Un homme et une femme.
James Easton était un sorcier comme beaucoup d’autre. Son ambition l’avait conduit à Serpentard ou il avait était un élève moyen mais suffisamment intéressé pour devenir langue de plomb. Passionné des objets rares et mystique du monde magique, c’était un scientifique respectable et travailleur. Il n’avait jamais trop cherchait à se positionner politiquement, ce n’était pas son but … Tolérant, il était sorti de la première guerre du camp des personnalités résistantes. En effet, lorsque Voldemort était à son apogée, il avait hébergé une née-moldue en fuite du nom de Catherine. Elle était un peu plus jeune que lui et n’avait même pas pu finir sa scolarité à Poudlard. Issus d’une famille moyenne, son don de sorcière l’avait poussé à couper les ponts avec eux… Mais elle s’était trouvé une seconde famille chez les Aigles de Poudlard. Elle n’était pas des élèves les plus doués de sa génération, mais Serdaigle l’avait accepté pour ses dons de dessinatrice hors norme qui la rendaient d’une imagination sans limite. En fuite, elle n’imaginait plus son avenir que dans le noir et James réussissait tant bien que mal à lui redonner le sourire. Plusieurs semaines à huit clos suffirent pour que les deux célibataires se retrouvent enlacés. Leur union se fit dans un respect calme, personne ne contesta leur amour et le couple était très soudé. Ils passèrent de douce années, Catherine devint vendeuse dans une petite boutique tout en entretenant sa passion pour l’art. Pour elle, la magie n’était pas indispensable, elle avait appris à s’en passer en toute circonstance même si, au final, elle lâchait peu sa baguette. James, un peu plus ambitieux, entamait une bonne carrière aux départements des mystères mais il restait modeste. Cinq ans après leur mariage, la jeune sorcière tomba enceinte pour le plus grand bonheur du couple. Le petit garçon naquit un jour enneigé de Janvier. Alec Jonathan Easton.

When I was a child ...
Baigné dans une famille de sorcier, toujours en marge des autres enfants, Alec s’est développé seul. L’école primaire fut une véritable corvée. Bien que ses notes étaient excellentes, c’était la magie qui le passionnait, il ne fuyait pas une occasion de piquer les baguettes de ses parents et d’espérer le jour ou il pourrait (enfin) s’en servir. En attendant, il s’inventait son propre monde en lisant des livres de sorts et de potions et en faisant semblant d’être un mage. Les recherches de son père le passionnaient, bien que confidentielles, il fourrait toujours son nez dedans sans rien n’y comprendre. Alice était sa seule amie. Toujours à deux pas de lui, ils se prononçaient meilleurs amis du monde, un jour ils ont même imaginé se marier « mais pour de faux ! » avait dis Alec. La magie de l’enfance rendait le garçon agréable et souriant avec tout le monde. La découverte de la magie ne l’étonna pas le moindre du monde. Il ne s’en souvient plus tellement ce fut banal pour lui… Il n’attendait qu’une seule chose : Poudlard. La mort de la mère d’Alice fut la première chose qui le confronta au monde réel. Une maladie foudroyante de sorcier que les plus grands spécialistes de St Mangouste n’avaient pu soigner. Il fut alors le premier à devoir consoler sa meilleure amie, s’imaginant lui-même perdre sa propre mère et le chagrin que cela aurait pu lui provoquer … Quelques années plus tard, cette même Alice le surpris lorsqu’elle lui parla de son étrange don. Il la cru immédiatement, essayant par mille moyen de comprendre le comment du pourquoi avant d’abandonner … Il aimait trop Alice pour en faire un cobaye comme aurait pu le faire son père. De toute façon, il avait déjà 11 ans, et il fallait désormais passer à la pratique …


Premiers pas
Une baguette à la main, un chaudron dans l’autre et un chat noir dans une cage, le gamin brun aux yeux charmeurs se dirigeait vers Poudlard le regard lointain. Il passa le voyage avec Alice à ses côtés faisant des pronostiques sur leurs futures maisons. Impossible à dire pour Alice dont le caractère était aussi incertain qu’un parfum dans les dragées surprises. Le jeune garçon fut envoyé chez les serpentard sans trop d’hésitation. Frustré de sa séparation avec Alice mais fier de porter les couleurs de la maison de son père, il se dirigeait vers son destin. Les trois premières années passèrent vîtes. Bien intégré, en tête d’un groupe de garçons aux caractères bien trempés, il exploitait déjà son potentiel avec les filles de sa classe, ce qui agaçait un peu Alice. Habitué des colles mais plutôt bon élève, ses profs ne se faisaient pas trop de soucis quand à ce gamin un peu turbulent mais avec un bon fond.


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