroit le plus confortable du monde, je me détache un peu pour me relever, et lui tends la main pour l’aider à en faire de même en reprenant.
-Tu es forte… Et ta vengeance tu l’auras un jour… Mais aujourd’hui, ne pense pas à la vengeance, rappelle-toi plutôt d’eux de la manière la plus positive qui soit…
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Sam 16 Mar - 20:50
Oui elle les vengerait ses parents. Elle avait bien trop souffert, et elle souffrait encore bien trop, de leur disparition. Elle resserre ses poing sur la veste de Jay, elle savait qu'un jour elle le ferait, elle leur planterait les crocs dans la gorger, sous forme de louve ou sous forme humaine, qu'importe, elle le ferait.
Elle entendit Jay prendre une grande inspiration et relève son visage vers lui. Il la regarde avec cet air qu'il prenait si souvent, cet air qui lui faisait comprendre que rien ne pouvait lui arriver quand il était là. Elle le laissa essuyer la larme qui lui coulait le long de la joue, et ferma les yeux à ce contact. Elle avait l'impression que ça faisait des années que l'on ne l'avait pas toucher de façon aussi douce, comme si depuis la mort de ses parents tout était devenu rude et sec... Il n'y avait que lui qui semblait être une sorte de douceur dans sa vie.
Elle retourne son visage vers la tombe de ses parents, la date de leur naissance ainsi que celle de leur mort inscrite en lettre doré sur un fond de marbre noir. Elle n'avait même pas pu amener de fleur... Elle n'arrêtait pas d'y penser. Elle sentit que Jay la lâcha d'une main et le regarda cueillir quelque chose sur l'allée. Une fleur. Une petite fleur de rien du tout, aussi sensible qu'elle l'était alors qu'elle voulait étre forte. Jay la ramassa délicatement, et elle suivit du regard son geste, pour voir le pissenlit se transformer en magnifique Lys blanc. Elle n'y avait pas penser. Elle n'avait méme pas penser a faire ca pour ses parents, mais lui si. Lui il l'avait fait... Mais pour qui exactement? Pour elle ou pour ses parents? Elle n'en savait rien du tout. Mais la fleur était magnifique. Il était vraiment douer, c'était un grand sorcier et elle le savait.
Lorsqu'il reporta son attention sur elle, elle releva le visage vers lui, les yeux encore larmoyant. Les mots qu'il lui dit la toucher vraiment. Il avait raison, ses parents ne supporterait pas de la voir ainsi, et encore moins de voir qu'elle se mettait en danger. Elle ne changerait plus rien en les vengeant, mais elle, ça la soulagerait grandement... Pour ce qui est de sa sécurité, chaque jour qui passait-elle pouvait compter sur lui. Mais elle ne comprenait pas pourquoi il l'a protégé ainsi... Après tout, en la protégeant, il se mettait lui-même en danger. Et se dire qu'elle pouvait le faire tomber en tombant, lui briser le cœur. Alors elle tentait du mieux qu'elle pouvait de faire attention chaque jour, attention à ses mots, a son comportement... Elle répondit à son sourire en souriant aussi. Il savait toujours trouver les mots pour l'apaiser, c'était fou. Elle restât dans ses bras un instant, les battements du cœur de celui-ci calmant la jeune femme un peu plus.
Lorsqu'il se releva, elle le relâcha doucement et regarda la main qu'il lui tendait... La première fois qu'il lui avait tendu, elle était à moitié droguer, assise dans un caniveau, pas franchement dans son meilleur état et ce n’était pas non plus son meilleur jour. Elle était entre un trip total et une overdose, vacillant alors qu’elle était assise. Quand elle le vit, elle avait d'abord tenté de le tuer, l’ayant partiellement reconnu. Mais elle était tellement faible qu'il réussit à la tenir d'une main avant de lui parler calmement, posément et de lui proposer son aide. Elle avait d'abord cru à une mauvaise blague, ou bien à un piège. Mais elle était tellement épuiser, tellement doper et elle avait tellement faim qu'elle avait accepté de le suivre sans broncher.
Elle glissa sa main dans celle de Jayson et se releva, frottant son pantalon salis par la poussière du sol. Elle s'essuie les yeux doucement tout en écoutant son ami. Elle hoche la tête lentement, après tout il avait raison, ce n’était pas le jour pour penser à ça. Elle croise ses mains dans son dos, regardant la fleur qui égaye un peu se triste jour. Elle soupire longuement, les yeux encore rougies de ses larmes. Après un court instant de silence, elle attrape la main de Jayson, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde et avança a ses cotés en direction d’une autre tombe qui se trouvait un peu plus loin. Rompant le silence au bout d’un petit moment, elle dit doucement :
-Comment as-tu su que j’étais là ? Je veux dire, personne ne sait ou je suis aujourd’hui… Et toi t’as réussi à me trouver…
C’est vrai ça, comment avait-il su qu’elle était ici ? Elle ne lui avait pas dit qu’elle irait, elle se doutait qu’il lui aurait dit que c’était dangereux ou quelque chose dans le genre… Arriver devant la tombe, elle lâcha la main de Jay. C’était sa tombe, a elle. Sur le marbre blanc, des lettres noires laissaient paraitre ses quelques mots : « Merida Anastasia Brushka » suivit de sa date de naissance et sa date de mort. Son vrai nom, inscrit sur une tombe. Elle soupire. Si elle venait la, ce n’était pas spécialement pour voir son nom sur une tombe, mais pour remercier en quelques sorte la jeune femme morte qui lui avait servi de cadavre à jeter devant le village ou vivait la meute… Elle mit ses mains dans ses poches avant de dire :
-C’est mon corps qui devrait être la dessous, pas celui d’une parfaite inconnue…
Elle se tourne vers Jay et reprend lacement :
-Tu ne peux pas savoir comme chaque jour je m’en veux de ne pas avoir accepté de rejoindre la meute. Ça aurait changé tellement de chose dans ma vie… Et je ne serais pas obliger sans cesse de faire attention à mes mots, ou mes gestes…
Elle soupire longuement et repose ses yeux sur la tombe blanche. Oui, ça aurait changé beaucoup de choses, comme le fait d’avoir toujours ses parents, de pouvoir rester brune ou encore de pouvoir vivre correctement… Oui, si elle avait dit oui, tout aurait été beaucoup plus simple. Elle le pensait vraiment.
Jayson McFear
Administrateur Un phénix renaît toujours de ses cendres.
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Mer 20 Mar - 21:56
Merida et Jayson
J
e détestais voir la jeune femme comme ça. Je détestais avoir l’impression d’être responsable de sa tristesse présentement, de sa douleur, et en quelques sortes je l’étais, plus que sans doute n’importe qui. Plus que ceux qui s’en étaient pris à ses parents, plus que ceux qui les avaient tués… Oui, parce qu’avoir été témoins, et n’avoir rien fait du tout me rends plus responsable que n’importe qui. Je n’avais pas pris position, non seulement je n’avais pas agis dans le même sens que les miens, si je peux dire ça comme ça, en attaquant pas… et je n’avais rien fait pour protéger ces gens innocents d’une mort affreuse et douloureuse. J’en étais donc plus coupable de leur mort que n’importe qui d’autre. La sentir aussi désemparer, aussi peiner, sentir sa peine aussi profondément, je déteste ça… mais je ne lui dirai jamais ce que je ressens face à ce qui s’est passé ce fameux jour… Je ne lui avouerai jamais non plus ce qui s’est passé lorsqu’elle fus inconsciente…
***
-Lâche-là!
Ma voix n’était que grognement sourd, rauque, inconnu… qui fit cesser tout mouvement dans la pièce alors que la porter de ma voix emplissait la pièce. L’odeur de sang nous montaient au nez, et chacun des êtres présents laissaient le loup prendre possession d’eux, alors pourquoi pas moi… personne ne m’avais vue ainsi, et l’effet de surprise eu son effet escompté. Tous tournèrent la tête vers moi, surpris, même celui qui tenait la jeune femme par le col suspendu au-dessus du sol. Il hésite un moment avant de reprendre la parole.
-Damon la veut morte!
-Damon n’est pas là et c’est moi qui décide, alors lâche-là! Maintenant!
Il la relâche lourdement au sol, un grognement sourd traverse alors ma gorge mais je ne pouvais rien dire de plus. Je le regarde approcher, alors qu’il soutient mon regard de manière à me défie, alors qu’il siffle entre ses dents.
-C’est quoi ton problème, McFear…
Je le regarde un moment, puis un sourire mauvais se dessine sur mes lèvres alors.
-Mon problème? Il est devant moi.
Puis d’un coup rapide, toujours sous l’effet de surprise, étonnant tout le monde dans la pièce, même moi le premier, mon poing transperça l’abdomen du lycan devant moi, qui les yeux rond, me regarde, scotché par la douleur. Ma tête se penche de côté pour le regarder, avant de sourire un peu plus et d’un mouvement sec, remonte au centre de sa cage thoracique, allant agripper l’organe qui lui servait de cœur et l’arrache sans aucun scrupule. Une fois la main sortie de son corps, ce dernier reste un moment en suspension, et au ralenti retombe lentement sur le sol dans un bruit sourd, ajoutant au sang déjà présent une quantité impressionnante. Je relève le regard sur les autres qui me regardait, stupéfait, laissant retomber le cœur de l’autre imbécile au sol.
-Quelqu’un d’autre vois un inconvénient de la garder en vie?
Personne ne s’oppose alors et je sors un mouchoir de ma poche pour essuyer mes doigts. Si j’avais à me justifier pour mon acte, je n’aurai qu’à rappeler à Damon que le but c’était de la faire rejoindre nos rangs… si elle était morte, c’est un peu beaucoup compliqué. Je prends un papier et un crayon, écrivant une note et la posant sur la porte, espérant que grâce à cette note, elle se cacherait pour sauver sa peau, qu’elle restera ainsi en vie, j’ordonne à deux des hommes présents de ramasser les déchets, soit celui que je venais de tuer de plein gré tel un barbare… le loup ne prenait jamais le contrôle sur moi, mais cette fois ce fut plus fort que moi, comme si c’était la chose la plus normal à faire…
***
Les mots de Merida me sortir de mes pensées, alors qu’elle me demanda comment j’avais fait pour la retrouver. Je secoue un peu la tête pour oublier cette image et fini par lui sourire.
-Mon instinct… Je connais la date, je connais l’endroit… mes pas m’ont menés ici, tout simplement.
Je la suivis, gardant sa main dans la mienne puisque de toute façon elle ne semblait pas vouloir la relâcher, puis elle se stop, et cette fois je sens le contact chaud de sa peau quitter la mienne. Mon regard se porte sur la tombe sur laquelle elle s’approchait… Merida Anastasia Brushka… Je ne l’avais jamais vue, cette tombe… et voir ce nom sur cette dernière me laissa interdis, me serra le cœur… Non, ce n’était pas elle, je devais garder ça en tête. Mais étonnamment, l’imaginer six pied sous terre m’atterrais, et je préférais ne pas y penser. Le jour où son corps, ou plutôt son pseudo corps, avait été apporté à la meute, sa vue m’avait laissé ni chaud ni froid, alors que pourtant, juste penser qu’elle puisse être morte créait en moi un étrange pincement au cœur. Non, c’était comme si j’avais su dès le début que ce n’était pas elle, et mon instinct avait eu raison. Je porte mon regard sur la jeune femme qui regardait la tombe les mains dans les poches, me disant que c’est elle qui devrait être couché dans le cercueil sous cette tombe… Mais avant que je n’ai pu dire quoi que ce soit, elle reprends la parole, expliquant sa culpabilité face à son choix… m’approchant lentement d’elle, je viens prendre délicatement son visage entre ses mains, hochant la tête.
