Caractère et physique Qui est réellement ce jeune homme ? William Harry Shakespeare a toujours été un être énigmatique, mystérieux. Un bel homme séduisant mesurant 1 m 80 pas trop musclé, mais adorant marcher. Toujours calme, personne ne pourrait se remémorer l’avoir vu en colère. Pourrait-il se mettre en colère ? Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non. Nous n’en savons rien. William eut une enfance à la santé fragile. Asthmatique, même les maladies les plus bénignes furent un véritable supplice pour lui. Il fut couvert comme un beau et mignon petit poussin par ses parents et sa sœur aînée. C’était à peine s’il pouvait sortir un bout de peau à l’extérieur. En grandissant, cette fragilité de son corps s’amenuisa, mais jamais, il ne put faire de sport. Néanmoins, on ne pourrait pas dire que William est un être arrogant pour autant. Peut-être narcissique et toujours bien habillé, ses cheveux châtains toujours bien coiffés, peu importe la situation dans laquelle il se trouve, le jeune homme n’aborde aucun ton d’arrogance. À quelque part, on retrouve cet être parfaitement énigmatique en lequel on tâche de comprendre une chose : mais à quoi songe-il ? Observateur, William passa énormément de temps à le faire avec ses pairs à Poudlard. Ses yeux marrons peuvent être si pénétrant. Silencieux de surcroît, il est un être discret. Peu pourrait connaître parfaitement son nom et trop souvent on le connaît comme le frère de sa sœur chérie populaire à souhait. Bruyante, il est silencieux. Oh ! Ce silence peut en intimider plus d’un. William peut le sembler. Il ne parle jamais pour ne rien dire ou s’il ne se sent pas confortable dans une situation particulière. Il aime se sentir fier et digne. Il déteste avoir honte de lui. L’honneur est fort chez ce jeune homme.
La partie la moins discernable de la personnalité de William Harry Shakespeare est son ambition. Au fond de sa personne, William a toujours voulut aspirer à plus. Dès son enfance alors que toute sa famille le chouchoutait pour cause de sa santé fragile, il espérait pouvoir faire quelque chose de sa foutue vie. Assez de n’être qu’un moins que rien ! Oui, William adore sa famille. Il adore sa sœur. N’ayant qu’une toute petite année d’écart avec celle-ci, il s’entend très bien avec elle. Son cœur est grand, sa loyauté extrêmement forte pour ses proches. Quoique l’appel de la fierté est aussi puissant. Celle de rendre fiers ses proches et surtout lui-même et non de rester le pauvre petit enfant faible et stupide. Cette vision des choses se démontra dès son entrée à Poudlard. Plus libre de ses parents et même de sa sœur – dans une autre maison que la sienne – William put se faire une véritable vie à lui. Il apprécia nettement pouvoir penser par lui-même, faire ses devoirs, apprendre ses cours et faire quelques conneries parfois lorsque les professeurs avaient le dos tourné. Les amis ça vous faisait faire n’importe quoi. La motivation, la détermination sont énormes chez William. Dès que notre jeune homme a quelque chose en tête, il ne lâche absolument pas le morceau. Il peut être vraiment têtu. Il est, parfois, paresseux sur les bords. Quoique dès que quelque chose l’attend et l’inspire : PAF ! Il est partie dedans pour de longues heures. Passionné, obsessif ? Peut-être effectivement. Somme toute, Poudlard l’a véritablement aidé à se forger un caractère et une vision du monde bien à lui.
On peut amener à croire que William Harry Shakespeare soit quand même assez ouvert d’esprit bien malgré qu’il tienne mordicus à ses valeurs. Oui, il est curieux et ira voir ailleurs et s’imprègnera de nouvelles connaissances. Quoiqu’il ne changera pas pour autant. Il apprécie la nouveauté, mais ce n’est pas pour cela qu’il s’appliquera à la mettre en place lui-même. Par exemple, le nouveau régime politique. C’est peut-être nouveau, mais William déteste Voldemort. En se sens, un certain événement lui a appris à réellement détester le nouveau Ministre de la Magie. La vengeance est dans la peau de William. Il n’oubliera jamais un affront qui lui a été fait aussi petit soit-il. Il est rancunier et se rappellera vos erreurs à son égard. Bien malgré qu’il préfère attendre que de foncer dans le tas. Patient, rusé et intelligent il est aussi manipulateur. Discrètement, dans son coin comme un serpent traquant sa proie William sautera le moment venu. Ce moment venu, vous pourrez priez si vous êtes la proie.
