Invité Invité Sujet: Lily A. Stone ☼ Une vérité accommodante est une vérité accommodée. Dim 30 Déc - 16:57 Lily Astrid Stone
« Do you know what it's like when you're scared to see yourself ? »
Info sur le joueur ? Passe ta souris ici ! Okay, okay les peoples, peut être que vous ne me connaissez par irl, mais ig je suis une célébrité ! Et oui je suis
kiki (toujours) ! Vous n'y croyez pas que je sois venus ici, hein ? Pour cela vous devez remercier
cette fameuse journée infâme qui m'a poussé à rechercher un forum ♥ . Sinon que dois-je vous dire ? Du haut de mes
18 ans , je pense que le forum
crache du feu . Est-ce que j'ai un autre compte compte ? Et bien je
suis aussi Sirius Rosier . Et vu que je suis une superstar j'ai l'honneur de vous annoncer que
ce sera mon seul DC o/ .
VIDEOToutes mes salutations à vous, je me présente, Lily Astrid (ah ok le deuxième prénom en bois) Stone. Je suis âgée de vingt-quatre ans . Je suis une lycanthrope, de sang-mêlé . Mon statut est actuellement niveau un et je suis fière de dire que je suis Pro voldemort dans les faits, tendant vers la neutralité dans l'âme . Je gagne ma vie en étant journaliste et en dealant du sang de vampire . Je faisais partie des Serdaigle et mon avatar est celui de Amber Heard . Si je devais vous donner quelques unes de mes qualités et défaut, ce seraient ceux-ci que je citerai Téméraire Désabusée Jalouse Pleine d'empathie Intelligente Impulsive Fouine Dévastatrice . Ma plus grande crainte ? Et bien la dernière fois que j'ai rencontré un épouventard il s'est transformé en moi même, sous forme de louve . Vous voulez en savoir plus sur moi ? Et bien pour ça, vous allez devoir lire la suite !
Caractère et physique Une fille soit tout en contraste soit affreusement bipolaire, c'est selon. La personnalité que Lily s'était formée tout au long de son existence changea considérablement en réaction à sa condition de lycanthrope. Auparavant gaie, pleine de vie en permanence, les évènements accompagnant ce changement d'état assombrirent sa psyché. Voyant nombre d'êtres chers lui tourner le dos, par crainte ou par superstition, ces trahisons répétées eurent en partie raison de sa perception optimiste de l'être humain. Si en apparence, Lily reste aussi souriante et avenante que possible, elle se pose de plus en plus de questions. Désabusée, chaque attention à son égard, chaque marque d'amour ou d'amitié est placée sous le sceau du doute. Si cette réserve permanente peut représenter un frein affectivement parlant, elle a le mérite d'éviter de lui faire vivre de nouvelles déceptions. Malheureusement, cette carapace artificielle lui va trop peu que pour être réellement étanche et, à son grand désarroi, il n'est pas rare qu'elle accorde une grande importance à des relations qui se révèlent comme étant de véritables feux de paille. Elle porte en outre une grande affection envers les quelques véritables amis qu'elle possède, et ferait à peu près tout et n'importe quoi pour eux. Devenue louve, ce tempérament protecteur n'en est que plus exacerbé encore. Ses relations avec les hommes ont également fort évolué. Si Lily s'investissait beaucoup, qu'il s'agisse d'un flirt ou d'une relation présumée durable, elle est désormais plus versatile, n'hésitant pas à se montrer froide voire indifférente lorsque la situation l'exige. De surcroît, la jeune femme craint ses transformations et les pertes de contrôle qu'elles impliquent. De peur de blesser quelqu'un qu'elle aime, elle se tient malheureusement de plus en plus hors de portée des relations amoureuse.