-Nous n’en serions pas là, toi et moi… Les choix que l’on fait dans la vie font en sorte que notre avenir est différent… mais tu ne dois rien regretter Merida, parce que peut-être que ce qui te fais sourire aujourd’hui ne serait pas dans ta vie, avoir choisi une voie différente…
Je lui sourit doucement, et lentement je fais apparaitre une couronne de fleur, les mêmes que le lys que j’ai posé sur la tombe des parents de la jeune femme et la pose doucement sur la tombe de cette inconnue qui lui a permis de passer ses deux dernières années dans la vie de la véritable Merida… la remerciant silencieusement, je me relève lentement et prends la main de la jeune femme pour l’attirer plus loin, sortant du cimetière.
-Je te promet qu’un jour tu n’auras plus besoin de te cacher, et tu pourras vivre la vie que tu souhaites tant Meri… C’est une promesse et je respecte toujours mes promesses…
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Mer 27 Mar - 4:46
"Jayson et Merida"
Les mains de Jay contre son visage... Elle ressent une sorte d'electrochoque qui lui parcoure le corps sous la chaleur de la peau du jeune homme blond. C'était étrange comme un simple contact pouvait tout changer... Elle l'écoute, ses mots l'apaisant, à chaque fois. Il réussissait toujours à la calmer, a l'apaiser, par des mots ou des gestes... Parfois même d'un simple regard. Comme quoi, en deux ans, il avait appris à la connaitre, notre petite Merida. Et en même temps, elle ne connaissait plus que lui. Elle ne voyait plus que lui, en passant sur le fait qu'elle voyait de nouvelle tête tous les soirs dans le bar où elle travaillait. Bref, elle lâcha un petit soupir à ses mots. Il avait raison. Rectification, il avait encore raison. Par contre, pour ce qui était de ne rien regretter... Ça, ça serait autre chose. Elle regrettait beaucoup de chose, trop de chose peut être. Mais si certaines choses n'avaient pas été faites, dites... Tout serait tellement différent. Elle soupire légèrement avant de baisser le regard.
Que répondre à ça? Si elle avait accepter d'entré dans la meute, ses parents seraient toujours en vie. Mais peut étre qu'elle n'aurait pas cette relation si privilégié avec le beau blond. Il était la seul personne à pouvoir se vanter (enfin non vanter n'est peut étre pas le mot) de l'avoir vu pleurer. Elle qui était si peu démonstrative de ses émotions, ne savait pas comment les retenir quand Jayson était dans le coin. A croire qu'il avait un certain talent pour la laisser éclater a tous les sentiments qu'elle pouvait ressentir...
Elle détourne le regard de Jay en voyant la couronne de fleur qu'il fait apparaitre sur la tombe. Ce n'était pas très discret, mais ça la touchait. Elle sourit, pour elle-même surtout. En quelques sortes, cette femme dont elle ignorait le nom, avait le droit à un peu de reconnaissance avec le bouquet que Jay venait de faire apparaitre. Elle murmura quelques mots dans sa langue d'origine à l'encontre de la jeune femme qui reposait dans sa tombe, un repose en paix et un merci en russe, qui avait bien plus de valeur à ses yeux qu'un merci en anglais. Son regard finit par se perdre sur la tombe, plonger dans ses pensées...
***
Elle repensait a ce fameux jours, ou quand elle c'était réveiller, le corps de ses parents étaient toujours allonger a côtés du sien. Elle avait tant espérer que ce soit juste un mauvais rêve, oui, juste un cauchemar abominable, le genre de cauchemar qui vous parait si réel que vous continuez d'y penser dans la journée. Mais non, c'était bien réel. Elle avait commencé par se mettre à hurler, expulsant toute sa douleur et sa rage dans ses cris de tristesse, se berçant elle-même, à genoux entre les corps de ses parents. Ce fut qu'une heure après, épuiser par ses larmes, la gorge douloureuse et le reste du corps aussi, elle s'était lever et après avoir emmené le corps de ses parents ailleurs, avait nettoyé la maison. Elle ne cessait de se répéter que sa mère n'aurait jamais supporté pareil désordre. Tout en nettoyant le sang qu'il y avait au sol, elle pleurait, secouer par de violents tremblement du a ses sanglots, et le visage ravager par les larmes et la tristesse. Elle finit par trouver le mot sur la porte. Deux jours. Il lui restait vraiment deux jours? Et si elle se rendait? Non, elle avait entendu parler des prouesses de Damon sur celle qui avait voulu trahir leur race, et elle ne voulait pas de ça, pas question. L'idée d'utiliser un corps déjà mort auquel elle aurait fait boire du polinectare avait germé dans son esprit à ce moment-là. D'après les bouquins, un corps mort auquel on faisait ingurgiter du polinectare gardait l'apparence voulu jusqu'à ce que le corps se décompose. C'était parfait pour elle...
***
Elle revient à la réalité en sentant la main de Jay se glisser dans la sienne, sursautant légèrement. Elle le regarde un instant, et repose son regard sur la tombe, sur sa tombe, avant de suivre son ami tranquillement, gardant sa main dans la sienne. Une personne qui passait là les aurait pris pour un couple, alors qu'il n'était qu'amis. Elle regarde le bout de ses chaussures tout en avançant, la tête baisser alors qu'elle écoute Jay lui parler d'un avenir qu'elle trouvait de plus en plus sombre chaque jour. Mais elle voulait le croire, quelque chose en elle lui disait qu'il tiendrait cette promesse. C'était fou ça, elle avait une totale confiance en lui, une confiance aveugle même, mais ça lui paraissait normale. Comme si il se connaissait depuis toujours... Elle soupire un peu avant de dire :
-Merci d'être la Jay... Merci d'être toujours la quand j'en ai besoin...
Elle relève le regard vers lui, souriant gentiment. Ils finirent par sortir du cimetière, en passant devant la tombe de ses parents auquel elle avait jeté un dernier coup d'œil et avait murmuré un "je vous aime" imperceptible dans sa langue d'origine. Elle soupire de nouveau et une fois sortit du cimetière se sent soulager. Elle détestait ces endroits ou la mort et la tristesse régnait, ça avait le don de la rendre plus triste et plus morose encore.
Une fois dans les rues de Londres, elle relève un peu la tête. Elle était petite, et la foule savait la dissimuler parfaitement, ce qui lui permettait d'étre elle, au moins un minimum. Elle finit par dire doucement :
-Je te remercie d'avoir été là pour ça, je ne t'attendais pas la bas et ça m’a fait plaisirs... Mais la en fait j'ai besoin d'aller boire un verre. Du genre qui remonte bien... Tu m'accompagne? A moins que tu sois attendu ailleurs...
Elle lâche la main de Jay délicatement, le tenant encore du bout des doigts. Il était souvent attendu ailleurs. Elle savait parfaitement qu'il n'avait pas une vie des plus reposantes. Mais elle espérait vraiment qu'il accepte de venir boire un verre avec elle. Où il voulait, c'était pas important, elle avait juste besoin d'un bon remontant.
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Ven 12 Avr - 15:46
Merida et Jayson
J
e tiens toujours mes promesses, ou du moins je fais tout ce que je peux pour les respecter. J’ai toujours eu en tête qu’une promesse c’est fait pour être tenue, elle ne doit pas être fait sans réfléchir… je ne promettais pratiquement jamais, trop peur de décevoir au final. Mais cette fois, j’y croyais, sincèrement, j’allais tout faire pour qu’elle puisse un jour vivre au grand jour sans avoir peur de se faire découvrir ou surveiller, sans avoir peur de tourner un coin de rue et tomber sur l’un de ceux qui pourrait la reconnaitre et la livrer. J’avais besoin d’un but dans cette vie, c’est bien beau se battre pour le monde entier, mais je devais trouver une lutte personnel à faire... et voilà, justement, j’avais le parfait combat à livrer, une personne qui avait tout perdu à cause e moi, entre autre, une personne qui avait sombré au plus profond, avait besoin de moi… Elle était remontée, elle allait mieux, mais c’était à moi de faire en sorte qu’elle aille encore mieux, qu’elle ait la vie qu’elle espère aujourd’hui. C’était une jeune femme qui n’avait pas mérité ce qu’elle avait dû endurer… pour qui j’aurais pu faire encore plus, éviter qu’elle perde ces êtres chers à ses yeux… je m’étais demandé une fois, si elle n’aurait pas préférer mourir ce jour-là… mais je ne me sens pas en droit de lui demander une réponse. Elle ne savait pas qu’au fond, si elle était en vie c’était suite à mon intervention, et je me dis que si elle avait longtemps regretté de ne pas avoir été tuée ce jour-là, elle allait m’en vouloir de lui avoir sauvé la vie…
Je sais bien, je vois même que j’ai beau vouloir la rassurer, au fond elle s’en voudrait toujours de ne pas avoir accepté d’entrer dans la meute… tout comme je culpabiliserai sans doute encore longtemps de n’avoir rien fait pour sa famille… J’avais laissé énormément de gens mourir… Je me devais de le faire pour garder ma couverture, et c’était sans doute plus dur faire ce que je fais que m’afficher clairement pour l’ordre. Mais pourtant, malgré ce pincement au cœur et cette prière faite à chaque mort que je ne pouvais empêcher, je n’avais jamais ressentis cette culpabilité… Remarque, je n’avais jamais défié la meute pour garder quelqu’un en vie avant elle non plus, je n’avais en fait jamais tué quelqu’un… Donc oui, je me souviens de cette date qu’est aujourd’hui… pour plusieurs raisons. La mort de ses parents, mon premier meurtre, la date de note rencontre…
Je vis que l’attention que je fis pour la femme qui avait pris sa place la toucha… bien sûr que ce n’étais pas très discret, mais en même temps, sa passait simplement pour quelqu’un qui connaissait Merida et sa famille, mais que Merida manquait d’avantage. J’entendis alors le murmure de la jeune femme, ces mots dans une langue étrangère à beaucoup, qui était pourtant ma langue natale à moi, que je compris sans aucun effort… je sais qu’elle regrette que quelqu’un ai dû prendre sa place. Merida est une jeune femme de cœur… Je lui laisse le temps dont elle a besoin, je n’étais pas ici pour l’empêcher de rester, mais pour la soutenir… Elle semble ce perdre un moment dans ses pensées, mais je suis très mal placé pour la lu retirer, les mains dans les poches de ma veste en cuir, je la regarde le temps qu’elle revienne au présent. Puis finalement lentement, je viens glisser ma main dans la sienne en voyant qu’elle pensait sans aucun doute à quelque chose de douloureux, vu ses yeux brillants… elle avait besoin de partir d’ici, et doucement je la tirai pour qu’elle me suive à l’extérieur du cimetière. Aucun mot dit, ce n’était pas utile, pas pour le moment du moins. Puis après un temps, la jeune femme me remercie... je finis par sourire en serrant un peu plus ma main dans la sienne. Jallais lui dire qu’elle n’avait pas à me remercier, qu’au fond je le faisais pour elle mais aussi pour moi… mais combien de fois le lui ai-je dit, et elle continue tout de même à me remercier. Donc pour la première fois, j’accepte ses remerciements.