Enfin, William Harry Shakespeare n’est pas entièrement de sang froid. Loyal envers ses proches, il adore sa famille. Il les aime et aime aussi ses amis. Il parle plus avec les gens proches de lui. Il peut rire même. En bonne compagnie, c’est toujours aisé de rire et de faire, dire pleins de trucs idiots nous passant par la tête. Passionné comme on vous l’énonça plus haut, l’amour se décrit avec un grand A pour le jeune homme. Il peut être sensible. Parfois, oui. Quoique jamais il ferait preuve de sensibilité en public. Vous le prenez pour qui ? Rappelez-vous qu’il a de la dignité. Quand même ! Vous le verrez bien plus souvent se mettre en colère que pleurer voyons. En quelque sorte, jamais si vous vous rappelez ce que l’on a écrit plus haut. Bien malgré que ces dernières années il soit plus attiré par la chaire féminine que l’amour en tant que tel. Ok, on ne vous parle pas ici de sadisme ni de violence ni de cruauté. William n’est pas comme cela. Non. Il adore la sensation, les caresses avec une jeune femme. Il en redemande. Il ne veut pas se fixer. Il sait que cela ne mènerait à rien. Il préfère vivre un plaisir parfait, génial pendant un moment et en redemander que trouver l’amour pour de bon … L’amour qu’il perdit.
N’aurait-il pas un manque de confiance en lui notre cher William Harry Shakespeare ? Évidemment et cela depuis son enfance. Il a toujours été complexé par la popularité de sa grande sœur. Il est timide même l’amenant à penser à son honneur avant de faire quelque chose de bêta en public par exemple. Puis, il vivait le parfait idylle avec son aimée, mais elle lui fut enlevée. Enlevée par ce nouveau régime instauré par cet homme au cœur noir et à la cruauté sans faille. Nous ne pouvons pas dire que William est courageux à souhait, car il prit la fuite au-devant de sa douleur. Cependant, patience. Le temps jouera en sa faveur.
It's my life...Toute mon histoire commença bien avant ma naissance. Je suis William Harry Shakespeare né le 5 juin 1977 dans une petite ville du Sud-Est de l’Angleterre : Littlehampton.
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Henry et Emma vivaient le parfait idylle. Il avait 27 ans et médecin soit membre de la petite bourgeoisie britannique, Henry Shakespeare n’avaient d’yeux que pour sa belle rousse à l’étincelle espiègle parsemant ses doux yeux bleus. Elle avait 24 ans, mais paraissait bien moindre : plus parfaite, belle. Londres était une grande ville et sa profession lui prenait du temps. Étrangement, il ne connaissait rien de celle d’Emma. Fou amoureux, Henry ne l’a pressait pas. Il se fichait totalement de l’emploi de sa belle. Elle pourrait ramasser les rats morts sur les bateaux – il se demandait seulement si cela existait - qu’il l’aimerait encore. Il ne l’a pressait donc pas. Le soir, tous deux fatigués, on discutait plutôt de la journée et des bons coups de chacun. On devait avouer qu’Henry était d’un naturel timide et largement respectueux. On allait attendre encore 10 ans si la fougueuse et aventurière Emma Adams ne prit pas les devants. Enfin …
Un pique-nique à Wimbledon, un soleil de plomb en cette magnifique journée de juillet et un sourire étincelant parsemant les traits de la jeune femme tout comme sa chevelure de feu. Il n’en fallut pas plus. Ils roulèrent dans l’herbe et très subitement Emma avança être une sorcière. Croyant qu’elle blaguait, le jeune homme se prit au jeu et déclara : « tu es la plus belle sorcière du monde Emma Adams ». Elle était, néanmoins, très sérieuse ce qui intrigua Henry cessant de rire à cet exact moment. Relevés tous les deux sur les coudes, Henry pensait qu’on maltraita et insulta sa bien-aimée. Pourquoi se traitait-elle de sorcière ?
- Je suis une véritable Sorcière Henry Shakespeare. Je peux faire de la magie comme léviter des objets ou faire de la lumière. Je peux même me défendre avec la magie. Regarde, c’est ma baguette magique.
Les yeux ronds de surprise, mais aussi de curiosité le jeune homme essaya de sortir de sa transe dans laquelle il fut tombé. Il rigola de nervosité face à son incrédulité. Certes, Emma continua sur sa lancée expliquant provenir d’un monde caché à la vue de tous. C’était un monde où toute la population était magique de leur baguette à leur système politique en passant par l’école Poudlard pour le Royaume-Uni, la mode et les moyens de transport utilisés. À force de questions et interrogations sur ce monde, Emma sembla perdre confiance et avoir peur … Que son amour l’a traite de monstre.
- Non. Je trouve cela fascinant. Tout petit, j’ai toujours rêvé combattre des dragons ou m’envoler haut dans le ciel. Apparemment, c’est possible, car tu l’as fais toute ta vie. Je t’aime Emma Adams. Je t’aimerais toujours peu importe d’où tu viens et qui tu es. Tu es indispensable pour moi.
