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Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague.

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MessageSujet: Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Icon_minitimeJeu 20 Déc - 0:24

Aislinn Jessica Vandenbergh

« L'enfer est pavé de bonnes intentions. »
Info sur le joueur ? Passe ta souris ici !
Okay, okay les peoples, peut être que vous ne me connaissez par irl, mais ig je suis une célébrité ! Et oui je suis Champifeuille ! Vous n'y croyez pas que je sois venus ici, hein ? Pour cela vous devez remercier Damoiselle Xina. Sinon que dois-je vous dire ? Du haut de mes 21 ans, je pense que le forum est très joli, très chaleureux, très accueillant à première vue, mais il faudrait corriger les fautes qui traînent. Est-ce que j'ai un autre compte compte ? Et bien non, pas du tout. Et vu que je suis une superstar j'ai l'honneur de vous annoncer que j'aime les cookies, le coca-cola, Doctor Who, et que notre fin est proooooche !





Toutes mes salutations à vous, je me présente, Aislinn Jessica Vandenbergh. Je suis âgée de 13 ans. Je suis un(e) sang-mêlé, et je t'emmerde. Mon statut est actuellement inconnu, paraîtrait que je suis trop jeune pour passer le test et je suis fière de dire que je suis neutre parce qu'encore une fois trop jeune pour intéresser qui que ce soit. Je suis actuellement en troisième année, dans la maison des Serdaigle. Plus tard j'aimerais être quelqu'un qui traque les mangemorts pour les mettre en prison histoire de venger mes parents et mon avatar est celui d'Anna Bella Thorne. Si je devais vous donner quelques unes de mes qualités et défaut, ce seraient ceux-ci que je citerai . Ma plus grande crainte ? Et bien la dernière fois que j'ai rencontré un épouvantard il s'est transformé en rien du tout, parce que ma plus grande peur est de savoir que je suis suivie par un être que je ne peux ni voir, ni entendre, ni ressentir. Vous voulez en savoir plus sur moi ? Et bien pour ça, vous allez devoir lire la suite !





Juste quelques questions

Hey, tu as entendu la nouvelle : une fête clandestine a lieu ce soir, il parait que c'est encore un piège des Siffleurs... Bref, tu viens ?
Je ne sais pas trop. J’ai trois parchemins à finir en histoire de la magie, sur les invasions trolles du troisième ère. En effet, ce n’est pas super passionnant mais il faut le finir quand même. En plus si la fête est piégée par les Siffleurs, je ne vois pas trop l’utilité d’aller y traîner mes pattes de rousse. Après tout si je me fais choper je pourrais avoir de gros ennuis et je n’ai pas trop envie. Même si en même temps, le fait de me faire attraper par les Siffleurs pourrait remonter jusqu’aux oreilles de mon oncle qui ne serait pas content du tout de voir sa nièce suivre le chemin de ses parents. Hmmm … Ouais, j’y vais. Tant pis pour le parchemin, je demanderai à quelqu’un de ma classe s’il veut bien me passer le sien, gratuitement ou en échange de quelque chose.

Okay, okay ! Je voulais juste si tu voulais savoir si tu venais ou non c'est tout ! J'te paris que tous vont parler de ce couple ! Tu sais, le siffleur et cette fille qu'on dit membre de l'Armée de Dumbledore ! J'aimerais bien savoir ce qui sont devenus...
Ah bon, il y avait un couple de ce genre ? Grand bien leur fasse. Moi, franchement, je ne pourrai jamais faire ça, c’est aussi ridicule que de voir un juif sortir avec un nazi ! Les Siffleurs veulent contrôler Poudlard et l’Armée de Dumbledore veut libérer Poudlard, normalement ils n’auraient pas du s’entendre. Mais bon, l’amour rend idiot, aveugle, con, les opposés s’attirent et qui se ressemble s’assemble … Et patati et patata, alors ils étaient en couple et c’est cool pour eux. Mais comment ça, ce qu’ils sont devenus ? Ils ont eu des ennuis ? Les Siffleurs n’ont peut-être pas apprécié cette trahison, mais je doute qu’ils aient eu le pouvoir de les éliminer … Si ? Ce serait quand même super flippant, alors.

