Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix
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Sujet: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Dim 13 Mai - 20:56
Katerina Ahna Petrova
Nos choix sont plus nous que nous
Specialis Revelio.
Ϟ NOM : Petrova (ceci est un nom d'emprunt), certains la nommaient Mrs Andreïev ou Miss Dolohov avant son arrivée à Londres Ϟ PRENOM : Katerina Ahna mais elle se présente sous son second prénom qu'elle orthographie différemment : Ana (cela sonne moins slave ainsi) Ϟ AGE : 28 ans Ϟ IDEOLOGIE : Pro-voldemort jusqu'au bout des ongles, elle affiche avec fierté son appartenance au clan fermé des Mangemorts Ϟ MAISON : Elle n'a jamais mis les pieds à Poudlard mais a suivi le riche enseignement fourni par l'Ecole de Sorcellerie de Durmstrang Ϟ METIER/POSTE : Professeur de sorts et enchantements, elle entrera en fonction prochainement ainsi qu'au poste de directrice de la maison des Serdaigle Ϟ CARACTERE :
Ϟ RACE : Sorcière Ϟ SANG : Pur même si certains semblent en douter Ϟ BAGUETTE MAGIQUE : De 24 cm, cette dernière est relativement menue comme sa propriétaire; rigide, elle est le signe du caractère inflexible de sa maîtresse; en son cœur un crin de licorne, signe de la délicatesse de celle qui la manie. Ϟ DEMEURE : La belle possède un appartement modeste dans l'East End où elle se livre à bien des trafics douteux. Prochainement, elle prendra possession de ses appartement à Poudlard. Ϟ EPOUVENTARD : Les étreintes charnelles de ces hommes au visage tellement cruel Ϟ NIVEAU DE FIDÉLITÉ : Niveau 1 qu'elle arbore avec honneur! Ϟ AVATAR : Coco Rocha (actuellement) - Xenia Tchoumitcheva (en vrai)
Ϟ Physique & Caractère.
Le son de sa voix claque dans le silence et les yeux se lèvent sur elle. Elle perçoit la peur dans leur regard, elle devine le tremblement de leurs membres frêles et alors un rire inhumain franchit ses lèvres bleutées. Le son est métallique, froid et il glace le sang de tous les sujets attroupés devant cet Ice Queen dont toute humanité semble avoir quitté les traits depuis une éternité. Aucun n'ose prononcer le moindre mot, n'ose se dénoncer car les yeux semblent pouvoir foudroyer sur place quiconque oserait s'opposer à Elle. Il n'y a ni étincelle, ni vie dans ce regard. Le rire est mort sur les lèvres pâles de celle qui préside ce petit monde. Plus rien ne déforme son visage, elle reste immobile, son regard fixé sur un point indéterminé de l'horizon. La rien de glace semble s'être changée en un glaçon, aucune vie ne semble plus habiter ce corps et les muscles des sujets se relâchent enfin quand comme venue de nul part, la voix métallique retentit à nouveau :
« Qui a osé libérer cet homme? Qui a osé lui donner la mort salvatrice? »
Il était son jouet, l'objet d'une vengeance préméditée, attendue depuis une éternité. La souveraine regarde le sang qui se répand sur le sol, hypnotisée par ce macabre spectacle. Elle voulait le faire souffrir, elle voulait qu'il la supplie d'abréger enfin ses souffrances. Elle l'aurait évidé de son sang lentement, tellement lentement que c'en aurait été un supplice. Elle voulait qu'il sente la vie le fuir avec une lenteur affolante. Le corps à présent sans vie porte les stigmates de longues heures de calvaire. Des signes de coup, de brûlure mais surtout l'effroi dans le regard inerte laisse supposer que le châtiment était à la hauteur de la colère de celle qui lui a fait regretter les ignominies commises par ceux de son espèce. La Reine se lève de son fauteuil et traverse la foule de ses serviteurs pour ce diriger vers le mort. Elle s'agenouille et caresse les traits fins de l'homme, ses doigts se tâchent du liquide ambré et doucement elle les porte à ses doigts. Elle se redresse, désigne quatre pauvres malheureux qui étaient juste au mauvais endroit au mauvais moment.
« Qu'on tue les trois premiers, que l'on attache le dernier. Je veux m'amuser encore. »
Ice Queen a encore frappé... Mais le rêve prend fin... Une jeune femme se réveille en sursaut tout à la joie de ce rêve où enfin elle peut assouvir tous ses désirs de vengeance. Dans la réalité, elle doit se contenir devant tous ces êtres ignobles que sont les hommes.