-Ça me fait plaisir.
Nous sortons finalement du cimetière et je la sens directement se détendre, sa main qui se décrispe doucement dans la mienne. Il est vrai que les cimetières c’est loin d’être un endroit zen et relaxant. Une fois dans la rue, marchant tranquillement elle reprend la parole, me remerciant encore… elle devrait arrêter cette mauvaise habitude de me remercier, sans moi et la meute, elle n’aurait pas à vivre ce moment… mais je lui souris, quand elle dit que ma présence lui a fait plaisir. Sourire qui s’élargie un peu quand elle dit avoir besoin d’un verre. Oublions que nous sommes en plein milieu de l’après-midi, ce n’est pas important. Je me mords la lèvre légèrement, elle avait raison, j’avais tendance à refuser vue mes engagements… et je sens sa main quitter la mienne lentement… avant de ne plus sentir ses doigts, je les agrippe à nouveau, hochant la tête.
-Non pas cette fois… du moins, pas pour le moment. Sa me ferais plaisir de t’accompagner. J’ai même un peu faim, pas toi? Je connais un bon resto pas loin qui pourrais satisfaire tes besoins et les miens.
Bon dit comme ça sa fait gros pervers… mais je parle de son verre et de ma faim, point! Elle sait bien aussi que je ne suis pas à ce point pervers… je suis un homme, j’ai mes désirs comme n’importe qui, mais je suis un gentleman dans l’art… J’espère qu’elle me connait suffisamment pour savoir que jamais je ne lui ferais de remarques salaces comme ça! Après qu’elle ait accepté mon invitation, je souris un peu plus et je reprends sa main comme il se doit pour l’attirer avec moi dans la rue. C’était étrange de me balader main dans la main avec elle… pas qu’avec elle, avec quelqu’un tout court, je n’en avais pas l’habitude. En fait, outre quelques fréquentations ici et là, je n’avais jamais eu de véritables relations amoureuses qui vaillent la peine d’être appelé comme ça. Pas de petites attentions, des balades mains dans la main, des bouquets et de chocolat offert, pas de petit mots d’amour, de surnom… rien de tout ça. Merida n’étais pas ma copine, mais l’envie de marcher avec elle sa main dans la mienne était là. J’essaie pour une fois, moi aussi, de vivre une vie normal… 5 minutes de marche à peine plus tard, je la laisse entrer dans un petit resto avec une trentaine de place assises seulement, mais chaleureux et conviviale, où j’adore venir. L’odeur de la bouffe, la bonne carte, l’esprit chaleureux et accueillant des serveurs… quoi demander de mieux? Je l’entraine à une table à deux, et galamment lui tire sa chaise avec un sourire et un clin d’œil. Je voulais la voir sourire… c’était une dure journée, oui, mais je voulais revoir ce sourire magnifique sur ses lèvres… prenant place à ses côtés, le serveur avec un sourire sincère viens nous porter les menus…je le soupçonne de trouver Merida pas mal de son goût. Il y a de quoi après tout, elle est belle, avec ses cheveux blond qui descende en cascade, ses yeux magnifiques et unique malgré les larmes qu’elle a versé plus tôt, son teint pâle et ses lèvres roses… Ok Jay, redescend sur terre.
-Commande ce que tu veux, je t’assure que tout de A à Z est bon dans ce restaurant… Satisfaction garanti, et c’est moi qui invite, alors profite!
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Ven 19 Avr - 13:12
"Jayson et Merida"
Merida le regarde sourire et elle ne peut s’empêcher de sourire à son tour. Elle adorait le voir sourire, c’était plus fort qu’elle, il était tellement plus charmant quand il souriait… Et à vrai dire, il devait faire craquer pas mal de fille avec ce petit smille. Alors qu’elle relâche un peu plus la main du jeune homme, elle le sent la retenir, et baisse son regard dessus un instant avant de les poser de nouveau sur Jayson. Pourquoi ne voulait-il pas lâcher sa main ? Non que ce n’était pas agréable mais… Le fait qu’il lui réponde la fait sortir de ses pensées. Est-ce qu’elle avait faim ? Elle attend qu’il est fini de parler pour dire sur un ton amuser :
-Jayson, en 2 ans d’amitié je pensais que tu savais que j’ai tout le temps faim… Elle rit un peu et reprend. Allons-y alors.
Elle répond à son sourire en lui souriant de même et alors qu’elle allait lâcher sa main, elle le sent la reprendre correctement. Elle reste étonné un instant avant de resserrer sa prise et de le suivre. Elle ne comprend pas exactement pourquoi il se tienne la main, ce n’était pas vraiment dans ses habitudes. Elle jette des coups d’œil furtifs à cet étrange contact… Enfin étrange, ce n’était pas quelque chose d’extraordinaire ! Mais pour le coup… Elle remarque a quelle point sa main parait petite, fine dans celle de Jayson… Elle soupire discrètement, et relève la tête pour regarder droit devant elle, réfléchissant à tout genre de choses… Mais la plupart de ses pensées sont sur son ami. Elle ne se souvient pas l’avoir déjà vu tenir la main de l’une de ses conquêtes… Elle se sentait privilégié pour le coup ! Ou alors il la prenait pour une gosse qui avait besoin qu’on lui tienne la main pour ne pas la perdre dans la foule… Beaucoup moins charmant pour le coup… Mais malgré toute ses réflexions, elle n’arrive pas à comprendre pourquoi il lui tient la main, ils n’étaient pas ensemble, ils étaient juste amis ! Et normalement, c’est les couples qui se tiennent la main… Non ? L’idée d’être en couple avec Jay… Han, han. Elle secoue la tête négativement pour elle-même, ne pas imaginer ça, c’était son seul ami, pas question de le perdre pour une histoire de c… Ah ! Mais sort toi ça de la tête ma grande ! Elle ferme les yeux un instant, et retiens un grondement pour elle-même alors que ses joues se teintent de rouge. Heureusement qu’elle a la tête enfouis dans son écharpe, sinon il l’aurait remarqué…
Ils finirent par arriver devant un restaurant. Merida lève la tête sur l’écriteau qui se trouve au-dessus de la porte, mais ce nom ne lui dit rien, rien du tout. Jay la laisse entrer de manière galante et Meri le remercie d’un sourire. L’endroit paraissait chaleureux pour le coup, et ça lui ferait surement du bien de profiter un peu, surtout en ce jour sinistre… Ces parents auraient aimé ce genre d’endroit, tout comme ils auraient apprécié son ami. Son père peut être moins, mais cela aurait été normal, il n’avait jamais apprécié les jeunes hommes que Meri fréquentait, qu’il soit juste des amis ou un peu plus… Elle soupire un instant et suit Jayson jusqu’à une table. Le fait qu’il lui tire la chaise avec un sourire et un clin d’œil a le don de la faire sourire et rire légèrement. Elle lève les yeux au ciel et secoue la tête négativement, gardant toujours son sourire. Elle s’assoit et retire sa veste ainsi que son écharpe, regardant au passage autour d’elle. C’était vraiment un endroit charmant, et elle ne s’attendait pas vraiment à voir Jay dans ce genre d’endroit. Quoi que le contexte lui allait bien… Elle soupire et voit un serveur arriver. Elle lui sourit poliment, mais le serveur semble lui sourire de manière plus… charmante ? Oui, c’est cela, charmante, ce qui fait sourire timidement la jeune femme. Ça faisait toujours plaisirs d’avoir un sourire charmeur de la part d’un jeune homme, et vu qu’elle était célibataire, ça ne la dérangeait pas le moins du monde…
Elle remercie le jeune homme en prenant le menu et tourne la tête vers Jayson quand il lui dit de choisir ce qu’elle veut que c’est lui qui paye… Elle hausse un sourcil ? C’est lui qui invite ? Bon… Elle savait pertinemment que ça ne servait à rien de discuter avec lui, donc elle hausse les épaules et parcours le menu des yeux… Elle mangerait bien une crêpe avec de la glace à la myrtille et une montagne de chantilly… Oui Meri était relativement gourmande, elle ne l’avait jamais caché d’ailleurs. Peut-être qu’une crêpe serait d’ailleurs meilleur question réconfort qu’un verre d’alcool à cette heure si… Pas terrible direz-vous… Pourtant, il y a encore quelques temps, le fait de se vider une bouteille en pleine après-midi ne l’aurait pas déranger, elle aurait même apprécié le gout de l’alcool qui lui brule la gorge avec avidités, et si elle avait pu elle en aurait repris une deuxième… Comment avait elle fait pour descendre aussi bas ? Comment avait-elle pu se laisser aller à un tel point ? La douleur avait été grande certes, mais était-il utile de se détruire ? Ses parent n’aurait jamais supporté de la voir tomber aussi bas, mais elle avait tellement eu mal, elle se sentait vider… L’alcool et la drogue avait été les uniques remèdes qui avait su combler ce vide… Jusqu’à l’arrivée de Jayson dans sa vie. Elle relève son regard sur lui un instant, l’étudiant alors qu’il lit le menu. Elle n’avait jamais remarqué à quel point il avait les traits fin et droits, à quel point ses yeux noisette semblaient pétiller de vie… Elle n’en serait pas la aujourd’hui si il ne l’avait pas sorti de la rue… Elle ignorait toujours pourquoi il avait fait cela, elle qui l’avait pris pour un ennemi aux premiers abords, c’était finalement révéler être un ami de grande valeur… Un ami qui avait le don de la faire sourire, de la faire rire, et qui lui mettait du baume au cœur chaque fois qu’il la regarder en souriant…
Elle détourne le regard avant qu’il ne lui demande pourquoi elle le regarde, déglutit et sursaute légèrement en entendant le serveur demander s’ils avaient choisis. Elle pose un instant une main sur sa poitrine, tentant d’apaiser les battement de son cœur et finit par commander la crêpe qu’elle voulait (en précisant bien qu’elle veut énormément de chantilly ) ainsi qu’un cappuccino glacer, bien plus sain qu’un verre de vodka ou de rhum… Elle attend que Jayson passe sa commande et tend le menu au serveur qui fait demi-tour pour aller chercher ce qu’ils avaient choisi. . Elle passe une main dans ses cheveux et les détaches, les laissant libre pour une fois. Elle repose son regard sur Jayson en s’accoudant à la table et croise les mains avant de dire :
-J’étais en train de penser… Tu ne m’as jamais dit pourquoi tu es venue m’aider quand tu m’as vue dans la rue… Je veux dire, j’étais quand même dans un état des plus…pitoyable, il n’y a pas d’autres mots, et tu m’as quand même tendus la main alors que tu savais que j’aurais pu te tuer si j’avais été en possession de tous mes moyens… Tu ne serais pas un peu fou ?
Elle rit légèrement. Elle aimait faire un peu d’humour pour dédramatiser les choses, c’était sa façon de se protéger en quelque sorte.