Mouais, j'suis bien d'accord avec toi ! Mais cessons de parler des autres et dis moi ce que tu deviens, toujours pareil avec les autres ?
Qui ça, moi ? Euh, rien de spécial à dire tu sais. Je travaille, je bouquine, je traîne dans le château. Je n’ai pas vraiment d’amis fixes dans mon année, parce que j’ai la bizarre impression d’être cernée par les gamins. Je ne sais pas, je me sens comme plus mature. Qu’est-ce qu’ils m’énervent, ceux de mon année ! Toujours à rire pour un rien, aborder la politique avec la naïveté d’un enfant, comme si rêver que les nés-moldus reviennent à Poudlard pourrait faire comprendre aux mangemorts que ce qu’ils font est mal ! J’évite de passer du temps avec eux, ils m’énervent assez. Et comme je suis un peu trop jeune pour attirer les plus vieux, je me fais à la solitude, et ça me va très bien.

En tout cas moi je ferais attention à mes relations à ta place. Tu sais cette fille avec qui tu étais en binôme en Potions ? Elle n'arrête pas de répéter à qui veut l'entendre que tu es le pire binôme qui soit ! Capricieuse, moqueuse, méprisante, tu lui as fait quoi pour qu'elle dise ça de toi ?
Capricieuse, moqueuse et méprisante ? Elle voulait sans doute parler d’elle, je suis vexée que cette pétasse m’ait prise pour un miroir d’elle-même. C’était une Serpentard qui se prenait pour une diva sous prétexte qu’elle a réussi à entrer chez les Siffleurs. Qu’est-ce qu’elle se pavanait ! Elle n’a pas du comprendre que maintenant elle est leur larbin, qu’elle est vouée à faire toutes les tâches ingrates et qu’elle ne montera jamais en grade vu qu’elle est de sang-mêlé. Bref, elle a commencé à persifler sur les nés-moldus, et quand elle a dit que les laisser vivre était trop d’honneur et qu’il valait mieux les tuer, j’ai accidentellement tapé dans le chaudron du bout du pied, et il s’est renversé sur elle. C’était corrosif, et ça lui a brûlé les cheveux. Bien fait.

Ah d'accord c'est pour ça ! Hein ? Tu pars ? Tu me laisses tout seule hein ! T'as pas le droit de partir avant de répondre à ma question ! Laquelle ? Rhoo, tu as déjà oublié ? C'est pour mon article, j'aimerai savoir ce que tu aimerais laisser comme trace dans l'Histoire.
Bonne question, je ne sais pas trop ce que je veux faire plus tard. J’aimerais bien travailler dans les livres, tenir ma propre bibliothèque et adopter plein de chats, errants ou non. Mais j’avoue que j’ai cette colère en moi depuis l’assassinat de ma mère, puis celui de mon père, de m’engager quelque part pour faire payer aux mangemorts leur toute-puissante cruelle et sanglante. Mais je ne vois pas comment, maintenant même les Aurors sont à leurs bottes. Il y a beaucoup de filles qui me disent que, mignonne comme je suis, je devrais faire mannequin, mais je n’ai pas envie, parce qu’une fois encore les mannequins doivent représenter la pseudo toute-puissante du Seigneur des Ténèbres, et après ce qu’il a fait à mes parents, hors de question que je devienne un de ses chiens en laisse. Enfin, de toute manière il faut d’abord que je passe mon test, qui me mettra sans doute en niveau trois, et ensuite que je finisse ma scolarité, et là-dessus j’ai d’énormes doutes.



It's my life...