* * * * * * * * * *
« Tout va bien Maîtresse? »
Le cri a transpercé la torpeur de la nuit pour réveiller cette chère Yulia. A nouveau, j'ai fait ce rêve et encore une fois je me suis réveillée en hurlant. Il n'a rien d'effrayant mais toujours il m'oppresse alors je pousse ce cri de terreur pour me libérer de cette sensation que l'on m'étouffe. La reine de glace est un personnage récurent de mes rêves et si au début, je ne comprenais pas sa présence dans mes rêves, j'ai pourtant appris à l'apprivoiser et à me reconnaître en elle. La jeune femme me fixe toujours, inquiète. Je pose mon regard noisette au reflet ambré sur elle et d'une voix assourdie mas ferme, je lui réponds :
« Bien sûr que je vais bien. Si tu n'as plus de questions idiotes, peut-être pourrais-tu aller me chercher une tasse de café. »
Je suis tranchante et peu oserait discuter mes ordres car mon regard flamboie maintenant d'une lueur malsaine. Je prends plaisir à lire la panique dans les yeux de ses oiselles écervelées que je me dois de côtoyer, j'aime impressionner ces messieurs, les effrayer. Tantôt accessible, je leur laisse croire que je pourrais céder tous leurs caprices, que je pourrais avouer leur supériorité, que je pourrais devenir leur amie. Puis, toujours, je brise leurs illusions. Je leur fait comprendre qu'il est temps de cesser de rêver et que jamais je ne serais à eux, que jamais je ne serais comme eux. Ils paniquent car ils savent de quoi je suis capable si je libère toute cette violence contenue. Sadique, je joue avec leurs nerfs, je les pousse au bord du gouffre. Selon mes humeurs, je les y précipiterais ou les sauverais mais ce n'est jamais qu'un faible répit. Je prends plaisir à jouer avec eux comme avec de pauvres petits pantins. N'est-ce pas ce qu'ils sont après tout? Je suis bien plus indulgente avec ces jeunes femmes charismatiques qu'avec ces hommes à l'orgueil démesuré. Au premier coup d'œil, on me perçoit comme une femme fragile : un corps frêle et menu laissant supposer une sensibilité à fleur de peau, une vulnérabilité cachée. Pourtant, je peux me révéler d'une violence froide et insoupçonnée. Je peux les briser que ce soit sur le plan mental que physique et toujours j'en ressens un plaisir infini. Je ne me laisse jamais gagner par une sensiblerie inutile. Froide et pratique, je tranche dans le vif du sujet. Je vais droit au but avec beaucoup de brusquerie. Je ne me soucie pas des dommages collatéraux, bien au contraire, je les recherche. Je suis directe, je fais d'une grande froideur et je savoure avec délice les retombées néfastes de mes actions. Je suis sadique et le malheur des autres fait bien souvent mon bonheur. Je sens le nectar doré du café brûlant emplir la pièce et alors je laisse retomber ma tête sur l'oreiller, laissant mes longs cheveux châtains au reflet cuivré s'éparpiller sur l'oreiller, donnant une impression de candeur que je ne possède plus depuis longtemps.
* * * * * * * * * *
Assoupie dans un canapé moelleux, l'esprit de la nymphe s'envole...
La Reine est maintenant seule face à son miroir. Amusée, elle observe l'aspect laiteux de ce corps aux courbes plus qu'avantageuses. Nue face à elle-même, elle s'admire, fière de ce corps au dessin parfait. Appétissante? Elle l'est dans toute la splendeur de corps à la blancheur irréprochable. Ses courbes et ses muscles se dessinent avec une précision digne du pinceau d'un maître. Une poitrine menue mais au tombé parfait, des jambes longues et effilées invitant aux caresses. Elle est belle et bien des hommes désirent la posséder mais Ice Queen n'en veut aucun, bien trop insignifiant et mesquin pour pouvoir satisfaire son appétit. Des femmes pénètrent dans la pièce mais aucune pudeur ne l'incite à masquer ce corps aux regards. Elle aime être admirée, elle sent l'amour qu'inspire ce manque de vertu. Narcissique, elle se sait belle et le plaisir est toujours immense quand elle voit la confirmation de sa perfection dans ces yeux avides. Son doigts se tend ers une de ces malheureuses et d'une voix rauque, elle murmure :
« Approche belle enfant... Déshabille-toi.. »
On ne peut qu'obtempérer à un des ordres de la déesse de ce lieu maudit.
« Caresse mon corps, fais moi vibrer ou tu le regretteras. »
Les mains parcourent son corps affamé avec timidité. Elle sent l'inexpérience de cette jeune fille à peine sortie de l'enfance. L'étreinte est tendre, caressante, murmurante mais son corps est avide de sensations plus affirmées et puissantes. Alors, elle plie l'ingénue, mord son cou, fouille en elle avec violence. Elle éprouve un plaisir malveillant face au supplice du plaisir qui monte en la pauvre petite. Elle sait que l'apothéose de cette étreinte sera violente, douloureuse mais aussi un délice. Elle éveille ce corps aux mille-et-un délices de l'amour avec avidité, ne lui laissant aucun répit. La demoiselle ne pourra plus lui échapper avant que sa propre faim ne soit apaisée. Possessive, jalouse, elle ne laissera plus personne approcher sa chose, même après qu'elle l'est délaissée comme un jouet abimé dont on ne veut plus. Que le cœur de son amante soit brisé n'a aucune importance tant qu'elle satisfait son propre bonheur. Ne jamais aimé, ne jamais s'attendrir. Posséder ce que l'on désire, pas se priver. Elle veut que l'on réponde au moindre de ses caprices et ce, avec la fougue que l'on peut espérer d'un esclave performant. Elle est exigeante et le moindre faux pas causera leur perte à toutes. Capricieuse, elle ne supporte pas que l'on lui résiste, que l'on ne répondre pas à ses attentes comme elle le désire. La fille est pantelante, brisée par ce plaisir si soudain, le vice est à présent en elle et elle n'aura de cesse de satisfaire celle que tous surnomment Ice Queen.