Sur ces paroles, la jeune femme pleura sa joie. Enfin, cette crainte disparue pour ne jamais revenir. Un long baiser suivit et quelques mois plus tard, notre couple devint officiellement mari et femme. Bien que la plupart des Shakespeare acceptent l’idée de sorciers de la belle-famille les vieilles générations gardèrent une certaine gêne tout comme pour les Adams. Néanmoins, cela n’empêcha nullement Henry et Emma de vivre leur idylle. Ils se fichaient bien des ouï-dire de leur famille respective. Ils s’aimaient soit le plus important dans toute cette histoire. Dès qu’Emma ressentit les premières joies – et peines – de la maternité le couple déménagea à Littlehampton un petit village tranquille et totalement moldu comme Henry apprit ce terme sans oublier le fou rire qui le prenait lorsque nommé ainsi. Emma refusa de rester en territoire sorcier où les Mangemorts prenaient énormément de pouvoir. Elle voulait élever sa famille loin de toute cette folie. ¤ ¤
* * *
Je ne fus pas le premier né dans ma famille. Ma sœur Anna Shakespeare a 1 an de plus que moi. Puis, le 5 juin de l’année suivante, je montrai enfin le bout de mon nez. Le prénom Harry provient de mon grand-père paternel. Nous ne sommes pas vraiment traditionnalistes dans la famille. La raison est toute simple. Mon grand-père avait fait la guerre de 1940 – 1945 soit un brave homme dont je n’ai jamais pu égaler. Enfin, assez parlé du passé de ma famille.
Très jeune, on sut que mon corps était plus faible que normal. J’ai passé de trop nombreuses semaines à l’hôpital pour de simples maladies bénignes. Mon père est médecin. Il est excellent dans sa profession. À quelque part, je sais grâce à ses soins, je survécu. Très asthmatique durant ma petite enfance, ce fut douloureux pour toute la famille ayant peur de me perdre. Je devins le centre d’attention généralisé de tous : grands-parents, tantes, oncles cousins, cousines y compris. Toutefois, j’avais ma vie. J’étais plutôt curieux durant mon enfance. J’adorais faire de nouvelles découvertes. Et hop ! Un ver-de-terre, une chenille, une nouvelle pierre que je pensais précieuse pour sa couleur exotique. Un rien m’impressionnait, mais ma famille me rattrapait très vite. Je ne pouvais jamais aller bien loin. Encore à 8 ans, passer la clôture de la maison familiale était interdit sans être accompagné. Tout le monde m’aidait à tout. Me vêtir pouvait me prendre des heures l’hiver. Ok, j’exagère un peu. Si peu … Les rares moments où je me sentais plus libre furent en compagnie de mes amis. Mais encore, mes parents n’étaient jamais bien loin. Parfois, il m’arrivait de faire une crise d’asthme. Après un effort physique ou un stress intense par exemple. Malgré que je tentais toujours de prendre la situation avec maturité et force, j’avais peur, énormément peur de mourir. Mes amis s’habituèrent à ma condition tout comme à mon inhalateur toujours sur moi. À l’école, les professeurs étaient tous conscients de ma santé fragile surtout concernant les cours d’éducation physique. Je devins rapidement couvé et souvent exempté de ces cours. Les regards, les moqueries fusaient rapidement. Anna prenait toujours ma défense en grande sœur protectrice. Elle a toujours été bavarde, belle, populaire. Mes bourreaux cessèrent leurs moqueries en sa présence, mais jamais ils ne cessaient de rire de moi. Le petit frère d’Anna … Je m’en fichais. J’avais mes amis et on corrigeait ces idiots par la suite. Non, je ne me laissais pas faire. À quelque part, je crois que toute cette faiblesse m’intima à désirer être plus fort, plus puissant.