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Mer 24 Avr - 18:20
Merida et Jayson
J
e ne peux m'empêcher de lui offrir un sourire amusé à sa réflexion. Deux ans... deux ans déjà que nous nous connaissions, que nous nous voyons régulièrement, que nous bâtissons notre amitié. Il est vrai qu'au tout début, c'était loin d'être une amitié... Elle ne voulais rien savoir de mon aide et j'ai du me battre pour lui faire comprendre que je n'étais pas le jeune homme qu'elle s'imaginait de moi. Je me devais de lui faire comprendre que oui, j'étais bel et bien là, le jour du meurtre de ses parents, je faisais bel et bien partie du groupe qui s'était invité sans invitation chez elle lors d'un repas de famille... Mais que non, je n'étais pas des leurs. Ce fut ardu, je du lui montrer ma bonne foi... mais j'ai fini par y arriver, parce que je le voulais plus que tout. Pourquoi... C'était inexplicable, c'était exactement la même chose qui m'avait pousser ce soir-là à la sauver... par instinct. Je détestais être le témoins des massacres de la meute ou des mangemorts, mais bien souvent je n'en avais nullement le choix... qu'aurais-je fais si Damon avait été présent ce jour là? Aurais-je été jusqu'à tué l'un des nôtre devant lui? Non, Damon la voulait morte... je préfère ne pas y penser, le destin avait fait en sorte ce jour-là que Damon ne soit pas des nôtres, et cela nous permet, à Merida et moi, d'être ensemble, dans ce petit restaurant aujourd'hui, même si les circonstances ne sont pas celle que j'aurais aimé avoir...
Elle m'a donc suivit... avec confiance. J'étais parvenue à la gagner, cette confiance et je dois admettre que c'est une réalisation dont je suis fier. Je ne regrette pas le temps passer avec elle, l'amitié qui nous lie aujourd'hui et j'aurais sans doute passé à côté de quelque chose de plutôt important dans ma vie si je n'avais pas fait autant d'effort pour me racheter. Et encore, deux ans... et je me sens toujours redevable. Et cela durerait sans doute encore plusieurs années... Tout ce que j'avais trouvé pour me faire racheter un tant soit peu, était de lui offrir sa liberté... pour ça, je devais trouver le moyen de faire oublier la jeune femme à la meute, mais je voulais une meilleure vie qu'une vie de fugitive pour elle. Elle s'en sortait bien jusqu'à maintenant, mais elle se cachait et elle avait constament peur d'être retrouver, normal quoi... Je voulais donc lui offrir cette confiance, pouvoir marcher dans la rue sans craindre d'être suivit, sans craindre de tomber sur un loup qui ne voudrait que sa mort... J'y travail, depuis deux ans maintenant...
Jouant mes hommes galants, quoi que j'avais appris à être ainsi, élevé dans les vieilles coutumes, où c'est l'homme qui charme, qui paie, qui conduit... je lui offre un sourire, voyant qu'elle semblait apprécier l'endroit. Je n'avais pas réellement pris en concidération l'image que nous pouvions projeter au monde extérieur en gardant ainsi sa main. Elle a beau vouloir avoir l'air forte, ce jour n'ai pas une journée de bonheur pour elle, et je voulais qu'elle comprenne qu'elle pouvait compter sur moi, bien qu'au fond je sens qu'elle le sait déjà. Lui apporter un peu de réconfort dans cette marche main dans la main... Geste que j'avais eu besoin également, sans que je ne me l'avoue pour le moment. J'Accompagne mon geste avec un clin d'oeil, auquel elle m'offre un rire qui me réchauffe le coeur. Si je pouvais au moins la faire sourire et se détendre en se jour de triste fête, c'était déjà ça de gagner. Une fois assise, je prends donc place devant elle en retirant mon éternel veste en cuir. Le serveur arrive alors, charmant comme l'endroit, mais avec ce petit plus... qui me fais avoir des soupsons pour son intérêt sur ma jeune amie. Mes pensées s'égare puis j'offre à Merida de prendre ce qu'elle désire que c'est moi qui offre. Juste avant, je remarque que je ne me suis pas tromper, le serveur dévore pratiquement Merida des yeux... de la jalousie? Cette pointe au coeur, et l'envie de lui dire de dégager en lui faisant remarquer sa présence... On dirais. Pourtant, je n'étais pas quelqu'un jaloux de nature, et je n'avais pas non plus à l'être, Merida ne m'appartenais pas... je sens mon coeur battre légèrement plus fort dans mes tempes, et je comprends qu'il n'y a pas que moi qui réagis.... inspirant profondément pour calmer mes émotions qui viennent de je ne sais où j'offre un sourire à la jeune femme en prenant le menu que le serveur m'offre sans lui offrir un regard de plus. Je remarque le rose sur les joues de Merida... et j'essaie de rester le plus naturel possible. Bon nous n'étions que des amis, elle pouvait bien se faire aborder et charmer par un autre, mais c'était selon moi irrespectueux de la part du serveur de faire ça direct devant moi... et si j'avais été son copain? Il aurais avaler son menu et son tablier en prime... Ouhh là relax Jay ça ne te ressemble pas...
Ravi qu'elle ne fasse aucune remarque sur mon invitation, je la regarde évaluer le menu quelques secondes avant de moi-même glisser mon regard sur celui que je tenais dans les mains. Je le connaissais pratiquement par coeur et comme à chaque fois, leur choix me laisse toujours à me questionner sur ce que je veux... Étant donner l'heure, aussi bien de manger quelque chose pour "déjeuné". Refermant mon menu une fois ma catégorie choisi, parce que oui, il y a des catégorie, déjeuner, diner, souper, dessert... je pose le menu sur le coin de la table et pouff! Le serveur est déjà de retour, regardant Merida avec toujours ce sourire charmeur, calepin et crayon prêt. Pfff... être un bon serveur mon vieux, t'aurais pas besoin de ton calepin à la noix pour une commande de deux personnes... En plus tu l'as fait sursauté, triple idiot, tu vois bien que t'es pas à la hauteur d'une jeune femme comme elle... Ohhh lala que j'ai l'esprit qui bouille aujourd'hui, je me surprends moi-même...
Laissant Merida commander sans que cela ne me surprenne pour son choix, extra chantilly, je commande d'un ton presque "professionel" les oeuf pochés béchamel gratiné avec extra bacon et un café moka caramel salé avec un jet de vanille... quoi! Je mange n'importe quoi, mais quand j'ai le choix... j'ai de nombreux critères. En plus, c'est le restaurant qui fait le mieux ma boissons chaude préféré donc... Le serveur repart et je pose mes yeux sur la jeune femme qui retire la pince qui retenais ses cheveux précédement, les laissant glisser sur ses épaules en cascade... je penche légèrement la tête de côté, regardant le reflet dans ses cheveux, sans réellement en prendre conscience... puis sors de mes pensées lorsque la jeune femme reprends la parole avec sa question... Question que je ne m'attendais pas là. Puis à la fin de sa remarque je souris un peu, amusé également.
-On m'a déjà dit que oui, à de nombreuses reprises...
Al n'arrêtait pas de le dire, bien que question folie, il est dix fois pire que moi. Ce n'ai pas moi qui m'amuse à dessiner des moustaches sur les photos de Voldemort... il concidère par contre que jouer les meilleurs amis d'un meurtrier sanguinaire violeur et tortionnaire ne peux être fait que par un fou... Mais là n'ai pas sa question, du moins je ne crois pas qu'elle veuille savoir pourquoi on me traite de fou. Comment lui expliquer que cela avait été plus fort que moi? Je trouvais ça absurde moi-même, de concidérer qu'une sorte de force me l'avais obligé, même si obligé n'était pas le bon terme puisque je le voulais... Je le voulais plus que tout.
-Je suis déjà obliger de faire suffisamment de mal autour de moi sans que je le veuille, alors que je voudrais consacrer ma vie à faire le bien, j'y ai vue là une façon de le faire... je ne pouvais pas te laisser dans cet état. Ce n'étais pas par pitié... J'en avais envie, c'est tout. Et je ne regrette pas l'avoir fait, même si j'aurais pu être tué. Ma vie est en danger tous les jours... en fait, je ne dois pas être fou mais aveugle, je commence à avoir l'habitude de fréquenter des gens qui pourrais m'abbatre d'une seconde à l'autre s'ils apprenaient...
Le serveur revins alors et je me tu, autant pour qu'il n'entende pas mon sujet de discussion malgré que nous soyons dans un restaurant moldu, autant parce qu'il m'agaçait. Il vint poser mon moka e le cappucino glacé sur la table, nous disant que les commandes allait être prête d'une seconde à l'autre... il le fait exprès pour venir le plus souvent possible ou quoi! Décidant de me calmer, je prends ma cuillère, posant le dos de celle-ci sur la chantilly caramel et sel sur mon mocka, pour en receuillir un peu et glisser la cuillère dans ma bouche... Une fois à nouveau seul, je ne peux retenir.
-Donne lui ton numéro il arrêtera peut-être de jouer le Pan en chaleur autour de la table...
Relevant mon regard noisette sur celui de la jeune femme, je remarque que ma voix était légèrement plus rauque... ce n'était pas le moment de perdre le contrôle! Elle n'était pas au courant de tout... elle connaissait ma nature lycane, mais pas le reste. Et je n'étais pas prêt à me confier à quelqu'un. En fait, je risquais doublement ma vie si je la metais au courant, et pas convaincu que perdre le contrôle et laisser Lui prendre ma place serait une bonne chose... me raclant la gorge un peu, je lui souris finalement.
-Mais bon, je le comprends un peu. Quel homme ne craquerait pas, même qu'un peu, sur une jeune femme comme toi.
Tentons de faire comme si de rien était.
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Sam 27 Avr - 15:38
"Jayson et Merida "
Merida rit un peu a sa commande. Il mangeait vraiment tout et n’importe quoi a n’importe qu’elle heure vraiment...Bon, certes, ca ne la choquait presque plus maintenant, mais manger du bacon est des œufs en pleine après midi… Non, elle préférait sa crépe, y avait rien a faire. Gamelle a sucre ? Oui, c’était une gourmande de sucre. Le serveur repart, elle détache ses cheveux et finit par poser la question a Jayson avant de rire légérement. Rire qui s’accentue un peu quand il lui dit que oui, on lui avait déjà dit qu’il était fou. Bon, au moins il n’y avait pas qu’elle qui le trouvait fou, c’était rassurant. Elle le laisse continuer, bercer par ses paroles. Elle savait qu’il n’aimait pas faire partit de la meute, il détestait faire le mal , ce n’était pas Jayson. Le Jayson qu’elle connaissait été bon, généreux, doux, sensible, intelligent… Woh. Stop, elle partait dans un grand délire la… Jay était un garçon bien. Voila, c’était tout, pas besoin de partir dans de longues explications sur comment il était. Elle le savait, pas besoin de se le repasser en boucle comme un vieux film. Elle se reconcentre sur ce qu’il dit, et ses mots la touche un peu. C’était rassurant que ce ne soit pas par pitié… Mais par envie ? L’envie de l’aider elle ? Pourquoi pas les autres, pourquoi elle…
Elle réfléchit un instant. Elle avait déjà était surprise de voir avec quelle facilités il l’avait reconnu, il savait qui elle était, alors qu’elle avait réussis a échapper a de nombreuse reprise a ses salauds de loup… Elle était plonger dans ce qu’il racontait quand elle sent l’odeur du serveur revenir. Jayson se tut, et elle retiens un soupire d’agacement. Elle voulait savoir la suite ! Elle se redresse un peu et laisse le serveur lui poser son cappucino glacer devant elle. Elle releve le regard vers lui et lui sourit gentiment en le remerciant, ce a quoi ce dernier lui répond d’un sourire charmant. Elle baisse le regard sur son cappuccino, prend sa cuillére et prend un peu de chantilly pour la porter a sa bouche quand Jayson fit la remarque que le serveur jouer les pan.