* * * * * * * * * *
Quel doux rêve où il fut bond de se rouler dans la volupté. Je sors de cette douce torpeur les sens en éveil avec une seule envie : satisfaire mon appétit. Je suis seule et je me sens abandonnée, délaissée alors que vu mon prestige, je devrais être entourée d'une foule en folie. Oui je suis une garce égocentrique mais cela ne signifie pas que je ne le mérite pas, si? A l'euphorie provoquée par cette douce rêverie succède une mauvaise humeur caractéristique de projets contrariés. Je déteste que l'on me résiste ou que l'on ne satisfasse pas mes désirs avant même que je ne les formule. Mon humeur est changeante et je dois avouer que bien des sentiments divergents traversent ma petite tête en une seule journée. Des rires aux larmes, de la bonne humeur à la colère, de la mélancolie à la perversité,... Je suis d'un tempérament lunatique et ce n'est pas ma faute si la nature ne m'a pas gâtée niveau caractère. Là, je suis d'un tempérament rageur de ne pouvoir me laisser bercer par les mains de mon amante parcourant mon corps engourdi. Alors, je fais ce que je fais le mieux, je crie son nom tétanisant bien des âmes perdues en cet endroit, je me délecte de ce bonheur d'avoir effrayé ces pauvres personnes, oubliant un instant que je suis seule ici.
« Vous m'avez appelée? »
Avec la grâce et la rapidité d'un félin à l'affut, je me faufile à ses côtés. Je pose mes lèvres carmin sur les siennes, l'emmenant dans une vague déferlante de sensations. Mon regard brille d'excitation mais je perçois le doute, l'hésitation dans son regard troublé. Je sais qu'elle ne m'appartiendra pleinement qu'une fois ses réticences oubliées, qu'une fois mes emportements pardonnés. Je ne tolère pas la demi-mesure et rusée comme je le suis, je sais quelle tactique adopter. Mon regard se fait douceur, mon sourire se fait or, mes yeux se font innocence et mon attitude se fait suppliante. Je ne suis plus celle qui domine mais celle qui supplie avide de pardon. Je joue le rôle de cette femme qui regrette et il devient impossible de deviner que tout cela n'est qu'apparence Ma voix se fait amoureuse.
« Pardonne-moi ma méchanceté. Tu sais que je t'aime alors je t'en prie, aime-moi... Tu sais que tu es une amantes exceptionnelles, que tu es aussi pervertie que moi et que pour cela, nous sommes un couple parfait. Yulia, tu es ma maîtresse, ma servante, mon adorée, mon ennemie, ma complice, mon aimée alors ne me fais pas souffrir plus... »
Mes désirs deviennent les siens. Elle m'emmène dans une farandole de couleur, de sensations enivrantes. Je l'ai manipulée pour qu'elle pense qu'en agissant de la sorte, elle se satisfait elle-même. Je joue avec les sentiments des autres, je les amène là où je veux. La manipulation est un art chez moi mais au fond quel domaine me résiste vraiment? Ah oui, l'amour peut-être. Je me laisse envoûter, je ne pense plus qu'à son corps contre le mien. Après, je réfléchirai calmement à tout cela. Où tout cela nous mènera-t-il? Je ne sais pas vraiment mais il est trop tôt pour y songer. Je suis assez intelligente pour me débrouiller et trouver le moyen de me sortir de tout cela, ce n'est qu'une question de temps avant que je ne retrouve mon prestige d'antan. J'ai avec moi la sagesse de l'âge pour m'aiguiller vers le bon choix et rien ne m'effraie tant qu'elle reste à mes côtés. Je ne veux plus réfléchir, juste ressentir.
* * * * * * * * * *
La Reine des Glaces admire la nudité de ce corps pressé contre le sien. Elle a ce sourire carnassier. Dans ses yeux brillent une lueur maléfique. Sadique, elle parcoure ce corps de ses mains. Avant que la malheureuse n'ait pu comprendre ce qui se passe, des coupures viennent zébrer la peau pâle. Du sang coule, s'échappe lentement et la reine, dominante, laisse filtrer ce rire métallique. Elle goûte le sang de la petite, s'abreuve de sa douleur. Celle que plutôt elle pervertissait aujourd'hui ne l'amuse plus. Elle l'écœure car elle a osé se donner à cet homme impur. Elle frappe le visage angélique, elle prend plaisir à lui faire mal. Elle attend le moment où elle la suppliera d'arrêter et celui-ci ne tarde pas à venir.
« Pitié, je suis désolée... »
Alors, elle stoppe la torture de la malheureuse. Des larmes dans le regard mais de rage plus que de tristesse, elle l'observe en silence. Elle ne supporte pas la trahison, elle prend du plaisir dans la souffrance ainsi infligée. Elle l'embrasse avec une douceur surnaturelle, à l'arrière goût mortel. C'est un baiser d'adieu et quand elle brise la magie, elle tend à celle qui déjà n'existe plus à ses yeux le poignard avec lequel elle a malmené ce corps.
« Alors c'est cela? Tu ne m'aimais pas et tu as voulu me faire du mal? Si tu voulais ma mort, il suffisait de le demander alors vas-y tue-moi... Vas-y... Tue-moi ou tue-toi... »
Elle hésite, elle tremble et alors elle fait ce qu'on lui a demandé, elle plante l'arme dans son propre cœur. Elle perçoit le rire réjoui de celle qui l'a initié au plaisir de la chaire et comprend qu'elle s'est jouée d'elle. Elle aimerait retourner l'arme contre cette dernière mais déjà on se saisit d'elle, on la traîne hors de l'appartement de celle qu'elle aurait du vénérer. Elle hoquette de peur, d'effroi à l'idée de la mort qui ne tardera plus. Son regard est vide, elle avait à peine 16 ans quand elle inspira pour la dernière fois de l'air, où pour la dernière fois elle vit le soleil. Une larme silencieuse coule sur la joue de la Reine. Elle l'aimait bien cette fille mais elle n'aurait pas du la trahir, se pervertir. Elle n'avait pas d'autre choix que celui de la punir, de la purifier. Digne, elle ne laisse rien transparaître de sa douleur intérieure et apparait dans toute la splendeur de sa haine. Tous acclament celle qu'ils désirent voir autant morte que vive car ils l'aiment autant qu'ils la détestent. Un cri unanime transporte la foule :
Ice Queen... Ice Queen... Ice Queen...