Mais gare à vous, ce errances affectives ne doivent pas être interprétées comme de la faiblesse, ou vous en payerez le prix. Féroce de nature, Lily est extrêmement rancunière et dévastatrice lorsque ses intérêts ou ceux des siens sont menacés. Si être sous le joug de la malédiction de la lune est une calamité, cela présente malgré tout quelques avantages, et pas des moindres. Détenant entre ses mains une force non négligeable, elle apprend petit à petit à se servir de ses capacités pour défendre ce qu'elle croit juste. Son métier de journaliste la pousse à remettre en question le système, même si elle est consciente de lui devoir beaucoup. Ce cas de conscience la poursuit jour après jour lorsque, au détour d'une investigation, elle découvre les traitements inhumains que l'on réserve aux nés-moldus. Pleine d'empathie malgré ses accès misanthropes, elle ne supporte pas l'injustice dont sont victimes les opposants au régime. Lily aimerait les aider mais, sachant que cela signerait sans coup férir le glas de ses ambitions journalistiques, elle se tait. Lord Voldemort lui a tendu la main au moment même où le reste du monde lui tournait les dos, elle n'est pas prête à le trahir. Malgré toutes les atrocités dont il est le commanditaire.
Professionnellement, la jeune femme est une dure au mal, pleine de persévérance et de détermination. Mauvaise perdante au possible, elle déteste perdre et préfère encore tricher plutôt que de s'avouer vaincue. Plus qu'une adepte de la presse écrite, Lily est avant tout une fouine, capable de percer à jour les secrets les mieux gardés. Tête brûlée, elle se contrefiche de la prise de risque et ne voit qu'un but à atteindre par tous les moyens, quitte à prendre les chemins les plus tortueux. Elle n'a peur de rien et ne laisse personne lui marcher sur les pieds, quand bien même est-ce dans son intérêt de laisser couler. Cette insoumission permanente contraste avec toute l'application et toute la méthode qu'elle démontre lorsqu'il s'agit d'un article de presse. Petit à petit, elle se fait un nom dans le milieu où ses d'investigatrices font merveille. Maîtrisant toutes sortes de techniques de dissimulation, elle s'adapte facilement à une grande variété de situations, ce qui constitue un atout de choix. Très franche, elle considère que toutes les vérités sont bonnes à dire.. sauf celles susceptibles de lui porter préjudice. En effet, la liste des âmes au courant de sa condition de louve se compte sur les doigts d'une seule main, et la plupart d'entre eux tiennent plus du dommage collatéral que d'une confiance accordée.
Si ses talents de journaliste et de reporter ne sont plus à prouver, elle sait également jouer de son physique quand il le faut. Ses longs cheveux blonds sont sa fierté, et elle ne les noue jamais. Les yeux verts, les lèvres légèrement ourlées, Lily a longtemps fait des ravages auprès de la gente masculine. Plus que sportive, elle apprécie l'exercice physique et s'est récemment mise au taekwondo, discipline sportive moldue. Même si elle n'est pas excessivement coquette, préférant rester naturelle, elle prend soin d'elle même. Initialement très peu portée sur la mode, le fait de faire partie de la Gazette la pousse a faire des efforts et à s'habiller comme toute bonne journaliste qui se respecte, soit avec classe. Elle a beau ne pas supporter tous ces vêtements serrants, véritables entraves à la liberté de mouvement, elle serre les dents, consciente que la première impression visuelle est primordiale, dans son métier. Femme libre et fière de l'être, Lily est légèrement claustrophobe et peut se révéler redoutable sous le coup de l'enfermement. Même si elle apprécie le confort lié à sa vie de jeune Londonienne, elle est férue d'aventure et regrette la récente fermeture des frontières. Elle nourrit l'espoir que, de par son niveau 1 et sa position de journaliste, les portes du monde s'ouvrent devant elle.
Élevée dans la crainte de l'inconnu, Lily ressent une aversion innommable à l'égard des êtes de la nuit, les vampires. Cette inimitié naturelle s'est encore renforcée depuis qu'elle appartient au camp des lycans. Alors qu'elle prône l'entente entre les êtres et rêve d'un pacte de non-agression universel entre humains, ces idéaux se retrouvent totalement obsolètes vis-à-vis des créatures de la nuit. Elle deale d'ailleurs leur sang sans aucun remord, ne les considérant pas comme des êtres à part entière. Ces fils de Satan ne se sont pas contentés de prendre la vie de sa mère, non. Ils en on fait l'une des leurs. Néanmoins, l'eau ayant coulé sous les ponts, il s'agit à présent plus d'un froid mépris que d'une rage sourde. Elle ne compte pas gâter son existence avec la venin de la vengeance, mais si elle croise l'un de ces démons une nuit de pleine lune, tant mieux pour elle. Et tant pis pour lui...