Elle releve le regard vers lui rapidement, les sourcils relever et quelque peu surprise. Elle lache sa cuillére sur elle et renverse la chantilly sur son jean. Elle lache un « merde ! » et attrape sa serviette pour essuyer tout en réfléchissant. Il voulait qu’elle fasse quoi ? Un numéro ? Au serveur ? Et c’était quoi cette intonation de voix ? C’était la premiere fois qu’elle entendait une telle sonorités dans la bouche de son ami. C’était a la fois rauque et animale… Comme si il grondait comme un loup derriere ses mots…En deux ans d’amitier, il continuait de la surprendre… Et la pour le coup, c’était plus que surprenant… C’était limite choquant.
Elle déglutit légérement et finit par remarquer quelque chose… Serait ce de la jalousie qu’elle avait sentis dans sa voix ? Elle releve le regard vers lui, et cherche une quelconque explication sur son visage. Jayson, jaloux ? Non c’était impossible. Tout simplement impossible puisque c’était son meilleur ami ! Il ne pouvait pas étre jaloux d’un serveur (qui était relativement charmant au passage) qui lui faisait les yeux doux… Si ? Elle secoue la téte pour elle méme, non, ce n’était pas le genre de Jayson…
Elle l’entend se racler la gorge, et releve le regard sur lui, faisant comme si de rien était. Après tout, c’était ce qu’il y avait de mieux a faire. Elle n’allait pas lui demander cache : « Excuse moi, t’es jaloux la ? » c’était pas terrible terrible…. Elle lui offre un sourire mais ce qu’il lui dit a le don de la faire devenir pire qu’ecarlate. Elle détourne le regard en souriant, a la fois géner et timide. Voila que maintenant il lui disait qu’elle était jolie ! Bon pas de maniére directe, mais c’était lourdement sous entendus… Et c’était la premiere fois qu’il lui faisait sous entendre pareil chose… Elle finit par remettre nerveusement une méche de cheveux qui lui retombait sur le visage avant de dire :
-Je ne pense pas qu’il est besoin de mon numéro, vraiment pas…
Elle sourit, mais n’ose pas relever son regard vers lui, elle préfére regarder ailleurs, pour ne pas qu’il puisse voir ses yeux pétiller de bonheur a ce compliment. Bon bien sur, elle ne pouvait rien faire a ses joues teinter de rouge… Peut étre feindre le fait qu’elle ait chaud ? Nan ca ne marcherait pas. Mais pourquoi ses idées s’embrouillait ainsi aussi ? Elle prend une gorgée de son cappuccino glacer et voit le serveur revenir avec leur commande. Elle ne sait pas si elle doit étre soulager ou au contraire si elle devait s’inquiéter du sort de se pauvre garçon qui au finale ne faisait rien de mal… Quoi ? Il lui avait juste sourit de maniére charmante, il n’avait rien fait de plus ! Mais ca avait l’air de déranger Jayson et il vaudrait mieux qu’il se tienne a carreau ce petit serveur… Et pas manquer, quand il dépose l’assiette devant Merida, il lui offre un magnifique sourire. Il devait peut étre penser que le fait que ses joues soit rouge était a cause de lui… Elle le remercie mais ne sourit pas plus que ça, et le jeune homme s’en va avec un air légérement déçu, murmurant quand méme un "Bon appetit" aux deux amis. Il voulait peut étre son numéro après tout…
Elle prend sa fourchette en soupirant un peu et prend en morceaux de crépe. Bon maintenant, il devrait étre au calme non ? Plus de serveur qui améne quoi que ce soit, vu qu’ils avaient déjà tout, donc plus de remarque bizarre et de voix rauque surprenante… Enfin, cest ce qu’elle espére en tout cas. Elle reprend un morceau de son assiette avant de dire doucement :
-Tu compte vraiment manger un truc pareil a cette heure si ?
Bon ok, c’était THE phrase inutile de l’année, mais il falait briser le silence qui c’était installer entre eux, et pour éviter de parler du grognement ou du serveur, autant parler de nourriture, c’était plus résonnable. Elle releve finalement son regard vers lui, plongeant ses grands yeux bleu dans ceux noisette du jeune homme. Elle lui sourit sincérement, et il n’y avait qu’a lui qu’elle souriait ainsi. Pourquoi ? Parce qu’il n’y avait que lui qui méritait d’avoir un vrai sourire, parce qu’il avait fait beaucoup pour elle en deux ans, et que lui seule pouvait prétendre au droit de la voir ainsi.
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Mer 15 Mai - 23:29
Merida et Jayson
J
e suis plutôt content de ne pas entendre les pensées de la jeune femme face à moi. Non pas qu'elles m'auraient déplus, seulement, si elle avait dit tout haut ce à quoi elle pensait, je lui aurais fait de gros yeux. Qu'est-ce qui ne va pas avec mes oeufs béchamel gratiné et bacon hein? Elle pense que c'est mieux peut-être manger une crèpe sucré avec une montagne de chantilly en plein après midi? Je trouve que son truc est davantage prévue pour le petit dej que le mien donc elle n'a absolument rien à dire sur mes oeufs! Bon en même temps elle n'a rien dit mais depuis le temps que je la connais, je sais que son regard parle pour elle, et j'ai appris à le déchiffrer au fil des jours, des semaines et des mois. Pour je ne sais quel raison, notre première vrai rencontre me revins alors ne mémoire... Assis à se restaurant à l'hotel, après une nuit assez mouvementé et non, bande de pervers, pas comme vous le vous l'imaginer, j'avais eu droit à une Merida agressif et sur la défensive, d'humeur changeante complètement paumé. Sincèrement, j'avais perdu espoir en mes capacités, elle m'avait repoussé en y mettant tout son sien, et j'ai bien penser abandonner au final... Elle avait eu raison, qu'est-ce que cela allait me donner de mettre autant du miens dans une relation qui ne menait au final nul part? Elle ne voulait pas de ma pitié, et je n'arrivais pas à lui faire comprendre que je n'agissais pas par pitié... C'était plus fort que moi, j'en avais envie, j'avais envie de la connaitre, elle! De la voir sourire comme la première fois qu'elle l'avait fait dans cette chambre, à l'évoquation des pancackes du restaurant de l'hotel... Et nous voilà maintenant, presque deux ans plus tard, à manger tranquillement et papoter, et elle, plus belle que jamais, rayonnant malgré ses yeux rougis par les larmes, et sa peur d'être retrouvée... elle avait repris le gout à la vie, et même si ce n'étais nullement pour une satisfaction que j'avais été là pour elle, j'étais fier... Fier d'être resté, sinon j'aurais passé à côté de quelque chose d'unique... Merida.
La jeune femme détache alors ses cheveux pendant que je réponds à sa question et je manquai presque cesser de parler... ses cheveux blonds long légèrement bouclés entourant ainsi son visage, j'adorais ça... Mais me concentrant sur les souvenirs du pourquoi je l'avais aider, je repris donc mon récit sans me stopper. Je sentais sur moi son regard gris vert mais cela ne me dérangeait pas du tout. Même que... non ok pense à autre chose, Jay. Une fois terminé, elle semble être en train de réfléchir à tout ça... J'aurais aimé qu'elle veuille bien accepter ma réponse avant aujourd'hui, mais mieux vaut tard que jamais. Je continue de parler tranquillement lorsque le serveur reviens à nouveau... Non mais il ne pouvait pas rester là où il était le mieux, soit derrière son foutu comptoir lui! J'Attendis qu'il foute le camps avant de gronder mes mots, oui voilà gronder. Je parle rarement dans cet intonnation, je me surpris moi-même par la rage que je ressentais... de la rage, ou de la jalousie? La jeune femme, plus surprise que moi pour le coup, échappe sa cuillère et jure, ce qui me détends un peu... J'avais l'habitude de lui dire de surveiller son langage, mais sur le coup, j'étais un peu trop énervé pour le faire. Je ne lui disais jamais ça de manière sérieuse, sa me fait bien rire même, mais cette fois je risquais d'être trop sec... Et puis, ce n'était pas le pire... si je perdais le contrôle, je ne serai plus moi-même, et c'est le cas de le dire. Je préfère ne même pas imaginer ce que cela donnerait... Et puis, elle ne devait pas être au courant. Râclement de gorge et reprise d'une voix plus normal, la complimenté était la meilleure méthode à adopter pour redevenir le Jayson que j'étais avec elle, le vrai Jayson.
Elle me regarde un moment, comme pour m'évaluer... je n'avais jamais réagis comme ça avec elle. Je devais l'avoir plus que surpris... puis elle hoche la tête à la négative... je suis curieux de savoir à quoi elle pensait mais mon compliment l'estomaca... et elle devint rouge pivoine. J'adorais la voir rougir mais là, j'admet que c'est le must du must! Elle n'a jamais rougis à ce point, jamais! Rosir, ok. Rougir légèrement, ok.. mais là.. c'est comme si j'avais devant moi une petite timide que l'on a jamais complimenté... Elle replace une mèche de ses cheveux folle derrière son oreille, et réponds dans un murmure mais sourit malgré tout, ce qui a tendance à me faire sourire d'avantage.
-Ton sourire est toujours aussi contagieux...
Ok je joue les nostalgique là, mais qu'est-ce qui me prends ?!? D'abords l'épisode de jalousie, puis ça... c'était n'importe quoi. Je secouai à mon tour la tête de gauche à droite. Le serveur reviens, me chassant mes pensées et le surveillant du coin de l'oeil, ayant presque envie de prendre la main de Merida pour lui démontrer qu'il n'avait pas besoin de revenir aussi souvent comme ça. Il sourit comme un niais à la jeune femme, qui ne le lui rendis pas. MOUAHAHAHAH Moi elle me sourit, pas a toi, et toc! Ok Jay calme ta joie... Le serveur partie, regarde Meri commencer à manger, puis je prends finalement ma fourchette pour manger tranquillement à mon tour, relevant les yeux sur la jeune femme.
-Euh... oui. Des oeufs, sa se mange à n'importe quel moment de la journée! Et le bacon encore plus! Bon!
Je réponds un peu en gamin, et sourit en coin à la jeune femme avant de me concentrer sur mon assiette. Callant mon verre d'eau finalement et pose mon regard sur le comptoir en sentant encore qu'on se fait observer.... Je vois le jeune homme qui nous serre regarder dans notre direction, puis se détourner pour essuyer un plateau de verre propre en détourant le regard lorsqu'il vit que je l'avais vue. Reposant très lentement mon verre d'eau maintenant vide, pensant que j'aurais peut-être du le laisser pleins pour ne pas donner de chance à l'autre crétin de revenir avec le pichet d'eau, je reprends le plus calmement possible.
-En tout cas, il te dévore des yeux... Il ne se rends même pas compte que tu pourrais en faire qu'une bouchée...
Je parlais la de sa nature de louve, et je la regarde avec un sourire avant de le perdre... ouhh là, la connerie! Non je venais de dire ça moi? Bravo Jayson, je te félicite et t'applaudit de deux mains! Je me sens tout petit sur le coup... dire ça a une ancienne... enfin... fille de joie, c'est pas super! Je baisse finalement les yeux, mal à l'aise, me massant la nuque.