Ϟ Car oui j'ai une vie.
Je vous vois venir avec vos idées préconçues et je vais même vous faciliter la tâche des jugements en vous donnant des idées d'exclamations à pousser avec un regard méprisant envers ma petite personne :
[ - Elle n'a pu qu'avoir une enfance heureuse avec tout le luxe qui l'a entourée. - Quel malheur de finir ainsi quand on est né avec une cuillère en argent dans la bouche. - La chance qu'a eu Katerina, elle n'a jamais souffert du manque d'argent. - La vie est tellement plus facile pour tous ces riches. - Elle n'aura jamais à travailler avec tout l'argent que gagnent ses parents. - Quels tracas? Les riches ne pensent qu'au moyen de tuer le temps, qu'à s'amuser. Ils se préoccupent de savoir comment dépenser tout leur argent. - Qu'ils arrêtent de se plaindre ces riches à qui tout sourit. - Avec l'argent, on achète tout. ]
Il y en a encore bien d'autres possibilités certes mais je ne vais pas passer la journée à toutes les énumérer. Ceux qui parlent ainsi ne savent rien de l'argent et des vices qu'il induit chez ceux qui en possèdent trop. Il leur en faut toujours plus et pour cela tous les moyens sont bons. Il pervertit les esprits de ceux qui le chérissent bien plus que leur famille. Tous ces multimillionnaires rêvent d'une descendance qui défendra leur nom avec honneur, agrandira encore leur patrimoine. Mais notre société est encore bien primitive et qui donne le nom à un enfant? Le père bien évidemment, pauvre petit société patriarcale sur le déclin, elle n'a pas compris que l'avenir réside dans les mains de ces femmes bafouées. Alors quand il me découvrit, la première exclamation de mon père ne fut pas : « Oh quelle ravissante petite fille » ou encore « Quel bonheur » mais plutôt « Que vais-je faire d'elle? ». Dans sa tête se dessinait déjà les rouages d'un futur qu'il se voulait florissant. Je ne vous en dévoile pas les méandres dans l'immédiat, cela vous gâcherait le plaisir de le découvrir plus loin dans mon récit.
Toutes ces mauvaises langues se trompent également sur un point important : la richesse n'est pas une histoire de famille chez les Dolohov. Autrefois, l'argent coulait à flot mais ce temps là mon père ne l'a pas même connu. Un ridicule conflit de famille qui a amené une infime partie de la famille à se distancer du restant. Cela aurait pu en rester là mais ils ne purent emporter avec eux qu'une minime partie des richesses de la familles. Ces dernières s'épuisèrent bien rapidement et désargenté, la famille ne put plus que survivre. Lorsque mon père hérita de la « fortune » de son père, il fut acculé par la masse des dettes et il choisit de fuir, partir faire fortune de l'autre côté de la Manche. Tout reprendre à zéro, recommencer de rien. Son père avait peiné, menti, magouillé pour pouvoir restaurer la fortune oubliée des Dolohov dont il est issu. Il avait la prestance, le bagout et la fierté d'être un sang pur qui lui permirent d'entrer rapidement dans les hautes sphères de la société russe où il évolue alors. Là-bas, il trouva une épouse, un nom respectable pour sa famille, une place appréciable. Tout n'était alors que chimère car ce pseudo prestige, je ne le compris que bien plus tard, mon père le tira de trafics en tout genre avec la mafia locale. Ils l'aidèrent à se construire une réputation et l'argent entra à flot. Il en oublia ces années de galère pour devenir la patriarche d'une famille respectée et crainte. Il en oublia jusqu'à ses origines, trop imbu de lui-même pour avouer que du jour au lendemain, tout pourrait lui être repris. C'est dans ce climat d'abondance que je vis le jour.
Mon enfance ne fut pas terrible. Les exigences parentales démesurées ont le don de nous faire passer à côté des plaisirs faciles de l'enfance, de l'insouciance et de la bonne humeur caractéristique de cet âge. Trop tôt, on me demande de faire preuve d'une maturité inhabituelle chez un en enfant aussi jeune. La sagesse de la vieillesse, on me l'exigea dès mon plus jeunes âge. Je dus développer mes capacités et croyez que quand on ne rêve que de courir ou se dépenser ou s'amuser, ce n'est pas facile de sacrifier son temps de jeu à l'étude. De quoi je me plais? Certains rêvent d'apprendre et moi je me permets de râler. J'avais cette soif de connaissance en moi mais très vite elle fut étouffée par cette surcharge constante de travail. Cours de maintien le matin où je me devais me balader avec une pile de livres sur la tête et attention à ne pas les faire tomber. Cours de diction car je me devais de m'exprimer avec une rigueur propre à mon rang. Cours de mathématiques, de sciences, de littérature afin que l'on ne puisse que vanter ma culture générale. Au fil des ans, j'acquis donc des manières de Lady mais en digne fille du monde, je me devais de me comporter en petite fille capricieuse, égocentrique, manipulatrice. Je jouais le rôle de la fille modèle et poignardais mes amis dans le dos. Je pris plaisir à leur faire endurer toutes sortes de péripéties, des plus saugrenues au plus machiavéliques et méditées. Cela n'était alors pour moi qu'un jeu et je compris la vraie dimension de tout cela que bien plus tard, du moins je pense.