« Il était une fois … » Il y a beaucoup d’histoires qui commencent comme ça. Il était une fois. Il était une fois, un sang-mêlé qui rencontre une née-moldue. Ils s’aimèrent, se marièrent, et eurent une petite fille. Elle. Aislinn eut un début d’enfance plutôt heureux. Ses deux parents l’aimaient, elle s’efforçait de les rendre chaque jour un peu plus fiers d’elle, elle étudiait avec sa mère et se montrait être une petite fille très éveillée. Ils l’entouraient d’amour et d’affection et rien ne pouvait briser cela, pas même la politique fluctuante du monde magique. Le Lord qui montait en puissance, les mangemorts qui semaient la panique dans les rues. « Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Au lit maintenant, ma puce ! »

Malgré tout, la politique vint mettre le nez dans leur vie. Le Lord montait en puissance, les mangemorts imposaient leurs lois, les Vandenbergh ployaient l’échine pour ne pas avoir d’ennuis et continuer à vivre. Aislinn, trop jeune pour comprendre que tout allait mal, percevait quand même que quelque chose ne se passait pas comme avant. Ses parents ne souriaient plus et avaient tout le temps l’air soucieux. Ils passaient leur temps à se disputer aussi, ce que la petite ne comprenait pas. « On ne peut pas rester ici, Lyna ! Tu es née-moldue, un jour ils viendront te chercher ! Il faut qu’on s’en aille ! » « Non ! On a construit notre vie ici, on ne peut pas fuir maintenant ! Je ne suis pas une lâche Joann ! » « Pense à Aislinn ! » « Je le fais chaque jour, figure-toi ! » Aislinn ne comprenait pas. Alors elle partait s’enfermer dans sa chambre, fermait les yeux en serrant fortement dans ses bras son lièvre en peluche, et espérait que tout redeviendrait comme avant.

« Aidan arrête, pas devant la petite ! » « Oh, la ferme … » La gifle de l’homme mit Lyna à terre, et fit sursauter Aislinn, grossièrement cachée derrière sa peluche et entourée par deux rafleurs, dont l’un d’eux la maintenait immobile d’une solide et douloureuse pression à l’épaule. Aislinn était terrorisée. Comment son oncle avait-il pu avoir l’audace de frapper sa mère ? Il était venu parce que son père avait été pris en flagrant délit, en train d’aider des membres de l’Ordre du Phénix à se cacher pour échapper aux mangemorts. Sa mère lui avait hurlé dessus, qu’il ne faisait que des conneries, qu’il avait foutu leur vie en l’air, qu’à cause de lui la famille allait exploser. Aislinn avait enfin compris qu’elle risquait de perdre ses parents. Et aujourd’hui, Aidan était revenu, et il secouait sa mère pour savoir où se cachait son frère. Et sa mère l’ignorait, alors elle ne répondait pas. Et elle prenait des coups. Finalement, un des Rafleurs, celui qui la tenait à l’épaule, la secoua durement. « Alors la mioche, il est où ton père ? » Aislinn ne répondit pas et ferma les yeux, serrant un peu plus son lièvre en peluche. Son manque de réaction agaça le Rafleur qui la secoua une nouvelle fois. « Répond avant que je m’énerve ! » Il eut le mérite de lui tirer un sourd gémissement de douleur, qui fit réagir Aidan. « Ca suffit, fous-lui la paix. » « Mais c’est sa merdeuse, elle doit savoir où il se cache ! » « Et c’est ma nièce, alors si tu lui fais du mal, je t’égorge, vu ? » La pression sur son épaule se fit d’un coup moins dure, et Aidan se tourna vers elle. Malgré le fait qu’elle était cernée par les méchants, elle lui retourna un regard hostile. « Aislinn, tu vas venir vivre avec moi. » Lyna gémit, et sa fille ne se départit pas de son maigre courage. « Non, je reste avec ma mère. » Aidan éclata de rire, et fit signe à un des Rafleurs. « Allez, emmenez-la. C’est une sang de bourbe, vous savez ce que dit la loi. » Lyna ouvrit de grands yeux effrayés, Aislinn aussi. Et alors que les Rafleurs emportaient sa mère qui hurlait son nom, la petite rousse échappa à l’emprise du Rafleur et courut vers elle, arrêté en pleine course par son oncle, qui deviendrait son pire cauchemar. « Mamaaaaaaaaaaaaan ! »