-Excuse moi c'était complètement innaproprié....
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Mar 4 Juin - 12:26
"Jayson et Merida "
Merida sourit et se retient de rire à sa réponse. Bon peut être que d’après lui ça se mangeait à n’importe qu’elle heure de la journée, mais pour elle ce n’était pas vraiment un truc pour grignoter… Un truc sucré c’est pour grignoter, le salée c’est pour les repas. Non ? Mais pourquoi elle se prenait la tête avec ces questions inutiles ?...
Elle plante de nouveau sa fourchette dans sa crêpe, en prenant un morceau quand elle manque de s’étouffer à la réflexion de Jayson. Quoi ?! C’était quoi cette insinuation pourris ? Elle lui lance un regard qui en dit long, faisant une petite moue vexé et elle le voit perdre son sourire. Ah, dieu merci, il s’est rendu compte de sa connerie. Elle l’écoute s’excuser et soupir un peu. Bon, elle supposait que la première insinuation n’était pas par rapport à ce qu’elle était avant, tout du moins elle l’espérait. Non, ce n’était pas le genre de Jayson, il n’était pas comme ça, il n’avait jamais été comme ça… Mais bon, ça pouvait être compris dans le mauvais sens sa connerie aussi !
Accouder a la table, sa fourchette en suspension, elle ne le lâche pas du regard, regard qui s’est fait un peu plus dure sur le coup, et finit par soupirer et secouer la tête négativement. Elle tourne la tête vers le serveur qui, effectivement, la dévore du regard. Elle lui fait un petit sourire de « j’en-ai-rien-a-foutre-de-toi-mais-je-sui-polis » avant de reposer son regard sur un Jay plus gêner que jamais, ce qui finalement la fait sourire. Il était tout chou quand il était tout gêner… Tout chou ? Oh nan mais c’est quoi cette idée ? Il n’était pas chou, ni craquant, ni mignon, c’était Jayson, il ne pouvait pas être chou. Mais ils leur arrivaient quoi aujourd’hui ? Ce n’était pas dans leurs habitudes. D’habitude ils racontaient des conneries, ils riaient et picolé. Un peu. Bon ok, beaucoup, mais c’était arriver qu’une fois ! Ouais mais après le lendemain ils ne se souvenaient plus de rien… Ah non, non, non, ne pas repenser a cet épisode. C’était déjà assez dérangeant le jour même, alors si elle repensait à ça aujourd’hui avec tous les signes bizarre que lui envoyait son ami, ils n’allaient pas s’en sortir. Elle reprend un morceau de crêpe en soupirant légèrement et finis par dire :
-Laisse tomber, ce n’est pas grave… Depuis deux ans que je te connais, je commence à le savoir que tu es un boulet.
Elle hausse un sourcil et réussis à intercepter son regard avant de rire légèrement et de lui tirer la langue, lui faisant comprendre que même si ça l’avait touché sur le coup, ça n’avait aucune conséquence. Après tout, ça arrive à tout le monde de faire des gaffes, elle y comprit. Enfin, plus souvent à elle qu’à lui d’ailleurs. C’était une véritable gaffeuse, ce n’était plus un secret pour personne…
Elle mange un morceau de crêpe de manière distraite, plongé dans ses pensées. Elle ne comprenait pas les réactions de Jayson aujourd’hui. C’était quoi ces insinuations pourris et surtout ces réactions qui peuvent porter a confusions ? Il gronde, semble… Il semble quoi ? Il semblait jaloux. Mais non, c’était impossible, on ne peut pas être jaloux quand on est amis, il n’y a que les gens qui s’aiment qui sont jaloux… Son regard se pose sur Jay à cette dernière pensée. Mais non, c’était impossible. Pourquoi impossible ? Parce que c’était son meilleur ami ! Voilà pourquoi. Oui, mais on a déjà vu des amis, même très proche, finir ensemble… Elle fait tomber un morceau de crêpe sur son pantalon et lâche un grondement agacer suivit d’un :
-Et merde.
Clair et distinct. Elle prend sa serviette et essuies la tache faites par le morceau de crêpe avant de rire un peu. Elle reprend en riant un peu :
-Je rectifie ma phrase, c’est moi le boulet.
Elle lui lance un sourire, et se perd un instant dans son regard. Les yeux noisette de Jay. Le premier regard compatissant qui c’était poser sur elle 8 mois après le décès de ses parents. Le premier qui lui avait tendu la main dans le but de l’aider, il n’avait pas cherché a profités d’elle, non il voulait juste l’aider… Et malgré tout il c’était accrocher. Elle détourne le regard quand elle voit le serveur revenir avec un pichet d’eau, et elle ne peut pas s’empêcher de sourire, plus amuser qu’autre chose. Le serveur lui offre un grand sourire, et lui glisse un papier discrètement à côtés de son assiette. Merida fronce les sourcils et relève un regard étonné sur le jeune homme qui s’en va. Elle regarde le papier pour y découvrir un prénom ainsi qu’un numéro de téléphone. Merida ne peut s’empêcher de pouffer de rire, à la fois flatter et gêner, repose le papier sur la table et reprend sa fourchette avant de dire :
-Bon en faites tu as raisons, il veut mon numéro… J’ai même eu le siens.
Elle rit un peu et reprend une bouchée de crêpe avant de dire :
-J’hallucine qu’il insiste comme ça… Tu imagines, si on était vraiment en couple il se retrouverait l’air con franchement ?
Elle sourit avant de fermer les yeux et se pincer les lèvres furtivement. S’ils étaient « vraiment » en couple ? Non mais qu’est-ce que ce vraiment venait foutre la dedans franchement ? Lapsus révélateur, bonjour ! Elle secoue la tête, plante son regard dans son assiette, gênée parce qu’elle vient de dire et reprend :
-Enfin je veux dire… Si on était en couple, tout court…Tu m’as compris quoi.
Elle soupire et joue avec sa crêpe avant de relever les yeux sur lui, le regarde sérieusement avant de rire et reprendre une bouchée de sa crêpe. Elle jette un rapide coup d’œil à l’assiette de Jay et finit par dire :
-Tu me fais gouter ?
Quoi ? Oui elle allait passer du sucré au salée, mais l’odeur de bacon lui montait aux narines depuis tout à l’heure, et franchement, ça sentait bon ! Du coup, ça donnait envie d’y gouter… Elle relève le regard vers lui, lui faisant des petits yeux suppliants façon chaton adorable.
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Jeu 6 Juin - 0:51
Merida et Jayson
J
e la regarde un moment manger sa crêpe en silence, alors que rien ne semblait réellement être important outre cette assiette... et sa me faisait plaisir à voir. Qu'elle puisse sourire, penser à autre chose, réaliser que la vie continue et qu'elle peut être belle malgré tout, que c'est en effet difficile, qu'on a pas envie de se lever tous les jours, mais qu'il ne faut pas perdre espoir d'avoir un avenir meilleur. Elle semble sereine malgré la journée de fête noir, malgré qu'elle doit se cacher, vivre comme une clandestine.... Elle ne le sais pas, mais je l'admire énormément. La force de caractère qu'elle a pour surmonter tout ça, normal qu'elle ait besoin de quelqu'un mais elle le fait avec brio, un jour je lui soulignerai ça... pour le moment, je crois que ce n'est pas réellement le bon temps pour parler de ça... Je veux que le jour où je lui dirai, elle y crois, qu'elle n'ai aucun mal à accepter mon compliment, parce que justement, elle saura alors qu'il est sincère, et qu'en effet elle est très forte... Et ce n'ai malheureusement pas aujourd'hui mais sa viendra je n'ai aucun doute là dessus.
Je la regarde donc manger en réalisant la bêtise que je viens de dire, et elle el remarque aussi, en perdant totalement son sourire alors qu'elle passe à deux doigts de s'étouffer avec sa bouchée. Son regard me transperçe, elle m'en veut, mais je m'en veux encore plus qu'elle... Je parlais de sa nature de loup, qu'elle, de son côté elle acceptais beaucoup mieux que moi, donc je savais pouvoir faire une remarque là dessus, seulement dans ce cas-ci, mes mots sont réellement très mal choisi, c'était loin d'être mon intention.... évidemment, je m'excuse, baissant le regard, massant ma nuque signe que je suis réellement mal à l'aise... Je ne peux faire autrement que de garder la tête basse sous son regard, non seulement je me sentais comme le pire des imbécile, en plus je détestais lorsqu'elle m'en voulais.... ça n'arrivais pas très souvent, certes, mais bon... cela n'empêchais pas que je détestais ça au plus haut point. J'hausse relever les yeux lorsque je sens sont regard se détourner, et je la voit sourire au serveur, je détourne à nouveau le regard... Sa y est... il ne me restait plus qu'à payer le déjeuner et la laisser filer avec le paon... Bravo Jayson, je te félicite, je t'applaudis à deux main t'aurais pas pu faire mieux!
J'essaie de me reconcentrer sur mon assiette mais je n'ai plus réellement d'appeti. Mangeant tranquillement un bout de ma tranche de pain avec l'une de mes tranches de bacon, j'essaie de penser à autre chose, ne comprenant pas le rythme de mes pensées, ne comprenant pas pourquoi je ressens ce drôle de sentiment qui me prends au ventre lorsque je vois le serveur l'amouracher comme ça, pire encore quand je la vois lui sourire.... non, non c'est complètement insensé, complètement con, c'est vraiment du n'importe quoi.... l'entendre soupirer comme ça me tue! ROHHH Mais aller envoie moi ballader, jète ta colère mais dit quelque chose je t'en supplie!
Mais elle dit que c'est pas grave... Mais grave que c'est grave là! j'ai vraiment été imbécile sur le coup! Mais je tourne finalement la tête vers elle, en haussant un sourcil, alors qu'elle me traite de boulet, puis une fois mon regard dans le sien elle rigole... J'inspire profondément puis fini par sourire, navré et embêté mais je souris.
-Mouais... mais la c'est pire qu'une boulette, je ne voulais vraiment pas te blesser.
J'étais sincère et au fond je savais très bien qu'elle savait que je n'aurais jamais fait ce genre de blague dans l'intention de lui faire du mal, surtout que là ce n'était même pas en lien avec ça à la base! Mais bon, voyant qu'elle semblait être apte à passer par dessus, je décide de me concentrer à nouveau sur mon assiette, ignorant le regard su serveur qui lui, semblait réellement apprécier que la jeune femme me foudroit ainsi du regard... oublie ça pauvre con, elle ne finira jamais avec toi. Ok, Jay relaxe, même en penser tu commence à être pas mal effrayant là... Soudain, Meri grogne de mécontentement et Jay relève les yeux sur elle, voyant qu'elle semble avoir échaper un truc... seulement, ses mots me font sourire, et malgré moi, malgré le malaise, c'est l'habitude qui prends le dessus.
-Votre language mademoiselle Tsar...
Je la voit prendre la serviette et devine la un morceau de crêpe sur ses jambes, ce qui m'échappe un sourire en l'entendant rigoler un peu. J'hausse légèrement les épaules en piquant dans un de mes oeufs.
-Ce n'ai pas moi qui l'a dit...
