Ici, l’histoire commence comme dans de nombreux comtes de fée, avec une grande dose de tristesse et de noirceur. Il y a 16 ans de cela naquit une petite fille dont les premiers pas sont compromis par une mère droguée. Accro à ce poison qu’elle consomme volontairement, cette mère néglige certains de ses devoirs fondamentaux en tant que parent. Alarmés, les services sociaux décident d’enlever la garde de la petite Bella à cette mère irresponsable alors que la fillette n’est âgée que de deux ans. Les contacts entre ces deux êtres liés par la sang continueront néanmoins à être réguliers et au fond, leur lien se tisse sur un fond chaotique. Confiée à un centre, elle attend la famille qui saura l’aimer, la bercer, la sécuriser et ainsi lui donner une chance que sa vie devienne moins ténébreuse. Pourtant, la petite Bella âgée de 5 ans ne connaîtra aucun répit à son triste sort, comme si sa marraine la bonne fée avait oublié de bénir son berceau. A 5 ans, elle est confiée à une famille qui n’aura de cesse de faire son malheur. Maltraitée, elle dépérit comme la fleur que l’on oublie d’arroser. Une autre famille succèdera à cette première et encore bien d’autres. Maudite, Bella collectionnera les mauvais parents qui n’hésiteront pas à la maltraiter toujours plus, allant jusqu’à la battre. Un destin bien banal et triste… A 9 ans, la jeune enfant démontre alors qu’elle est particulière. Alors que cet homme resserre ses mains sur son cou gracile et se prépare à briser son innocence en lui volant sa pureté, elle s’en sort miraculeusement. La magie en elle vient alors de la sauver. Elle-même ne comprend pas l’origine de ce pouvoir qui l’a sauvée car n’ayant fréquenté que des moldus, elle ignore tout du monde sorcier. A 11 ans, elle reçoit une lettre étrange livrée par un hibou majestueux et découvre tout de la vérité ainsi que l’existence d’une tante, prête à la recueillir. Sen suit 4 années d’un doux bonheur où Bella se révèle être douée pour la magie et où elle comble son manque de connaissance grâce à cette tante à laquelle, elle s’est vite attachée. La roue aurait-elle enfin tourné ? Non car son bonheur vole en éclat avec l’assassinat de sa tante par des mangemorts à ses quinze ans et le tout devant ses yeux innocents. De peur qu’elle ne se révèle être une dissidente comme sa tante, elle est confiée aux assassins de sa tante mais cela elle l’ignore. Ils doivent reformater son cerveau, effacer toute idée anti-Voldemort. Poudlard devient son seul refuge car lorsqu’elle rentre chez eux, chez elle, ils lui font regretter d’être la nièce de. Torture psychologique mais essentiellement physique, elle redevient cette enfant oubliée des fées. Il n’y aura pas d’happy end pour elle, à moins que son héros ne la sauve. Vulnérable, elle est une brindille prête à se briser, une brindille qui se tord mais jamais ne se rompt.