It's my life... La scène est presque irréelle, comme suspendue hors du temps et de l'espace. Les couleurs, les bruits et l'agitation qui régnaient il y a quelques instants encore autour d'elles semblaient perdre de leur éclat, comme aspirés par le drame qui était en train de se jouer. Le passage à la nouvelle année, moment si unique, si magique, venait de tourner au cauchemar. Une fillette blonde, le visage humide de larmes, se tenait recroquevillée sur elle même, terrifiée. Elle ne parvenait pas à détourner le regard des deux fentes rouge sang qui la fixaient. Sanguinaires. Démoniaques. Durant quelques instants, elle crut sincèrement que sa dernière heure était venue. Mais inexplicablement, la créature de la nuit disparut, emportant avec elle sa pauvre victime. Ne retrouvant aucune trace de sa mère, la petite fondit en larmes. Si le danger s'en était allé, le douleur resterait..
Le cœur battant la chamade, encore tremblotante, Lily émergea tant bien que mal de l'horreur dans laquelle elle était plongée. Un mauvais rêve. Encore. Seulement, celui-ci était spécial, récurrent. Plus que tous les autres, il la tourmentait et suscitait une détresse immense chez elle. Et pour cause ; plus qu'un cauchemar, il s'agissait d'un souvenir. Quatre années s'étaient écoulées, mais rien n'avait changé. Toujours la même douleur, toujours le même sentiment d'impuissance mêlé à l'angoisse la plus sourde. Depuis ce triste soir, elle avait bien entendu tenté de relever la tête, aidée en ce sens par un paternel tout aussi brisé qu'elle. Malgré tous ses efforts pour chasser le chagrin loin de sa fille, ses efforts avaient bien du mal à porter leurs fruits. Ses éclats de rire sonnaient faux, son entrain factice ne trompait pas les yeux de la jeune enfant. Il le savait, rien ne serait jamais plus comme avant, rien ne viendrait remplacer les années de bonheur qu'ils avaient derrière eux. Malgré tout, il se devait de continuer à avancer. Pour Lily. Âgée de onze ans à présent, la fillette se remettait bon an mal an des blessures de son enfance. S'apprêtant à entrer à Poudlard, elle montrait des dispositions raisonnables à la magie, sans s'y intéresser outre mesure. Certes, faire se mouvoir des objets à distance ou incendier à peu près tout et n'importe quoi l'amuse, mais elle ne ressentait pas vraiment l'excitation habituelle précédant l'arrivée d'un enfant dans le château. Craignant de se retrouver seule dans un si grand espace, sans savoir ce qu'il attendait, Lily n'était pas très emballée à l'idée d'entrer en première année. Malgré tout les efforts du paternel pour la dérider, qui faisait régulièrement le panégyrique de l'école, lui promettant monts et merveilles, rien n'y faisait. C'est résignée qu'elle reçut la visite de l’incontournable hibou messager. Puisque elle était la fille de deux sorciers et qu'elle ne pouvait pas y couper, elle irait. Mais sans motivation. Elle ne ressentait plus l'intense douleur qui lui dévorait autrefois les entrailles. Simplement, la perspective d'étudier de la matière qu'elle avait intégré depuis longtemps ne la réjouissait pas. En effet, sans être une encyclopédie sur pattes, Lily élevait la lecture au rang d'art. Elle dévorait bouquins sur bouquins et était ainsi devenue incollable sur le programme de première année. Théoriquement parlant, du moins. C'est donc avec un dépit non négligeable mais une excellente préparation que Lily fit ses débuts au sein du château Écossais.