Par puissant on pourrait peut-être entendre parler de la magie aussi. Bien qu’elle fût interdite – pour des raisons claires – d’énoncer et démontrer en public, ma sœur et moi étions des Sorciers tout comme notre mère. Parfois, notre père se sentait un peu exclus. J’ai toujours eu l’impression qu’il tâchait d’en faire plus pour éliminer cette absence de magie en lui. Qu’il voulait se sentir aussi puissant que nous. Je l’ai remarqué un jour. J’ai toujours aimé mon père et, surtout, je l’admire. Il est blagueur, rebelle, mais on discerne de la sagesse en lui. Il a été extrêmement près de moi durant mon enfance. En tant que père et en tant que médecin. Il devait sentir que c’était son devoir. Avec Anna, je jouais souvent dehors. Ma sœur est comme ma mère lorsque cette dernière était plus jeune : fonceuse, rebelle, franche et … Populaire, mais je l’aime vraiment beaucoup. On jouait toujours dehors ensemble à courir, à se pousser, à des jeux. La magie de ma sœur se démontrait plus bruyamment que la mienne lorsque jeune. Une explosion de verre, des ustensiles au travers les fenêtres. Anna voulait la guerre ou quoi ! Ok, je dois avouer que mes blagues la mettaient en colère. Oui, mais elle se mettait toujours en colère pour rien. Enfin, aujourd’hui je ne l’agace plus avec des blagues stupides. Aujourd’hui, j’aimerais être plus en mesure d’être près d’elle seulement. Pour en revenir à cette histoire, ma magie, elle, ce révélait uniquement par de petites lévitations et des disparitions soudaines d’objets réapparaissant plus tard et plus loin. Ok, je dois avouer avoir faillit faire brûler la maison. Le tapis du salon avait prit feu ... Je me rappelle encore de ce souvenir. On en rigola longtemps par la suite. C’est ce genre de souvenir qui fait tenir le coup parfois quand tout est noir.
Parfois, je fus forcé de rejoindre le groupe d’amies de ma sœur et … Et c’était honteux. Mes amis et évidemment toute l’école parla pendant des semaines des petites tresses qu’elles m’avaient faites. Pff … Et elles avaient pris une photo en plus !!! Pour m’agacer, Anna me montre l’image encore et encore et … Et là, je fais un sourire forcé et je continue ma route. Je dois avouer que ma chambre, mes livres m’accueillaient parfaitement bien lorsque j’en avais assez des autres. Assis dans mon lit ou à même le sol, je lisais. J’ai toujours aimé la lecture comme le fantastique, mais aussi les romans policiers. Je lisais aussi des livres plus documentaires : en histoire surtout. Ma mère a toujours voulu que je devienne écrivain. Apparemment, j’ai une belle plume. Je vous jure, je ne suis pas prêt de devenir écrivain. Enfin, certains livres provenaient du Chemin de Traverse à Fleury & Bott. Justement, pour vous parler de ce lieu, je savais parfaitement avoir droit à Poudlard dès qu’Anna reçu sa lettre d’admission. Je ne fus pas jaloux ni excité ni rien. Peut-être un peu triste de voir partir ma grande sœur pour quelques mois surtout après ce qu’elle m’a fait lire et appris dans ses livres. Heureusement, les élèves avaient les vacances de Noël et de Pâques. Je lui posais des questions et on s’amusait à décortiquer ses devoirs les plus difficiles. L’année suivante se fut à mon tour. Le Chemin de Traverse n’avait réellement plus de secret pour moi ni pour ma famille. Même mon père connaissait ce lieu et l’aimait. Il s’en émerveille encore comme un enfant : mais chut, il ne faut pas lui en dire mot. Je dois vous avouer que mes 11 ans furent tout un changement dans ma vie. Moi le petit garçon malade et faiblard débarquait dans la grande école de Sorcellerie de Poudlard. Au fait, ma baguette magique a un cœur de phénix, mesure 27 centimètres et est en bois de sapin. Apparemment, par une certaine souplesse sans trop, elle est parfaite pour les métamorphoses. Ne sachant pas ce que cela voulait dire au moment où monsieur Ollivander m’en fit part, aujourd’hui, c’est d’une limpidité. Malheureusement, mes amis Moldus et moi furent moins proches à cause de la distance. Une école privée lointaine en Écosse soit ce qu’ils se sont fait laissé croire.
Quoique, Poudlard a certainement été la plus belle expérience de toute ma vie. Je me souviens encore d’être passé sous le Choixpeaux magique. Je fus extrêmement nerveux surtout par Anna qui m’observait sans cesse. Elle rêvait que je l’accompagne à Poudlard à la maison Gryffondor : la sienne. Elle continuerait à me protéger et prendre soin de moi. C’était parfaitement clair. Je ne souhaitais pas cela toutefois. Je n’avais pas envie de passer 7 ans enfermé avec elle à me faire protéger, à me faire dorloter et encore qu’on se moque de moi. Je voulais ma propre vie, faire mes propres choix. Je souhaitais vivre enfin ma vie. Le Choixpeaux magique sembla intrigué. Je l’entendis me dire que j’adorais ma sœur … Que Gryffondor m’aiderait beaucoup en ce qui concerne ma force. Je n’eus aucune idée si mon murmure « mais je … » fut entendu par l’objet magique, mais peu de temps après il clama haut et fort Serpentard. Je faisais donc partie de cette dernière maison. La maison de Salazar Serpentard. Je dois avouer aimer l’histoire magique. J’ai lu l’histoire de Poudlard. Je suis fier d’être à Serpentard bien malgré la dispute entre lui et Gryffondor. Salazar Serpentard était un homme qui aimait énormément ses amis. Au lieu de continuer à se battre contre eux, il décida de partir. C'est noble.