Je relève les eux sur elle et lui sourit doucement, voyant qu'elle me fixe mais cette fois toute trace de colère et d'éclair dans ses yeux est disparu, elle semble presqu'elle m'observe très attentivement. Un silence s'installe entre nous, un silence qui ne me dérange pas le moins du monde... non au contraire, c'est un silence qui semble vouloir créer une bulle autour de nous... bulle qui éclate dès lors que le serveur apparait dans mon champs de vision... je serre ma fourchette un peu trop fortement, au point où je cache mes mains sous la table pour la relâcher, fourchette qui est carrément plié en deux... elle m'a déjà entendu gronder, ça suffit comme ça.... finalement, voyant la tentative du serveur pour y laisser un papier de manière des plus subtile qui soit, la fourchette fini en deux morceau... non mais il se prends pour qui le grand dadet! Elle est avec quelqu'un! Crétin... Je détourne le regard lorsqu'elle regarde le papier en pouffant de rire, et le plus discret possible je repose la fourchette en morceau, en faisant venir une autre d'une autre table d'un accio informulé. Je relève les yeux sur elle lorsqu'elle parle, sourit puis reprends une bouchée d'oeuf qui me permet de me fermer la gueule pour le coup. Ça vaut beaucoup mieux... Seulement... Son tour de faire une remarque...
J'hausse un sourcil, j'avais bien entendu? Elle venait vraiment de dire ca? Elle a un peu la même réaction que moi lorsqu'elle se rends compte d'avoir dit quelque chose qu'elle n'aurait peut-être pas du... Mais cela ne me dérange pas, elle ne m'insulte pas personnellement comme moi j'ai pu le faire avec ma remarque à la con. Même que sa remarque à la faculté de me faire sourire... sourire qu'elle ne voit pas puisque rouge pivoine, elle regarde son assiette... En fait, à dire ça, ça me fait sourire mais sa anime également en moin un sentiment que je n'ai pas vécu depuis... depuis quand dont... depuis le réveil à l'hotel oui... Un sentiment que je ne saurais expliquer, bon ou mauvais, c'est encore trop compliqué à discerner pour moi.
Elle reprends la parole, tentant de se corriger, et je rigole doucement.
-Bien sur que j'ai compris, entre boulet il faut ce comprendre sinon ça va pas!
Je lui fais un clin d'oeil puis elle tente de changer de sujet, alors qu'elle pose une question que je dois admettre ne m'attendais pas du tout! J'en suis surpris même.... mais je souris encore plus.
-Ahaha! Toi qui se foutais de moi avec mes oeufs bacons, tu ne pourras plus t'en passer!
Je prends une fourchette d'oeuf, de fromage et de sauce avec un bout de bacon pour le mettre sur le coin de la toast et la lui tends pour qu'elle en prenne une bouchée, alors que je rigole un peu... Fin du repas, j'ai trop mangé, et je vais mieux là. Plus de malaise, plus de serveur qui nous dérange en plein repas, la class quoi! Je fini par me relever en soupirant.
-Pfiouu! J'espère que t'as bien manger! Je vais payer ça, tu m'attends dehors?
Je lui souris puis quitte la table direction le comptoir. M'assurant que Merida sort bel et bien du café, je me tourne face au serveur, sortant mon porte monnaie, seulement mon regard le fixe tel un prédateur sur sa proie... Moment de silence énormément pesant emplis de menace, un courant d'air froid passe... puis je prends la parole, plutôt calmement, bien que ma voix est grave, menacante, et que même mes yeux ont pris une légère teinte de couleur.
-Je ne suis pas du tout satisfait du service que vous venez d'offrir, il vous arrive souvent de courtiser une femme direct devant son copain? Vous ne devez pas avoir beaucoup de pourboire si vous le faite... Je vais vous donner un petit conseil entre vous et moi...
Je lui fais un signe du doigt pour qu'il se penche par dessus le comptoir comme si j'avais un secret à lui dire, et je me penche également vers lui, avant de murmurer, cette fois rageur.
-T'as intérêt à ne plus jamais l'aborder si tu tiens à ce que tes boyaux reste bien au chaud dans ton abdomen... J'espère m'être bien fait comprendre...
Ma voix n'est que grognement animal, et je le vois devenir blanc comme sa chemise. Je me redresse avec un sourire comme si de rien était et reprends.
-On c'est toi qui invite! Trop gentil de ta part, merci beaucoup et bonne journée.
Je tourne les talons sans plus, sortant à l'extérieur, l'air me fait le plus grand bien! Je m'approche de Merida avec un sourire.
-Je te raccompagne?
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Lun 24 Juin - 13:15
"Jayson et Merida "
Entre boulets il faut se comprendre. Oui ça c’est sûr, aujourd’hui, pour des boulets, ils faisaient la paire, sans aucun doute. Elle sourit à ses mots, au moins, il a le don de dédramatiser les situations… Il l’a toujours fait à vrai dire, il a toujours su dédramatiser les choses, il a toujours su être la quand elle en avait besoin… Comme ce fameux soir ou ils avaient fortement bu et où ils c’étaient réveiller tous deux dans un lit, à moitié nu… Le mal de crane qui avait suivis avait été épique, la gêne aussi sur le coup, le doute aussi… Elle avait eu peur de faire une bêtise, une grosse, énorme bêtise avec lui. Non pas que cela l’aurait déranger, Jayson est relativement sex… Te !Pchut ! Merida ne prononce même pas se mot, même intérieurement ! Bref, passons. Ce n’aurait pas été de passer une nuit dans les bras du jeune homme qui l’aurait déranger, mais c’est ce qui en aurait découlé. Elle aurait pu perdre son meilleur ami, non, son unique et dernier ami à cause de ça…
Elle le regarde lui faire un clin d’œil et un sourire vient étirer ses lèvres. Les clins d’œil de Jay, ce petit truc qui pourrait faire passer pour un minet dragueur, sauf que quand il le faisait bah… Ce n’était pas pareil, c’était rassurant. Ses clins d’œil voulaient dire que tout allait bien, qu’il n’y avait aucun souci, qu’elle n’avait pas à s’inquiéter… Et ça marchait. A chaque fois.
Bon, on change de sujet, son odeur d’œuf et de bacon lui monte aux narines, et… Ça donne faim. Très faim ! Elle tente le petit regard chaton suppliant, battant des paupières et faisant une petite moue innocente. Et il finit par accepter en souriant. AH! Personne ne résiste au regard de Meri ! Elle rit un peu et le regarde faire. Ça avait juste l’air super bon ! Elle se penche sur la table et vient croquer ce que Jay lui tend, passe sa langue sur ses lèvres pour récupérer le fromage qui a couler en continuant de rire a moitié. C’était vraiment bon ce truc… Elle se rassoit correctement et dit :
-Ok, j’avoue, c’est super bon ton truc… Je crains qu’effectivement, je n’aille plus pouvoir m’en passer…
Elle lui sourit, plonge son regard un instant dans le sien. C’est ça qui lui permettait de tenir, des petits instants de bonheur comme ceux-là. Rien de plus, rien de moins…
Fin du repas, elle n’a même pas finis ses crêpes mais par contre son cappuccino glacer y est passé et il n’y a plus trace de chantilly ni de glace dans son assiette… Elle regarde Jayson se relever et fait de même en souriant a ses mots. Elle hoche la tête en signe d’acquiescement et enfile sa veste et son écharpe, se lève et le regarde se diriger vers le comptoir pour payer. Elle récupère son élastique sur la table et ses yeux se posent sur le papier ou le serveur à marquer son numéro. Elle hésite un instant et finit par prendre le papier et le glisser dans sa poche avant de sortir.
Une fois dehors elle ferme son manteau et s’emmitoufle de nouveau dans son écharpe. Temps pourris. Merde, on était en Juin ! Pourquoi était-elle obliger de ressortir écharpe et blouson ? Elle soupire et reprend son élastique dans sa poche pour accrocher ses cheveux, et ses doigts se posent sur le morceau de papier qu’elle a récupérer. Elle le sort de sa poche et le regarde un instant. Marcus. C’était le prénom du serveur… Un numéro de téléphone, et un petit mot : « Appelle-moi. »
Elle se met à triturer le papier dans ses mains. Elle se faisait souvent draguer au bar, avait l’habitude de repousser les hommes qui venait à sa rencontre, craquer rarement sur les sourires charmeurs… Pourtant, rien ne l’empêcher d’avoir des aventures, de sortir… Elle chiffonne le papier dans ses mains alors qu’elle marmonne :
-Désoler Marcus, tu ne m’intéresses pas…
Elle fait une petite boule du papier et le met dans la poubelle qui se trouve en face du restaurant. Elle soupire et finit par accrocher ses cheveux dans un chignon lâche avant de voir Jay sortir à son tour, un sourire aux lèvres. Elle lui rend son sourire et aller lui tendre la main mais se retiens de justesse, faisant passer son mouvement pour un geste anodin, la mettant dans sa poche de blouson pour le coup. Lorsqu’il lui demande s’il la raccompagne, elle hausse les épaules avant de dire :
-Comme tu veux. Je travaille dans 2 heures de toute façon donc bon…
Enfin travailler. Oui, c’était quand même un travail, mais bon… Le bar n’était pas vraiment un endroit super bien fréquenter certain soir… Mais ça lui permettait de se payer le principal, c’est-à-dire son appartement et ses courses. Le reste après n’était pas d’une grande importance… Elle passe une main dans ses cheveux, tentant de remettre à la va vite ses mèches de cheveux rebelle qui tenter de s’échapper du piètre chignon qu’elle portait avant de reprendre :
-Mais si tu as quelques choses de prévu ailleurs, vas-y. Je n’ai pas envie de t’empêcher de faire ton job à cause de mes états d’âme.
Elle hausse les épaules et lui sourit gentiment. Il savait qu’elle détestait être le centre d’attention, elle avait horreur de ça, c’était plus fort qu’elle. Et là, même s’ils n’étaient que tous les deux, elle se sentait au centre de l’attention, et ça la dérangeait…
Mais bon, intérieurement, et surtout inconsciemment, elle espérait qu’il la raccompagne, ne serait-ce que pour profiter du fait d’être encore un peu avec lui. C’est vrai, malgré le fait qu’il était son meilleur ami, il ne se voyait pas vraiment souvent, ils avaient tous les deux leur taf, leur vie mais dès qu’ils le pouvaient, ils se voyaient. Et elle chérissait ses petits moments de bonheur simple qu’il lui offrait, juste un sourire, une blague, un fou rire ensemble et c’est tout. Juste ça suffisait à son bonheur.
Administrateur Un phénix renaît toujours de ses cendres.