Sans surprise, elle fut répartie sans l'ombre d'une hésitation à Serdaigle. Malgré de mauvais à prioris à l'égard de l'école, la suite est assimilable un conte de fée. Dés les premiers cours, Lily impressionna par une maîtrise hors norme des notions enseignées. Sa connaissance ne se limitait pas à l'intégration de théories et à leur application, elle savait également interpréter correctement les nuances de la magie. Appréciée des professeurs comme de ses camarades, les contacts sociaux ainsi que les nombreuses amitiés qu'elle noua réveillèrent en elle une gaieté et une joie de vivre si longtemps enfouies au plus profond de son être qu'elle en était venue à douter de leur existence. Toujours prête à faire la fête, Lily fit perdre à sa maison un nombre de points peu usuel pour une Serdaigle. Fouineuse au possible, elle s'attira pas mal d'ennuis en se faisant prendre à plusieurs reprises en train d'écouter aux portes de la salle des professeurs, histoire de dénicher l'une ou l'autre information croustillante. Épanouie dans cet univers qui l'avait adopté, elle connut de nombreuses relations avec des garçons. Quelque soit leur résultat, Lily mettait un point d'honneur à ne jamais rester en mauvais termes avec ses ex, ce qui contribuait à sa popularité. Néanmoins, tout n'était pas rose. Sans être naïve, elle ne voyait pas toujours les véritables intentions de son entourage, particulièrement à son égard. Persuadée de la bonté absolue de l'être humain, elle considérait que chacun d'entre eux, même les plus sombres, étaient au fond des gens biens juste un peu perdus. Cet optimisme lui apporta pas mal de désillusions, parfois particulièrement dures à surmonter. Cependant, véritable dure au mal et battante dans l'âme, elle savait transformer les mauvais moments en expérience et, en bonne Serdaigle, elle ne tombait jamais deux fois dans le même piège. N'étant décidément pas une bleu & bronze commune, elle s’intéressait beaucoup au sport, intégrant même l'équipe de Quidditch de sa maison au poste de poursuiveuse.
Le temps fit son œuvre et, durant les deux dernières années de sa scolarité, ses ambitions professionnelles comme ses aspirations philosophiques s'affirmèrent. Membre de l'équipe du journal de l'école, beaucoup d'élèves la craignaient comme la peste. Qui sait ce que cette paparazzi ambulante allait bien pouvoir découvrir sur eux ? Il fallait reconnaître que, armée d'une curiosité maladive et d'un véritable don pour se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, Lily était un véritable aimant à scoops. Elle révéla des couples improbables aux yeux de tous, résolu quelques mystères propres à l'école et fit connaître les petits travers de tout un chacun. Si elle recherchait en permanence LE scoop qui allait faire la une, elle n'en restait pas moins quelqu'un d'intègre ; hors de question d'extrapoler. Elle savait se cantonner au faits. Cette simili conscience professionnelle fut sans doute l'une des raisons pour laquelle elle fut repérée par un petit journal indépendant sorcier, The Globe Trotter. Le rédacteur en chef avait dépêché une petite unité de recruteurs à l'intérieur même de Poudlard dans le but de dénicher quelques futurs reporters triés sur le volet. Elle en faisait partie. Très intéressé par le profil de la jeune fille, il lui proposa de rejoindre les rangs du journal dés sa sortie de l'école. Aux anges, Lily accepta d'emblée sa proposition, encouragée par son père qui voyait dans cette orientation l'occasion pour elle de s'épanouir encore un peu plus dans ce qu'elle aimait faire. Elle passa la fin de sa scolarité à s'amuser avec ses amis, rassurée par la perspective de rapidement faire partie intégrante d'un journal. Néanmoins, elle décrocha neuf aspics, dont deux Optimal en Métamorphose et en Sortilèges. Auréolée de ce succès et excitée comme une puce, Lily quitta ce château qui l'avait totalement changée.
A présent reporter pour le Globe Trotter, la petite fille peu farouche de son enfance avait changé du tout au tout. Jeune femme téméraire et déterminée, elle gagna la confiance de son employeur en rédigeant plusieurs articles étonnamment pertinents pour une débutante. Il la remercia en lui confiant une tâche plus importante qu'à l'ordinaire : partout dans le monde, des groupes contestataires se mettaient en place. En tant que reporter sur le terrain, elle serait chargée de dresser des comptes rendus détaillés de la situation ainsi que des analyses et d'autres compléments d'informations. Il s'agissait d'une mission assez importante dans le cadre politique que connaissait l'Angleterre à l'époque. Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et ses partisans montaient en puissance dans le pays, répandant leurs idéaux révolutionnaires et anti-moldus. Il s'agissait en fait de comparer la situation du pays à celles d'autres contrées, dans le but avoué de spéculer sur l'avenir politique Britannique. Se sentant finalement assez peu concernée par la situation de par son statut de sang-mêlée mais très enthousiaste à l'idée de parcourir le vaste monde, sa réponse ne pouvait être que positive.