Vint le temps des premières fêtes où je fus conviée. Je me grisais de cette ambiance festive qui toujours illuminait les fêtes de cette jeunesse dorée qui s'enivrait pour fuir la pression parentale. Des corps qui se rapprochent ou s'éloignent, qui se frôlent et se désirent. La danse émoustille les sens et nous étions tous à l'âge des premiers émois amoureux. Je ne fis pas exception à la règle : il fut mon premier mais aussi mon seul amour. Je me souviens du tremblement de mes mains lorsqu'il posait ses mains sur mes hanches pour me faire valser. Je me souviens encore de la première fois qu'il posa ses lèvres sur les miennes. Il avait juste effleurer mes lèvres et pourtant je sentis pendant de longues heures le goût de ce baiser. Il me courtisa, il me séduit et je lui céda. Il me brisa le coeur en même temps qu'il me prit ma pureté. Son étreinte fut brutale, sa douceur envolée, sa tendresse inexistante. Tout ne fut que douleur et noirceur et longtemps encore je ressentis la morsure, la brûlure de cette étreinte brutale. Dès ce jour là, je me fermai à tout sentiment et plus aucun homme ne parvint plus à retenir mon attention. Il m'écœura mais j'aurais pu guérir si seulement...
Je n'éprouvai plus qu'un plaisir modéré à assister à toutes ces festivités mais je le fis la tête haute. Je le revis encore et encore, toujours aux mêmes fêtes. Je le vis séduire d'autres oiselles écervelées. Je me sentais dégoûtée par tous ces hommes aux appétits démesurés, à la froide détermination qu'ils affichaient pour tenter ces femmes à la vertu jusqu'alors irréprochable. Je les méprisais et doucement je commençais à les haïr. Je pus néanmoins oublier l'affront de cette première fois ratée et j'appris à jouer les filles vertueuses inaccessibles. Toujours sourire, bavarder avec les autres convives mais plus jamais aucune danse avec ces hommes dont elle ne supporte que péniblement le contact. Des jours qui s'écoulent avec une langueur tranquille, des admirateurs que j'éconduis car je refuse de me marier. Que l'on se moque de moi, peu importe mais j'étais bien décidée à ne pas leur céder. Rares sont ceux qui s'obstinèrent, que je ne parvins pas à décourager. Un seul s'obstina et je vais vous laisser le découvrir à travers des extraits de revues mondaines où bien des fois son nom fut cité.
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« Les plus beaux visages cachent souvent les pires traîtres. »
Le joyeux Dandy
« Le jeune homme inspire la gente féminine de cette jeunesse dorée par ses manières de gentleman, par sa maîtrise de l'art de la séduction. Elles rosissent de plaisir à la seule idée que ses yeux se posent sur elle. Il est le centre d'attraction de bien des bavardages. »
La Rubrique Mondaine
« Le jeune homme a les manières du monde qui en font un parti fort convoité. Ces demoiselles rêvent de son corps musclé contre le leur, son sourire les fait tomber à la renverse, quand à son regard d'outre-mer, elles s'y noient avec délectation. Ne soyez pas jaloux messieurs, avouez simplement qu'il en jette avec sa gueule d'ange. »
Le joyeux Dandy
« Mister Andreïev est un homme à la poigne de fer pour gérer l'empire familial. Sa délicatesse avec les demoiselles n'a d'égale que sa dureté en affaire. Que ce soit pour briser les cœur ou pour faire des placements judicieux, rien ne semble lui résister. »
Rumeurs dans la Ville
On a aperçu le jeune homme danser avec la belle Katerina Dolohov. Subjugué par la blondeur de la demoiselle, il n'a semble-t-il pu détacher son regard d'elle. Aurait-il finalement décider de se fixer? Un mariage entre ces deux familles se profilerait-il à l'horizon?
Le joyeux Dandy
La manière dont un prétendant fixe celle dont il désire demander la main se doit de toujours rester décente. Ses manières doivent rester irréprochables et ses mains bien en place. Aucune sortie ne peut se faire sans la présence d'un chaperon. »
La Rubrique Mondaine
« Nous disions la semaine dernière que rien ne résistait à H.A. Mais nous nous trompions. Il a été aperçu se baladant seul dans le parc de sa demeure avec la très désirée K.D. Il aurait tenté de lui voler un baiser et sa joue se souvient encore de la gifle si vous voulez mon avis. Il semblerait que, contrairement aux rumeurs, aucune alliance ne se concrétise entre ces deux familles. »
Rumeurs dans la Ville
Il serait tout à fait inconvenant qu'un jeune arriviste épouse une fille de haute extraction. Même si le jeune homme est beau comme un Dieu, se comporte parfaitement en société, a de la fortune, il lui reste toujours inférieur. »
Le joyeux Dandy
« Mesdames et Messieurs, je vous demande le silence. Je vous annonce que je viens d'accepter la demande de Mr Andreïev. Je lui ai donné la main de ma fille, Katerina. »
Le couple gagne le centre de la piste et sous l'impulsion de son fiancé, la jeune femme virevolte sous les regards ébahis. Leurs deux corps se frôlent sans jamais trop se toucher, lorsqu'elle s'éloigne, il se rapproche. La danse devient de plus en plus rapide, de plus en plus voluptueuse. Elle tourne avec lui toujours plus, le décor s'estompe. La vitesse augmente toujours et elle se laisse griser par l'ivresse. Elle a la tête qui tourne mais elle ne cesse pourtant de valser. Elle ne se soucie plus des regards ébahis qui se fixent sur eux car malgré leur regard, une joute se livre. Il l'entraine et il ne cesse de les faire tournoyer plus vite, jusqu'à ce qu'elle capitule. Les mots résonnent dans sa tête. Tout est vide mais elle s'efforce de sourire en fille bien éduquée qu'elle est. Elle refuse de lui céder mais le cœur au bord des lèvres, elle s'éloigne avouant sa défaite, acceptant cette union forcée. Les gens murmurent que ces deux là forment un couple terriblement bien assorti. Il devine leur bonheur respectif quand la jeune femme rêve de pousser ce cri inhumain, signe de tout sa souffrance : « Pourquoi ? ».