Justement parlant de Serpentard et sa mauvaise réputation, pour les premières semaines, Anna fut très déçue que j’y fus répartit. Elle affirma que le sorcier assassin qui a tué les parents du Survivant était passé par Serpentard tout comme ses nombreux fidèles : les Mangemorts. J’avais haussé les épaules à ces dires. Je n’avais pas envie de tuer quiconque ni de faire du mal aux gens. J’avais simplement envie d’être une personne forte et parfaite. C’est idiot de penser que tous les Serpentard finiront comme lui. Je crois que ma mère ne fut pas d’accord aussi. Ok, elle fut fière de moi. Elle semblait avoir peur. Elle ne voulait pas que je m’approche des mauvaises personnes. Non mais, il n’y a vraiment personne dans ma famille qui me fait un tantinet confiance. Cela m’agace. À Noël, ma mère m’a expliqué des tas de choses concernant Serpentard. La maison des Mangemorts. Que mon Directeur de maison et professeur de potions Severus Rogue en fut – ou en est – un même. Haha ! Ok, mais ce qu’il dut avoir peur celui-là cependant à un moment : qui aussi flanquait un cours de potions où les vapeurs s’entassaient dans la pièce sans pouvoir sortir. J’avais presque fait une crise en première année. Ce fut mon pire moment à Poudlard. C’était vraiment honteux. Je passai par l’infirmerie. Le professeur Rogue m’avait laissé sortir avec un de mes amis. Peu de temps après, Anna avait accouru paniquée. Ma mère a bien tenté de faire changer la salle du cours de potions, mais rien n’y fit. En bout de ligne, j’avais toujours mon inhalateur sur moi et je devais faire très attention. Heureusement, je me renforçais d’année en année … Mais bon. Jusqu’à la fin de mes 17 ans, je restais de glace avec Severus Rogue intimidé par sa personne depuis cet événement.
J’apprécie la fabrication de potions cependant. J’ai un talent pour la subtilité des mélanges à l’aide de ma baguette magique et pour couper, peler les ingrédients. Ce fut tout autre avec les sortilèges surtout en Défense Contres les Forces du Mal. Si j’avais eu un Piètre aux BUSES, ce fut certainement ma plus haute note. Bien malgré que McGonagall – la directrice de Gryffondor – est plus sévère et démontre plus ouvertement sa colère envers moi comme lors de mes retards, j’excellais aussi en Métamorphose. J’aime cet art tout comme celui des potions. J’aime que le résultat soit concret. J’aimais les Soins aux Créatures Magiques justement bien malgré que je dus me faire mordre un bon millier de fois. J’aime toujours l’histoire, mais le cours était tellement endormant. Je m’en sortie avec un Acceptable aux BUSES. Ouais, j’avais plus d’intérêts pour la Métamorphose et les Potions.
Je passais tous mes temps libres entre la Salle Commune et le parc en compagnie de mes amis. Une seule fille attisa réellement mon cœur : Elena Fuller, une Née-Moldue. C’était réellement la plus belle fille de l’école. Elle était à Poufsouffle. C’était une fille douce, gentille, souriante. Elle me souriait souvent et ce fut elle, qui m’aidait à chaque fois avec mes problèmes de santé. Elle me faisait toujours promettre de ne rien dire à personne. Elle me faisait rire en se moquant de Severus Rogue ce qui me remontait le moral avant d’aller en cours de potions. Parfois, j’entendais parler de Sang-de-Bourbe en compagnie des autres Serpentard voir même avec mes amis définissant les Nés-Moldus. Seulement, je n’arrivais pas à appeler Elena de cette manière. Je me sentais à part en quelque sorte. Je n’avouais jamais aimer les Sang-de-Bourbes : qu’ils ne me déplaisaient aucunement. Je ne fus jamais populaire à Serpentard ni à Poudlard. J’étais appelé, comme à l’école primaire, le frère d’Anna. Les plus vieux ne me connaissaient point. Puis, dès que Drago Malefoy entra à Poudlard – j’étais en 3e année – il prit la place qui lui revint de droit. Non, je ne fus pas jaloux. Enfin, je ne le fus presque pas. Je fus plutôt avide et je l’enviais. Il était toujours sûr de lui et fier de ses gênes. J’aurais voulu en dire autant des miens et de ma personne. Discret en sa présence et en celle de ses amis, je les observais de loin plus souvent occupé à lire un livre. Harry Potter – celui survivant à Lord Voldemort – était de la même année que Drago et je voyais bien la jalousie rongeant ce dernier envers le Gryffondor. Anna me racontait absolument tout ce qui se passait dans la Tour de Gryffondor. Souvent, j’en faisais part à mes amis qui … Qui laissaient des rumeurs circuler. Je crois que Harry Potter aurait voulut me tuer s’il avait su. Néanmoins, j’ai une part de lui en moi : j’ai son prénom en deuxième prénom. Le Choixpeaux voulait m’envoyer à Gryffondor …
Moults chose plutôt traumatisantes arrivèrent dès lors dont le Basilic qui, part l’héritier de Serpentard, purgerait les Nés-Moldus de Poudlard. J’avais peur pour Elena. Ok, je dois avouer ne pas aimer toute cette popularité – et les ennuis en prime – d’Harry Potter. Toutefois, je fus soulagé quand il tua le Basilic. Je ne sais pas … Je l’admire et je m’agace en même temps de lui. C’est assez étrange. Complexé qu’à son jeune âge il puisse tout faire ? Peut-être.