Ainsi commença pour Lily un long périple initiatique à travers l'Europe et l'Afrique. Elle ne put que constater l'écrasante supériorité des Français en terme d'acceptation des moldus malgré un groupuscule extrémiste visant à renverser un système pourtant excellent. Elle vit des sorciers et des sorcières admirables sauver leurs collègues, voisins ou amis moldus de la morsure des flammes lors d'un terrible incendie. Elle fut impressionnée par les rites ancestraux des chamans Somaliens ainsi que par leur magie si différente de la sienne. Elle vit la ville de Gênes, en Italie, se déchirer sous ses yeux sous l'impulsion d'anarchistes prônant l'abolition du Code du Secret magique, créant ainsi une onde de choc dont l'Italie mit plusieurs mois avant de se remettre. Mais outre toutes ces expériences, c'est bien les atrocités qu'elle vécut en Roumanie qui la marquèrent. Là bas, un parti politique semblable aux mangemorts avait prit le pouvoir. Sa devise ? Le sang impur doit couler. Encore plus radicaux que leurs homologues Anglais, ces gens n'hésitaient pas à donner l'assaut sur des villages entiers dans lesquels ils ne laissaient pas le moindre survivant. Aucunement préparés à de tels événements, ces moldus n'avaient aucune chance. Touchée par le sort de ces populations, elle voulait bien entendu dénoncer les pratiques inhumaines de mise à Bucarest, mais on lui fit vite comprendre qu'elle était pieds et mains liés. Après avoir envoyé à son rédacteur en chef John Tucker
un embryon d'article prometteur détruisant le système Roumain et ses dérives, elle reçut une missive d'une nature plus que dissuasive. Effectivement, ce qui se passait par là n'était pas beau à voir, mais les dirigeants du parti entretenaient d'excellents rapports avec des membres haut placés du ministère Britannique. Ce même ministère qui contribuait aux frais du journal. En d'autres termes, ces ordures étaient tout simplement intouchables. Et surtout pas par elle.
D'abord abasourdie pas le cynisme de Tucker, l'incrédulité fit rapidement place à la colère. Si on ne la laissait pas dénoncer les horreurs du monde dans un journal, eh bien, elle le fera seule ! Elle présenta sa démission dés son retour en Angleterre quelques jours plus tard et changea son fusil d'épaule. Maintenant qu'elle avait acquis une petite renommée, elle pouvait se permettre de travailler suivant un modèle plus free-lance. Considérant que le premier devoir d'une journaliste est de dénoncer les abus, qu'ils soient commis par le Ministre de la magie ou par le petit peuple, elle fut trop déçue par la réalité du terrain que pour continuer à exercer sous la coupelle d'une rédaction. Ainsi, durant toute une année, elle rédigea des plaidoyers contestataires pour le compte de plusieurs petits journaux. Le contenu de ces articles différait, mais tous comprenaient la même ligne directrice. Sans taper ouvertement sur le pouvoir en place dans les états concernés, Lily pointait du doigt les failles et les aspérités de leurs systèmes. En informant la population, même de manière sporadique et par l'intermédiaire de papiers secondaires, elle faisait son devoir de journaliste. Quand bien même n'allait-elle jamais trop loin, histoire de ne pas se mettre du plomb dans l'aile vis-à-vis du pouvoir. Cette vie de journaliste mi-libre, mi-bridée ne la satisfaisait pas totalement mais lui convenait malgré tout. Un an s'écoulèrent sur ce modèle. Fait surprenant, le feu sacré qui animait Lily depuis son retour au pays semblait s'éteindre de jours en jours. Loin des horreurs qu'elle vit durant son périple, sa volonté de mettre en péril sa propre sécurité pour celles de ces peuples s'en trouvait diminuée. En outre, et il ne fallait pas l'oublier, les mangemorts avaient à présent pris le contrôle de l'Angleterre. Ils la laissaient taper sur les régimes étrangers, mais elle savait très bien que jamais, au grand jamais, ils ne lui permettraient de remettre en cause leurs propres agissements. Même si elle était assez réticente à l'idée de s'écraser devant eux, Lily n'eut d'autre choix que de mordre sur sa chique et de ne pas faire de vagues. Elle avait la vie devant elle, une brillante carrière à l'horizon. De plus en plus populaire, c'était une journaliste de renom en devenir. Et puis, il y avait Roman, son petit ami de l'époque. Elle n'était pas certaine d'être amoureuse de lui, mais ils passaient du bon temps ensemble et avaient un bon feeling. Il n'était pas jaloux et ne rechignait pas à la voir parcourir le monde pour son travail. Ce fut un intermède heureux dans son existence. La suite des événements allait pourtant mettre en évidence la fragilité de cet équilibre.