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J'ai vécu les préparatifs du mariage dans un brouillard total. C'est à mon corps défendant que je me pliais au rituel que ce soit le choix de la robe, des demoiselles d'honneur, du lieu de réception, de la décoration,... Je passais des journées entières à sourire à des autres filles comme moi venues me présenter leurs vœux. Elles me félicitaient et je me taisais pour ne pas dire tout haut que cette union me débectait. La sentence était tombée et elle était irrévocable. Vous vous demandez pourquoi avec mon caractère, je ne me suis pas rebellée. Vous avez raison car je ne suis pas le genre de femme soumise à hocher de la tête face aux ordres parentaux. Après l'annonce de ce projet que l'on avait comploté dans mon dos, je me rendis dans le bureau de mon père. La discussion fut houleuse, je criais que jamais je ne ferais gentiment ce que l'on demande. Inflexible, mon père refusa longtemps de m'expliquer pourquoi il avait fait ce choix qui visiblement ne lui plaisait guère plus qu'à moi/ Jamais, je n'oublia ses paroles : « Mon enfant, je sais que ma décision te surprend mais comment crois-tu que nous ayons construit notre fortune? Je leur dois beaucoup d'argent et tu es le prix de ma dette. Je n'ai pas le choix alors je t'en prie obéis! ». C'est ce que je fis dans un silence presque complet.
Je savourai alors mes derniers instants de solitude dans une tiédeur paisible. Je fis comme si tout cela me rendait heureuse mais je ne pouvais que broyer du noir. J'étais désespérée et plusieurs fois je songeai à me donner la mort salvatrice. Mon fiancé me rendit souvent visite. Il se montra toujours courtois mais je ne parvins jamais à lui trouver aucun charme. Encore aujourd'hui, je ne comprend pas comment il a pu fasciner tant de femmes. La douceur de mes traits et mon air rêveur permanent firent que jamais on ne s'interrogea sur ma discrétion. Le jour J, je n'étais que nervosité. Je ne compris jamais comment je tins le coup mais sans avoir eu le temps de réellement respirer, je vis les invités quitter la fête. Je ne compris pas bien ce qui se passa quand il saisit mon bras me traina au dehors. Je le suivis sans crier mais pas pour autant sans lui opposer aucune résistance. Plus l'on s'approchait, plus je résistais, plus il se montrait violent. Sans délicatesse, il me jeta sur son lit et je dus accomplir mon devoir de jeune épousée. Il prit plaisir à me faire mal et je ne pus retenir mes larmes. Il y eut bien d'autres nuits comme celles-là durant notre courte union. J'appris à me blinder, à devenir une coquille vide quand il profitait de mon corps délicat. Je ne pleurais plus durant ces étreintes mais cela ne signifia pas que j'acceptais mon sort. Non, je me cachais juste pour m'apitoyer sur mon sort. Le jour, j'étais une parfaite maîtresse de maison, dépensant l'argent de manière compulsive, pour pallier d'autres manques en moi.
Je ne vous ai pas encore parlé d'une personne qui m'aida à tenir le coup durant ces longs mois de calvaire. Elle pénétra dans la noble maison des Andreïev en même temps que moi mais pas pour les mêmes raisons. Je devins la maîtresse de maison, elle devint ma servante. Elle m'aida à ma coiffer, à me préparer et je dus avouer qu'elle tint son rôle à la perfection. Elle m'aida beaucoup à maintenir la maison dans un état digne du prestige de ma belle-famille mais elle fut aussi mon amie. Elle sut par sa discrétion gagner ma confiance. Elle devint l'ancre qui m'empêcha de couler. Elle perçut ma réticence face aux étreintes et l'unique fois où je la vis faire preuve d'audace fut pour me proposer ses services. Elle me proposa de m'aider à aimer ce corps que je négligeais, elle m'apprit le sens des plaisirs charnels. Elle fut ma première amante mais non la dernière. Je devins insatiable, avec un appétit démesuré pour tous les corps frêles des femmes que je mis dans mon lit. Elle garda toujours ma préférence et lorsque je fus enceinte, elle m'aida à avorter. Ce fut un temps où mon j'eus l'impression d'avoir été abandonnée par la malchance. Je pus retrouver le sourire, prendre à nouveau plaisir à me laisser tenter par maints divertissement. Tout aurait pu continuer ainsi bien longtemps mais Henry me trouva dans une position compromettante avec elle et il me punit de la plus cruelle des façons. Je ne saurais vous l'expliquer tant encore aujourd'hui, j'en ressens encore les séquelles. Il ne se doutait pas qu'en me poussant ainsi à bout, je pourrais choisir de disparaître, que je pourrais définitivement lui échapper. La mort devenait la plus belle chose au monde.