Je crois que je déguerpis réellement à temps de Poudlard. J’entrai en 7e année alors que Lord Voldemort fut revenu à la vie. Oui ! Tout cela grâce à qui ? Je vous laisse devinez par vous-même. Le garçon qui protégea la pierre philosophale, tua un Basilic et libéra un fugitif d’Azkaban. Bingo ! Harry Potter. Ok, je doute qu’il a voulut cela. Voldemort l’a certainement utilisé à ses dépens. Enfin, je dois dire ne pas avoir réellement fait attention à toute cette folie. La grande inquisitrice - ou je ne sais trop qui - me passait également complètement par-dessus la tête. J’étais dans les bras d’Elena et elle dans les miens. On passait plus de la moitié de notre temps ensemble caché de Dolores Ombrage dans le parc, dans la bibliothèque. Drago me fit rire alors qu’il souhaita faire partie de la Brigade inquisitoriale. Étrangement, pour ma part, c’était fini ce moment où je voulais démontrer être une personne. J’avais trouvé ma place. Elle était auprès d’Elena. Je t’aime Elena. Je t’aimerais jusqu’à la fin du monde lui avais-je dis.
Personne ne sembla avoir voulu mon bonheur toutefois. Vous désirez comprendre pourquoi ? Vous désirez savoir pour quelle raison je m’exhorte à dire son nom et non « Vous-Savez-qui ? » Je ne suis pas fou ni débile. Seulement, c’est par sa propre faute si la vie d’Elena et la mienne furent séparées à jamais. Par sa faute. Je le hais ! Elle était innocente et elle se fit tuer par l’un de ses fidèles.
C’était deux ans suivant la fin de mes études à Poudlard. Je travaillais maintenant au Ministère de la Magie en tant qu’assistant au département des mystères. Ils apprécièrent mes talents en potions : j’eus un Effort Exceptionnel après tout. Je vivais avec Elena dans un appartement à Londres qui, elle, était apprentie Auror. Elle : Auror ! Si douce et gentille pouvant devenir si forte faisant courir les Mangemorts sur ses devants. J’étais tellement fière d’elle. Elle prit par à la bataille de Poudlard ayant un rôle de reconnaissance du territoire. Depuis que le Ministère de la Magie fut tombé aux mains de Voldemort, elle faisait partie de l’Ordre du Phénix. Je n’eus pas le choix que de l’accompagner. Au contraire, je nous aurais fait couler tous les deux. Je l’accompagnais donc. Nous étions deux combattants rebelles parmi tant d’autres. Je me sentis si peu utile. Je n’arrivais à rien. J’étais effrayé, apeuré. Elena passait son temps à me protéger. J’en avais honte. J’avais honte de ne pas pouvoir faire plus pour elle.
Beaucoup perdirent la vie cette nuit-là dont Drago Malefoy et même Harry Potter. Mais elle aussi. Elena … Lorsque je l’a vit tomber, j’étais resté statufié sur place ne pouvant pas y croire. Mon regard se perdit dans celui du Mangemort, de son assassin, mais je ne le voyais pas. Ma vie bascula aussi rapide que fut l’éclair de lumière verte. Puis, je croisais, par hasard, le regard de l’instigateur de tout ceci : celui qui fit tuer Albus Dumbledore - soit une tâche extrêmement difficile à accomplir. - Je crois que Drago eut à voir dans cette histoire. Je doute qu’il ait tué toutefois. Enfin … Ce soir là, je pus contempler le regard de Lord Voldemort pendant une fraction de seconde. J’avais un seul goût à la bouche : vengeance. La seconde suivante, je perdis conscience. Ce furent grâce aux membres de l’Ordre du Phénix restant que je pus m’en sortir vivant. On m’éloigna du combat, on transplana.
