Invité Invité Sujet: Sirius Rosier ♂ Il faut au coeur perfide un visage hypocrite Mer 5 Déc - 15:50 Sirius Rosier
« My scars remind me that the past is reel »
Info sur le joueur ? Passe ta souris ici ! Okay, okay les peoples, peut être que vous ne me connaissez par irl, mais ig je suis une célébrité ! Et oui je suis
Kiki ! Vous n'y croyez pas que je sois venus ici, hein ? Pour cela vous devez remercier
le temps infâme qui m'a empêché de sortir, forcé à allumer l'ordi et ainsi tomber sur ce merveilleux grandiose forum . Sinon que dois-je vous dire ? Du haut de mes
18 ans, je pense que le forum est
épique, assez orginal et très attrayant . Est-ce que j'ai un autre compte compte ? Et bien je
n'en ai pas (encore) . Et vu que je suis une superstar j'ai l'honneur de vous annoncez que
je compte bien rester loooongtemps ici .
VIDEOToutes mes salutations à vous, je me présente, Sirius Rosier . Je suis âgée de seize ans . Je suis un sang-pur . Mon statut est actuellement de niveau 1 et je suis fière de dire que je suis pro Voldemort et Siffleur de surcroît . Je suis actuellement en sixième année , dans la maison des Serpentards . Plus tard j'aimerai être Secrétaire général aux communications, au minstère et mon avatar est celui de Luke Grimes . Si je devais vous donner quelques unes de mes qualités et défaut, ce seraient ceux-ci que je citerai Calme Charmeur Hypocrite Sournois Ambitieux Protecteur . Ma plus grande crainte ? Et bien la dernière fois que j'ai rencontré un épouventard il s'est transformé en pasteur protestant, une fiole d'eau bénite à la main . Vous voulez en savoir plus sur moi ? Et bien pour ça, vous allez devoir lire la suite !
Caractère et physique Que dire sur ma personne qui ne soit pas encore de notoriété publique ? Demandez autour de vous, posez des questions. N'importe qui à Poudlard vous parlera volontiers de Sirius Rosier, Serpentard plutôt modéré, calme et bien moins vindicatif que ses camarades. Presque un modèle de vertu, si on excepte son attachement inconditionnel au régime de Lord Voldemort. Un gars sociable, facile à vivre et toujours d'humeur égale, sans pour autant se prendre de haut. Pas très porté sur les soirées sans les fuir pour autant. Plutôt beau gosse, il plaît à pas mal de filles, mais n'en a jamais sauté aucune. En somme, un mec sympa qui gagne à être connu.
Ceci étant posé, mettez ces fades élucubrations de côté, et passons à ce que je suis vraiment. Je vous autorise à croire une partie de ce que l'opinion publique pense de moi. Effectivement, je ne fais pas partie de ces excités dont la seule préoccupation consiste à battre son record personnel d'humiliations publiques consécutives. Je ne crache pas d'entrée sur mes semblables, quand bien même seraient-ils vils, méprisables -ou pire- nés moldus. L'agression n'est pas mon domaine de prédilection et ne le sera probablement jamais. Mon mode de fonctionnement est plus implicite, plus insidieux. Plutôt que d'aller au clash, je préfère m'arranger pour que d'autres agissent, pensent et prennent des risques dans mon sens. Cette attitude s'assimile à de la manipulation, mais je me plais à considérer que je ne fais que tirer mon épingle du jeu en prenant un minimum de risques. Si j'ai quelqu'un dans le nez, je peux lui faire vivre les pires affronts, voire de vives douleurs sans avoir à bouger le petit doigt. Compter parmi la classe dirigeante des Siffleurs à ses avantages. Cependant, je sais ne pas en abuser. Aucun de mes actes n'est gratuit, tout ce qui émane de moi a un but précis.
C'est certainement ce côté un petit peu trop pragmatique qui handicape mes relations de couple. Je pense ne jamais avoir été réellement amoureux, même si je l'ai parfois cru. N'allez pas croire que je suis une bête au cœur froid incapable d'éprouver ne serait-ce que l'esquisse d'un sentiment. Ayant perdu mes parents très jeune, j'ai simplement appris qu'un attachement trop important porté à une personne peut faire beaucoup plus de mal que de bien, à fortiori lorsqu'il éclate. En ce qui concerne les coups d'un soir, c'est loin d'être mon dada. Me réveiller chaque matin dans le lit d'une gourde dont j'ai oublié jusqu'au prénom, très peu pour moi. Au demeurant, les MST n'ont jamais présenté un attrait très important, à mes yeux.