« Bah alors petit jouet, tu me fuis maintenant ? » Alba lui envoya un sourire carnassier. Aislinn, loin de se laisser impressionner, attrapa le couteau qui traînait sur la table, faisant éclater de rire la pseudo compagne de son oncle. Aislinn détestait cette femme. Une louve, un simple clébard si vous voulez son avis, même pas un clébard, une sale chienne. Elle couchait partout et avec tout le monde et apparaissait surtout comme le sex-toy attitré d’Aidan. Depuis que la rouquine avait débarqué dans la vie de la louve, il ne se passait pas un jour sans qu’Alba ne s’amuse à la terroriser, lui faire du mal, la faire pleurer. Lui demander insidieusement comment allait sa mère. Si, au début, Aislinn avait eu peur d’Alba, ça avait vite changé. Elle n’avait plus peur d’elle. Elle ne la provoquait pas, mais quand Alba essayait de la terroriser ou qu’elle lui faisait du mal, Aislinn n’avait étrangement plus peur. « Bébé renard veut me planter un couteau dans le cœur ? Comme c’est mignon. » Alba ricana d’un air méchant, n’émouvant pas la rousse, qui leva un peu plus son couteau. Mais vivement, la louve se jeta sur elle, la désarma, et la plaqua au mur en l’attrapant par la gorge, commençant à l’étouffer. Une étrange paix tomba sur la petite, qui attendit patiemment la mort. « Alba ! » La louve sursauta, et lâcha la petite, qui retomba au sol, la respiration sifflante. « Je t’interdis de lever la main sur ma nièce ! » « C’est qu’une sale merdeuse, et tout le monde sait que tu la garde pas par amour. Que je la tue, il viendra plus vite pour la venger ! » La baguette d’Aidan jaillit de sa poche et il la pointa sur la louve, qui préféra s’esquiver vite fait. Aislinn se redressa, faisant face à son oncle. « Ca veut dire quoi ça, tu ne la garde pas par amour ? » Elle avait toujours su que son oncle ne la gardait pas par bonté, mais maintenant elle voulait la vraie explication. Aidan la fixa, même pas gêné. « Je te garde ici pour attirer ton père. Pour le forcer à se rendre. » Les larmes montèrent aux yeux de la petite rousse, qui claquemura profondément ses sentiments. « T’as de l’espoir, alors. Il n’est pas venu sauver ma mère, il ne viendra jamais me chercher. Mon père n’est qu’un lâche, mais après tout, c’est de famille, n’est-ce pas ? » Ce fut à son tour de partir en courant, pour s’enfermer dans sa chambre et enfouir sa tête dans son lièvre en peluche pour cacher ses larmes.

Aislinn avait à peine dix ans quand son monde s’écroula pour de bon, et que plus rien ne pourrait le reconstruire. Aidan était parti joyeux, ce matin-là. Un bisou à sa pétasse, un murmure selon quoi il reviendrait de très bonne humeur – et le reste se passe dans un lit avec des menottes et du cuir – et il l’avait laissée seule avec Alba. Cependant, aujourd’hui, cette tarée de louve ne vint pas lui faire d’ennuis, trop occupée à se pomponner pour le retour de son maître adoré. Aislinn, elle, était assise sur le canapé, et elle serrait méthodiquement les oreilles de sa peluche pour se calmer. Elle savait très bien où était parti son oncle. Il avait rendez-vous quelque part, avec son père. Et bien qu’elle dise que son père était un lâche de l’avoir abandonnée et d’avoir abandonné sa mère, elle avait quand même peur pour lui, et espérait que ce soit lui qui revienne, qu’il tue Alba, et qu’il l’emmène vivre quelque part, loin de cette folie. En France, par exemple. Elle chantonnait tout bas une comptine d’enfant que sa mère lui murmurait quand elle allait mal et, les yeux dans le vague, elle s’empêchait de penser à la rencontre entre les deux frères. La porte finit par claquer derrière elle. Et elle se leva précipitamment, son lièvre en peluche dans les bras, pour remonter dans sa chambre sans un regard pour son oncle. « Aislinn ? » La voix de son oncle semblait étrangement hésitante. La petite rousse s’arrêta et tourna vers lui un regard de défi. « Ton père est mort. Je l’ai tué, je préfère te le dire avant que tu ne l’apprennes par les médias. Une bonne chose de faite, c’était qu’un lâche. » Les yeux de la petite se remplirent de larmes. « Tu ne lui arriveras jamais à la cheville ! Crève en Enfer, ta pétasse t’attend … » Elle partit en courant et s’enferma dans sa chambre pour se mettre à pleurer sur la tête de sa peluche. « Papa ... Reviens, papa ... Reviens ... Me laisse pas ici toute seule ... » Au bout de ce qui sembla être une éternité, il remonta pour taper contre la porte. « Aislinn, viens manger ! » La seule réponse qu’elle lui fournit, ce fut d’attraper un vase hideux pour le jeter contre la porte, où il explosa avec fracas. « Va te faire foutre ! Fous-moi la paix, t'es qu'un connard, je te déteste ! »