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Une cave ou un sous-sol mais qu'importe le lieu est sombre, inhospitalier. Tout n'y est que noirceur, solitude, silence. Retentissent les sanglots d'une femme à qui on a déjà tout pris. Elle est à peine vêtue, juste une robe légère de coton pourtant il fait tellement froid. Elle est attachée par des chaînes au mur de pierre. L'effroi se lit dans son regard triste. Elle tremble mais on ne saurait dire si c'est de froid ou de peur. Elle pleure car il a réussit à faire céder toutes ses défenses. Il ne l'a pas frappée, il ne l'a pas maltraitée mais elle est sa prisonnière. Il fait en sorte qu'elle s'alimente correctement mais pourtant, elle est prisonnière de sa propre maison. Elle le déteste et le répit n'est jamais que de courte durée. Elle sait qu'il a raconté à tous ses « amis » qu'elle était fort malade, laissant sous-entendre qu'elle est enceinte. Il n'imagine pas qu'elle a tué leur enfant. Ou peut-être est-il au courant. Elle ne sait plus si elle le lui a dit. Il reviendra et à nouveau, il profitera d'elle. Il la prendra sans aucune délicatesse, hélas.
Il est là, il joue avec son corps. Elle pelure, elle crie. Elle se tait, elle se résigne. Jamais, il ne lui rendra sa liberté, il ne la laissera plus quitter la maison. Elle attend qu'il parte, même si elle sait qu'il reviendra, il revient toujours. Elle tente de s'étrangler à ses chaînes, il est en colère. Il la possède encore plus violemment. Elle sombre doucement dans la folie, elle devient plus docile, presque consentante. Yulia est face à elle, rêve irréel. Elle lui offre sa porte de sortie mais Katerina ne cède pas tout de suite à l'envie de s'envoler. Elle embrasse son amante, elle lui dit adieu à sa manière. Quel douce perspective que le moment où l'on disparait. Elle ne deviendra pas son pantin, jamais. Yulia part et elle elle boit. Son cœur cesse de battre, il la trouve sans vie. Il hurle de rage mais rien ne la fera plus revenir. Elle a choisi de disparaitre plutôt que de survivre avec lui. Elle ne craint pas les hommes, non c'est différent. D'abord, elle les a méprisé pour leur manque de douceur, de prévoyance. Grâce à lui, elle a appris à les détester. Elle n'a pas peur d'eux, non elle rêve juste de tous les voir morts. Elle fera tout pour détruire la gente masculine, pour détruire ce mari tant haï. Elle aurait tout fait pour si son esprit ne s'était pas envolé...
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Inerte, je le fus pendant de longues heures mais mon cœur ne cessa de battre que quelques minutes, assez pour que tous me croient morte. Le réveil fut douloureux, teintée d'amertume mais le cœur pourtant empli d'une joie souveraine. Yulia, fidèle, était à mes côtés et ce fut dans l'échange d'un regard lourd de sens que nous primes la route. Je disparus au cœur des Ténèbres. Durant des semaines, nous voyageâmes presque exclusivement de nuit. J'appris à m'exprimer différemment, à perte ces expressions chassieuses signes de ma classe. Je dus modifier les tonalités chantantes de ma voix pour acquérir les accents de tous ces endroits que nous traversâmes. Changer d'attitude fut très difficile car contrairement à ce que l'on peut croire, il n'est pas aisé de renier des années d'une éducations assez rigide. Au fil des jours, je fis d'énormes progrès et m'adaptais avec une facilité croissante. Toute transformation psychologique se doit d'être accompagnée d'une métamorphose physique. Je me construisis mon apparence au gré de mes envies du moment. Je dois avouer que celles-ci furent fort changeantes selon mes humeurs. Changer de style vestimentaire fut relativement aisé. Au niveau de mes apparence, la première étape de ma renaissance fut de changer mes cheveux. Jusque là, long, blond et bouclés, ils devinrent tantôt court, lisse et rouge. Plus tard, ils étaient longs, lisses et d'un noir corbeau à faire peur. Ils furent aussi courts, tout bouclés et châtain. Je finis par opter pour une coupe longue, lisse et des cheveux d'un brun aux reflets dorés. Le teint de ma peau aussi se modifia ensuite tantôt pâle à faire peur, tantôt rosé comme la brume matinale d'un matin chaud, tantôt piqueté de multiples tâches de rousseur. Aujourd'hui, j'ai ce teint pâle mais non cadavérique, mes joues sont moins colorées qu'avant. Ma bouche fut tantôt généreuse, mes lèvres pulpeuses et d'un rouge carmin. Je parcourus toute la palette des rouges avant d'opter pour un rose pâle. J'épuisais beaucoup d'énergie pour ainsi me changer et aujourd'hui, je ne modifie plus mon apparence qu'avec parcimonie. Mon don ne me parut jamais être un si grand atout qu'en ces moments d'errance. Notre périple dura 4 semaines puis notre pénétrâmes dans la grisaille londonienne.