L'idéologie prônée par le pouvoir actuelle correspond exactement à mon positionnement politique , ce qui explique à la fois ma position chez les Siffleurs et l'animosité emplie de haine que je voue au monde moldu. Mon enfance pour le moins mouvementée à eu le mérite de m'ouvrir très tôt les yeux sur la vermine que certains essaient de faire passer comme humaine. Si quelques extrémistes isolés comme ceux que j'ai connu sont capable de telles atrocités, j'ose à peine imaginer le potentiel de destruction qu'ils détiendront s'ils avaient les mêmes droits que nous, sorciers. Je soutiens ouvertement le Seigneur des Ténèbres. Néanmoins, même si j'admire les accomplissements auxquels le régime actuel a contribué, je ne lui voue pas une confiance aveugle. Trop de gens profitent du système pour servir leurs propres intérêts, ce qui me répugne totalement. J'ai bon espoir de finir par atteindre une place importante au sein de la société Sorcière pour pouvoir enfin œuvrer à sa purification.
Socialement et en ce qui me concerne, Poudlard se divise en quatre castes. Mes connaissances, mes amis, mes ennemis, et la vermine. De par mon tempérament en apparence ouvert et amical, j'ai un certain nombre de potes. Je m'entend bien avec eux et il arrive que j'en vienne à tenir l'un ou l'autre en estime, mais rares sont ceux que je qualifierais d'amis. Cette sélection naturelle a certes ses failles, mais elle me permet de cerner très précisément mon entourage sans m'encombrer de sentiments inutiles. En outre, ne m'attacher qu'à un nombre très restreint de personnes me laisse une marge de manœuvre plus conséquente lorsqu'il s'agit de manigances ou d'intrigues. Ça peut paraître un peu misanthrope, mais c'est notre lot, à nous les Siffleurs.
Du haut de mon mètre quatre-vingt, j'aurais tendance à intimider toute une partie de mes congénères si je ne prenais pas un soin tout particulier à les enjôler. A cet égard, la nature a été relativement prodigue. D'entrée, mes yeux noisettes inspirent la confiance. Un sourire engageant plus tard et le tour est joué, le terrain se retrouve comme par magie propice à l'intrigue. En bon orateur, j'accorde une attention toute particulière aux vêtements. Pour distiller efficacement le plus pernicieux des doutes comme la plus vertueuse des convictions, l'apparence est primordiale. Vraiment, c'est comme si quelque chose, quelque part, avait voulu me donner toutes les cartes en mains pour accomplir mes desseins. Appelez ça la providence si vous voulez, de mon côté, je préfère la dénomination de modeste compensation.
J'obtiens assez aisément des résultats scolaires assez importants. Je considère le fait d'étudier la magie comme une chance, une bénédiction. Après tout, n'est-ce pas la magie qui différencie l'homme de la bête ? J'aspire à m'élever dans les plus hautes sphères de la société sorcière, et je suis conscient que Lord Voldemort et ses mangemorts ne s’embarrasseront pas d'un incapable ou d'un inculte. Si je ne craignais pas de m'afficher ouvertement comme un leader Siffleur, j'opérerais une réduction drastique de notre effectif. Certains d'entre eux corrompent les préceptes idéologiques de la réforme allègrement, sans que cela n'interpelle personne. Qu'importe, tôt ou tard, ils devront rendre des comptes...
It's my life... Entre quatre murs désespérément blancs, je me tenais recroquevillé contre le battant d'une fenêtre millénaire. Sans même que je sache pourquoi, tout dans la pièce me répugnait. Du vernis écaillé des meubles à la moquette miteuse clairsemée un peu partout entre d'énormes zones d'humidité, on s'approchait dangereusement de ce que je considérais à l'époque comme l'enfer. Perdu au milieu de cet endroit que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam, je tentais laborieusement d'intégrer les événements de la semaine écoulée. Père comme mère n'avaient pas donné le moindre signe de vie depuis des jours, mais ce n'était pas la plus grosse épine qui logeait dans mon pied. Je devais parer au plus pressé ; malgré mes six ans, j'étais conscient que quelque chose ne tournait pas rond.
« Je m'appelle Sirius Rosier, j'ai six ans, on m'a emmené dans un bâtiment inconnu où personne ne me parle. Ni mon papa ni ma maman ne sont venus me chercher ». Très pragmatique pour un enfant de cet âge, n'est-ce pas ? Seulement, cette gymnastique mentale ne m'apportait pas l'aide que j'eusse espéré. Impossible de me rappeler ce que j'ai fait durant les cinq derniers jours. Comme si une partie de mes souvenirs était passée à la trappe, happée par une bête ombrageuse dont je n'apprendrais la responsabilité que bien plus tard...