Une fois de plus, Alba avait levé la main sur elle, mais cette fois-ci elle avait ri, s’était moqué d’elle. Orpheline ! Plus de papa, plus de maman, plus qu’un oncle qui a la faiblesse de continuer à s’occuper d’elle ! Cette fois-ci, Aislinn avait craqué. Elle était remontée dans sa chambre en pleurant, avait mis pêle-mêle des vêtements dans son sac et tassé son lièvre en peluche pour le prendre avec elle, et était partie en sautant par la fenêtre. Maintenant, elle se trouvait dans le Magicobus. Elle avait donné son adresse au chauffeur, l’avait payé avec de l’argent qu’elle avait pris dans le placard de son oncle, et sur un coup de tête, avait donné l’adresse de sa maison. Qu’espérait-elle y trouver ? Quand le Magicobus s’arrêta à l’angle de la rue, elle descendit et courut jusqu’à sa maison. Pour n’y trouver que des ruines calcinées par le feu. Les larmes lui montèrent aux yeux tandis qu’elle se rappelait. Aidan la tire hors de la maison, les Rafleurs y mettent le feu, mais elle est tellement occupée à hurler pour récupérer sa mère qu’elle ne s’en rend pas compte. « Maman, papa … » D’un pas mécanique, elle rentre dans les ruines de ce qui fut son seul foyer, s’assied sur une brique, et se met à pleurer. Une éternité plus tard, alors que le soir est tombé, Aidan la rejoint. Abattue, elle s’attend à recevoir la correction de sa vie, mais il se contente de la serrer dans ses bras, et elle est tellement sonnée qu’elle ne réagit pas. « Je suis désolé, Aislinn. » Menteur. Elle aurait envie de le traiter de menteur, mais n’arrive qu’à pleurer. « Viens, on rentre à la maison. » « C’est ici ma maison ! » Il a un sourire triste et pose un léger baiser sur son front poussiéreux à cause des cendres. « Il n’y a plus rien pour toi, ici. Tu veux mourir comme tes parents ? » Elle lève les yeux vers lui et le fixe. Oui, elle veut mourir, et il le sait. « De toute manière c’est bien ce qu’il va se passer non ? Maintenant qu’il n’y a plus personne pour venir me chercher, tu ne vas pas t’embarrasser d’une charge inutile … Tu finiras bien par en avoir marre, et alors, ta chienne aura son casse-croûte … Après tout, c’est elle ou moi, et tu as déjà fait ton choix, non ? » Il fronce les yeux, s’accroupit, et lui caresse doucement la joue. « Effectivement. C’est elle ou toi, et j’ai déjà fait mon choix. »