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Ven 12 Juil - 17:47
Merida et Jayson
♥
L'amour est patient et désinteresser Il n'est jamais jaloux L'amour n'est ni prétencieux ni orgueilleux Il n'est jamais grossier ni égoiste Il n'est pas colérique et n'est pas rancunier L'amour ne se réjouit pas de son pêcher d'autrui Mais trouve sa voie dans la vérité Il excuse tout Il croit tout Il espere tout et endure tout Voila ce qu'est l'amour
Mais qu'est-ce qui m'a pris? Jamais je n'aurais cru un jour dire ainsi ma façon de penser à un pauvre serveur qui a simplement cru qu'il pourrait avoir une touche avec une superbe jeune femme. Superbe... je n'arrête pas de la complimenté dans ma tête! Je saute sur le premier qui pose son regard sur elle avec un intérêt trop grand selon mes critères de sélection : donc sur tous les hommes qui ose la regarder en sommes... Je suis jaloux? Je n'ai pourtant aucune raison de l'être.. si? Non! Aucune! Je me surprends, je n'ai jamais été jaloux, pourquoi commencer aujourd'hui? Pourquoi avec Merida? Pauvre mec... je crois que s'il n'a pas chier dans son froc, il n'est pas passer loin de le faire... Je m'éloigne du comptoir, je crois que le message est plutôt bien passé, s'il n'a pas compris qu'il faut pas séduire une femme en compagnie d'un homme, c'est qu'il est un veritable suicidaire! Jetant un coup d'oeil à la table où Merida et moi-même étions installé quelques instants plus tôt, je remarque que le papier que le jeune homme lui a donner n'est plus sur la table. L'avait-elle pris? Était-ce le genre de jeune homme qui pouvait l'intéresser? Avais-je commis une gourde en menacant le serveur? Et si elle voulait le rappeller et qu'il refusait de lui parler à cause de moi? Ma gorge se serra légèrement, ce que je ne savais pas par contre, c'est que ce n'était pas parce que j'avais l'impression d'avoir fait une gaffe pour elle, mais plutôt que l'idée qu'elle puisse le rappeller me fait.. étrange...
Bref! Pour ne rien laisser paraitre, je sors avec un sourire assez satisfait quand même! Faut pas oublier le fait que j'ai eu notre repas gratuit. Bon forcé un peu mais pchutt ça faut pas le dire! Elle m'offre le même sourire, et je remarque qu'elle a rattacher ses cheveux... elle devrait les laisser libre plus souvent... bon en même temps je n'ai pas de conseil à lui donner, ni a faire de remarque sur ce que moi je préfère personnellement! Je m'approche donc d'elle et lui demande si elle veut que je l'a racompagne. Théoriquement, j'ai le temps, j'ai suffisament le temps même, n'ayant rien de prévu du reste de la journée, mais elle sait aussi bien que moi que j'ai une vie très très imprévisible... Mais sa réponse me toucha un peu. Si je lui proposais, c'était parce que je le voulais non? Elle ne savait toujours pas depuis le temps que je ne faisais pas ce dont je n'avais pas envie de faire avec elle? À l'évocation de son boulot, je ne peux réprimer une légère grimace. Je n'aimais pas qu'elle bosse dans ce genre d'endroit. Non seulement c'était pas toujours très bien fréquenté, mais en plus ce n'était en rien valorisant pour elle. Bon je préférais ça que ce qu'elle faisait avant mais bon... Je lui sourit et hoche finalement la tête.
-Merida.. je te propose, accepte ou refuse mais ne dis pas: comme tu veux. Et puis, si je propose c'est que je peux le faire non? Alors arrête de t'en faire pour mon boulot.
Je lui offre un gentil sourire qui je sais la fait sourire à tout coup, puis lui fait un signe vers la bonne direction pour nous mettre en route. Marchant tranquillement à ses côtés, je réalise que ce qui s'est passé un peu plus tôt au cimetière, c'était envolé... elle ne semblait plus triste, du moins visiblement, ça semblait être une journée comme les autres... même les gestes de rapprochement n'avait plus lieu d'être. Avoir su, j'aurai imprègner la doucement de sa paume dans la mienne. Non mais sérieux c'est quoi ce putain de délire à la con! En deux ans, je ne m'étais jamais senti comme ça vis-à-vis elle, c'était sans doute du à la journée, à la funestre fête qui s'est annoncé, dont je me sentais encore et toujours coupable. Maintenant que l'atmosphère est plus détendu, plus... amicale, je n'ai qu'à mettre les mains dans les poches de ma veste, marchant tranquillement. Je jète de temps à autres des regard sur la jeune femme, et regarde devant nous, arrivant tout près de l'immeuble de l'appartement de Merida. Non seulement le trajet fut silencieux, mais il fut plutôt court... nous étions plus près que je ne le croyais, à mon plus grand regret. Me stoppant donc à contre coeur, je lui souris.
-Voilà miss... saine et sauve.
Je me positionne face à elle, les mains toujours dans les poches de mon éternelle veste en cuir, que nous soyons en été comme en hiver, cette veste me suivait pratiquement partout! Je jete un regard à l'immeuble, puis finalement me lance.
-Meri, j'me disais que... bah qu'on...
Mais je ne peux pas finir ma phrase qu'une sensation de brulure extrème sur mon bras droit me coupe. Non seulement il nous appellait, mais visiblement il était plutot de très mauvais poil vue la douleur que son appel me cause au bras.... Je déglutis... elle avait raison, finalement je ne peux même pas penser pouvoir passer l'après midi avec elle jusqu'à ce qu'elle aille travailler.. Je lui souris réellement désolé et soupire avant de reprendre.
-Je dois finalement te laisser... J'ai bien aimé déjeuné avec toi, ça faisait plutôt longtemps... Faut faire ça plus souvent, déjeuné en plein après-midi.
Je souris à demi amusé, puis retire finalement les mains de mes poches, viens doucement poser une main sur l'un de ses bras et me penche (Bah oui elle est toute petite à pas le choix de se pencher!!) pour venir délicatement poser un baiser sur sa joue... C'était la première fois en fait, serait-ce mal vue? C'est à ce demander, mais je ne peux pas prendre le temps de deviner ce qu'elle en pense réellement. Je me recule lentement en retirant ma main de son bras au dernier moment.
-Prends soin de toi, Merida...
Avant de lui tourner le dos, près à m'éloigner pour trouver un endroit où je peux transplaner en toute discrétion.
code by Mandy
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Sujet: Re: 2 ans, déjà? Lun 15 Juil - 17:55
"Jayson et Merida"
Merida hausse légérement les sourcils lorsqu’elle l’entend parler. Oui c’est vrai, si il demande c’est qu’au fond il en avait envie … Et qu’il peut aussi. Zut, maintenant elle se sent idiote de lui avoir répondu ça. Mais bon, c’est normal non ? Elle était son amie, elle s’inquiétait aussi pour lui et surtout elle savait que son boulot n’était pas des plus top….
Elle releve le regard vers lui au moment méme ou il lui sourit. Elle ne peut pas s’en empécher, un sourire étire ses lévres dans un geste tendre. Comment faisait il ? Comment faisait il pour la faire sourire dans tous les cas ? Il avait un don, c’était pas possible autrement. Elle secoue la téte de gauche a droite en continuant de sourire, il avait gagné, elle repartait a ses cotés…
Elle enfonce un peu plus ses mains dans ses poches, marchant en silence. Elle garde la téte basse, toujours, mais elle repense a ce qu’il s’est passé au restaurant… Jayson avait grouler. Elle le savait loup garou, mais pourquoi avait il grouler a la fin ? Et il c’était montrer relativement impatient avec ce pauvre Marcus. Bon elle n’avait pas été mieux, elle ne lui avait méme pas laisser une chance, ayant jetter le papier a la poubelle…
Elle lance un regard devant elle, ils arrivaient déjà chez elle. Il n’était jamais monté la qu’elle y penser, et il faudrait penser a le remercier de tous ce qu’il avait fait, de tous ce qu’il faisait pour elle. Ce serait le bon moment tiens, l’inviter a prendre un verre. Arg non, la derniere fois qu’ils avaient pris un verre ensemble ça c’était révéler… Euh… Génant au réveil ? Oui, génant de ne pas savoir si ils avaient oui ou non… Rooh zut, autant le dire franchement : couché ensemble.
Elle enfouis son visage dans son écharppe en imaginant qu’ils auraient pu… Ca n’aurait pas été dérengeant… Rien que d’imaginer Jayson… Non ça n’aurait pas été dérengeant… Enfin si ! Non ! Si !! Nooonnn !!! Ils ne pouvaient pas, ils étaient amis. A.M.I.S. Amis. Mais qu’est ce que c’était que ses idées bizarre aujourd’hui ? Merida, reprend toi ! On te tiens la main et tu déraille ? Giffle mentale. Reprend toi Merida.
Elle releve la téte et voit son immeuble. Elle soupire. Elle ne savait pas si c’était une délivrance ou une déception. Elle ne c’était pas rendu compte a quel point ils étaient prét de chez elle en faite… Elle se stop a son tour, main toujours dans les poches, a moitier éttoufer dans son écharpe. Elle releve le regard vers Jay qui lui parle. Elle rit un peu, discrétement. Il l’a ramener toujours saines et sauve, parce qu’il était toujours la pour la protéger. Et puis, son sourire a lui l’a toujours fait sourire. C’était son sourire qui était contagieux, celui de Jayson, pas le sien…
Elle tourne la téte vers son immeuble, le regardant un instant, avant d’entendre de nouveau Jay parler. Elle tourne son regard bleu vers lui, et voit qu’il cherche ses mots. Qu’on quoi ? Il voulait dire quoi ? Elle le voit se stopper brusquement et elle sort la téte de son écharpe en le voyant déglutir. Ca, c’était pas bon signe. Ca voulait aussi dire que ce ne serait pas aujourd’hui qu’elle lui montrerait son appartement. Eh merde. Il soupire avant elle et hausse les épaules en voyant son sourire désoler, souriant légérement. Il commence a parler, mais a déjà compris.
Elle rit un peu et dit en replacant une méche dérriére son oreille :
-T’inquiéte Jay’. Et oui faudra qu’on se refasse un déjeuner en pleine après midi.
Elle lui offre un sourire sincére, un de ses rares sourire qu’elle offrait aux gens qu’elle appréciait réellement. Et en faite, il était le seul a pouvoir se vanter d’avoir de pareil sourire.
Sa main sur son bras la fige un instant et pendant un court instant elle se demande ce qu’il va se passer. Elle ferme les yeux sous le baiser qu’il lui pose sur la joue, lachant un léger soupire de bien étre. Se simple petit geste, et elle avait l’impression qu’on lui enlevait un énorme poid de ses épaules. Sauf qu’une fois qu’il c’est redresser, elle ouvre de grands yeux surprise et ses joues se tintent de rouge. Euuuuhhhhh !!!! C’était la premiere fois en 2 ans de temps qu’il venait lui embrasser la joue ainsi …
Elle releve le regard sur lui, la bouche entrouverte. Elle a l’impression que son cœur va exploser dans sa poitrine tant il bat vite. Mais qu’est ce qu’il lui arrive ? Ce n’était pas dans ses habitudes enfin ! Elle hoche la téte a ses mots ne sachant trop quoi dire d’autre et le regarde partir, toujours la bouche entrouverte. Lentement, elle pose sa main sur sa joue, la ou Jay avait déposer un baiser et le rouge vient empourprer son visage de maniére relativement rapide.
Elle reste un moment la, a ne savoir que penser de se geste, de la facon dont il avait retirer sa main au dernier moment… Elle secoue la téte et remet ses mains dans ses poches avant de rentrer chez elle. Elle ouvre la porte, entre, retire son manteau qu’elle jette sur le comptoir de l’entrée, puis s’approche du canapée avant de se jetter dedans. Elle retire ses chaussures d’un coup de pied et regarde le plafond avant de se mettre a sourire bétement. Méme si elle l’ignorait encore pour l’instant, doucement mais surement, elle tombait peut étre un peu amoureuse du beau blond qui lui avait sauver la vie lorsqu’elle était au plus bas… Oui, Merida était en train de tombait éperdument amoureuse de Jayson, sans aucun doute.