Un soir de Novembre, la jeune femme était en train de rentrer chez elle après une soirée plus qu'arrosée avec des amis. Légèrement saoule, elle ne les entendit pas dans un premier temps. Ce n'est qu'au dernier moment, trop proche pour pouvoir reculer, qu'elle les aperçut. Dés le premier coup d’œil, Lily savait qu'elle ne leur échapperait pas. Son sang ne fit qu'un tour lorsque l'une des trois énormes bêtes leva la tête, probablement alertée par une odeur inconnue. Ses pupilles brillaient de la même lueur inhumaine que celles qui lui avaient pris sa mère tant d'années auparavant. Prise d'une colère noire et oubliant toute notion de prudence, elle n'essaya même pas de fuir lorsque le loup garou fit mine de s'approcher. Transcendée par la rage, elle lui jeta sortilèges sur sortilèges, qui le heurtèrent tous de plein fouet. Sans même l’égratigner. Rien ne semblait pouvoir stopper la marche en avant de l'homme-bête, étonnamment calme. Un dernier éclair lumineux en guise de baroud d'honneur et puis le trou noir.
On ne réalise la véritable valeur de ce que l'on possède qu'au moment où on est sur le point de le perdre. Cette affirmation était lourde de sens pour Lily. Nouvellement lycanthrope, son existence prenait un tour des plus moribonds. Quel ne fut pas son choc lorsque le médicomage dépêché pour l'examen de son corps inerte lui confia, mi-compatissant mi-dégouté qu'elle venait de se faire mordre par un loup-garou. Évidemment, on ne les retrouva pas. Dévastée par cette révélation couperet et se considérant à présent comme une véritable bombe à retardement, elle se barricada un temps chez elle, refusant de voir quiconque et trop honteuse pour donner la moindre explication. Son chemin semblait tout tracé, elle s'était tant battue pour s'affranchir des démons de son passé qu'elle avait réellement pensé en avoir terminé avec le doute, la souffrance, la douleur. Ce retour à la réalité était un véritable traumatisme. Du reste, sa descente aux enfers ne s'arrêta pas là. A peine accepta-t-elle de revoir du monde que les galères s'amoncelèrent. Dans un premiers temps, les questions fusèrent. Ses réponses ne plurent pas, mais alors pas du tout. Ensuite, la fuite. Même ce brave Roman, à qui elle tenait temps, lui fit tacitement comprendre qu'il ne tenait pas à vivre aux côtés d'une mutante. Petit à petit, de plus en plus de proches n'arrivaient plus à soutenir son regard, certains n'hésitant d'ailleurs pas à aller au clash. Des mots furent lâchés, des insultes proférées. Ce fut une période délicate pour Lily. Blessée au plus profond de sa chair, le discours très sec de son entourage fit en plus son chemin dans son esprit. Et si ils avaient raison ? Et si, au même titre que les vampires, elle était devenue une abomination tout juste bonne à semer le mort de la destruction autour d'elle ? Avec du recul, Lily avait vraiment toutes les chances de réellement sombrer.. néanmoins, pour une fois, la providence était de son côté...