N'étant pas totalement ahuri, j'ai rapidement compris que je me trouvais quelque part dans le monde moldu. L'incapacité congénitale qui caractérise ces êtres a sans doute formé une barrière dans mes relations avec eux, même si, à l'époque, on considérait comme normal le fait que je ne me mêle pas à la masse, après le choc que j'étais sensé avoir subi. N'ayant toujours pas le moindre souvenir de ce qui s'était passé ces Cinq Fameux Jours, j'étais en réalité plus paumé qu'autre chose. Je passais le plus clair de mon temps entre la chambre-prison où je ne disposais pour toute distraction que quelques bouquins et des osselets, et l'infirmerie. Depuis quelques temps, j'étais tenu de me livrer quasi quotidiennement à une série d’entretiens psychiatriques totalement superflus, sous l'autorité d'un dénomme Dr Turner. Loin de m'assister dans la recherche de ma mémoire disparue, on se cantonnait à des discussions fadasses sur ma future intégration dans une hypothétique famille d’accueil. Le comportement exemplaire que j'adoptais en permanence avait parait-il enchanté la direction, qui s'est ensuite fait un devoir de me trouver un nouveau foyer. La veille de mon départ, j'appris par le docteur que mes parents avaient passé l'arme à gauche, sans plus de précisions. Étonnamment, je n'étais pas plus affecté de leur disparition qu'autre chose. Je mentirais en affirmant m'en foutre, mais j'avais déjà, en deux ans, plus ou moins accepté le fait que nos chemins s'étaient séparés. Néanmoins, cette adoption était peut-être la promesse d'une existence plus heureuse, c'est donc avec un espoir un rien naïf que j'entrais dans la vie des Commons.
Soyons clair, ce fut un véritable enfer. Ou, dans un soucis de théologique, le purgatoire. Jonas & Erlina Commons étaient protestants jusqu'au bout des ongles, pratiquants convaincus et un rien extrémistes sur les bords. N'ayant jamais cru en dieu, je méprisais cette pieuse existence. Les dimanches passés à l'église, les sermons interminables de Jonas le pasteur et la routine incroyablement minable de ces gens me sidéraient. A choisir, je préférais encore l'oisiveté emprunte de souffrance qui régnait dans l'orphelinat que la dévotion béate qui était de mise chez eux. Mes relations avec Jonas contrastaient avec celles que j'entretenais avec Erlina. Si le chef de famille et sa façon d'être me révulsaient, j’appréciais son épouse. L'un comme l'autre n'était pas dupe devant mon attitude conciliante vis à vis de leur religion, mais quand l'un n'en démordait pas de vouloir faire de moi le prochain pasteur de la paroisse, l'autre semblait comprendre que je ne serais jamais comme les autres, à l'image de cette vie dans laquelle ils se complaisaient.
Plus de deux longues années s'écoulèrent, et rien n'avait changé. Toujours aucune trace dans mon esprit des CFJ, toujours la même sainte parole à longueur de journées. Je serrais les dents, ne laissant pas une fois transparaître un quelconque malaise, mais j'ai beaucoup souffert durant cette période. Ce dégoût que je ressentais en permanence depuis l'orphelinat de s'est jamais estompé. Je croyais avoir touché le fond, mais j'appris à mes dépends que certaines déchéances sont sans limites. Au début, ce n'étaient que de petits incidents sans gravité. Assiettes qu'on retrouvait en mille morceaux dans des pièces vides, ampoules à la luminosité très relative, claquements de portes, les exemples sont légions. Au début, personne -sauf moi- ne faisait le lien avec les premières manifestations logiques de la magie chez un jeune sorcier. Rien de plus normal pour des moldus. De mon côté, j’espérais un peu naïvement que les choses allaient se décanter d'elles mêmes, qu'ils allaient recevoir la légendaire lettre, qu'un brave sorcier au chapeau pointu leur dresserait un bref topo sur le monde magique, bref, que j'allais m'en sortir. Disons que ça ne s'est pas passé comme je l'avais prévu.
Un jour, en rentrant de l'école primaire, je surpris une scène inattendue. Qui l'eut cru ? Jonas Commons, pasteur respecté et respectable de la paroisse de Belfast battant son épouse. En réalité, il s'agissait d'une pratique courante au sein de la branche radicale du protestantisme à laquelle il appartenait. A l'aide d'une corde, il aidait son épouse à expier l'un ou l'autre crime mineur -gaspillage ou vulgarité- en lui créant diverses marques par strangulation. Sans que je puisse l'expliquer, je perdis le contrôle. Une force invisible plaquait un pasteur terrifié contre le mur. Il avait perdu de sa superbe, le bougre. Malgré ma mémoire parfois défaillante, je me souviens parfaitement de la scène. J'avance vers mon père adoptif, très calmement, lui expliquant son erreur et la nécessité de l'arrêter avant qu'il ne fasse des dégâts trop importants. Soudain, l'homme ne m'écoute plus. Les pupilles un rien dilatées, il psalmodie en gaélique. L'adrénaline retombant, je m'aperçois qu'il n'est pas le seul. Autour de moi, dans le vestibule, six bonhommes m'encerclent, croix huguenote à la main. Je ne sais pas ce qu'ils me veulent, mais je vais bientôt être fixé...