J’avais si mal. J’étais si bouleversé. Je pleurais abondamment incapable de me contrôler. Je ne pouvais pas rester plus longtemps en sol britannique. Je me devais de fuir, partir très loin. Elena et moi allions nous marier en juillet. Nous étions fiancés. À mon grand dam, Anna m’avait aperçu dans ma chambre. À cause du danger de nous faire capturer, je dus revenir chez mes parents. Je refusais d’écouter ma sœur. Je ne raisonnais plus. C’était fini. Froid et distant, je préparais quelques affaires et je partis sur ma moto volante rafistolée avec l’aide de mes amis quelques années plus tôt.
En France, en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Russie. Je passais plusieurs mois loin de la magie n’utilisant aucunement ma baguette. C’était comme si la magie avait brisé Elena. Je ne l’utilisais plus. Je n’avais, je crois, absolument plus confiance en moi. Je rencontrais des gens de passage, je m’arrêtais dans les bars et les boîtes de nuit. Je reprenais peu à peu goût à la vie dans ces endroits. Une jeune femme, ayant environ mon âge, m’avança alors qu’on était tous deux ivres qu’Elena ne voudrait pas me voir dépérir. Ce fut alors une longue nuit de plaisir … Ce ne fut surtout pas la seule. Je commençais à oublier l’Angleterre et à revivre loin de la folie laissée derrière moi. Je me sentais libre. Après 1 an de vie loin des miens, je me fus décidé à refaire quelque magie. Allumer un feu de camp en bord de route par exemple. Avoir de l’eau comme j’en avais envie. Des choses comme cela me rendant la vie bien plus simple. J’aimais cette vie. J’étais un hors-la-loi ayant fuit son pays.
Vers mes 21 ans, je rencontrai un homme se faisant appeler Quentin Saddler. Il semblait avoir 40 ans, mais peut-être 45 ans. On se rencontra un soir dans un bar sorcier en Bulgarie. Je crois que nous étions tous les deux complètement saoules alors que je le vis se transformer subitement en chien : un beau labrador noir pour être exact. J’eus la subite envie de faire comme lui et même de retour à la sobriété, cette idée me trottait encore dans la tête. Je n’avais rien de mieux à faire. Ainsi, pendant plusieurs jours, je suivis Quentin à moto chevauchant la sienne. Je ne le quittai plus d’une semelle. On était probablement devenus amis. On bavardait souvent et même en conduisant. Voyez-vous, il était un Animagus illégal. Quoique je me fichais bien de cette condition. J’avais tout perdu. J’étais déjà un hors-la-loi tout comme lui. Quentin était un Anglais, un aventurier qui quitta le domaine familial pour vivre une vie plus libre. Enfin, grâce à ma persévérance, Quentin décida à m’apprendre l’art des Animagi. Il avait rigolé me trouvant fichtrement têtu. Une des mes qualités avais-je répondu du tact au tact.
Apprendre à devenir Animgus fut très très difficile et éreintant. En plus, je ne pourrais pas connaître mon animal avant ma première transformation selon Quentin. Cela augmentait la difficulté, car je ne pouvais même pas m’imaginer un résultat concret. Mais je voulais devenir Animagus. C’était devenu une obsession pour moi. J’oubliai tout le reste. Elena disparut totalement de mon esprit tout comme mon pays d’origine. Cachés au milieu des bois, nous le restâmes pour plusieurs semaines et des mois. Je savais être doué en métamorphose, mais être Animagus c’était autre chose. Quentin appelait l’Animagus le summum de ce que tu peux atteindre en métamorphose. Il devait avoir raison. Après six mois, je n’arrivais qu’à changer mes pieds en … Autre chose ne caractérisant même pas mon animal. Quentin et moi, on devint les meilleurs amis. On recommença à voyager sur nos motos respectives, mais je n’oubliais pas mon but : devenir Animagus. Il m’encourageait chaque jour. Je réussissais petit à petit davantage à m’approcher de mon objectif. Ce fut uniquement lorsque j’atteignis 23 ans que ma première vraie transformation eut lieu. Nous étions en Russie. Je m’en rappelle encore comme si c’était hier. Une journée chaude et ensoleillée nous entourait. C’était l’été en Russie … Et il ne restait de moi qu’un petit chat noir la queue se baladant en l’air signe d’une très grande joie, d’une très grande fierté. On était si fiers. J’étais très fier. Malheureusement, la fête fut de courte durée. Je fus si exténué. Je m’étais endormi dès la toute fin de l’après-midi.
Parfois, on discutait du Royaume-Uni soit notre pays d’origine à tous les deux. On discutait de la politique de ce pays : côté sorcier évidemment. Le nouveau système politique nous déplaisait franchement. On pouvait argumenter des heures durant en soirée sur les défauts de ce dernier. Voldemort n’allait jamais être un bon chef d’état en appuyant aussi fortement sur la coercition. Cet homme était fou. On était parfaitement certain sur ce point. Je parlai, pour la première fois, d’Elena à Quentin. Il avança de faire attention à moi. Voldemort me connaissait. Il m’avait vu horrifié par la mort de ma fiancée. Quentin avait raison : je ne pouvais pas prétendre que Voldemort ne retint pas mon visage.