La nouvelle faisait la une de tous les journaux du pays, impossible de passer à côté de ce qui était probablement l’événement majeur de la société sorcière contemporaine. Harry Potter, fer de lance de la résistance venait de s'enfuir comme un lâche, laissant ses partisans démunis devant l'ire des mangemorts. La bataille de Poudlard s'était soldée par la victoire de ces derniers. Lord Voldemort avait gagné. Bien entendu, Lily avait beaucoup écrit sur le sujet. L'auto-proclamation du Lord en tant que ministre de la magie constitue en soi une véritable mine d'or pour toute journaliste qui se respecte, et la jeune femme avait écrit nombre de papiers à ce sujet, lui faisant au passage engranger une somme assez conséquente de gallions. Mais outre ces considérations bassement pécuniaires, Lily avait une autre raison de se réjouir, de reprendre espoir ; le leader des mangemorts avait envoyé un signe fort à l'égard des minorités. Loup-garous comme vampires étaient désormais considérés comme des citoyens à part entière, dans la mesure où ils lui juraient fidélité. Pour la jeune femme, la question ne se posait même pas. La perspective de ne plus avoir à souffrir de discriminations suffit à la convaincre de rejoindre les rangs du terrible mage noir. Histoire de concrétiser cette main tendue vers les lycans, le Lord ordonna la mise en place d'une nouvelle meute, composées de Loups à ses ordres mais bénéficiant d'avantages non négligeables. Après mure réflexion, Lily fut une des premières membres de la jeune meute. D'abord, malgré quelques nuits d'expérience plus ou moins concluantes, elle craignait toujours autant de perdre le contrôle lors des pleines lunes. Aux côtés d'autres loups-garous plus expérimentés, elle aurait tout le temps d'apprendre comment ne pas mettre en danger les autres. Ensuite, cette décision fut largement influencée par une personne, Antonin Dolohov. Le mangemort avait su pour la transformation, mais loin de la rejeter, il fut d'un soutien inébranlable tout au long de l'adaptation de la jeune femme. D'abord simple conseiller, il lui trouva de par ses relations un pavillon très bien situé dans la banlieue Londonienne, et ce sans la moindre contrepartie. Si un homme comme Antonin trouvait juste de suivre Voldemort, c'est que finalement, malgré ses méthodes très limites vis-à-bis des moldus, il doit y avoir quelque chose de bon en lui. Alors oui, Dolohov était loin d'être un sain, multipliant mauvais traitements et expériences douteuses à l'encontre d'autres êtres humains, mais Lily lui devait trop pour précipiter sa chute.
Aujourd'hui partie intégrante de la meute de Lycans la plus importante du pays, Lily s'est familiarisée avec sa condition de louve. Elle a appris à user des avantages tout en sachant apprivoiser les inconvénients. Récemment, elle parvint même à réaliser son rêve ; intégrer la gazette du sorcier. Le must en terme d'information, le rêve de tout journaliste. Elle voit d'un très bon œil l'ouverture des frontières vers la Russie, espérant d'ailleurs y être envoyée en tant que reporter. Néanmoins, tout n'est pas rose dans la vie de Lily. Ses voyages ainsi que son expérience personnelle lui ont fait perdre pas mal de ses certitudes sur la nature humaine, même si elle s'obstine encore à chercher l'étincelle de lumière dans la noirceur ambiante. Elle a beaucoup de mal à faire à nouveau confiance à son entourage. La franchise et la témérité dont elle fait preuve se retrouvent bien plus marquées maintenant qu'elle ne craint plus de blesser ses interlocuteurs. Son travail lui mettant régulièrement sous le nez les travers du monde sorcier et du règne de Voldemort, elle n'est plus sûre de rien. Incapable de soutenir ouvertement la traque aux moldus et de cautionner leur réduction à l'état d'esclaves, Lily ne peut pas non plus se permettre de les défendre outre mesure. Très bien vue par les autorités, ces dernières ne s'imaginent pas une seconde que la jeune journaliste est une dissidente en puissance. Si pour le moment, elle n'envisage pas de risquer de tout perdre pour s'engager dans la résistance, il suffirait probablement d'une étincelle pour que la fougueuse jeune femme revoie son jugement. Perdue, le seul fondement de son existence à rester inamovible est sa haine des vampires. Lorsque la jeune femme a besoin d'un peu de liquide supplémentaire, elle n'hésite pas à dealer leur sang à des consommateurs peu scrupuleux. Après tout, autant que ses escapades nocturnes sous les rayons lunaires lui servent à quelque chose...
Icône : Fanpop Avatar : KC Titre de la musique : 1789, pour la peine
Dernière édition par Lily A. Stone le Mer 2 Jan - 13:16, édité 2 fois