J'avais emporté bien peu de choses avec moi et je ne me sentis jamais aussi nue que sur le quai de ce port encore endormi. Une nouvelle vie allait commencer et quels biens possédais-je alors? J'avais la sensation que l'on m'avait tout pris et cela me mit en colère. Mes débuts dans la ville furent teinté d'une haine profonde envers les hommes, envers cette société. La haine au ventre, je me battis pour acquérir un pouvoir dans cette société si patriarcale, pour ne plus jamais avoir à subir. Mes économies me permirent de tenir le coup et je ressentis même une sensation de luxe face à notre périple des derniers temps. Talentueuse, je l'étais, futée aussi. Et puis, j'avais la beauté pour m'ouvrir bien des portes. Telles furent mes seules armes dans ce monde nouveau alors. Je pus compter sur le soutien inflexible de Yulia qui visiblement avait depuis longtemps prémédité notre fuite. Ma précieuse amante avait su trouver pour moi les moyens de faire une ascension fulgurante chez les Mangemorts. Elle me permit de pénétrer le cercle fermé avec en mains bien des informations convoitées. Ce fut là que je me fis ma première amie. Elle était une débutante dans le groupe, tout comme moi. Nous nous reposâmes l'une sur l'autre pour parvenir à grimper les échelons. Nous progressâmes ensemble, nous soutenant mutuellement. Amie fut néanmoins un bien grand mot car notre haine l'une envers l'autre n'a d'égal que notre haine pour ceux qui s'immisce dans nos affaires. Face à face dans une pièce, nous nous mitraillons de mots doux et de sorts. Mais pas question que quelqu'un ne touche à l'autre car nous nous allierons dans une vendetta sans merci.
Aujourd'hui encore, alors que je me prépare à effectuer un grand tournent dans ma carrière, je peux compter sur la présence inflexible de Yulia. Elle m'est précieuse dans ma tâche. De ses conseils avisés, elle me permet de tenir mon rôle sans jamais me trahir. Elle est celle avec qui j'éprouve le plus de plaisir à me rouler dans la luxure. Elle garde jalousement mon secret. Elle me sert telle une domestique mais elle a entre ses mains les moyens de me détruire. Je ne comprends pas pourquoi elle reste à mes côtés, ni si elle m'aime mais j'espère ne jamais avoir à subir sa trahison. J'ai choisi de renaître sous les traits d'une femme avec qui volontiers j'aurais pu me vautrer au lit. Katerina Ahna Dolohov est morte, il ne reste plus que celle qui a pu renaître dans son corps : Ana Petrova.
Ϟ Le moldu qui veille en moi.
[justify] Ϟ Pseudo : Aurore Ϟ Age : 23 ans Ϟ Double compte ? (Si oui de qui) : Hum vous allez commencer à en connaître la liste : Juliette – Hayley – Satya – Dorian Ϟ Où as-tu trouvé le forum ? : Top site si je me souviens bien Ϟ Des suggestions ? : Restez toujours aussi zentils Ϟ Pourquoi nous as-tu rejoint ? : J'y suis, j'y reste... Ϟ Un dernier petit mot d'amour ? : Love?
Dernière édition par K. Ahna Petrova le Mar 22 Mai - 20:09, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Lun 14 Mai - 20:38
Re !
Il nous faudra voir un lien de parenté avec mon DC (Sanders A. Dolohov !)
^^
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Lun 14 Mai - 20:41
Bien évidemment pour le lien, il faudra y réfléchir ♥
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Lun 14 Mai - 21:04
En tout cas j'ai lu ton histoire, j'aime bien ^^
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Lun 14 Mai - 21:49
Comme dit hier soir sur la CB, je suis vraiment, archi-fana de ta personnage
La partie caractère tout particulièrement est délicieusement sexy, violente, sulfureuse....
J'aiiiiiiiimme, du tout bon !
* Kaprice Anha pour la forcer à poster rapidement sa fiche de don, et pouvoir commencer à RP *
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Mar 15 Mai - 8:33
Magnifique fiche et personnage ! (encore une fois...) J'ai hate d'avoir un lien avec toiiii <3
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Mar 15 Mai - 8:35
Comme toujours j'aime ♥♥ et comme toujours je veux pleiiiiiins de liens *w*
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Mar 15 Mai - 11:56
Merci pour vos appréciations
et parce que j'aime me faire désirer, vous devrez attendre lundi matin pour obtenir la demande de don
Je vous réserve plein de jolis liens les filles
Ma Kaprice, seras-tu mon amante?
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Mar 15 Mai - 15:40
Re-re-re-re-Bienvenue :)
Ta fiche est superbe
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Mar 15 Mai - 15:51
Bon et bien vu que je passe sous le compte de ta meilleure amie, finit vite ta fiche è_é
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Mar 15 Mai - 20:15
Merci Kat
Mais Winnie, la fiche est finie C'est la demande de don que je dois juste poster
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Mar 15 Mai - 20:45
Tu veux ton poste de directrice de maison ? On ne contredis pas la future ministre de la magie la secrétaire d'état ! Fiche, demande de don... Au fond c'est la même chose !
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Mar 22 Mai - 20:11
Pardonne-moi de mon effronterie ma chère Winnie Je voulais juste te taquiner mais je ferais tout ce que tu veux pour avoir mon poste Sinon, j’attends avec impatience ma validation
Beedle le Barde
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix Mer 23 Mai - 19:27
Félicitation, tu es validé(e) !
Ton personnage rejoint les sorciers. Maintenant il te reste quelques petites choses à faire, tu dois tout d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que d'aller t'inscrire dans ton groupe de ton camps. Ensuite, tu peux faire une demande de liens & de rp'pour commencer à participer aux forums. Mais n'oublie pas qu'il y a aussi la Chat Box qui est un bon moyen de faire connaissance avec les autres membres ! Si tu le souhaites tu peux faire des scénarios. Enfin n'hésite pas à jeter un petit coup d’œil à la boutique ou bien aux recrutements. Bon voyage parmi nous !
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Sujet: Re: Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix
Le désir est sensuel, une manifestation du libre choix ; l’attachement, au contraire, est l’ennemi du libre choix