« Vandenbergh, Aislinn Jessica ! » Très droite, la jeune fille quitta le rang clairsemé des nouveaux arrivants pour aller s’asseoir sur le tabouret de bois. Elle était très anxieuse. Avant de partir pour Poudlard, Aidan lui avait lancé un regard en coin, mêlant l’inquisition et la mélancolie. Aislinn était persuadée qu’il attendait d’elle qu’elle aille à Serpentard, comme lui avant, et qu’elle devienne un parfait esclave du Lord en entrant chez les Siffleurs, comme lui s’il avait pu faire ça dès Poudlard. Et Aislinn ne voulait pas aller à Serpentard. Elle ne voulait pas rendre son oncle fier d’elle. Serpentard était, certes, également la maison de son père, mais son père n’était plus là, alors que son oncle l’était. Depuis sa fugue, ça se passait presque mieux entre eux. A peine étaient-ils rentrés qu’il lui avait préparé un chocolat chaud et l’avait envoyé dans sa chambre, avant de s’engueuler avec sa chienne. Le ton était tellement haut qu’elle n’avait pas besoin de coller l’oreille au mur pour entendre. Il lui en voulait d’avoir osé dire ça à sa nièce, et il la foutait à la porte. Après deux longues heures de dispute, elle accepta de s’en aller après avoir récupéré ses affaires, suivie par Aidan qui s’avisait à ce qu’elle n’entre pas dans la chambre de sa nièce. Maintenant qu’elle entrait à Poudlard, elle se sentait libre. Elle ne passerait pas tout son temps avec son oncle et pourrait peut-être se faire des amis. Elle s’assit sur le tabouret et ferma les yeux, priant pour ne pas aller à Serpentard. Le Choixpeau frôla à peine sa tête. « Serdaigle ! » Elle rouvrit les yeux. Serdaigle ? La maison de sa mère ? Sérieux ? De féroces applaudissements montèrent de la table des bleus, alors avec une joie ineffable et l’impression d’être très légère, elle se dirigea vers la table de Serdaigle. Elle avait échappé à Serpentard. Ce ne vaudrait jamais le fait d’être allée à Gryffondor, mais au moins, son oncle serait peut-être un peu déçu.

« Aidan.
J’ai été envoyée à Serdaigle, et je suis extrêmement soulagée de ne pas être allée à Serpentard. Je sais qu’entre toi et cette tarée d’Alba j’ai été bien rodée, mais franchement, passer mes vacances avec un meurtrier psychopathe me suffit amplement, pas besoin de rejoindre leur maison de Poudlard en plus de cela.
Aislinn. »


Il n’accepterait jamais, Aislinn en était sûre. Vu comment elle se comportait avec lui, en lui rendant la vie impossible et tout ça, il n’accepterait jamais. Mais comme qui ne tente rien n’a rien, elle s’avança dans le salon, son papier entre les doigts. « Aidan ? » Il leva la tête, posant sur elle ses yeux gris métalliques. Sans se démonter, elle lui montra le papier qu’elle avait à la main. « On m’a donné une autorisation à faire signer par les parents – ou par le tuteur légal. Pour avoir le droit d’aller à Pré-au-Lard. » « Ah oui, c’est vrai, j’avais oublié. Donne-la-moi. » Méfiante, elle s’avança et posa le papier sur la table, s’attendant à ce qu’elle le déchire. Aussi, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il le signa, avant de le pousser à nouveau vers elle ! « C’est sérieux, là ? » Surpris à son tour, il leva les yeux vers elle. « Pardon ? » « Tu le signes, avec ce qu’il se passe entre nous ? Tu me laisses aller à Pré-au-Lard ? » Aidan eut un sourire étrange. « Eh bien, oui. Pré-au-Lard est une jolie ville, profite-en. Evite de traîner à la Tête de Sanglier, c’est vraiment mal famé. » Il lui ébouriffa les cheveux d’un air presque paternaliste qui la rendit mélancolique, et retourna à son travail. Aislinn récupéra son autorisation signée, n’arrivant pas à y croire elle-même. Puis elle quitta la pièce silencieusement pour ne pas le déranger, s’arrêtant quand même à l’entrée. « Aidan ? » « Hmm ? » « … Merci. » Dans son dos, il sourit d’un air ému, mais elle ne le vit pas.