J’avais envie de retourner au Royaume-Uni alors que le pouvoir du Ministère de la Magie gagnait de plus en plus de terrain. Il se rendait même en Russie. Ce fut Quentin qui m’en avertit. Un article de journal parlait de l’alliance formée entre la Russie et le Royaume-Uni. Je ne comprenais pas un traître mot de Russe. Heureusement, mon ami savait lire la langue.
Les problèmes recommencèrent. À chaque fois que Voldemort était lié de près ou de loin à moi, la tristesse me prenait. Ce fut un bête accident. Nous étions à Moscou et quelques Mangemorts nichaient dans cette ville depuis peu. Je remarquais alors que deux d’entres eux nous suivaient depuis plusieurs jours comme s’ils se furent renseignés sur notre identité … Celle de Quentin ? Les Mangemorts cagoulés – on ne pouvait absolument point les reconnaître – finirent par nous piéger un soir dans une ruelle de Moscou magique. Apparemment, ils avaient envie de ramener Quentin au Ministère de la Magie. Rien ni personne ne l’avait souhaité deux décennies auparavant. Quentin ne semblait pas se décider donc ils tentèrent un sortilège de l’Impérium évité de justesse par mon ami grâce à sa transformation rapide en son labrador noir. Je fis de même. Les Mangemorts se jetèrent sur nous. En un bon, je sauta à l’arrière – l’agilité des félins était réellement exquise, - mais Quentin n’eut pas cette même chance. Dans une précision foudroyante un éclair de lumière verte jaillit d’une des deux baguettes adverses. Le Mangemort c’était énervé et mon meilleur ami en fut mort. Je décampai alors incapable d’en faire autrement. Malheureusement, les larmes se mirent à couler de mes yeux puis, le long de mes joues. Enfin, je les ressentirais sous ma forme humaine. C’était certain : je pleurais. Ils approchaient lançant des sorts plus rapidement, plus durs pour capturer au moins le complice du fuyard. Caché dans un bosquet de roses, je restai planqué là pendant de longues minutes tremblant de peur, maudissant la vie pour m’avoir fait voir une deuxième mort en si peu d’années. Quentin … c’était mon ami. Mon meilleur ami bien malgré notre différence d’âge notoire.
Aujourd’hui, je suis de retour en territoire britannique avec pour seul but la vengeance. Cet homme va payer pour mes souffrances. Oui, je fait bien mention de Lord Voldemort. Il va payer pour avoir tué Elena et Quentin. Je vis comme un parfait hors-là-lois. Je dors, je mange chez Barjow & Beurk parfois au Chaudron Baveur. Tout dépend de l’humeur des propriétaires pour me donner sans rien en retour. Grâce à Quentin, j’appris à vivre seul. Je suis bien plus indépendant aujourd’hui que par le passé. Plus fort même. Ma santé fragile n’est plus qu’un mauvais souvenir. Je sais devoir toujours faire attention. Je retournai chez mes parents. Le pouvoir coercitif du Ministère de la Magie n’avait pas sorti des territoires magiques : encore tout du moins. Bien malgré que je ne démontre aucune émotion ouvertement, mon cœur battait la chamade. Mes peurs que mes parents ne m’acceptent plus chez eux … Mais la vérité fut bien toute autre. Ma mère faillit m’égorger tant son accolade fut puissante. Mon père semblait vraiment fier de moi. Je ne leur fis pas mention de ma capacité d’Animagus évidemment. Anna fut impressionné je crois par mon corps plus fort qu’à mes 17 ans. Vivre 7 ans de liberté, cela forge l’esprit et le corps.
Selon les journaux, on aurait commencé la riposte contre Voldemort apparemment. L’Ordre du Phénix combat toujours. Par mes parents et la Gazette du Sorcier qui relata l’événement, j’appris qu’ils libérèrent Ginny Weasley. Elle est, dorénavant leur chef. Un sourire en coin satisfait avait point sur mon visage alors. Je n’avais, toutefois, pas envie de faire partie de l’Ordre du Phénix ni d’aucun autre groupe. Elena en faisait partie.
Seul, c’était difficile d’agir. Je pensais le faire dans l’ombre, de manière silencieuse après moult observations du Ministère de la Magie. Je frapperais lorsqu’ils s’y attendront le moins. Aurais-je besoin d’aide ? Possible. Fort possible même. Je serais là plus intelligent. Mais je souhaitais venger Elena et non me faire des amis. J’ai peur, mais je suis déterminé.