Dílleachtlann draíochta Baile Átha Cliath. Orphelinat magique de Dublin, si vous préférez. Je ne suis plus un Commons. Enfin, il serait plus correct d'affirmer que, après dix-sept tentatives infructueuses d'exorcisme, considérant certainement mon cas comme incurable, Mary se décida un jour à contacter les services sociaux Irlandais. Par chance, pour moi comme pour eux, c'est le ministère de la Magie qui prit les choses en mains. Après que les aurors aient réglés les derniers préparatifs et convaincus mes parents adoptifs de la nécessité de mon placement -soit après leur avoir effacé la mémoire- j'étais envoyé à Dublin. Néanmoins, le cauchemar n'était pas révolu pour autant. Même au milieu de mes semblables, là où je ne risquais plus ni brûlures ni estafilades au couteau ni noyade, le choc perdurait. L'auror en charge de mon intégration m'a confié que lui même était très heureux que je ne manifeste pas d'inaptitudes physiques ou psychologiques marquées. Pendant plus de dix jours, réduit à l'eau -sans pain-, je découvris des souffrances, des douleurs qu'un enfant ne devrait jamais avoir a connaître. J'en garde un puits intarissable de mauvais rêves et des cicatrices qui ne disparaîtront certainement jamais. Le temps fit pourtant son œuvre et, quelques mois plus tard, j'étais aussi épanoui que possible parmi les miens, dans mon cas. Je reconnaissais en moi une intelligence sociale insoupçonnée, ainsi qu'une propension innée à me faire bien voir. Orphelin martyr pour les uns, camarade attachant pour les autres, c'est dans de meilleures dispositions que prévu que je me préparais à entrer à Poudlard.
C'est avec une fierté non dissimulée que je fus réparti à Serpentard. Mes deux parents avaient jadis comptés parmi les verts & argent, le petit garçon que j'étais était donc naturellement très heureux de marcher sur leurs traces. Également très enthousiaste à l'idée d'étudier la magie, je me fis rapidement remarquer de par de très bons résultats scolaires. Épanoui comme jamais je ne l'avais été, ma première année ne fut obscurcie que d'un seul point noir. Mais pas des moindres. Six ans plus tard, avec l'aide d'Orpha Neavan, je perçais enfin le mystère des CFJ. Il apparut ainsi qu'en mai 1992, le manoir Rosier fut incendié par les membres d'un groupuscule terroriste dont le leitmotiv était d'éliminer des Sang Pur. Cette découverte, loin de m'ébranler ou de me fragiliser, renforça les convictions que j’avais inconsciemment en moi depuis le plus jeune âge. La vermine, le chancre de la société, qu'il soit moldu ou né-moldu doit être neutralisé. Exterminé. En outre, c'est avec soulagement que je pris connaissance du degré de pureté de mon sang. Pur, on ne peut plus pur. Si mon comportement de façade ne s'en trouva pas modifié, ce renforcement idéologique significatif me donna un héros, le leader du nouveau régime politique en place, Lord Voldemort. Chaque nouveau décret, chaque nouvelle loi amputant des droits aux né-moldus est un pas de plus vers le monde nouveau auquel j'aspire. Je fais de mon mieux pour aider le régime, avec beaucoup de zèle mais sans jamais afficher trop ouvertement la haine sans équivoque que je voue à la vermine. Par les temps qui courent, se montrer trop ostentatoire peut vous coûter très cher. Alors, depuis six ans, j'avance caché. Leader des Siffleurs, les personnes étant au parfum se comptent sur les doigts d'une seule main. Aux yeux de tous, je suis un Serpentard on ne peut plus sympathique. Charmant, enjôleur et brillant malgré un passé des plus dramatiques. Dans les faits, je suis le plus sournois des intrigants, manipulant les esprits sans jamais avoir l'air d'y toucher. Sensé entretenir amitiés et estimes à la pelle, seuls de rares privilégiés échappent à mon indifférence intérieure. Les opposants au régime, Armée de Dumbledore ou Ordre du Phénix, qu'importe, n'en ont plus pour longtemps. Je saurais me charger d'eux.
icône : avatar : Miss Volchox titre de la musique :
Papa Roach - Scars
Dernière édition par Sirius Rosier le Ven 7 Déc - 13:49, édité 19 fois