« Je suis désolée d'avoir dit que tu étais un lâche, papa. Tu sais, j'ai vécu ces années de captivité en pensant que tu viendrais me chercher et que tu le tuerais. Mais tu n'es pas venu et ça m'a mise en colère. Je ne le pensais pas et je suis triste que tu sois mort. Maman est avec toi, j'espère, parce qu'elle ne doit pas avoir une belle vie, en tant que née-moldue.
Tu sais quoi papa ? Je suis fatiguée. Ca prendra le temps que ça prendra, mais je viendrai avec vous. Attendez-moi, hein, ne partez pas sans moi. Je veux vous rendre fiers, maman et toi. Je suis à Serdaigle, comme elle. Je t'aime mon papa, et je suis désolée d'avoir dit que tu étais lâche, parce qu'il faut beaucoup de courage pour aider les nés-moldus comme tu l'as fait.
Ta fille qui t'aime, Aislinn. »


icône : Citylove
avatar : Psychotic Bitch
titre de la musique : Nightmares - Chameleon Circuit.


Dernière édition par Aislinn J. Vandenbergh le Jeu 20 Déc - 18:04, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Icon_minitimeJeu 20 Déc - 12:49

Bienvenue dans le monde sombre et merveilleux de Silencio

Bienvenue parmi nous ! Tu as deux semaines pour faire ta fiche, si tu as besoin d'un délais supplémentaire, n'hésite pas à contacter le staff ! Nous t'invitons à te rendre sur la CB ou encore dans le flood pour faire plus ample connaissance avec les membres :) N'hésite surtout pas à poser la moindre question ou bien demander de l'aide si besoin ! Tout le staff te souhaite bon courage !


Bienvenuuuuue sur le forum wiz (Joann est mon DC si tu as des questions *-*)
Trop ravi que tu es pris ma fille, vu qu'elle ultra importante pour mon personnage <3 calin2

J'aime déjà ton début^^ Par contre son oncle était que rafleur a l'époque ou la famille était encore ensemble x) Il a eu sa promo de mangemort à la capture/mort de son frère (en gros il l'a jamais vraiment été lol parce que ton papa est trop fort *ou*)
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MessageSujet: Re: Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Icon_minitimeJeu 20 Déc - 17:38

Coucou DC de papa yhea
Je pense que j'ai fini ma présentation, et j'ai corrigé mes bêtises calin5
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MessageSujet: Re: Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Icon_minitimeJeu 20 Déc - 17:59

Bienvenue même si c'est déjà dit sur la cb, il est bien ce perso ! Bon choix !
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MessageSujet: Re: Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Icon_minitimeJeu 20 Déc - 18:38

Bienvenue parmi nous ! ♥
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MessageSujet: Re: Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Icon_minitimeJeu 20 Déc - 19:06

Merci merci calin5
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MessageSujet: Re: Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Icon_minitimeJeu 20 Déc - 19:52

Félicitation, tu rejoins Poudlard

Ton personnage rejoint les Serdaigles. Maintenant il te reste quelques petites choses à faire, tu dois tout d'abord aller recenser ton avatar. En tant qu'élève, il t'est possible de rejoindre les siffleurs ou l'.a.d. ou encore de devenir pompom girl ou membre de l'équipe de quidditch. Ensuite, tu peux faire une demande de liens & de rp'pour commencer à participer aux forums. Mais n'oublie pas qu'il y a aussi la Chat Box qui est un bon moyen de faire connaissance avec les autres membres ! Si tu le souhaites tu peux faire des scénarios. Enfin n'hésite pas à jeter un petit coup d’œil à la boutique ou bien aux recrutements. Bon voyage parmis nous !


Fait quand même gaffe de pas prendre des images qui font trop vieille pour Bella, sinon ça colle pas trop avec son age^^
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MessageSujet: Re: Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Aislinn — Elle riait comme quelqu'un qui avait sérieusement réfléchi à la vie et qui avait compris la blague. Icon_minitime

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